31 178 citoyens ont apporté leur soutien à Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de la Terre au carré.
La Terre au carré, émission emblématique de France Inter dédiée aux questions écologiques est en sursis dans sa forme actuelle.
Début mai, certains journalistes de l’émission ont été reçus par la direction de Radio France qui leur a annoncé la suppression de leur chronique. Cette décision est notamment justifiée par le fait que le ton de l’émission amplifierait une certaine forme d’éco-anxiété… Dit autrement, parler sérieusement d’écologie serait plombant !
À l’heure où une poignée de milliardaires acquièrent à tour de bras tendus des médias, afin de distiller haine de l’autre et climato-scepticisme, nous avons besoin d’émissions posant honnêtement le diagnostic écologique et laissant la parole aux acteurs et actrices proposant des solutions. Depuis près de cinq ans, La Terre au carré est une émission de radio quotidienne qui ne renonce pas à l’exigence de rigueur et d’honnêteté.
Parce que les crises écologiques ne se résoudront pas en faisant taire les lanceurs d’alerte et journalistes engagés, nous vous proposons de poster un mini message de soutien à Mathieu Vidard, Camille Crosnier et aux journalistes de La Terre au carré.
8,7 k abonnés - 10k+ - 329 187 vues - 1 053 commentaires #ClimateTheMovie
Ce film expose l’alarme climatique comme une frayeur inventée sans aucun fondement scientifique. Cela montre que les études traditionnelles et les données officielles ne soutiennent pas l’affirmation selon laquelle nous assistons à une augmentation des événements météorologiques extrêmes – ouragans, sécheresses, vagues de chaleur, incendies de forêt et tout le reste. Cela contredit catégoriquement l’affirmation selon laquelle les températures et les niveaux actuels de CO₂ atmosphérique sont inhabituels ou inquiétants. Au contraire, par rapport au dernier demi-milliard d’années de l’histoire terrestre, les températures actuelles et les niveaux de CO₂ sont extrêmement et inhabituellement bas. Nous sommes actuellement dans une période glaciaire. Cela montre également qu’il n’existe aucune preuve que l’évolution des niveaux de CO₂ (ils ont changé à plusieurs reprises) a jamais « entraîné » le changement climatique dans le passé.
Pourquoi alors nous répète-t-on, sans cesse, que le « changement climatique catastrophique provoqué par l’homme » est un fait irréfutable ? Pourquoi nous dit-on qu’il n’y a aucune preuve qui le contredit ? Pourquoi dit-on, que quiconque, qui remet en question le « chaos climatique » est un « platiste » et un « négationniste de la science » ?
Le film explore la nature du consensus derrière le changement climatique. Il décrit les origines du mouvement de financement climatique et la montée en puissance d’une l’industrie climatique, pesant des billions de dollars. Il décrit les centaines de milliers d’emplois qui dépendent de la crise climatique. Cela explique l’énorme pression exercée sur les scientifiques et autres pour qu’ils ne remettent pas en question l’alarme climatique : retrait des fonds, rejet par les revues scientifiques, ostracisme social.
Mais l’alarme climatique est bien plus qu’un mouvement de financement et d’emploi. Le film explore la politique du climat. Dès le début, la peur climatique était politique. Le coupable était le capitalisme industriel de libre marché. La solution était des impôts plus élevés et davantage de réglementation. Dès le début, l’alarme climatique a séduit, et a été adoptée et promue par, les groupes favorables à un gouvernement plus important.
C’est une division politique tacite qui se cache derrière l’alarme climatique. La peur du climat séduit particulièrement tous les membres de l’establishment tentaculaire financé par l’État. Cela inclut l’intelligentsia occidentale largement financée par l’État, pour qui le climat est devenu une cause morale. Dans ces cercles, critiquer ou remettre en question l’alarme climatique est devenu une violation d’étiquette sociale.
Le film comprend des entretiens avec un certain nombre de scientifiques de renom, dont le professeur Steven Koonin (auteur de « Unsettled », ancien doyen et vice-président de Caltech), le professeur Dick Lindzen (ancien professeur de météorologie à Harvard et au MIT), le professeur Will Happer (professeur de physique à Princeton), Dr John Clauser (lauréat du prix Nobel de physique en 2022), professeur Nir Shaviv (Institut de physique de Racah), professeur Ross McKitrick (Université de Guelph), Dr Willie Soon et plusieurs autres.
Le film a été écrit et réalisé par le cinéaste britannique Martin Durkin, et est la suite de son excellent documentaire de 2007 « The Great Global Warming Swindle. » Tom Nelson, un podcasteur qui examine en profondeur les questions du débat climatique, depuis près de deux décennies, a produit le film.
#ClimateTheMovie sera disponible gratuitement sur de nombreux sites en ligne à partir du 21 mars 2024. Des sous-titres dans de nombreuses langues sont actuellement créés par la Fondation Clintel. Suivez @ClimateTheMovie et @ClintelOrg pour les mises à jour.
Ndlr : aucun climatologue pour étudier le climat ? ESCROQUERIE
6:40 terminer ACT
2,24 k abonnés - 2+ - 74 vues - 0 commentaire
Comment les habitant·e·s des quartiers populaires peuvent devenir acteur·rice·s des solutions écologiques ? Que peuvent faire les instances politiques pour faciliter ces initiatives ? Les banques vont-elles être un soutien ?
Avec Féris Barkat, cofondateur de Banlieues Climat, Melody Tonolli, adjointe à la maire de paris en charge des questions relatives à la politique de la ville, Bertrand Caltagirone, porte-parole de Riposte alimentaire.
Le Climat Libé Tour, c'est un week-end au croisement entre écologie et enjeux sociaux à découvrir à travers des concerts, stand-up, ateliers, mobilisation sur la pollution de l’air… L'Académie du Climat a accueilli ces 29, 30 et 31 mars cette deuxième édition co-organisée avec le journal Libération et Banlieues Climat.
A la une, Actualités, Bonnes pratiques / Eddy Klemenczak
De gauche à droite : Younès Nezar, Amélie Clerc et Mathéo Gabon
Créé par trois sportif(ve)s amateur(rice)s et semi-professionnel(le)s, les Climatosportifs sont un jeune collectif souhaitant sensibiliser et embarquer les pratiquant(e)s dans la transition écologique du sport.
... ils forment le collectif des Climatosportifs https://climatosportifs.super.site/ ... promouvoir une pratique responsable. Pour ce faire, les trois amis ont déjà créé deux outils d’influence : une charte et une manchette de sensibilisation.
...
six leviers d’actions : la mobilité, l’alimentation, le sponsoring, les équipements, la communication/sensibilisation, l’évolution des disciplines sportives. Transports doux, stages en France, dimension éthique des sponsors, articles de sport en matériaux bio-sourcés ou encore vigilance sur sa communication et les messages transmis, les exemples sont nombreux et inspirants.
« Nous nous sommes inspirés de la Charte pour un journalisme à hauteur de l’urgence écologique et nous l’avons co-construite avec d’autres athlètes engagé(e)s dans cette cause » nous précise Mathéo
...
la manchette que peuvent porter les pratiquant(e)s à leur bras. Son originalité réside dans son design qui reprend les « warming stripes », ces « bandes du réchauffement climatique » virant du bleu au rouge et représentant l’évolution des températures sur terre de 1850 à nos jours. Imaginées par le climatologue anglais Ed Hawkins, co-auteur des deux derniers rapports du GIEC, elles ont très vite rencontré un vif succès puisque plus d’un million de téléchargements ont été dénombrés lors de leur parution sur le site créé à cette occasion.
... marque française R/upcycling lancée par Le Relais Val de Seine
...
Connue / journal de 10h FI de ce jour
Ndlr : semble être intéressant. Creuser ACT
11 302 signatures
Destinataire(s) : Patrice Vergriete, ministre délégué chargé des Transports
Campagne lancée par Collectif Touche pas à ma forêt
Catégorie Forêts
Sommé par l’Europe de réduire son recours aux énergies fossiles, le secteur aérien n’a rien trouvé de mieux que de vouloir faire voler les avions avec du kérosène produit à partir de biomasse forestière.
...
Actuellement, il y a en France plusieurs projets similaires de production de carburants d'aviation synthétiques à base de biomasse forestière, alors même que d’autres acteurs économiques en sont également de plus en plus gourmands (bois énergie, centrales à biomasse, biochar, bois d’œuvre...). Nos forêts, déjà menacées par le réchauffement climatique, ne sont malheureusement pas extensibles.
...
rôle de régulateur du climat est primordial ... Seul écosystème, avec les océans et les sols non exploités, capable d’absorber le CO2 produit par les activités humaines ... en 10 ans, la mortalité des arbres a augmenté en France de 80 %! ... Un projet comme celui d’Élyse, en abattant des milliers d'hectares d'arbres par an, détruit donc un puits de carbone qui séquestre des millions de tonnes de CO2 chaque année ... La « gestion » de nos écosystèmes forestiers qu’elle propose, à base de coupes rases, est contraire aux préconisations de l’Académie des sciences.
...
seuls 23 % des Français.es prennent l’avion au moins une fois par an et une majorité se déclare prête à moins voler.
...
l’avion décarboné n’est pas pour demain, là où il y a urgence à sanctuariser nos forets. Il n’y a donc pas d’autre solution à court et moyen terme que de mettre un coup d’arrêt à la croissance du trafic aérien et de le réduire
...
nous demandons :
- Au gouvernement de ne pas subventionner ces projets désastreux pour la forêt et le climat avec l’argent du contribuable.
- A l’Assemblée nationale de voter une loi de protection de la forêt qui suivra les recommandations de l’Académie des sciences, en établissant un ordre des priorités pour l’utilisation de la biomasse forestière, en évitant au maximum sa mobilisation pour des débouchés énergétiques et en interdisant son usage pour la production de carburants de synthèse.
Et urgemment, nous demandons l’arrêt du projet E-CHO à Lacq, du projet Hynovera à Gardanne et de tous les autres projets du même type.
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#Climat #Ecologie #TransitionEnergetique
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Transition énergétique, ce mot est partout aujourd’hui. Dans les discours du gouvernement, la communication des entreprises fossiles, des multinationales, dans les rapports scientifiques.. Le message est clair, face à l’urgence climatique, il nous faut opérer une transition énergétique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et décarboner les économies d’ici à 2050.
La notion de de transition part de l’idée que nous devrions répéter les transition du passé, du bois au charbon puis du charbon au pétrole pour désormais aller vers le nucléaire et les renouvelables et ainsi échapper au chaos climatique. Pour Jean-Baptiste Fressoz, chercheur au CNRS, la transition énergétique n’est qu’une fable créée de toute pièce par le capital et que toute l’histoire déconstruit. Dans son livre “ Sans transition” il écrit “Rien de plus consensuelle que la transition énergétique, rien de plus urgent que de ne pas y croire” L’historien des sciences le rappelle “après deux siècles de “transitions énergétiques”, l’humanité n’a jamais brûlé autant de pétrole et de gaz, autant de charbon et même de bois”.
À l’échelle mondiale, il faut dire que la transition énergétique est invisible. Depuis le début du XXème siècle, les énergies et les ressources que l’on utilise se sont accumulées sans se remplacer. L’histoire de l’énergie est donc une histoire d’accumulation et de symbiose.
Même la consommation de charbon, considéré comme l’énergie de la révolution industrielle, a battu un nouveau record en 2023.
Les énergies renouvelables ne remplacent pas les fossiles, elles s’ y additionnent. Et les émissions de gaz à effet de serre continuent d’augmenter
Alors la transition énergétique n’est-elle qu’une illusion ?
