Écologie - Entretiens
TAGS Anthropologie écologie relationnelle néolibéralisme philippe Descola transition écologique
Damien Deville est géographe et anthropologue de la nature. Il est l’auteur, avec Pierre Spelewoy, du récent Toutes les couleurs de la Terre – Ces liens qui peuvent sauver le monde paru aux éditions Tana. Il y développe plusieurs concepts, parmi lesquels celui « d’écologie relationnelle », qui s’oppose notamment à l’uniformisation du monde par le néolibéralisme. Dans ce riche entretien, nous avons demandé à ce jeune héritier de Philippe Descola comment il analysait les processus de destruction écologique, sociale et culturelle que nous traversons, et comment construire concrètement une autre approche de la relation, compatible avec la préservation de nos biens communs, a fortiori environnementaux. Réalisé par Clément Molinier et Pierre Gilbert, retranscrit par Manon Milcent.
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parti 6 mois travailler pour le ministère de l’Environnement du Queensland, dans une équipe de rangers, sur la protection des populations de koalas. Pour les protéger, les politiques publiques d’alors consistaient à les parquer dans des zones dédiées à la protection. Grillagées dans des forêts de protection, loin des activités humaines, le koala s’en porterait mieux. ... j’ai remis en cause mes acquis, car ce système de protection se confrontait à plusieurs biais. Un biais écologique d’abord, au sens scientifique du terme, dans le sens où parquer des koalas dans des zones spécifiques participait, sur du long terme, à limiter l’expression de la diversité génétique de la population. Une diversité pourtant nécessaire au renouvellement de l’espèce. Deuxième biais : on observait que certains koalas préféraient s’établir en zone péri-urbaine.
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dernier biais, davantage culturel, m’est apparu : les koalas sont énormément représentés dans les symboles australiens alors que la coexistence est refusée. C’était pour moi une instrumentalisation du vivant doublée d’une hypocrisie anthropologique. Cette expérience m’a dynamité l’esprit. D’ailleurs, je le découvrirai plus tard, la violence infligée aux koalas n’était que le miroir d’une pluralité de violences qui émergent des mondes occidentaux et qui fait de nombreuses victimes : les populations autochtones qui décident de vivre autrement, dont les aborigènes d’Australie – les violences faites aux koalas et les violences faites aux humains sont les deux faces d’une même médaille – mais aussi les territoires oubliés de l’économie monde, les violences faites aux femmes, aux Tsiganes, aux roms, les DOM-TOM marginalisés dans les démarches républicaines… Bref, par notre incapacité à penser la diversité, nous avons laissé sur le carreau nombre d’individus, de collectifs et de territoires.
De ce fait, contourner l’uniformisation des mondes demande, je crois, une réponse citoyenne et politique forte : remettre la diversité, qu’elle soit humaine ou non humaine, au cœur des modèles sociaux. Cette démarche peut offrir des dynamiques d’innovation majeures aux crises que nous connaissons tout en nous permettant de remettre de la poésie dans nos vies. En puisant dans la singularité de chaque être, de chaque imaginaire, de chaque territoire, des voies citoyennes et politiques se dégagent pour emmener le social et l’environnement dans un seul et même horizon.
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En Cévennes par exemple, il y a beaucoup de conflits entre les néoruraux et les archéos cévenols. ... La culture de la résistance d’une part, et l’amour des montagnes d’autre part ! Deux symboles sur lesquels construire de l’inclusivité. Le lien au paysage comme projet territorial a également pour avantage de ne pas être anthropocentré. Il emmène anciens comme nouveaux, humains comme non humains dans un seul et même bateau. J’ai tendance à militer actuellement pour des politiques du symbole, au sens littéral du terme. Ça me fait penser à cette fameuse phrase de l’anthropologue Jean Malaurie : « sans symbole nous ne sommes rien, qu’un peuple de fourmis manipulées par le verbe, l’information et l’image ».
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tension très forte dans les milieux écolos, entre l’urgence climatique et sociale et les manières de cultiver des réponses qui demandent nécessairement du temps. Ce conflit, nous y sommes tous confrontés. Néanmoins, il reste impératif de cultiver le sens !
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se développent à Paris des fermes verticales, sans eau, sans sol. Elles sont très subventionnées au nom de l’autonomie alimentaire des villes. Elles entrent alors en concurrence avec l’agriculture des campagnes où les paysans cultivent pourtant les valeurs de la terre et n’arrivent plus à vivre de leurs métiers. Autrement dit, au nom de l’écologie à Paris, on détruit ce dont l’écologie est censée être la gardienne : la diversité des mondes.