Pour Jean-Baptiste Fressoz, en se basant sur une lecture fausse du passé selon laquelle chaque énergie serait venue en remplacer une autre, nous nous empêchons de construire une politique climatique rigoureuse. Pourquoi la transition énergétique nous empêche de penser convenablement le défi climatique ? Comment cette notion s’est-elle imposée ? Et en quoi est-il urgent de ne pas y croire et de penser autrement nos réponses au plus grand défi du siècle ? Réponses dans cet entretien de Paloma Moritz avec Jean-Baptiste Fressoz.
Le livre de Jean-Baptiste Fressoz https://www.seuil.com/ouvrage/sans-transition-jean-baptiste-fressoz/9782021538557
Les scénarios de l’Ademe https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/les-scenarios
https://librairie.ademe.fr/cadic/6532/transitions2050-infographie-s1.pdf
Les autres entretiens Blast sur les questions énergétiques :
Philippe Bihouix - La technologie ne nous sauvera pas • URGENCE ÉCOLOGIQUE : LA TECHNOLOGIE N...
Jean Marc Jancovici - Énergies et Climat, “il va falloir faire des sacrifices” • ÉNERGIES ET CLIMAT : IL VA FALLOIR FA...
Négawatt / Yves Marignac - Peut-on faire la transition énergétique sans nucléaire ? • PEUT-ON FAIRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQU...
Nicolas Goldberg - • PÉNURIE DE GAZ ET ÉLECTRICITÉ CET HIV...
Journaliste : Paloma Moritz
Tr. ... l'utilité sociale du carbone ... réfléchir sur l'impact d'arrêter des secteurs ...
Climat, la grande affaire locale 1 / 29
Publié le 12/03/2024 à 17h56 / Pascale Tessier
Sujets relatifs :
Dérèglement climatique, Aménagement urbain, Urbanisme
Pierre Moscovici présente le 12 mars 2024 le rapport annuel de la Cour des comptes. © Cour des comptes
Simplification des diagnostics, trajectoires claires et désignation d’un pilote dans l’avion : voilà ce que préconisent les magistrats financiers aux collectivités devant adapter la ville au dérèglement climatique.
Après la crise sanitaire en 2022 et la décentralisation en 2023, la Cour des comptes a choisi comme objet de son rapport annuel 2024 l’action en faveur de l’adaptation au changement climatique. Et au terme d’investigations menées auprès de 19 villes et intercommunalités de plus de 50 000 habitants, le président Pierre Moscovici a mis l’accent le 12 mars sur « l’ensemble des mesures à prendre pour continuer à vivre dans des conditions supportables », dans un contexte où, malgré ce qui a été engagé, le changement climatique reste « inéluctable et irréversible. » Après n’avoir pris, pour certaines, la mesure de l’urgence que face à la multiplication des épisodes météorologiques extrêmes et les implications sur les conditions de vie des habitants, les collectivités se voient rappelées à l’ordre par... des magistrats financiers.
Lire aussi L’heure de l’adaptation au changement climatique a plus que sonné pour les collectivités locales
Pour une simplification drastique
Pour Pierre[…]
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Derrière son image familiale et écolo, le géant du meuble suédois, plus gros consommateur de bois au monde, révèle des pratiques bien peu scrupuleuses. Une investigation édifiante sur cette firme à l’appétit démesuré.
C’est une des enseignes préférées des consommateurs, qui équipe depuis des générations cuisines, salons et chambres d’enfants du monde entier. Depuis sa création en 1943 par le visionnaire mais controversé Ingvar Kamprad, et au fil des innovations – meubles en kit, vente par correspondance, magasins en self-service… –, la petite entreprise a connu une croissance fulgurante, et a accompagné l’entrée de la Suède dans l’ère de la consommation de masse. Aujourd’hui, ce fleuron commercial, qui participe pleinement au rayonnement du pays à l’international, est devenu un mastodonte en expansion continue. Les chiffres donnent le tournis : 422 magasins dans cinquante pays ; près d'un milliard de clients ; 2 000 nouveaux articles au catalogue par an… et un exemplaire de son produit phare, la bibliothèque Billy, vendu toutes les cinq secondes. Mais le modèle Ikea a un coût. Pour poursuivre son développement exponentiel et vendre toujours plus de meubles à bas prix, le géant suédois dévore chaque année 20 millions de mètres cubes de bois, soit 1 % des réserves mondiales de ce matériau… Et si la firme vante un approvisionnement responsable et une gestion durable des forêts, la réalité derrière le discours se révèle autrement plus trouble.
Greenwashing
Pendant plus d’un an, les journalistes d’investigation Xavier Deleu (Épidémies, l’empreinte de l’homme) et Marianne Kerfriden ont remonté la chaîne de production d’Ikea aux quatre coins du globe. Des dernières forêts boréales suédoises aux plantations brésiliennes en passant par la campagne néo-zélandaise et les grands espaces de Pologne ou de Roumanie, le documentaire dévoile les liens entre la multinationale de l’ameublement et l'exploitation intensive et incontrôlée du bois. Il révèle comment la marque au logo jaune et bleu, souvent via des fournisseurs ou sous-traitants peu scrupuleux, contribue à la destruction de la biodiversité à travers la planète et alimente le trafic de bois. Comme en Roumanie, où Ikea possède 50 000 hectares de forêts, et où des activistes se mobilisent au péril de leur vie contre une mafia du bois endémique. Derrière la réussite de l’une des firmes les plus populaires au monde, cette enquête inédite éclaire l’incroyable expansion d’un prédateur discret devenu un champion du greenwashing.
Réalisation Marianne Kerfriden, Xavier Deleu
Pays France
Année 2023 Info et société Enquêtes et reportages
Durée 95 min
Disponible Du 20/02/2024 au 02/06/2024
Genre Documentaires et reportages
À la télévision le lundi 18 mars à 09:25
Connu depuis https://wegreen.fr/publication/saccage-de-nos-forets-europeennes
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Actu
Saccage de nos forêts Européennes • 1 Mars 2024 • Evelyne Sfez - WeGreen Public
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Tags Climat
L'horreur...
Ikea coupe 2 arbres , donc 2 puits de carbone, par seconde essentiellement dans nos forêts d'Europe...
Boycottons, faisons le savoir.
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Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a annoncé hier à la Conférence de Montréal que l'année 2005 avait battu une série de records climatiques et que les catastrophes naturelles d'origine climatique n'ont jamais coûté autant d'argent.
conclusion :
« Il faut surtout retenir que ce sont des catastrophes humanitaires qui nous montrent que, du fait des impacts que nous avons sur le climat, nous rendons les populations et les communautés partout dans le monde plus vulnérables aux catastrophes naturelles dues aux intempéries », a-t-il ajouté. [...]
EditO
Nous élirons bientôt notre nouveau président de la République française pour cinq ans à un moment incertain de l'histoire de l'humanité où l'espérance de vie s'allonge. Tout change : climat, emploi, santé, famille, quartier. Nos soucis quotidiens nous renvoient à nos limites physiques et intellectuelles.
N'est-il pas vital d'avoir près de chez soi un lieu bienveillant capable d'offrir à chacun d'entre nous le calme, la compétence et la disponibilité pour trouver le recul suffisant afin de résoudre au mieux nos problèmes et réaliser au mieux nos projets ?
Jean-Luc Poitoux
SOMMAIRE
➢ EDITO
➢ CAUCRI EN PISTE
➢ 10e ANNIVERSAIRE
➢ ACTUALITES:
Envie de la vie
Nanomonde Gonfreville l'Orcher
Semaine du développement durable
C2EC et DMFI
Informatique et multimédia
Fête de l'internet Gravenchon
➢ ASSEMBLEE GENERALE
Samedi 3 février 2007 - à 14 h à l'Atrium de Caucriauville
138 personnes ont déjà signé
Vendredi 16 février, le Conseil régional de Bretagne votera une « feuille de route » pour le secteur de la pêche et l’aquaculture à l’horizon 2027 qui déroule un tapis rouge à la pêche industrielle à fort impact écologique et social, sans la moindre considération pour la préservation de la pêche artisanale et des écosystèmes marins. Nous demandons au Président de région M. Loïg Chesnais-Girard et au Vice-Président ‘Mer et Littoral’, M. Daniel Cueff, de retirer cette feuille de route indigne et d’engager un processus citoyen et transparent pour en élaborer une autre à la hauteur des enjeux sociaux et écologiques.
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Connue / https://twitter.com/ClaireNouvian/status/1757306463519695295
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Claire Nouvian @ClaireNouvian
16)
Soyons TRES nombreux à signer la lettre que nous leur adressons et à les interpeller pour qu'ils aient envie d’écouter les citoyens plutôt que les lobbies industriels.
L'océan est NOTRE avenir. Ils n'ont aucun droit de le mettre en péril.
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10 min - 7 Commentaire(s)
Nouveau rebondissement dans l’élaboration chaotique de la stratégie française sur l’énergie et le climat pour 2030 : la suppression par l’exécutif du volet programmatique du projet de la loi sur la souveraineté énergétique.
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Introduction
Le rapport de synthèse reconnaît l’interdépendance du climat, des écosystèmes, de la biodiversité et des sociétés humaines. Il met également l’accent sur les liens étroits entre l'adaptation au changement climatique, l'atténuation de ses effets, la santé des écosystèmes, le bien-être humain et le développement durable, et reflète la diversité croissante des acteurs impliqués dans l'action climatique.
Le GIEC alerte sur le fait que le rythme et l'ampleur de l'action sont actuellement insuffisants pour lutter contre le changement climatique. Cependant, il reste de l’espoir, car des options multiples, réalisables et efficaces existent pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) et ainsi diminuer les dégâts sur les humains et les écosystèmes.
Le défi est donc de réduire rapidement et fortement les émissions pour créer un monde plus sûr et durable et renforcer la résilience à travers des stratégies d’atténuation et d’adaptation.
Le présent document est structuré en quatre parties. La première dresse l’état des lieux actuel.
La seconde partie présente les possibles changements climatiques futurs et les risques associés.
La troisième se penche sur les réponses qui peuvent être apportées à long terme,
la quatrième sur les réponses immédiates et par secteur.
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752 k abonnés - 4,2k+ - 116 068 vues - 420 commentaires
Chaque nouvel an, Mediapart propose à un·e citoyen·ne (ou plusieurs) d’être président·e de la République d’un jour afin de rappeler que celle-ci nous appartient à toutes et tous. Pour 2024, la militante pour le climat Camille Étienne nous offre ses vœux présidentiels intranquilles, entre lucidité et espérance.
Il défend le recours au nucléaire pour sauver le climat. « À l’air libre » reçoit Jean-Marc Jancovici, très médiatique expert du climat et de l’énergie.
© Mediapart
LaLa COP28 de Dubaï se termine. Au cœur de ce sommet organisé sous l’égide de l’ONU, la question des énergies fossiles et de la façon de les remplacer. L’énergie nucléaire pourrait-elle faire partie de la solution ? Ou est-ce au contraire une fausse piste trop dangereuse ?
Mathieu Magnaudeix et Jade Lindgaard reçoivent Jean-Marc Jancovici, cofondateur du cabinet de conseil Carbone 4, professeur associé à Mines ParisTech, fondateur et président du Shift Project.
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Ndlr : JMJ élude de nombreux sujets gênants pour lui au prétexte qu'il n'a pas consulté les références. Quel crédit accorder à sa thèse que le déploiement des ENR va être aussi long que le NUK ? ACT
Actu
ADS - Audience 08/12 : le rapporteur public refuse d'examiner la responsabilité de l'État dans les baisses d'émissions / Benjamin Lemesle • 11 Décembre 2023 • Public
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Paris le 08/12/2023 : Les associations de l’Affaire du Siècle alertent sur les conclusions du rapporteur public qui ne vont pas dans le sens d’une exécution effective de la condamnation de l’État français pour inaction climatique prononcée en 2021. Le rapporteur préconise au tribunal administratif de Paris de faire l’impasse sur l’origine des baisses récentes d’émissions, liée à des facteurs conjoncturels et extérieurs à l’action de l'État, mais également de ne pas considérer le retard climatique pris depuis la condamnation de 2021.