Une deuxième clé de réponse se situe dans le dialogue entre la valorisation de la diversité à l’échelle locale et le sentiment d’appartenance à l’humanité. Il y a un imaginaire auquel j’aime me relier, même si en l’état il peut paraître de l’ordre de l’utopie. Le géographe Augustin Berque, qui a été très influent pour moi, propose dans ses travaux de penser la diversité via trois échelles à partir desquelles on pourrait déployer de nouvelles compétences politiques. La première est l’échelle de l’atmosphère, le matériau physico-chimique de la Terre. Cela correspondrait à des politiques internationales relevant d’un sens commun de l’humanité telle que la lutte contre le réchauffement climatique. Ajouter la vie sur terre permet de déployer une deuxième échelle : l’échelle écosystémique. C’est une échelle biorégionale en somme à partir desquelles se pensent et se préservent les grands équilibres de la vie. Il y a enfin l’échelle de l’habité, celle des symboles et de l’expérience partagée. Augustin Berque l’appelle « l’écoumène ». C’est une échelle beaucoup plus fine qui construit pourtant le vivre ensemble au quotidien. Un universel par-delà l’humain, se situe peut être dans un dialogue pertinent entre ces trois nouvelles échelles politiques et citoyennes.
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La crise du coronavirus montre à quel point nous avons besoin de relation et que l’expérience territoriale est tout ce qui compte face au présent. Y compris pour lutter contre la solitude qui est une bien grande maladie. Toute relation n’est pas physique, il y a également des espaces symboliques dans lesquels nous pouvons trouver des voies d’émancipation malgré le confinement qui a été mis en place. La crise sanitaire invite également à orienter des politiques décentralisées qui donnent les moyens à chaque lieu de faire face aux réalités qu’il traverse. Les relations entre individus laissent place ici à des relations de coopération entre territoires. Pendant des décennies nous les avons opposés. Peut-être arriverons-nous maintenant à les faire dialoguer ! Il y a une bataille culturelle à mener autour de cette égalité territoriale. Je crois même que cette bataille culturelle est mère de toutes les batailles, car, lorsque notre projection au monde change, tout change, à commencer par la vision politique d’une nation. Le coronavirus place l’humanité devant un tel choc qu’il permet ce pas de côté dans l’opinion.
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une feuille de route gouvernementale en deux temps : une rapide transition vers une économie décarbonée sur du court terme, demandant des arbitrages politiques nationaux assez forts tout en amorçant un retour aux territoires sur du moyen terme. Pour qu’il soit pertinent, le vivre ensemble ne peut pas être du ressort des états nations : il demande de placer au cœur des décisions des échelles d’action facilement appropriable par le tout citoyen, c’est-à-dire des échelles plutôt locales. L’un dans l’autre, face à l’uniformisation des mondes et aux précarités qui en émerge, il me semble inévitable de questionner non pas simplement le rôle de l’état, mais bien la place qu’il occupe dans les régimes démocratiques. Sur du long terme, je pense qu’il devra nécessairement s’effacer en partie pour laisser place à de nouvelles modalités d’interventions citoyennes et politiques. Expérimentons.
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réassumer notre propre vulnérabilité. Chaque être vivant a en commun d’être vulnérable, et pour s’adapter à cette condition, il a besoin des autres. Humains comme non humains sont interdépendants. Nous avons besoin des autres, et ce sont bien ces liens d’interdépendances qui doivent mobiliser l’action citoyenne. La deuxième, c’est la rencontre avec l’autre. La rencontre positionne les relations dans une dynamique créatrice. Un plus un, en géographie, ça n’a jamais fait deux. Lorsqu’on réussit à comprendre l’autre pour ce qu’il est vraiment, la rencontre ouvre des trajectoires d’innovations majeures.
Je me permets de préciser que rencontrer l’autre ce n’est pas nécessairement l’apprécier. Vivre la relation revient à accepter également les antagonismes, la différence, le refus. Enfin, puisque qu’on peut rencontrer l’autre en le dominant voir en le détruisant, il convient d’ajouter une troisième étape à cette société de la relation : la justice. Pour que les relations soient émancipatrices pour les deux parties prenantes, il est important d’exercer justice dans la coexistence. Ces trois thèmes sont suffisamment larges pour être mobilisés de manière extrêmement plurielle en fonction des réalités de chaque espace, de chaque communauté voir de chaque individu.
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la diversité que je projetais ailleurs est également présente ici, dans les moindres recoins de l’espace. Nous n’arrivons néanmoins plus à la voir et encore moins à la mettre au cœur de nos vies. Je crois que c’est lié en grande partie à nos modèles éducatifs qui ne valorisent pas assez les territoires. À la lumière de la relation, l’éducation devient également un objet de réforme. Philippe Descola milite effectivement pour davantage d’anthropologie à l’école. J’ajouterais pour ma part davantage de géographie et d’éthologie ! ... construire davantage de liens entre ce que l’on pense et ce que l’on fait de ses mains. Il n’y a presque plus d’activités manuelles dans les programmes pédagogiques et universitaires. Pourtant expérimenter un territoire passe également par le mouvement du corps et par les sens. ... dans les moments de bonheurs comme de malheurs, tout ce qui compte au final, c’est le vivre ensemble. La crise du coronavirus le confirme. Remettre ce vivre ensemble, par-delà l’humain, par-delà l’Occident et par-delà le visible, au cœur de l’action me semble être un beau chemin à suivre.
Ndlr : revisiter, approfondir, questionner notamment sur le lien entre république, fédéralisme et régionalisme / TdM ACT
Objectifs du site
- Offrir un espace de mutualisation aux enseignants documentalistes en mettant à disposition les fichiers - séquences pédagogiques, modes opératoires, dépouillement de périodiques, bibliographies... - articles et brèves proposés par l’ensemble de la communauté.
- Proposer des articles liés à à la pédagogie de la culture de l’information, à la culture numérique, à l’éducation aux médias et aux TICE. Assurer une veille dans ces domaines.
Qui sommes-nous ? vendredi 31 mai 2013 (actualisé le 22 juin 2017)
Les auteurs - Édith Boulo ; - Ghislain Chasme ; - Jacqueline Valladon ; - Nicole Boubée, actuellement en simple accompagnement amical ; - Marion Carbillet ; - Sophie Bocquet ; - Jean-Pierre Hennuyer ; - Hélène Mulot
L’histoire du site
Doc pour Docs est la reprise du site du même nom, créé en 1998 par Alain Gurly, professeur documentaliste, à présent heureux retraité.
Dès avril 2002, quatre professeurs documentalistes Edith Boulo, Ghislain Chasme, Nicole Boubée et Jacqueline Valladon ont travaillé de concert avec Alain, sur leur temps libre, à la reprise de Doc pour docs.
En décembre 2012, Marion Carbillet qui tenait le blog « Mes docs de doc », a rejoint l’équipe.
En février 2014, c’est au tour de Sophie Bocquet.
En mars 2015, Jean-Pierre Hennuyer intègre l’équipe.
Puis en juillet 2015, c’est Hélène Mulot.
Site Internet : Equipe de Doc pour docs
Hébergeur assurant le stockage direct et permanent : OVH
Webmestre : Edith Boulo
Ce site utilise : SPIP + le plugin SPIPr + le plugin ScolaSPIP développé par la Dane de l'académie de Versailles
Qui sommes-nous ?
BANLIEUES SANTE est une association à but non lucratif 1901 qui crée et co-crée des innovations sociales et médicales. Étymologiquement Banlieues signifie « lieux bannis », le nom de notre association s’entend donc comme les « lieux desquels la santé est bannie »
À ce titre nos différentes missions ont pour objectif l’inclusion sociale et médicale des personnes habitant des QPV et des zones rurales en France.
Nous « agglomérons » les expériences de nos adhérents et nous œuvrons à leur modélisation, leur portage et leur qualification.
Nos actions ont pour perspective d’aller au plus près de publics difficiles d’accès ou en repli pour leur permettre de tendre vers le meilleur état de bien-être physique et psychologique malgré les freins sociaux, économiques ou encore l’incompréhension du système de santé (littératie en santé).
Approcher, s’ancrer, se niveler et innover pour rendre intelligible la santé.
« Banlieues Santé c’est avant tout le terrain, le terrain des possibles »
La santé ! Une évidence et une priorité pour certains, très compliquée et souvent reléguée en second plan face aux autres problèmes pour d’autres ! La santé c’est précieux et le système de santé l’est aussi, c’est un puissant facteur de cohésion sociale et il nous faut y veiller.
La médecine n’a jamais été aussi poussée et croît en performance mais aussi en inégalités : déserts médicaux, écart d’espérance de vie et chances face à la maladie corrélé à la CSP, préventions et messages de santé publique qui ne passent plus.
Pour un certain nombre de personnes, il est toujours compliqué d’adopter les comportements favorables à leur santé ou de trouver ne serait-ce qu’un médecin généraliste.
Pour beaucoup, le recours aux soins est trop tardif, trop loin ou trop coûteux.
« La nation garantie la santé à tous les citoyens » Préambule constitutionnel.
Rendre accessible et intelligible la santé, c’est l’engagement que s’engage à tenir l’association Banlieues Santé.
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Vidéo Pas2quartier@france24.com @Pas2quartierF24 : Surville, Montereau-Fault-Yonne (Seine et Marne) ; Yassine Ennomany, coordinateur national ; ... 50 bénévoles de la Fondation Essilor ... son père a connu l'amiante, la silicose en mine ... triptique : professionnels, patients, institutions ... amener la santé en bas des bâtiments ... culturellement cette population n'a pas la culture de la prévention santé ... Abdelaali el badaoui, infirmier, président ...
Rejoignez-nous
Envie de contribuer à des actions de santé préventives et des projets d’envergures technologiques ?
Envie de propulser Banlieues Santé, d’en faire le hub d’inclusion sociale et médicale à l’échelle nationale ? N’hésitez plus, en un clic, rejoignez notre équipe !
Vous avez un projet ? Une idée en tête ? Vous pressentez qu’elle peut apporter une vraie avancée pour l’égalité en santé ?