Lors de l’audience du 8 décembre 2023, le rapporteur public conclut à une exécution du jugement de 2021 par l’État. S’il reconnaît la logique et la pertinence des arguments des associations, il ne conseille pas au tribunal administratif de les prendre en compte dans sa décision. Certes, reconnaît-il, les baisses d’émissions sont dues à des facteurs exogènes et conjoncturels, les rares mesures prises par l’État n’ont pas pu avoir d’effet avant le 31 décembre 2022, et dans le même temps, les puits de carbone s’effondrent, entraînant un nouveau surplus d’émissions, mais ces éléments ne font, selon le rapporteur, pas partie du jugement de 2021.
Le tribunal peut choisir de ne pas suivre ces conclusions. C’est ce qu’ont plaidé les avocats de l’Affaire du Siècle lors de cette audience du 8 décembre. Ils ont rappelé que deux visions et définitions du préjudice écologique se font face : celle de l’État et du rapporteur, qui définissent le préjudice écologique comme étant équivalent au surplus de 15 Mgt d’émissions, s’oppose à celle des associations, et selon elles à celle du tribunal en 2021, qui définissait clairement le préjudice comme les conséquences “liées” ou “nées” de ce surplus d’émissions.
...
Le jugement est désormais attendu dans les prochaines semaines. La date n’est pas communiquée en amont aux parties.
Rappel chronologique des grandes étapes du dossier juridique de l’Affaire du Siècle :
- 18 décembre 2018 : demandes préalables et lancement de la pétition Affaire du Siècle
- 14 octobre 2021 : condamnation de l’État pour inaction climatique par le Tribunal administratif de Paris
- 31 décembre 2022 : délais pour l’État pour se mettre en conformité avec le jugement
- 14 juin 2023 : dépôt de la demande d’astreinte par les organisations de l’Affaire du Siècle
- 3 novembre 2023 : versement du rapport commandé au Collectif Éclaircies au dossier juridique
- 8 décembre 2023 : audience
Les nuages, une incertitude au cœur des modèles climatiques ©Getty - the_burtons
Pourquoi et comment étudie-t-on les nuages ? L’une des grandes énigmes en climatologie porte sur le rôle des nuages dans l’amplitude du réchauffement climatique. Comment diminuer l'incertitude et améliorer la connaissance sur le sujet ?
Les nuages jouent un rôle crucial sur le climat. D’une part, ils refroidissent la Terre, en faisant de l’ombre au rayonnement solaire. D’autre part, les nuages hauts la réchauffent, en contribuant à l’effet de serre.
Les chercheurs tentent d’anticiper leur influence future, notamment sur la hausse des températures et sur l’intensification des évènements extrêmes. Selon les modèles climatiques, la réponse des nuages au réchauffement contrôle considérablement la sensibilité des températures de la Terre aux variations de concentrations en GES.
Mais les nuages, de nature très variables et soumis à la circulation atmosphérique, s’avèrent particulièrement difficiles à modéliser…. En quoi représentent-ils un défi pour les chercheurs ? Que sait-on aujourd’hui sur les nuages et leur rôle dans le climat ?
Avec
- Sandrine Bony, directrice de recherche au CNRS, Laboratoire de météorologie dynamique (LMD) équipe Étude et modélisation du climat et du changement climatique
- Julien Delanoë chercheur instrumentaliste sur l’étude des nuages, professeur à l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines Paris Saclay rattaché au Laboratoire Atmosphères, Observations Spatiales (LATMOS-UVSQ/Sorbonne Université/CNRS)
Tous les jours à 14h35 durant la COP28 , retrouvez Loup Espargilière , rédacteur en chef de Vert le média , en direct de Dubaï pour un point quotidien sur les coulisses et l'avancée des négociations .
Chroniques Camille passe au vert Laisse béton Des actions des Soulèvements de la Terre ont eu lieu ce week-end partout en France contre l’industrie du béton, notamment le groupe Lafarge, et doivent se poursuivre jusqu’à mardi. Le secteur est accusé de détruire les sols et d’avoir une trop grande part dans les émissions de gaz à effet de serre.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité Nature
Vous souhaitez agir dans votre entreprise en faveur du climat et de l'environnement mais ne savez pas comment procéder ? Vous avez commencé à le faire mais rencontrez des difficultés ? Ou bien vous avez déjà réalisé des actions concrètes et souhaitez en faire profiter les autres membres d'Alumni for the Planet ?
... webinaire gratuit animé par Gwenola Bliek et Caroline Lejeune, toutes deux bénévoles de l'association Alumni for the Planet.
...
... experimental rapid framework for understanding extreme weather events in a changing climate based on looking at similar past weather situations. Find out more here and follow us on X. https://twitter.com/Climameter
...
developed by the ESTIMR team at the Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement (Institut Pierre Simon Laplace) in Paris-Saclay. ClimaMeter is led by Davide Faranda (CNRS & London Mathematical Laboratory), Mathieu Vrac (CNRS), Pascal Yiou (CEA-Saclay) & Robert Vautard (IPSL), in collaboration with Gabriele Messori (Uppsala University, Uppsala), Erika Coppola (International Centre for Theoretical Physics, Trieste) and Tommaso Alberti (Istituto Nazionale di Geofisica e Vulcanologia, Rome).
⏳We provide an easily interpretable contextualisation of extreme weather immediately after the actual event, as well as a more technical description and discussion of the event with a slightly longer delay.
...
❓For any general inquire please contact us by mail : 📨climameter@lsce.ipsl.fr
La militante Greta Thunberg, musée d'histoire naturelle de Londres, juin 2022 ©Getty - Tim Whitby / Contributeur
Série « « Je rêvais d’un autre monde » »
Après 4 ans d'attente Greta Thunberg accorde une interview exceptionnelle à la Terre au carré, à l'occasion de la sortie de son livre "The Climate Book". La jeune militante écologiste suédoise, âgée de 19 ans, parle aussi de son engagement, de sa vie aujourd'hui et de ses ambitions pour l'avenir.
C'est l'histoire d'une adolescente qui, du jour au lendemain, est devenue la porte parole de toute une génération, celle du climat. C'est en 2018 qu'elle acquiert une renommée internationale en lançant une grève scolaire devant le Parlement de Stockholm. Son mouvement s'étend comme une traînée de poudre dans le monde entier. Et en quelques jours, cette jeune femme de quinze ans à l'époque, s'impose comme la voix de la lutte contre le réchauffement climatique.
Quatre ans plus tard, elle continue le combat et affirme participer à des manifestations essentiellement le vendredi, en fonction de son emploi du temps. Elle est pour la première fois l'invitée de "La Terre au Carré, à l'occasion de la publication du Grand Livre du Climat, qu'elle a dirigé, et qui est publié en France aux éditions Kero. Près d'une centaine de scientifiques et intellectuels internationaux abordent des thèmes comme la fonte des glaces, l'avenir de l'alimentation, la fast fashion, la question du Greenwashing, et dressent un état des lieux pour comprendre tous les enjeux de la crise écologique avec chiffres, graphiques et photographies à l'appui, en abordant tous les sujets depuis la fonte des glaces, la disparition des espèces, la déforestation aux pénuries d'eau. Elle a fait intervenir plus de 100 contributeurs scientifiques, parmi lesquels également des économistes comme Thomas Piketty, Lucas Chancel, mais également des auteurs, la romancière Margaret Atwood, Naomi Klein...
Il s'agit de faire entendre une multitude de regards différents sur la question. La culture, la littérature sont un moyen, selon elle, de parler aux gens, de mobiliser et de cultiver l'espoir d'une plus grande conscience environnementale. Un ouvrage censé suggérer des clés, des actions concrètes à tous les niveaux de la société. D'ailleurs, elle confie que si les gens ne sont pas suffisamment conscients de la crise actuelle, c'est parce que ce qu'il manque globalement, selon elle, "c'est la connaissance et la responsabilité morale d'agir".
« C’est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible » - Greta Thunberg
La terre au carré l'a interviewée en duplex de sa maison de Stockholm.
Penser l'urgence climatique à l'échelle globale
La militante commence par confier quelles ont été les motivations et les objectifs de ce travail collectif autour de la question du climat. Un travail qu'elle a voulu le plus pluridisciplinaire possible afin de rendre compte de la nécéssité de penser plus globalement les enjeux du changement climatique aujourd'hui : "L'intérêt de ce livre a été de se concentrer sur l'état de la science et faire parler des experts issus de différents milieux, comme des narrateurs qui, dans leur domaine, dans leur champ de compétences, expliquent ce que veut dire ce changement climatique à travers leur prisme de compréhension. Moi j'ai surtout condensé, supervisé des informations qui puissent faire ressortir plein de facettes différentes de cette crise climatique. L'idée principale, c'est de relier les pointillés, penser un trait d'union entre les différents aspects de l'écologie. Aujourd'hui, on s'intéresse trop aux questions indépendamment les unes des autres et on n'a pas conscience qu'il y a des liens très complexes entre tous ces différents sujets. On ne pourra pas régler la crise si on règle un problème de manière isolée. Il faut penser les enjeux pris dans leur ensemble et dresser les liens".
À lire aussi : Paris, Lyon, Bordeaux : les manifestations de jeunes pour le climat tentent de se relancer partout en France
"Agir vite et fort" : essayer de sauver tout ce qu'il est encore possible de sauver
Elle rappelle ensuite combien il est plus qu'urgent de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour limiter autant que possible les niveaux d'émission et éviter de déclencher des réactions en chaîne irréversibles, quand bien même nous sommes déjà en train de subir de terribles conséquences sur le court terme : "Nous n'avons plus le luxe d'établir des priorités. La crise est déjà tellement importante et nos dirigeants ont tellement attendu qu'il faut agir vite et fort. Il nous faut réduire considérablement les émissions à la source. Il n'y a pas de solution miracle, mais on peut faire tout ce qu'on est en capacité de faire pour faire avancer les choses. Il y a d'ores et déjà des gens innombrables qui souffrent des conséquences de ce réchauffement. Il ne sera jamais trop tard pour faire tout ce qu'on peut faire, mais le contexte environnemental actuel va compliquer la vie de beaucoup de gens. Des millions de gens vont souffrir de la crise climatique si on dépasse le 1,5 °C.
L'écologie politique dans une impasse
Le grand problème selon elle, actuellement, c'est qu'il n'y a pas de véritable volonté politique qui soit à même de convertir les volontés individuelles d'agir pour le climat, et que sans changement structurel, cette dynamique nous mène nulle part : "Beaucoup de pays, surtout en Occident, ne se donnent pas les moyens d'agir suffisamment. Malheureusement, nous marchons dans la mauvaise direction. Nombreux sont les hommes politiques qui utilisent le greenwashing et des techniques de relations publiques pour faire croire qu'ils font des choses qu'ils ne font pas en réalité. S'ils essaient d'édulcorer les choses, c'est parce qu'ils se rendent compte que les gens commencent à prendre conscience de cette crise globale, mais les personnalités politiques, en tous cas pour l'instant, continuent d'utiliser ces arguments contre nous. Les seuls petits gestes du quotidiens ne suffisent malheureusement pas, car c'est structurellement qu'il faut s'attaquer au problème".
À lire aussi : Aux États-Unis, Greta Thunberg perçue comme une "fabuleuse militante écolo" ou une "hystérique" dangereuse
Chroniques Camille passe au vert "Ok doomer" : ces catastrophistes jugés néfastes pour régler la crise climatique La situation a beau être catastrophique pour le climat et la biodiversité, rien ne sert de répéter que ça ne va pas, disent de plus en plus de chercheurs et militants, qui veulent contrer ces "doomers". Alors ils prônent la diffusion de bonnes nouvelles et moyens d'action sur les réseaux sociaux. 5 min
Clés : Environnement Biodiversité Climat Changement climatique Catastrophe écologique Greta Thunberg Écologie politique
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Climat Energie & Environnement
Ce dialogue autour du climat s'est tenu en prélude à une rencontre très attendue la semaine prochaine entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping. Le succès de ces pourparlers ont étonné beaucoup d'observateurs dans un contexte où les relations entre la Chine et les Etats-Unis n'ont jamais été aussi tendues.