C’est super ! Si vous croyez en votre projet, contactez-nous ! On aura un regard critique mais bienveillant, on vous conseillera et on parlera autour d’un excellent thé !
+33 6 51 87 74 27 - contact@banlieues-sante.org
Connue / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?VEOrNg
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Bernard Swynghedauw plaide dans cette présentation pour une écologie globale de la santé, cherchant notamment à mieux prendre en compte le microbiote dans les questions de santé publique. Il pose en filigrane la question de la capacité de l'homme à s'adapter à lui-même.
Catégorie Éducation - 0 commentaire
Transcription :
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L'homme peut-il s'adapter à lui-même ?
- Les changements environnementaux actuels semblent bien irréversibles, ou en passe de le devenir, et le seul problème sérieux n'est pas de savoir si nous pourrons les réduire mais comment et j'usqu'où nous nous y adapterons.
- L'adaptation de l'homme ne peut qu'être planétaire et sous-entend un certain degré de gouvernance à ce niveau, elle doit prendre en compte un facteur déterminant :
LES INÉGALITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES ET CULTURELLES.
... (son) livre recommandé "Pour une écologie globale de la santé" => ACHETER (ou à tout le moins, lire) ACT
Ndlr : a PLPDLA, le contacter ACT
Amcsti @Amcsti
La tribune signée par 130 structures et professionnel·le·s des #CSTI est à lire dans @OuestFrance :
La future loi de programmation de la recherche doit être l’occasion de soutenir plus fermement la culture scientifique et la valorisation de la science. Elle est plus que jamais un élément essentiel...
ouest-france.fr
10:39 AM · 13 févr. 2020·Twitter Web App
64 Retweets - 72 J'aime
Amcsti @Amcsti · 5h
En réponse à @Amcsti et @OuestFrance
En complément de la tribune, l'interview de @DesbrosseG
publiée hier dans l'édition papier de Ouest France
⬇️ #LPPR #LoiRecherche #CSTI 5 Retweets - 6 J'aime
->
https://twitter.com/Amcsti/status/1228238285878640641/photo/1
enregistré ARTICLE du 12/2/20? de Philippe Richard ? qui ?
de Guillaume Desbrosse, pdt de l'Amcsti (association des musées et centres pour le développement de la culture scientifique, technique et industrielle)
Ndlr :
- face à des gouvernements agissant avec un tel rouleau compresseur idéologique, inutile de quémander :-(
À part remonter à la cause des causes, je ne vois pas comment gagner cette guerre de classe. Conclusion : articulons segment par segment toutes celles et ceux qui luttent pour obtenir la convergence à la hauteur de l'enjeu. => GAzou https://twitter.com/JulienDelalande/status/1228334419238322176
"
Julien Delalande @JulienDelalande · 1 min En réponse à @Amcsti @OuestFrance et @DesbrosseG
Merci pour votre tribune
MAIS faut-il QUÉMANDER ou PRENDRE face à un gouvernement OBTU /#idéologie ? #Néolibéralisme #LutteDesClasses #Oligarchie - #Retraites #Climat #DroitDuTravail #MédiationScientifique #Hôpitaux #Cheminots #Égoutiers MÊME COMBAT - #CoÉco
" - En quoi la TdM peut-elle y contribuer ? ACT
- Comment mieux accompagner les chercheurs et les médiateurs scientifiques dans leurs objectifs ? Quel rôle peut y jouer MpT ? Un moyen de publier TdM ? ACT
1 558 vues - 10 - 0 - 360 abonnés
Depuis 2016, FABERNOVEL INNOVATE accompagne la MAIF dans le design de son expérience utilisateur et collaborateur.
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Connue / https://careers.fabernovel.com/
Transcription : 4 questions à Pascal Demurger, Directeur général de MAIF et Leila Turner, Directrice générale de FABERNOVEL INNOVATE
- Comment la révolution numérique impacte-t-elle le secteur de l'assurance ?
contraction à venir du marché certaine avec le développement des véhicules semi-autonomes d'abord, totalement autonomes ensuite. Réduction de la sinistralité de 50% à horizon 2030, 80% à horizon plus lointain. Un nombre d'acteurs plus important (GAFA, Startup ... Évolution des règles du jeu sur ce marché B2C en B2B ou B2B2C. Enfin, la manière de faire de l'assurance : bigdata, UX. Bouleversements profonds, nombreux et rapides.
Leila ... repenser la diversification de son marché. le numérique abaisse les frontières à l'entrée. La MAIF veut RENDRE CAPABLE POUR RENDRE POSSIBLE. Soit remonter bien plus en amont ... rentrer sur le marché de la formation, agrégateur bancaire, par ex. - Réponse à ces changements : résumée en 2 mots : PIVOT - SINGULARITÉ. Management par la confiance, entreprise libérée. Que la MAIF ait un impact sur la société : impact environnemental et sociétal positif, Inspirationnel pour ses salariés, ses clients, etc
- Comment FI a accompagné la M sur ses chantiers ? l'aider sur la refonte de son expérience sociétaires. /designers écoute, observation utilisateurs pour bien détecter et comprendre usages et besoins. ET aussi un peu sorti du cadre en allant voir audelà de la maif et de l'assurance dt san francisco /UX. Puis posé les piliers d'une expérience cible telle qu'elle devrait être vécue par l'ensemble des sociétaires. Est profond, a vocation à circuler et devenir un point de fuite pour l'ensemble de l'entreprise, en tenant compte de la culture et des singularités très fortes de la maif. /opérationnel /équipes décliner cette vision sur >>nbr parcours types (souscription contrat, gestion patrimoine, déclaration sinistre. Refonte UX. Idem avec expérience collaborateur / carrière. En transverse installer une culture de l'UX en formant à méthodo design thinking. Faire différent pour envisager la suite.
- Quelle suite ? Focaliser sur la culture (du digital, on a créé en interne une académie du digital pour la diffuser, la généraliser ; puis de l'UX à partir de la relation sociétaire à dépasser). Puis le style managérial, doit être symétrique, d'où un vaste chantier de management par la confiance dont on sent bien que c'est un chantier culturel.
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Avec Calimaq.
Dans cet épisode, on aborde un sujet important pour les vidéastes mais aussi pour les viewers : le Content ID.
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Commission des affaires culturelles à l'Assemblée Nationale :- Tous les membres de la commission : http://www2.assemblee-nationale.fr/14...
- Président : M. Patrick Bloche - pbloche@assemblee-nationale.fr
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- Vice-président : M. Michel Ménard - 02.40.68.70.04 - mmenard@assemblee-nationale.fr - contact@michelmenard.fr
- Secrétaire : Mme Isabelle Attard - 02.31.10.54.77 - iattard@assemblee-nationale.fr
- Secrétaire : Mme Dominique Nachury - 04.72.75.38.25 - dnachury@assemblee-nationale.fr - dominique.nachury@rhone.fr - contact@dominique-nachury.com
- Secrétaire : Mme Maud Olivier - molivier@assemblee-nationale.fr
- Secrétaire : M. Rudy Salles - 04.93.80.35.00 - rsalles@assemblee-nationale.fr
La commission de la Culture au Sénat : http://www.senat.fr/senateurs/afcl.html
Audrey Azoulay, ministre de la Culture : https://twitter.com/AAzoulay
Axelle Lemaire, secrétaire d'État au Numérique : https://twitter.com/axellelemaire
Auteur : MisterJDay
Avec :
- Tranber : https://www.youtube.com/MrBC60
- Thomas Finas : https://www.youtube.com/TometLudo
- InThePanda : http://www.youtube.com/InThePanda
- Fugixguru : https://www.youtube.com/user/Fujixgur...
Merci à Julien C. : https://twitter.com/MasterConnard
Merci à Ganesh2 dans le rôle de la police : https://www.youtube.com/user/ganesh2l...
Entretien réalisé par Hardisk : http://www.youtube.com/Hardisk
Musique du générique d'intro : https://www.youtube.com/watch?v=wiOI3...
Générique : Merci à Gyom et Antione
LISTE DES SOURCES : http://pastebin.com/SraK6KWk
CULTURE TUBE - Ep 6 "Utilisation d'extraits : TV vs Web" : https://www.youtube.com/watch?v=hPpvU...
CULTURE TUBE - Ep 7 "La proximité avec le public" : https://www.youtube.com/watch?v=23mWL...
Ma chaîne YouTube : http://www.youtube.com/JDay
Ma chaîne Gaming : http://www.youtube.com/SuperJDay64
Catégorie Humour 2 865 commentaires
Un enjeu d'innovation ouverte, de modèle économique et de gouvernance, qui invite à une nouvelle culture de la contribution consciente.
...
définir les communs comme une ressource (le bien commun) + les interactions sociales (économiques, culturelles et politiques) au sein de la communauté prenant soin de cette ressource.
On peut aussi définir les biens communs comme la recherche par une communauté d'un moyen de résoudre un problème en agissant au bénéfice de l'ensemble de ses membres.
Des règles de gouvernance partagée ...
LA BAJON : LA COLUCHE DU XXIe SIÈCLE ?
Publiée il y a 8 mois - 533 vues
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Elle étrille et égratigne les politiques de tous bords dans ses vidéos à succès depuis deux ans, si bien que certains de ses fans la compare sa gouaille et son franc-parler à celui de Coluche. La comédienne La Bajon est actuellement en tournée dans toute la France avec son spectacle "Vous couperez ?". De passage au Média, elle a parlé de sa vie de comédienne en vue, en compagnie de son co-auteur Vincent Leroy, des sketches et personnages qu'ils créent ensemble, des Gilets Jaunes.