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« La santé de notre agriculture dépend de la santé de l'Arctique » (Heïdi Sevestre)
INTERVIEW. « L'agriculture subit des gels précoces ou des dômes de chaleur parce que les vents ne tournent plus de façon circulaire en Arctique. » C'est le constat sous forme d'alerte dressé par la glaciologue française Heïdi Sevestre. Cette adepte de la médiation scientifique détaille à La Tribune les enseignements des dernières recherches climatiques pour l'avenir de l'agriculture.
03 Oct 2023, 6:17 / Propos recueillis par Maxime Giraudeau
En 2021, l'expédition des Sentinelles du climat a réuni des femmes glaciologues autour du cercle polaire arctique. (Crédits : DR)
LA TRIBUNE - Le glacier Conejeras en Colombie, que vous avez étudié, vient officiellement de disparaître. Est-ce le sort réservé à la majorité des glaciers de montagne d'ici la fin du siècle ?
HEÏDI SEVESTRE - Sans aucun doute. En Colombie, on parle de glaciers tropicaux, ceux qui sont proches de l'Équateur. Quand les températures sur Terre augmentent de plus d'1°C, on sait que c'est plié pour eux. Mais ils restent encore très importants pour les communautés locales autochtones. Pour nous scientifiques, il s'agit des premiers glaciers à tomber mais ce n'est pas inexorable pour ceux des Alpes, de l'Himalaya, de l'Alaska... On a beaucoup à apprendre des glaciers tropicaux pour éviter que les autres subissent la même chose, sachant que deux milliards de personnes en dépendent.
Personne ne s'attendait à ce que ce glacier colombien disparaisse dès cette année. La dernière fois que j'y suis allé, la glaciologue qui le surveille m'a dit « Je pense qu'on a quinze ans ». Je l'ai regardé et pour moi on avait cinq ans à tout casser. Et en fait on avait deux ans. Nous les scientifiques, sommes dans une course contre-la-montre : on sait que la situation n'est pas bonne du tout mais, parfois, on est encore assez conservateurs et les choses se révèlent être pires que ce que nos modèles mathématiques montrent.
Lire aussi« On est face à une rupture complète dans l'évolution des données climatiques »
Pourquoi la disparition de glaciers géographiquement très éloignés de nous impacte notre économie ?
J'avais posé cette question à une de mes anciennes étudiantes qui travaille maintenant sur les glaciers de l'Himalaya. Pourquoi est-ce que des gens en France devraient s'intéresser aux glaciers de l'Himalaya ? Elle m'a dit : « C'est vite vu. Est-ce que tu manges du riz et est-ce que tu portes des vêtements avec du coton ? La plupart du riz et du coton produits ont besoin de l'eau des glaciers de l'Himalaya. » Elle m'a expliqué, en un tour de phrase, que la global supply chain sur Terre est directement connectée à ces glaciers. Il y a non seulement ce problème de ressource en eau mais il y aussi un problème lié aux extrêmes météorologiques avec des sécheresses, des canicules, des périodes au contraire très humides ou bien très froides. Ce chaos climatique affecte directement l'agriculture où on a besoin d'une certaine stabilité, ce qui n'est plus possible avec des pluies intenses, des grêlons, des gels précoces ou tardifs. On est dans un chaos climatique. À chaque dixième de degré qui augmente, ces phénomènes vont devenir de plus en plus fréquents et intenses.
La global supply chain sur Terre est directement connectée à ces glaciers.
Heïdi Sevestre au chevet du glacier Conejeras en Colombie en décembre 2021. (crédits : Nina Adjanin)
Les températures sont maintenues froides en Arctique grâce à un vent circulaire autour du pôle Nord que vous appelez le « wavy polar vortex ». Pourquoi notre agriculture est-elle menacée par son dérèglement ?
On se rend compte que ces vents-là sont directement connectés aux écarts de température entre l'Europe par exemple et le pôle Nord. Pour qu'ils restent circulaires, il faut qu'il y ait des écarts importants de température entre ces régions. Mais aujourd'hui les écarts de températures se réduisent : l'Arctique est la région qui se réchauffe le plus vite sur Terre avec +6°C en 60 ans. Cette rivière de vent froid dans l'air commence à osciller, à faire des méandres. Ça créé des phénomènes de masses d'air qui remontent du Sud vers le Nord et inversement ! L'agriculture subit ainsi des gels précoces ou des dômes de chaleur parce que les vents ne tournent plus de façon circulaire en Arctique. La santé de notre agriculture dépend de la santé de l'Arctique en quelque sorte. Les deux sont intimement liés.
Lire aussi Face au changement climatique, « la sobriété est un impératif absolu » (François Gemenne)
Scientifique et médiatrice
À 35 ans, Heïdi Sevestre n'est plus habitée de la timidité maladive qu'elle subissait adolescente, comme elle le raconte dans son livre Sentinelle du climat. En consacrant plusieurs mois par an à donner des conférences, la glaciologue de métier s'est faite médiatrice scientifique, comme le 19 septembre dernier en répondant à l'invitation de la startup charentaise Elicit Plant. Originaire des Alpes, Heïdi Sevestre vit désormais au Svalbard, non loin du Pôle Nord, d'où elle mène des expéditions et travaille au programme de développement et de surveillance du Conseil de l'Arctique.
Vous montrez aussi que de nouvelles terres arables vont apparaître avec le dégel du permafrost, ce sol gelé des pays de l'extrême nord. Pourquoi leur mise en culture serait-elle inquiétante ?
Des études très récentes nous montrent que si les hautes latitudes vers le nord se réchauffent, des terres gelées complètement inadaptées à l'agriculture risquent de devenir accessibles pour un tas d'activités au Canada, en Russie et en Scandinavie. Le problème est que ces sols ont séquestré du carbone depuis des milliers voire des millions d'années. Que va-t-il se passer si on commence à labourer ces terres et changer la structure du sol ? On risque d'avoir des régions aujourd'hui puits de carbone qui deviendront des sources d'émissions carbone !
heïdi sevestre
La glaciologue a été invitée par Elicit Plant pour présenter les dernières évolutions connues du climat, à l'occasion de la journée mondiale de prévention des risques climatiques. (MG / La Tribune)
L'enjeu de l'eau est crucial pour l'agriculture et pour le maintien de la végétation. Mais quelles sont les autres problématiques qui pèsent ?
Le pouvoir des végétaux à stocker du carbone peut atteindre des limites quand les températures augmentent trop. C'est pareil pour les océans. La nature en elle-même est notre meilleure alliée, mais on sait qu'elle a ses limites. La glace a ses limites et c'est la même chose pour les océans, nos sols, nos zones humides ou nos forêts. Tant qu'on n'attaque pas le problème à la source, qui est de brûler des énergies fossiles, on ne va pas y arriver. Il n'y a aucun doute là-dessus.
Lire aussi La transition technologique des vignobles contrariée par les aléas climatiques
La limite planétaire sur la disponibilité de l'eau douce vient d'être franchie. Ces points de bascule sont-ils définitifs ?
On est vraiment au pied du mur. Pour sauver la banquise de l'Arctique en été, on pense que c'est plié. Mais ce n'est pas parce qu'on a franchi des points de bascule qu'il faut tout lâcher, au contraire ! Des gens disent que c'est trop tard. Mais pas du tout, il faut se battre pour chaque solution et pour chaque centième de degré. Derrière chaque centième de degré dépendent des millions de personnes et des écosystèmes gigantesques dont nous avons besoin. On a une chance de dingue d'être nés à ce moment-là dans l'histoire de l'Humanité. Nous on se lève le matin et on a quand même la possibilité tous ensemble de sauver l'Humanité en mettant notre pierre à l'édifice.
Connu / mel du 6/11/23
Bon Pote @BonPote
Immense bonheur de recevoir hier soir la médaille CNRS de la médiation scientifique pour notre ouvrage Tout comprendre (ou presque) sur le climat !
Un travail collectif avec Claire Marc, Anne Brès et plus de 20 scientifiques sans qui tout cela n'aurait jamais vu le jour 🙏
Image Image 9:58 AM · 7 nov. 2023 · 9 010 vues
Informations
Alors que le secteur aérien et les gouvernements annoncent une nouvelle ère de carburants d’aviation « durables » (CAD, ou SAF en anglais), on sait que cela confisquera des ressources indispensables à d’autres secteurs et prendra plusieurs dizaines d’années, si toutefois on y arrive. Il existe pourtant un moyen efficace de réduire rapidement et significativement les effets hors CO2 de l’aviation, et par là son empreinte climatique totale : traiter les carburants conventionnels avec des quantités limitées d’hydrogène.
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L’Union européenne est sur le point d’approuver le règlement ReFuelEU ... programme Fit for 55 ... feuille de route pour l’introduction progressive des CAD, qu’il s’agisse de biocarburants ou d’e-carburants. Le plan vise un taux de mélange de 6 % en 2030, de 34 % en 2040 et de 70 % en 2050, dont la moitié d’e-carburants en 2050. Cela signifie que d’ici 2040 les avions devraient encore utiliser du kérosène fossile pour plus des deux tiers de leur consommation.
Les CAD ont pour objet de réduire les émissions de CO2, mais il y a d’autres bénéfices. Comme ils sont exempts d’aromatiques, de naphtalène et de soufre (ANS) (1), ils produisent moins de suie lors de leur combustion, réduisant ainsi l’impact climatique des cirrus induits par les traînées de condensation, et améliorant également la qualité de l’air dans les aéroports. On pourrait toutefois bénéficier beaucoup plus rapidement de ces avantages en réduisant la quantité d’ANS dans le kérosène fossile actuel.
C’est pourquoi certains membres du Parlement européen ont déposé des amendements visant à rendre obligatoire le suivi de la teneur en ANS des carburants d’aviation et chargeant la Commission européenne de rédiger un rapport et de préparer une proposition réglementaire. Ces amendements ont été adoptés, mais la dernière disposition ne sera pas suivie d’effets avant la prochaine révision du règlement en 2026-2027. Il y a néanmoins de solides raisons d’agir dès que possible
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Hydrotraiter le kérosène fossile : le meilleur usage des quantités limitées d’hydrogène vert disponibles pour l’aviation
Des essais en vol avec des carburants contenant des CAD ont confirmé que réduire la teneur en aromatiques du carburant réduit de manière significative les cirrus induits par les traînées de condensation, car ils produisent moins de suies en brûlant (2). Le même résultat pourrait être obtenu avec des carburants fossiles s’ils étaient traités pour retirer les composés aromatiques. Cela peut se faire par hydrotraitement (réaction avec de l’hydrogène), un processus couramment utilisé dans les raffineries pour d’autres combustibles. La réduction des aromatiques dans les carburants aviation est de fait l’une des mesures préconisées par l’AESA à la CE en 2020 pour réduire les traînées de condensation (3). La pénalité en CO2 d’environ 2 % associée à la production d’hydrogène gris dans les raffineries peut être évitée en utilisant de l’hydrogène vert, comme cela devra être le cas pour la fabrication d’e-carburants.
...
implique l’hydrodésulfuration – ce qui fait que non seulement la suie, mais aussi les particules de sulfates seraient considérablement réduites ... l’approvisionnement en hydrogène vert restera faible pendant des dizaines d’années ... les avions plus anciens ont encore besoin d’aromatiques pour protéger les joints en élastomères ... adapter les processus de raffinage pour permettre une hydrogénation plus poussée (5)
...