Confidentialité Publique
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangageInconnu Étiquettes : Gilets Jaunes ; La Bajon
Dans un livre qui est devenu un classique aux Etats-Unis, le théoricien des médias Niel Postman juge que son pays est devenu une "Technopoly", c'est-à-dire une technocratie à laquelle aucun domaine n'échappe plus.
... éternel débat de la poule et de l’œuf. Les uns affirment qu'une technologie ne prospère que dans une culture qui la rend possible. Le succès du smartphone serait ainsi le produit de notre fascination pour la vitesse. Les autres jugent que la technologie produit la culture qui lui correspond. Neil Postman, théoricien et critique américain des médias mort en 2003, était des seconds. La technologie, d'après lui, porte une vision du monde et a des conséquences sur les organisations sociales aussi bien que sur les pensées, les imaginaires et les actes. L' « écologie des médias », dont Postman fut à l'origine, a précisément pour objet d’étudier ces changements engendrés par les technologies.
L'un de ses classiques, Technopoly, comment la technologie détruit la culture, paru en 1992 aux Etats-Unis, sort le 18 octobre chez l'Echappée, grâce à la traduction bénévole de l'association Technologos, inspirée par les travaux de Jacques Ellul. Non-moins techno-critique, l'auteur de la préface, l'historien François Jarrige, résume la thèse du livre : « la soumission de la culture à la technique menace à terme de détruire les sources vitales de notre humanité. ».Autrement dit, l'empire des technologies sur nos vies nous transforme en machines.
De la civilisation des outils à la Technopoly
Technopoly, libérée du politique et de la culture, est la fille « radicalisée » de la technocratie, émancipée de la morale et de Dieu, qui avait elle-même tourné la page de la civilisation des outils. Ces évolutions sont la traduction du principe selon lequel, « une technique, après avoir fait table rase du monopole en place, crée...
...
reste 71% à lire dans le magazine numéro 1179
Ndlr : ne serait-ce pas une des causes du fait que la théorie de la médiation de Jean Gagnepain (quatre plans dont un sur les outils/la technique) ne soit pas plus présente dans les formations et pratiques professionnelles, laissant la place à la technologie neurologique ? ACT
17 949 vues - 1,7 k - 18 - 213 k abonnés
Un pôle investigation renforcé, de nouvelles émissions sur l’écologie et l’actualité internationale, mais aussi des émissions culturelles... Le Média vous présente ce qui vous attend pour la saison 3 !
Rejoignez la communauté des Socios !
.#LeMédia #Saison3 #Rentrée
Catégorie Actualités et politique 151 commentaires
Mission Spinnow il y a 1 jour
Bonjour, je veux signaler qu'ils ne valident pas tous les soutiens pour ADP, il faut le vérifier après 8 jours calendaires avec le code du récépissé et si c'est pas bon il faut recommencer. C'est quand même bizarre tout ça. soyez vigilants.
François BOCQUET a retweeté
Creapills 💊 Compte certifié @creapills 12 hil y a 12 heures
Peindre en réalité virtuelle 👏
Crédits : http://ow.ly/69qs50uRZyJ
/> 0:29 / 0:29 7 réponses 254 Retweets 629 j'aime
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Sarah Al Matary revient sur les notions de "surveillance" et "vigilance" à travers la société et notamment la pop culture (Le Seigneur des Anneaux, Game of Thrones).
Catégorie Actualités et politique 142 commentaires
Ces temps troubles en France, après les attentats successifs de Paris, de Nice et l’assassinat d’un prêtre, près de Rouen, voient une partie de notre jeunesse, répondre aux clairons de dogmatismes qui veulent la mort de nos démocraties et attisent la haine entre communautés. Face à ces évènements qui cherchent à diviser, nous pensons dans le cadre des outils à disposition de la protection de l’enfance (sous mandat administratif ou judiciaire), que le déplacement, et le détour par l’expérience commune avec les professionnels, à l’étranger, créent de l’instabilité pour que le jeune puisse entendre un contre discours de l’adulte.
Par la médiation entre les arts et la culture, le dialogue peut se renouer, le lien devient possible. Cette médiation culturelle permet aux jeunes de mieux appréhender les différences et évite le communautarisme. La « pratique éducative par ricochet » dans le quotidien en partage, chère au psychologue lyonnais, Paul Fustier[1], nous invitait à de tels détours : démontrer ainsi que travailler les questions de processus identificatoire par les enjeux culturels sont des démarches fondamentales au processus d’intervention clinique et éducatif en contexte de protection administrative ou judiciaire.
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L’expertise issue de notre pratique éducative et formative nous indique que nous souffrons de trop de cloisonnement dans nos pratiques d’accompagnement. Ce modèle cloisonné n’assume pas pleinement l’importance de la conjonction des volets cliniques avec l’expérimentation d’engagement citoyen pour le vivre ensemble. Nous considérons ainsi à l’appui des travaux contemporains en psychiatrie et psychosociologie que les troubles psychiques et souffrances sociales contemporains sont autant « d’empêchements d’accomplissements » et de réalisation de soi.
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faire entendre que la culture dont certains sont issus, reste plus que jamais, estimable, et qu’elle a sa place pour le guider dans la construction positive de son parcours de vie, loin de tout regret haineux.
[1] Paul Fustier, les corridors du quotidien, Dunod, 2014 (1ère édition 1993). Paul Fustier (1937-2016), professeur émérite de psychologie à l’Université de Lyon. Il joua un rôle central dans la structuration de la clinique du champ social et médico-social. L’intégralité de son oeuvre est éditée chez Dunod.
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"LE PEUPLE N'A PLUS ENVIE QU'ON PARLE À SA PLACE"
Prix Goncourt 2017, nous avons reçu Éric Vuillard pour un entretien culturel.
Il revient pour nous sur le rapport intemporel qu'entretiennent les auteurs à la description de la pauvreté, la façon qu'ils ont d'utiliser la fiction pour décrire encore mieux le réel mais aussi le basculement de la position des intellectuels qu'a créé le mouvement des Gilets Jaunes en se réappropriant l'écriture de sa propre histoire.
Catégorie Actualités et politique 59 commentaires
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Conférence de Michel Serres sur les nouvelles technologies lors du 40è anniversaire de l'INRIA en 2007.
Catégorie Science et technologie 66 commentaires
Connue / https://twitter.com/mlebrun2/status/1135787004795523072
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François BOCQUET a retweeté
Marcel Lebrun @mlebrun2 4 juin
Une des vidéos de Michel Serres que je préfère, je l’ai souvent utilisée en formation : « les technologies nous condamnent à devenir intelligents » - Les nouvelles technologies : révolution culturelle et co... https://youtu.be/ZCBB0QEmT5g via @YouTube
4 réponses 91 Retweets 136 j'aime
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Signer d'abord et avant tout cette autre pétition :
#SauvonsFranceÔ
https://www.change.org/p/sauvonsfrance%C3%B4
62 797 ont signé
ZAMOR GLENROY a lancé cette pétition adressée à Franck Riester, Ministre de la Culture, Franck Riester
Ministre de la Culture Annick Girardin Ministre des outre-mer Ministere des outre-mer ministère de la culture
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je suis Zamor Glenroy, auteur compositeur et interprète originaire de la Guadeloupe et de la Dominique. J’ai entendu, comme bon nombre d’entre vous, que le gouvernement voulait supprimer France Ô !
Je m’insurge contre cette décision injuste et méprisante à l’égard des originaires d’outre-mer mais aussi de tous les amoureux des outre-mer. Nous avons besoin de France Ô sur la TNT .
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501 ont signé.
Priscillia LUDOSKY a lancé cette pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre et à Emmanuel Macron Président de la République française
Au 1er janvier 2017, la France comptait 66 991 000 habitants dont 2,1 millions dans les 5 départements d'Outre-mer. Imaginez alors le nombre d’enfants issus des natifs d’outre-mer résidant en France Métropolitaine et donc le nombre de personnes qui auraient souhaité entretenir un lien avec ces départements par le biais de la télévision ?
Et bien après une reconnaissance et une place survenue et attribuée que trop tardivement dans le paysage audiovisuel, c’est en juillet 2018 que le 1er Ministre Édouard Philippe annonce la suppression de la chaine de tv France Ô, seule chaîne représentative des Outre-mer et seul lien télévisuel entre les ultra-marins et les métropolitains originaire ou pas d’outre-mer. Et ce alors même qu’Emmanuel Macron s'était engagé à ne pas supprimer cette chaîne pendant la campagne présidentielle.
Précision: Le pôle Outre-mer de France Télévision regroupe France ô, chaîne nationale et Les 1ères (chaînes-radios-web dans tous les outre-mer). C'est France Ô qui est condamnée.
55 minutes
Au nombre de 370 à 400 millions, les peuples autochtones représentent plus de la moitié de la diversité culturelle du monde.
Peuple d'Amazonie © Getty / Kim Schandorff
Les peuples autochtones, appelés également « peuples premiers » ou aborigènes, constituent au moins 5 000 groupes humains qui vivent dans 90 Etats. Alors que nombre d’entre eux ont été marginalisées, exploitées et assimilées par la force, ces peuples résistent de plus en plus pour faire valoir leurs droits. Ils revendiquent la reconnaissance de leur identité, de leur langue, de leur culture, de leur mode de vie et de leur terre.