Un rapport coûts-avantages très favorable
... analyse socio-économique ... projet Jetscreen de l’UE a été bouclée en 2020 mais n’a été publiée que le 5 décembre 2022 (7) après une série de mésaventures (8). Elle conclut à un bénéfice de 8 milliards d’euros au niveau mondial pour une désulfuration complète et une réduction de 60 % des aromatiques (de 17 à 7 %). Le montant réel est sans doute plus élévé car, entre autres, les bénéfices pour la santé de l’amélioration de la qualité de l’air dans les aéroports semblent avoir été fortement sous-estimés.
Le secteur aérien refuse toujours de prendre en compte les effets autres que le CO2
... ferait plus que doubler l’impact climatique du secteur, de sorte qu’il ne lui serait plus possible d’affirmer n’être responsable que de 2,5% des émissions mondiales
une étape efficace mais pas suffisante
...
Même avec un hydrotraitement à 100%, la réduction de CO2 atteindrait à peine 2%. Cela fait que le trafic aérien va quand même devoir être réduit au cours des 10 à 30 prochaines années afin d’aligner le secteur sur le rythme d’efforts requis de l’ensemble des secteurs pour atteindre les objectifs climatiques (voir la fiche greenwashing #6 Neutralité carbone – Zéro émissions nettes).
Voir aussi :
► Le transport aérien peut très vite arrêter d’accroître son impact climatique sans attendre un hypothétique avion “vert”
► Besoins en hydrogène pour produire des caburants aviation sans aromatiques (Carburants fossile hydrotraité, biocarburants, e-carburants)
Notes
(1) Les aromatiques sont une classe d’hydrocarbures présents dans les carburants aviation qui génèrent plus de suie que les autres lors de leur combustion. Le naphtalène est la molécule aromatique qui produit le plus de suie. Les carburants aviation contiennent également du soufre en faibles quantités (moins de 0,1 %) qui produisent du SO2 et des particules de sulfates lors de la combustion.
(2) C. Voigt et al. (2021) : Cleaner burning aviation fuels can reduce contrail cloudiness
(3) EASA (2020) : Updated analysis of the non-CO2 effects of aviation, p. 89
(4) L’objectif de l’UE est de remplacer 0,7 % des carburants aviation fossiles par des e-carburants d’ici à 2030.
(5) Alain Quignard (2022) : Non-CO2 effects from aviation decreasing sulfur and aromatic content in jet fuel
(6) Sources pour les données du tableau :
- Besoins en hydrogène pour un combustible hydrotraité à 50 % : 4,6 kg H2/tonne de carburant (calcul basé sur la stœchiométrie)
- Besoins en hydrogène pour fabriquer des e-carburants : 560-685 kg H2 / tonne d’e-carburant. CONCAWE (2019) : A look into the role of e-fuels in the transport system in Europe (2030–2050) (literature review)
- Réduction du CO2 pour un combustible hydrotraité à 50 % : calcul basé sur la stœchiométrie
- Réduction des émissions de CO2 pour un mélange de 1 % d’e-carburant : 1 %, si l’e-fuel est 100 % décarboné
- Réduction du nombre de particules de glace : dérivé de la Fig. 3c de C. Voigt et al. (2021) (Voir ref #2). Un carburant hydrotraité à 50 % contient environ 14,2 % d’H. Un carburant hydrotraité à 100%, environ 14,6%.
- Réduction du forçage radiatif des traînées de condensation : dérivé de U. Burkhardt et al. (2018) : Mitigating the contrail cirrus climate impact by reducing aircraft soot number emissions
(7) Jetscreen (2022) : Socio-Economic Benefits of Reducing Sulphur & Aromatics (Note : un correctif au rapport original a été publié afin de rectifier plusieurs erreurs de calcul (voir note suivante)
(8) L’analyse coûts/avantages a été achevée en 2020, mais n’a pas été rendue publique par Airbus et la Commission. Elle serait restée inédite si un membre de Stay Grounded n’avait pas publiquement mis Airbus au défi de la publier. Elle a finalement été mise à disposition quelques jours seulement avant le vote de RefuelEU Aviation en plénière du Parlement européen. Trop tard, d’autant que la Commission (DG Move) avait plaidé contre l’amendement proposé auprès du plus grand groupe parlementaire – le PPE. De toute façon, l’analyse concluait à l’absence de bénéfice net. Contestant ce résultat inattendu, un autre membre de SG a examiné le rapport encore non publié et est arrivé à la conclusion que des erreurs importantes avaient été commises et en a fait part à CE Delft en octobre. Après discussion, une grande partie de ses remarques ont été acceptées et le rapport a été publié sur leur site Web le 5 décembre 2022 avec un rectificatif. Il convient de noter que les coûts-bénéfices de l’utilisation d’hydrogène vert pour l’hydrotraitement n’ont pas été évalués.
Réseau Action Climat @RACFrance · 1h
Le secteur aérien est le seul dont le carburant n’est pas taxé ET dont les émissions de CO2 continuent d’augmenter.
Taxer le kérosène pour financer des trains + fréquents, plus de gares et des billets moins chers, c’est agir pour le climat et la justice sociale. #ChaqueLoiCompte
0 - 10 - 10 - 592
Publié par Webmaster le jeu. 05/10/2023
Alors que nous lançons un concours d’éloquence à destination des étudiant.es [défends ta vision d’une agriculture et d’une alimentation soutenables], cette question fait directement écho, à l’heure où crise sociale et effondrement climatique se côtoient. Avant de répondre, reposons les chiffres et les faits de ces deux crises simultanées :
...
à Poitiers, un panier bio hebdomadaire à 5 euros a été mis en place pour les étudiant.es. Il peut même revenir à 0,70 centimes pour les bénéficiaires de l’épicerie sociale et solidaire de l’université de Poitiers. Autre exemple , dans les restaurants universitaires gérés par les Crous, les repas sont à 1 € pour les étudiants boursiers, mais aussi pour les non-boursiers en situation de précarité. Pour les solutions globales, nous vous invitons à retrouver les solutions politiques du Collectif pour une transition citoyenne, ou le collectif pour une sécurité sociale de l’alimentation, et les solutions portées par le collectif Nourrir qui permettraient de changer de modèle agricole et alimentaire.
Pour aller plus loin
- Baromètre de la précarité étudiante
- Comprendre la construction d’un prix et d’une marge
- Collectif pour une SSA
- Flambée des prix de l’alimentation : les spéculateurs de la faim sont de retour - Food Watch
- Où sont passés les milliards de la PAC - Cash investigation
S15 : Climat : faut-il renoncer à nos libertés ? - diffusé le 17/09/2023 à 20h00 / C politique - France 5
Politique 1 h Français tous publics Vidéo sous-titré Disponible jusqu'au 17/10/2023
Une canicule historique chez nous en France jusqu’à ses derniers jours, des megas-feux au Canada, le pire incendie de l’histoire à Hawaï, les températures des océans qui s’envolent avec comme des conséquences des inondations impressionnantes en Grèce, et aux conséquences humaines effroyables en Libye. Des images terribles et des mots très forts…
Mais face à la gravité de la situation, pour éviter le pire faut-il passer à la contrainte ? faut-il renoncer à certaines de nos libertés ? à notre démocratie ? On se pose ces questions, parce que C politique.
- Dominique Bourg, philosophe
- Emilie Torgemen, journaliste chargée des questions d'environnement au Parisien / Aujourd'hui, en France
- Eloïse, ex membre de la convention citoyenne pour le climat.
- Dominique Reynié, Fondation pour l'innovation politique
- Perrine Simon-Nahum, historienne et philosophe
Présenté par : Thomas Snégaroff - Maison de production : Together Media / France Télévisions
Des «millions» de manifestants sont attendus samedi et dimanche à travers le monde pour demander la fin des énergies fossiles. Point ...
Connu / TG le 16/09/23 à 7:53
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Paroles et musique: GETCH
Réalisation clip: Teubidélice Arrangements: Glenn Venemy Meul et Thibaud Demey
Mixage: Glenn Meul Mastering: Peter de Wagter
Musique
TITRE Combien de temps encore ARTISTE Getch ALBUM We Are One
Connu / TG le 31/08/23 à 14:12
"
A l'appel de Fridays for Future International et de centaines d'organisations internationales,
des actions auront lieu partout dans le monde entre les 15 et 17 septembre avant un sommet de l'ONU à New York le 20 septembre www.fightfossilfuels.net
#EndFossilFuels #FastFairForever #riseforclimate
Dans le cadre de notre manifestation le dimanche 17 septembre 14h gare centrale à Bruxelles
For climate and humanity, let's stop fossil fuels!
Plusieurs artistes viendront nous soutenir et chanter avec nous dont le chanteur un co-fondateur de Rise For Climate
Il aimerait chanter avec vous une de ses chansons pour le climat.
Les paroles à préparer pour le jour J !
Invitez votre famille et vos amis! Nous chanterons tous ensemble pour la justice climatique !
Ils détruisent la Terre Ils saccagent le Monde
Ils changent l’atmosphère et rendent l’air immonde
Ils exploitent nos frères vénèrent le Dieu banquier
Ils détruisent la Terre nous sommes leurs complices forcés
Ils salissent les mers plastique dans les océans
Ils détruisent la vie dont nous dépendons pourtant
Ils empoisonnent l’eau ils arment les enfants
Ils détruisent la vie mais plus pour très longtemps
Combien de temps encore
Combien de temps encore
Combien de temps encore
Devrons nous contester
Combien de temps encore
Baisser les armes plutôt la mort
Si nous devons nous éteindre
Ce sera le poing levé
J’ai vu les hommes s’entretuer pour quelques poignées de dollars
Les enfants décimés et les cinglés au pouvoir
J’ai vu l’indigence de ceux qui n’savent pas aimer
Les sages assassinés et les peuples pillés
J’ai vue l’empire assoir sa soif de domination de feu
Les usuriers véreux encaisser la rançon du sang
L’absence d’humanité les marchands d’armes
Ont tous de beaux enfants
,- > Combien de temps encore
^
| Combien de temps encore
^
| Combien de temps encore
^
| Devrons nous contester
^
| Combien de temps encore
^
| Baisser les armes plutôt la mort
^
| Si nous devons nous éteindre
^
<- Ce sera le poing levé
"
Ndlr : proposer une action ACT
Luttes - Durée de lecture : 5 minutes Clés : Luttes Climat Monde Politique Justice
En Suisse, une association de femmes âgées – 73 ans en moyenne – a saisi la Cour européenne des droits de l’Homme pour forcer le gouvernement à agir contre le changement climatique.
Lausanne (Suisse), reportage
Elle n’hésite pas à parler de « confinement climatique ». Quand la température augmente, Véronique Mermoud, ancienne comédienne suisse de 76 ans, doit se barricader chez elle. « La chaleur m’épuise alors je me planque, dit-elle en mimant des volets qui se referment sur elle. Sans ça, j’ai du mal à respirer, je suffoque. » Quand les vagues de chaleur durent plusieurs jours, elle reste ainsi cloîtrée, sans voir personne. « Je n’ai plus de vie sociale du tout », soupire-t-elle.
C’est pour cette raison que la septuagénaire a décidé de rejoindre l’association Les Aînées pour la protection du climat. Ce regroupement de femmes suisses retraitées — la moyenne d’âge est de 73 ans — a été créé en 2016 dans un but : contraindre le Conseil fédéral (l’équivalent du gouvernement en France) à lutter véritablement contre le changement climatique.
...
Les Aînées estiment donc que, parce qu’il n’applique pas dès maintenant des mesures écologiques fortes — la loi Climat n’entrera en vigueur qu’en 2025 par exemple — l’État suisse contrevient à son devoir de protection de la population.
« Être une vieille, ça sert à quelque chose ! »
Si ces femmes ont choisi la vulnérabilité des seniors comme angle d’attaque, c’est pour une raison pratique. « Il faut pouvoir prouver à la justice une qualité à agir, c’est-à-dire en quoi nous sommes pertinentes pour mener cette action », dit Anne Mahrer. D’où la mise en avant de témoignages comme celui de Véronique Mermoud. Mais « ce n’est pas pour nous ou notre petite santé qu’on fait ça, c’est pour les plus jeunes qui vont continuer à vivre dans ce monde », explique Gisèle Sallin.
...
Le combat des Aînées dépasse même les frontières de la Suisse. Il inspire d’autres groupes de femmes, du Luxembourg en passant par Pasadena, cette ville californienne qui subit régulièrement des températures extrêmes. « Sentir toutes ces énergies et tous ces gens qui tirent sur la même corde, ça aide à ne pas laisser tomber », se réjouit Anne Mahrer.
« Si des manifs de protestation sont organisées, j’irai avec mes béquilles ! »
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Connu / https://twitter.com/Reporterre/status/1700138537503400048
Climat - 1 recommander - 79 commentaires
Les feux de forêt qui font rage au Canada depuis début juin impactent énormément les territoires et les communautés autochtones. De grandes parties de leurs terres de chasse et de pêche sont déjà parties en fumée et leur isolement les rend encore plus vulnérables.
Allan Saganash est encore sous le choc des feux de forêt qui ont frappé sa communauté de Waswanipi, à plus de 700 kilomètres au nord de Montréal, au Québec. « J’ai été malade pendant plus de trois semaines. Je toussais et j’ai développé une infection pulmonaire à cause de la fumée. Je suis asthmatique et je fais partie des nombreuses personnes qui ont développé des problèmes pulmonaires à cause des cendres qui sont tombées sur notre communauté », explique cet autochtone de la nation crie.
...
Guillaume Proulx, doctorant en géographie culturelle à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, explique que les familles autochtones ont souvent plusieurs camps et petits chalets dans différents endroits du territoire. Il rappelle que c’est la sédentarisation forcée qui les a parquées dans ce qu’on appelle aujourd’hui des réserves, des villages créés artificiellement. Mais le lien avec le territoire se poursuit tant bien que mal, et souvent les non-autochtones n’en comprennent pas l’importance émotionnelle ni matérielle.
« Ils ont leur motoneige, leur tronçonneuse, du matériel forestier… Ça représente beaucoup de dollars qui risquent de partir en fumée », explique encore Guillaume Proulx.
Une stratégie de lutte anti-incendie contestée
Au Québec, la priorité pour la Société de protection des forêts contre le feu (Sopfeu) est de protéger, dans l’ordre, les vies humaines, les infrastructures stratégiques et la forêt. Une stratégie que critique Constant Awashish, grand chef de la nation atikamekw. « La forêt passe en dernier malheureusement. Que les autochtones pensent à la forêt en premier est souvent mal vu. Ça passe parfois pour de la désobéissance civile. Protéger la forêt, c’est protéger la mémoire familiale pour certains autochtones », dit-il.
Un avis que partage Allan Saganash. « La Sopfeu ne s’est pas occupée des incendies isolés, ils les ont laissés brûler et se sont concentrés sur les incendies qui menaçaient les communautés ou les villes voisines », explique-t-il. Ces petits incendies ont finalement « fusionné et sont devenus énormes et incontrôlables », ajoute-t-il.
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Dans tout le pays, déjà presque 14 millions d’hectares ont brûlé depuis le début de la saison, soit un cinquième de la surface de la France. Les experts s’accordent à dire que cette saison est deux fois pire que la saison précédente et qu’elle risque de s’étirer jusqu’en septembre.
Climat Data
Mediapart a réalisé une cartographie des inégalités sociales face aux canicules à Lille, Paris et Marseille. Elle révèle que les espaces urbains végétalisés de ces métropoles ont été monopolisés par les plus riches au détriment des classes populaires, assignées à vivre dans des quartiers surexposés aux chaleurs extrêmes.
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Selon le dernier rapport annuel du Haut Conseil pour le climat, l’Hexagone est particulièrement exposé aux conséquences du réchauffement planétaire. La hausse du thermomètre a atteint + 1,9 °C sur la dernière décennie en France, contre près de 1,2 °C dans le monde. Comme l’a signalé l’organisme indépendant, « les deux tiers de la population française sont déjà fortement ou très fortement exposés au risque climatique ».
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Manouk BORZAKIAN (Lausanne), Gilles FUMEY (Sorbonne Univ./CNRS). Renaud DUTERME (Arlon, Belgique), Nashidil ROUIAI (Université de Bordeaux).
[Rediffusion] Pour Amitav Ghosh, il nous manque un imaginaire qui réfute nos récits et nos mythes modernes. La littérature doit s’émanciper de cette Nature immuable qui fait figure de décor. Et nous devons réécrire l’histoire de la modernité, des Etats-nations dont la structure impériale explique la débauche énergétique à l’origine du réchauffement climatique. (Par Gilles Fumey)
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la fonte des glaciers de l’Himalaya stockant les réserves des grands fleuves d’Asie allait impacter l’approvisionnement en eau de 47% de la population mondiale : « Ici se rencontrent les craintes et les rêves liés à l’eau de la moitié de la race humaine »[1]. Cette région se réchauffe deux fois plus vite que le reste du globe. En 2008, on constatait que les glaciers de l’Himalaya avaient perdu toute la glace qui s’y était formée depuis les années 1940. Et selon certaines estimations, un tiers d’entre eux auront disparu d’ici 2050.
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[1] https://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-etcontemporaine-2015-1-page-7.htm
[2] A. T. Guzman, Overheated : the Human Cost of Climate Change, Oxford University Press, 2014, p. 156.
[3] L.R. Brown, World on the Edge : How to Prevent Environnemental and Economic Collapse, W.W.Norton, 2011, p. 40.
[4] C. A. Thayer ; « Vietnam », in Climate Change and National Security : A Country Level Analysis, ed. Daniel Moran, Georgetown University Press, 2011, pp. 29-41,30.
[5] J. I. Lewis, « China », in Climate Change and National Security : A Country Level Analysis, pp.9-26. Voir aussi K. Pomeranz, Water, Energy and Politics : Chinese Industrial Revolutions in Global Environnemental Perspective, Bloomsbury, 2017, p.5.
[6] Kavitha Rao, « Le changement climatique, c’est comme la mort, personne ne veut en parler », The Guardian, 8/9/2020.
[7] « Où est le grand roman du changement climatique ». Conversation avec A. Ghosh, par S. Paulson, The Los Angeles Review of Books.
L'auteur : Né en 1956 à Calcutta, Amitav Ghosh est l’un des plus importants écrivains anglophones contemporains. Mondialement reconnu pour ses vastes romans historiques comme Un océan de pavots (2010, sélection Booker Prize) et Les Feux du Bengale (Prix Médicis étranger, 1990), et également salué pour ses essais (par Giorgio Agamben, Naomi Klein, Roy Scranton...), Ghosh est considéré comme l’un des plus grands penseurs de l’Anthropocène.
La question du changement climatique, auparavant présente à l’arrière-plan de son œuvre, est au cœur du Grand Dérangement. Cet essai a également inspiré son dernier roman, Gun Island.
Pour en savoir plus : Editions Wildproject
Connu / https://mastodon.top/@Mediapart@mastodon.social/110872455788767708
3 Comments
En partenariat avec l’Institut National des Sciences de l’Univers, nous souhaitons donner les clefs de compréhension pour ne plus confondre météo et climat.
Afin d’être le plus précis possible, nous avons reçu la précieuse aide de Jean Jouzel, paléoclimatologue français et Vice-Président du groupe scientifique du GIEC de 2002 à 2015.
Climat et Météo : de quoi parlons-nous ?
La météorologie, étudie les processus qui pilotent la dynamique de l’atmosphère et leur mise en équations, notamment en vue de la prévision du temps. Cette prévision n’a plus de sens au bout d’une dizaine de jours car l’état de l’atmosphère à un jour et un endroit donné, dépend fortement des conditions initiales. Cela est lié au caractère chaotique de la circulation atmosphérique.
A l’inverse, la climatologie analyse l’état moyen de l’atmosphère et des océans sur les grandes échelles de temps et étudie les processus physiques qui sont pertinents sur le long terme. Pour cette analyse, les conditions initiales n’ont pas d’importance.
Ce sont alors ses « conditions aux limites » qui prennent de l’importance et qui déterminent l’état statistique moyen de l’atmosphère : son climat. La quantité d’énergie que nous envoie le soleil en constitue un exemple : celle-ci est plus élevée en Juin qu’en Décembre (les extrêmes). Malgré le caractère chaotique de la circulation atmosphérique qui fait que, très exceptionnellement, on peut avoir un jour de décembre plus chaud en Bretagne qu’un jour de Juillet, le « forçage » du soleil conduit au cycle annuel de la température.
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Quelle est la différence entre climat et météo ?
L’échelle de temps, de l’ordre de la semaine pour la météorologie, de la décennie voire du siècle ou plus
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Comment évalue-t-on le climat ?
... statistiques ... moyennes à long terme de la température de l’air et des précipitations, ainsi que les statistiques de variabilité correspondantes, comme l’écart type de la variabilité interannuelle des précipitations par rapport à la moyenne à long terme, ou la fréquence des journées où la température a été inférieure à 5 °C.
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Pour en savoir plus, cette vidéo de l’IPSL qui explique la modélisation du climat est très bien faite. https://www.youtube.com/watch?v=iP7hY9mgMHc&t=2s
Et la météo ?
... l’effet papillon ... le changement climatique augmente la fréquence des canicules ... Pour d’autres évènements extrêmes (tempêtes, inondations, et même le gel tardif), le lien avec le changement climatique n’est pas (encore ?) aussi clair. Il est probable que le changement de climat va modifier la fréquence de ces évènements, mais ce n’est pas encore clairement démontré.
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L’Accord de Paris souligne l’importance de l’éducation dans la lutte contre le changement climatique : il est urgent que tous les français, y compris nos gouvernants, prennent la mesure du changement climatique et des potentiels évènements météorologiques extrêmes qui en découlent.
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Connu / https://www.insu.cnrs.fr/fr/difference-meteo-climat
En juillet 2023, notre planète a connu son mois le plus chaud depuis des “centaines, si ce n’est milliers d’années”, d’après Gavin Schmidt, climatologue de la NASA. Malheureusement, malgré les avertissements répétés, l’industrie fossile (charbon, pétrole et gaz), qui est de loin la plus grande contributrice au changement climatique mondial, continue ses activités mortifères et aggrave le changement climatique chaque année.
Les événements climatiques extrêmes, tels que les canicules, les sécheresses, les incendies, les ouragans et les inondations, se multiplient et touchent cruellement les populations vulnérables. Au cours de la dernière décennie, il y a eu 15 fois plus de morts dans les pays vulnérables que dans les autres pays, selon le dernier rapport du GIEC de mars 2023.
https://www.greenpeace.fr/rapport-giec-3-raisons-dagir-durgence/#:~:text=3%2F%20Impact%20sur%20la%20sant%C3%A9,que%20dans%20les%20autres%20pays
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?sRtrFA
☔️ «Il ne faut pas confondre météo et climat» : pourquoi l’impression de mois de juillet «pourri» en France est trompeuse
Dans l’Hexagone, le mois de juillet a été frais localement mais reste en moyenne au-dessus des normales de saison. Pour la climatologue Christine Berne, la notion de normales de saison peut prêter à confusion.
Article : 4 minutes
Connu / TG le 07/08/23 à 11:14
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En 2021, la journaliste Emma Pattee écrivait un article sur l’ombre climatique. “Une des raisons pour lesquelles j’ai créé l’ombre climatique est ma frustration à l’égard de l’empreinte carbone et de la façon dont elle dévalorise les actions qui ne peuvent être mesurées, telles que le vote ou l’activisme, déclare-t-elle dans le Guardian.