Avec Irène Bellier, Anthropologue au Laboratoire d’Anthropologie des Institutions et des Organisations Sociales (EHESS), Directrice de recherches CNRS
14h10
Illustration pour la chronique "La Une de la science"
La une de la science
Les canicules marines dévastent la faune et la flore
Par Axel Villard
Programmation musicale JEANNE ADDED FALLING HEARTS 2018 EDDY DE PRETTO Sensible 2018
L'équipe
Fanny Bohuon Réalisatrice
Chantal Le Montagner Chargée de programmes
Lucie Sarfaty Chargée de programmes
Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : Sciences
Dans The New Yorker, Tom Vanderbilt (@tomvanderbilt) expose https://www.newyorker.com/science/elements/reverse-innovation-could-save-lives-why-isnt-western-medicine-embracing-it un problème éthique intéressant à propos d’innovation dans le domaine de la santé. Il raconte comment certains dispositifs médicaux faits de bric et de broc et utilisés dans des pays en voie de développement pourraient sauver des vies aux Etats-Unis mais ne trouvent pas leur marché pour des raisons culturelles.
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Thomas Burke raconte comment un appareil simple et customisé, le « ballon de tamponnement intra utérin » peut sauver énormément de vies pour « moins cher qu’un café ». L’appareil est composé d’une seringue, de quelques tubes et d’un préservatif lubrifié qui, gonflé à l’eau, peut stopper les saignements. La méthode de conception est frugale : on utilise le matériel à disposition, on bricole « façon McGyver », pour reprendre l’image qu’emploie Burke. La véritable innovation est d’avoir rassemblé le tout sous forme de kit dont les pièces se changent facilement. Autre innovation aussi importante qu’essentielle : le guide d’utilisation est adapté à une personne analphabète. Ce procédé a été déployé dans des dizaines de pays, du Pérou à la Zambie, et sauve la vie les patientes dans plus de neuf cas sur dix.
Ce ballon ne fait pas figure d’exception. Tom Vanderbilt nous donne plusieurs autres exemples, comme un appareil d’aide respiratoire pour les nourrissons « low-cost » conçu avec une canette de Coca, ou encore l’utilisation de kétamine (plutôt connue comme pour être une drogue récréative) afin d’anesthésier un patient à moindre coûts (en Ethopie, on compte dix-neuf anesthésistes pour dix-huit millions d’habitants). Et, fait intéressant : il se trouve que certaines de ces solutions peuvent être utilisées dans des pays développés. C’est le cas de l’ORT (Oral rehydration therapy), une solution inventée en 1968 par des chercheurs au Bangladesh pour traiter les diarrhée mortelles chez les nourrissons. Grâce à ce procédé, le nombre de morts chuta drastiquement. Pourtant, la technique ne commence à être employée qu’en 1992 aux Etats-Unis, on lui préférait jusqu’alors des solutions plus « scientifiques », impliquant l’administration d’un fluide par intraveineuse et une hospitalisation. L’ORT est un cas typique de ce qu’on appelle une « reverse innovation » : une technologie ou une solution née dans un contexte de ressources restreintes dans un pays en voie de développement qui est ensuite adopté dans des pays plus développés en matière de santé. Si les Etats-Unis ont mis du temps à adopter cette technique plus simple et moins coûteuse, c’est qu’ils étaient victime d’un biais culturel : « comment pourrions-nous apprendre quelque chose d’un pays où nous exportons notre savoir ? »
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L’innovation de Burke montre que des solutions existent pourtant, et pourraient se diffuser plus facilement, en suivant des schémas d’innovation plus proches du terrain (et en cela, plus proches de ce mouvement qu’on appelle les « technologies appropriées » http://www.ekopedia.fr/wiki/Technologie_appropri%C3%A9e en phase avec le contexte social dans lequel elles émergent, et peu coûteuses en terme matériel et énergétique.
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occasion de réapprendre à considérer les technique, inventions, innovations, comme suivant des voies sociotechniques multiples qui ne vont pas nécessairement dans le sens de plus de centralisation et de technologies de pointe. Qui les utilise, comment et selon quel degré d’urgence sont des facteurs qui ne sont pas moins importants que la performance, surtout si celle-ci est associée à un coût élevé qui limite l’usage à une élite. Enfin, l’article raconte comment un scientifique occidental est venu apporter son savoir-faire pour aider un pays africain, rappelons que le continent n’a pas attendu l’homme blanc pour innover et se saisir des technologies selon d’autres schèmes culturels. http://maisouvaleweb.fr/video-comment-lafrique-questionne-t-elle-notre-innovation/
Talents ...
L’ingénieur logiciel se considère comme un «architecte culturel» et a pour objectif de «niveler le terrain de jeu» entre la Silicon Valley et les jeunes communautés de couleurs. ... Né et élevé à Harbor City, en Californie, avec des parents ghanéens
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Après avoir créé sa propre musique et assemblé les instruments sonores et instrumentaux en seulement 3 jours pour former un album complet, le technologue créatif travaille à la rédaction d’un livre sur les initiateurs récents, dont Kanye West; Robi Reed, un directeur de casting; et Edward Enninful, l'éditeur de British Vogue.
Avec la volonté d'utiliser tous ses réseaux pour habiliter les jeunes américains à avoir un impact positif sur leurs communautés, le génie non conventionnel de la technologie est déjà sur le point de devenir un leader pour la prochaine génération d'influenceurs et d'entrepreneurs.