Si l’ombre climatique présente des avantages certains et permet d’ouvrir les discussions du changement climatique sur les différentes responsabilités, l’éthique et l’exemplarité, elle présente néanmoins des limites importantes, et certaines contre-vérités que son autrice semble ignorer.
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Le principal avantage de l’ombre climatique est qu’elle dépasse la simple comptabilité carbone, dont les règles sont arbitraires et ont elles-mêmes des limites. Cela permet de dépasser le cadre de l’empreinte carbone et d’aborder d’autres angles, comme l’éthique, l’exemplarité, l’énergie consacrée à la cause.
https://bonpote.com/quelles-sont-les-limites-de-la-comptabilite-carbone/
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L’exemplarité a une place de choix dans l’ombre climatique. Nous savons aujourd’hui, et cela ne fait aucun doute, que l’exemplarité est un vecteur important dans la communication climatique, comme l’attestent de nombreuses études scientifiques. En effet, un scientifique qui prendrait l’avion et en plus s’en vanterait sur les réseaux sociaux ferait une faute de communication et cela aurait un effet désastreux sur sa crédibilité. Pourtant, cela n’aurait que le bilan carbone d’un tweet.
https://bonpote.com/doit-on-etre-irreprochable-pour-parler-du-changement-climatique/
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la conséquentialité des émissions est déjà un manque très important dans la comptabilité carbone actuelle
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occasion de lancer des discussions passionnantes sur la responsabilité du changement climatique et les solutions pour atteindre la neutralité carbone. Elle n’est surtout pas à opposer à l’empreinte carbone, qu’il faudrait plutôt voir comme un concept complémentaire. Ce qui est certain, c’est que l’approche quantitative a des limites et l’ombre climatique permet en partie d’y répondre.
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Connu / https://framapiaf.org/@bonpoteofficiel@mamot.fr/110852907989497265
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3 h
bonpoteofficiel@mamot.fr Bon Pote @bonpoteofficiel@mamot.fr
Une climatologue qui va faire une conférence à New-York, c'est justifié ? Un Bon Pote qui va faire une conférence sur le GIEC à Dubaï, c'est justifié ? Et bien... c'est compliqué ;)
Très heureux de publier cet article sur l'ombre climatique, qui permettra sûrement de lancer quelques débats animés !
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Les Amis de la Terre publient le guide éco-citoyen et dressent un classement des banques françaises selon les impacts de leurs activités.
Clés : Climat-Énergie ; Finance ; #Alternatives ; #Banques ; #Énergies fossiles
Le diagnostic est sévère pour les banques françaises : leurs soutiens à l’énergie fossile la plus émettrice de CO2 ont augmenté de 218 % entre 2005 et 2013, contredisant leurs engagements à lutter contre les changements climatiques et l’impératif de réduction des investissements dans les énergies fossiles conventionnelles.
-> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?QpivaQ donne LA NEF et le Crédit Mutuel comme meillleures banques en 2015
Climat : Fini de jouer ! - Appel pour une Conférence sociale pour la Terre au Pakistan en décembre 2023
Il s’agit de savoir si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes ou non.
Les sommets onusiens pour le climat sont une mascarade qui repoussent sans cesse les limites de l’absurdité.
En 2020, ils ont annulé le sommet au motif que nous faisions face à une urgence. Beaucoup au sein du mouvement pour la justice climatique ont acté l’ironie et ont continué à agir. En 2022, ils ont confié l’organisation du sommet à une dictature militaire. Trop occupé.es à subir la torture du régime, les activistes locaux n’ont pas pu rejoindre et participer à l’espace dédié à la société civile.
Cette année, il est prévu que le sommet se tienne dans un état pétrolier sous une Constitution semi-monarchique et qu’il soit dirigé par un millionaire ayant fait fortune grâce au pétrole.
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Le monde est dirigé par des capitalistes dans le cadre d’un système capitaliste conçu pour exploiter les humains et la planète. Ce n’est donc pas une coïncidence si des décennies de sommets « climatiques » de l’ONU s’accompagnent d’un effondrement du climat. Ils sont honnêtes avec eux-mêmes et dernièrement, ils deviennent de plus en plus honnêtes avec nous aussi. Leur point de vue est qu’eux-mêmes ne sont pas dans l’urgence et que les gens ordinaires peuvent aller se faire foutre. Ils s’attendent à ce que nous y consentions. Ils organisent des financements, des conférences de presse, des rapports, des déclarations publiques – essentiellement tout autre chose qu’une action politique réelle, pour obtenir ce consentement. Certains se prétendront « réalistes » et accepteront les miettes qu’on leur jettera. Ils dormiront bien, comme les représentants du gouvernement et les PDG des entreprises. En effet, un réchauffement de 4,3°C est meilleur qu’un réchauffement de 4,4°C, qui à son tour est meilleur que 4,5°C, et ainsi de suite.
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construire une alternative viable, réaliste sur le plan climatique et axée sur la justice, au spectacle de merde en cours. Nous devons changer leur système, qui considère tout le monde et tout comme des marchandises et comme séparés les uns des autres. Il est impératif que nous forgeons un nouveau système qui rétablisse l’harmonie avec la nature et parmi les êtres humains.
Connu / TG le 28/07/23 à 00:06
Climat
À l’occasion des départs en vacances estivaux pour de nombreux Français et Françaises, le prix des billets de train reste malheureusement très supérieur à celui des billets d’avion, à trajet égal.
C’est ce que dénonce un nouveau rapport de Greenpeace Europe centrale et de l’Est qui analyse, dans le détail, le fossé entre les prix des billets d’avion, mode de transport extrêmement polluant, et ceux des billets de train, dont l’impact sur le climat est pourtant jusqu’à 100 fois moins important.
Télécharger le résumé du rapport en français
Télécharger le rapport complet en anglais
La Terre a connu, entre le lundi 3 et le jeudi 6 juillet 2023, ses journées les plus chaudes jamais enregistrées par les météorologues. Si la température moyenne du globe inquiétait déjà en début de semaine lorsqu’elle avait atteint 17,01 °C, elle a battu tous les records quatre jours après avec 17,23 °C. Mais à quoi sont dues ces hausses qui n’en finissent plus ? Serge Zaka, agroclimatologue, nous aide à y voir plus clair.
Photo Un garçon s'arrose pendant une vague de chaleur à Chennai, au mois de mai 2023 en Inde. | EPA/MAXPPP
Quatre fois. En une semaine, du lundi 3 au jeudi 6 juillet 2023, le record de température moyenne sur notre planète a été battu à quatre reprises. La barre des 17,01 °C atteinte lundi n’était qu’un avant-goût puisque depuis un nouveau record a été battu : 17,18 °C mardi, et mercredi et 17,23 °C le jeudi 6 juillet. Une augmentation impressionnante qui interpelle fortement la communauté scientifique, d’autant que les conséquences sont pour le moment imprévisibles. Les causes sont en revanche, elles, très bien connues comme nous l’explique l’agroclimatologue Serge Zaka.
Comment s’expliquent ces tristes records ?
Tout d’abord, on a un contexte de fond celui du réchauffement de la planète, qui même sans autres facteurs, fait qu’on a tendance à battre des records régulièrement.
Vient ensuite s’ajouter le phénomène météorologique El Niño. C’est inquiétant car il vient juste de commencer. Autrement dit, on a de très fortes probabilités de battre des records de températures planétaires au moins jusqu’au printemps prochain.
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possible début d’emballement
... Il y a une dizaine de points de non-retour qu’il ne faut pas dépasser car il pourrait emballer le changement climatique. Il est possible qu’on en atteigne certains cette année, mais on ne peut rien valider sans des études rétrospectives.
Nous sommes de plus en plus à alerter sur ces hausses de températures mais de moins en moins à se prononcer sur les conséquences. On est tellement loin qu’on est dans l’inconnu. La science n’ayant pas encore observé ce type de phénomène sur la planète, c’est très difficile de prédire ce qu’il va se passer. On est dans l’inconnu et le questionnement le plus total.
Accueil - Planète - Réchauffement climatique
RAPPORT C’est l’une des inquiétudes que soulève le Haut conseil pour le climat dans son rapport annuel publié mercredi : nos forêts absorbent de moins en moins de CO2. Or, la France mise beaucoup dessus pour atteindre la neutralité carbone https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?8UoZHw
— Mis à jour le 29/06/23 à 09h13 - 33 commentaires 48 partages
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Dans le Parc National des forêts de Champagne et de Bourgogne près de Châtillon-sur-Seine. — PHILIPPE DESMAZES / AFP
Comme chaque année à cette période, le Haut conseil pour le climat (HCC) a publié, mercredi soir, son rapport sur les politiques climatiques du gouvernement. On en est au cinquième du genre.
Comme l’an dernier, le HCC pointe, parmi les tendances inquiétantes, une baisse de la capacité de nos puits de carbone naturels - les forêts en tête - à séquestrer du CO2.
En cause, le changement climatique, qui accroît la mortalité des arbres et réduit leur croissance. Problème : pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la France misait beaucoup sur leur pouvoir d’absorption.
Des forêts qui émettent plus de CO2 qu’elles n'en absorbent… En est-on arrivé là en France ? Dans son rapport annuel publié mercredi soir, qui vise à évaluer les politiques climatiques de la France, le Haut conseil pour le climat (HCC) s’alarme, comme l’an passé, de la baisse de capacité d’absorption de CO2 des forêts. Et cite trois régions où les forêts sont désormais émettrices de CO2 : la Corse, les Hauts-de-France et le Grand-Est.
Le HCC, composé de treize experts indépendants, s’appuie sur plusieurs sources : le dernier inventaire forestier national, publié fin 2022 par l’IGN, les dernières données du Citepa, l’organisme qui produit les inventaires nationaux d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi l’étude de l’Académie des Science sur les forêts françaises face au changement climatique, publiée le 7 juin.
Un pouvoir de séquestration qui s’amenuise
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Selon les dernières données officielles, la forêt française a absorbé, en 2021, 31,2 millions de tonnes de CO₂ (Mt CO₂), soit environ 7,5 % des émissions nationales, rapportait Le Monde le 6 juin. Pas rien donc… Mais « la séquestration carbone [de la forêt française] a diminué d’un quart depuis dix ans », pointe l’Académie des sciences.
La situation n’est pas homogène sur le territoire, tempère le HCC. Les puits de carbone forestiers sont notamment en légère hausse en Nouvelle-Aquitaine. Mais ailleurs, ils sont soit globalement stables, soit « en forte baisse »
Une mortalité des arbres en hausse de 54 % sur une décennie
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ne sont pas pris en compte seulement les forêts, mais aussi les haies, les prairies, les sols agricoles, qui peuvent tous aussi stocker du carbone suivant l’usage qu’on en fait. Le tout est rangé dans la catégorie « Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresteries (UTCATF) » dans la Stratégie nationale bas carbone (SNBC)
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La révision de la SNBC, l’occasion de rectifier le tir
Pour Nicolas Nace, il y a urgence : le gouvernement doit revoir ses ambitions sur ces puits de carbone, au risque de mettre en péril la crédibilité de sa feuille de route climatique ...
2,41 k abonnés - 1+ - 24 vues - 0 commentaire - #Énergie ✅
👥 80 citoyens du territoire du PETR Gâtinais montargois se sont réunis d'octobre à décembre 2022 pour participer aux ateliers du projet LIFE_LETsGO4Climate 👏
🧐 Le premier atelier avait pour but de les informer sur les initiatives locales et les enjeux de la transition énergétique. Pour le troisième, les participants étaient invités à découvrir des initiatives citoyennes comme le site de Méthanisation de Château-Renard ou encore la Recyclerie Créative de Châtillon-Coligny. Ils ont participé à quatre ateliers de réflexion et de rencontre avec pour objectif la création de communautés énergétiques pour bâtir des projets pour moins consommer et pour produire de l'énergie renouvelable ♻️
ℹ️ À la suite de ces ateliers, trois collectifs ont été créés sur le PETR : un sur la sobriété logement, un sur la sobriété sensibilisation et un sur la production d'énergies renouvelables ⚡️🌱
En savoir plus ↙️
https://rcvl.fr/iBjxRgWu6pU
Connu / TG le 10/06/23 à 06:03
Climat - Mis à jour le 6 juillet 2023 à 14h23 - Durée de lecture : 5 minutes
Clés : Climat Politique
Les élus, préfets et hauts fonctionnaires sont-ils bien informés ? Dans la revue « Administration », une publication de référence, un texte complotiste nie la responsabilité humaine dans le changement climatique.
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article paru en mars 2022 dans la revue Administration. Éditée par l’Association du corps préfectoral et des hauts fonctionnaires du ministère de l’Intérieur, cette publication, diffusée par abonnement et sur la plateforme numérique cairn.info, s’adresse aux préfets, aux hauts-fonctionnaires d’État, ainsi qu’aux parlementaires et à tous les autres élus territoriaux. En 2022, l’association a bénéficié d’une subvention du ministère de l’Intérieur dirigé par M. Darmanin dont le montant précis n’est pas connu.
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photo Couverture de la revue Administration, mars 2022.
L’article signé Pascal Mainsant, annonce la couleur dès son titre : « L’humanité n’est pas responsable du réchauffement climatique », (en ligne le 04/07/23). Le spécialiste de l’élevage, ingénieur de recherche Inrae (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) à la retraite, y développe, sur six pages, un argumentaire climatodénialiste et complotiste. « Aussi bien au Moyen Âge que pendant l’Empire romain […] les glaciers alpins étaient encore plus reculés qu’aujourd’hui », y lit-on. Les rapports du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) eux-mêmes ne montreraient « pas plus de canicules, de cyclones, d’inondations, de sécheresses, de record de température que depuis 3 000 ans ! » et le mensonge sur la réalité de la situation écologique sert « un objectif non avoué du Giec : convaincre l’humanité de sa responsabilité dans le réchauffement. […] Tout cela pour accéder au statut de sauveur de l’humanité ».
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Peut-on miser sur le nucléaire pour sauver le climat ?
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L’énergie nucléaire est-elle vraiment un atout pour le climat ? Permet-elle une production d’énergie propre et abondante, comme le dit le gouvernement ? Vous vous posez ces questions, et tant d’autres, sur la crédibilité de notre scénario énergétique, mais vous n'avez pas encore toutes les réponses ? Vous souhaitez être informé·e et comprendre les enjeux de la transition énergétique ?
Voici ce que vous trouverez :
- Un décryptage complet des enjeux énergétiques à relever ces prochaines années
- Un regard plus large sur ce que veut dire une transition énergétique plus juste
- Des moyens d’agir individuellement et collectivement pour le climat et l’environnement
Climat - Mis à jour le 30 juin 2023 à 16h07 - Durée de lecture : 7 minutes - Clés Climat Politique
Baisse non significative des émissions de gaz à effet de serre, absence d’une réelle politique fiscale pour l’écologie... L’État est mis à mal dans le dernier rapport du Haut Conseil pour le climat.
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« On a dépassé la politique des petits pas, mais on n’est pas encore au pas de course. » La métaphore sportive choisie par Corinne Le Quéré, présidente du Haut Conseil pour le climat (HCC) depuis sa création en 2018, résume à elle seule les années qui viennent de s’écouler.
Devant la presse, la climatologue a présenté avec ces mots le cinquième rapport annuel du HCC, publié dans la nuit du 28 juin, qui vise à évaluer l’action climatique du gouvernement français. Principale conclusion : après avoir traîné des pieds pendant cinq ans, Emmanuel Macron et ses ministres ont enfin commencé à se saisir de la question du climat. Sans toutefois être à la hauteur des enjeux. https://reporterre.net/IMG/pdf/hcc_ra_2023_-_27_06_vf.pdf
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En France, en 2022, les émissions de gaz à effet de serre n’ont diminué que de 2,7 % — soit une baisse de 11 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt éqCO2) pour les émissions brutes. Certes, cette réduction est supérieure à celle observée en moyenne sur la période 2019-2021 (8,1 Mt éqCO2). Mais lorsqu’on la rapporte à la période 2019-2022, cela donne, selon des chiffres provisoires, une baisse annuelle moyenne de 9,1 Mt éqCO2. Soit beaucoup moins que les 17 Mt éqCO2 attendues pour la période 2023-2030 afin d’atteindre les -55 % de l’UE. « Le rythme de réduction d’émissions brutes de la France doit presque doubler », résument les auteurs du rapport.
Des baisses trop lentes
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augmentation des émissions dans les secteurs de l’énergie (+4,9 %, à cause d’un recours plus important au gaz pour compenser la réduction des productions nucléaire et hydroélectrique) et des transports (+2,3 %, dans la poursuite de son rebond post-Covid-19). ... les puits de carbone naturels, qui permettent de capturer du CO2 dans l’atmosphère et de le stocker (les forêts, les haies, les sols agricoles…), ont réduit leur absorption de 21,1 % en 2021, par rapport à 2020. Cette baisse s’explique principalement par la mortalité des arbres, le ralentissement de leur croissance, des prélèvements forestiers plus importants ou encore le stress hydrique (le manque d’eau) des écosystèmes. « Nous n’avons pas encore les chiffres pour 2022, mais il est vraisemblable que ce sera plus bas encore », prévoit Jean-François Soussana, membre du HCC, citant les feux de forêt et les sécheresses agricoles de l’année dernière. Sans plan de sauvegarde, ces puits de carbone pourraient avoir disparu en 2050.
De « fortes baisses » ... dans les secteurs du bâtiment (-14,7 %) et de l’industrie (-6,4 %) ... facteurs conjoncturels mesures de sobriété ... pas de politique économique claire ... devra être « juste »
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L’urgence à agir est désormais palpable. Le HCC dresse un terrible bilan de l’année 2022 : elle a été « exceptionnellement chaude », avec une température moyenne à +2,9 °C par rapport à 1900-1930, selon les données de Météo-France, et très sèche (déficit de précipitations de 25 % par rapport à 1991-2020). Les vagues de chaleur estivales ont induit 2 816 décès en excès, plus de 2 000 communes ont connu de fortes tensions dans leur approvisionnement en eau potable, 72 000 hectares de forêts ont brûlé… Et la situation va empirer
...
Comme l’avaient révélé nos confrères du Monde et de Mediapart, « l’organisme a été désorganisé par son nouveau directeur exécutif, proche d’Emmanuel Macron et des sphères pro-business ». Le rapport publié en 2022 avait été édulcoré, des passages avaient été modifiés, voire supprimés, pour être plus complaisants envers le travail du gouvernement. Mais Corinne Le Quéré l’assure : les treize membres du HCC ont préparé ce nouveau rapport « en toute indépendance ». ... « on peut vraiment y arriver en 2030 ». Avant d’ajouter : « De toute façon, il le faut. C’est un point de passage nécessaire pour arriver à la neutralité carbone en 2050. Et ainsi réduire les risques climatiques qui pèsent sur nous. »
france-5 Interviews 1 h 6 min Français tous publics Vidéo sous-titré
Disponible jusqu'au 22/07/23
Coup de projecteur sur le sommet inédit qui s’est ouvert ce matin à Paris pour créer un nouveau pacte financier mondial... Un nom un peu barbare mais un objectif très ambitieux : changer les règles du jeu pour donner aux pays du Sud les moyens de faire face à la fois à la pauvreté et aux conséquences du dérèglement climatique… Alors sommes-nous vraiment à la veille d’un tournant, voire d’une révolution dans les rapports Nord-Sud ? Ou est-ce un “sommet d’hypocrisie” comme le dénoncent certains ?
- Thomas Friang, Fondateur & Directeur général de l’Institut Open Diplomacy
- Lova Rinel, Chercheure associée à la Fondation pour la recherche stratégique
- Cécile Duflot, Directrice générale d'Oxfam France, ancienne ministre de l'Égalité des territoires et du Logement (2012-2014)
- Justin Vaïsse, Fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, historien, ancien conseiller du Quai d’Orsay
- Najat Vallaud-Belkacem, Directrice France de l’ONG ONE, ancienne ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche
- Zyad Limam, Directeur et rédacteur en chef d’Afrique Magazine
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Tr.: ... CD : mettre en place un processus de financement pour changer les règles car sinon, on ne sera pas à la hauteur des enjeux ... Mia Mottley "vous allez nous entendre' [Premier ministre de La Barbade] ... NVB : quand on laisse le marché faire c'est juste insupportable ... CD: REVOIR LES règles de discussion ... se traduire dans les actes concrets .... NORD, SUD, dans le même bateau. L'approche a changé d'égal à égal ... Sommet point de départ, moment historique ... penser une trajectoire de développement décarboné ... presque "un état = une voix" ... NVB: ONE, santé mondiale ...
france-5 Interviews 1 h 9 min Français tous publics
diffusé le 12/06/23 à 22h38 Disponible jusqu'au 12/07/23
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Des forêts qui brûlent comme jamais au Canada, des images apocalyptiques de la ville de New-York, des records de chaleur un peu partout dans le monde… et une question face à cette urgence de plus en plus urgente : faut-il mettre en place une “économie de guerre climatique” ? Proposition signée François RUFFIN, qui sera avec nous sur ce plateau… Alors que signifie une “économie de guerre climatique” ? Si nous en sommes en guerre, qui est l’ennemi ? Quelles sont les armes à notre disposition ? On en débat avec :
- François RUFFIN, Député LFI-NUPES de la Somme
- Salomé SAQUÉ, Journaliste à Blast, autrice de « Sois jeune et tais-toi » aux éditions Payot (15/03/2023)
- Olivier BABEAU, Essayiste, président de l’Institut Sapiens, professeur en sciences de gestion à l’université de Bordeaux
- Flora GHEBALI, Entrepreneure, essayiste, directrice générale de l’agence d’innovation sociale Coalitions, autrice de « Le Syndrome de la fourmi - Voir et dépasser les frontières mentales de l’inaction écologique » aux éditions de l’Observatoire (10/05/2023)
- Olivier BLOND, Professeur de santé environnementale à l’université catholique de Paris, conseiller régional Ile-de-France, délégué spécial à la santé environnementale et à la lutte contre la pollution de l’air auprès de Valérie Pécresse, auteur de « Plaidoyer pour une écologie… de droite » aux éditions Albin Michel (02/03/22)
Connu / TG le 17/06/23 à 11:07
Tr.: ... économie du Donutz ... associer les parties prenantes à la décision ... justice sociale ...
... des ateliers de réparation dans chaque région, ...
René Pilato, député charentais, est co-rapporteur avec Patrice Perrot, député de ...
Connu / TG le 24/05/23 à 07:09
Commission Énergie & Climat (https://energie.eelv.fr/les-ecologistes-resolument-pour-la-sortie-du-nucleaire/)
Les écologistes résolument pour la sortie du nucléaire - Commission Énergie & Climat https://energie.eelv.fr/presentation/
Retrouvez ci-dessous la motion votée au conseil fédéral du 1er et 2 avril 2023 rappelant l'opposition des ...
Connu / TG le 13/05/23 à 00:33
Entretien — Politique - Mis à jour le 25 mai 2023 à 08h11 - Durée de lecture : 6 minutes
Politique Climat Culture et idées
Alors que le gouvernement veut préparer la France à une hausse de +4 °C, pour le chercheur Thierry Ribault, le pays devrait plutôt stopper dès à présent « les délires technophiles responsables de la catastrophe ».
... le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, lance le 23 mai une consultation ouverte au public. Différents scénarios d’adaptation au réchauffement climatique en seront issus. Pour Thierry Ribault, chercheur en sciences sociales au CNRS et auteur de Contre la résilience — À Fukushima et ailleurs (L’Échapée, 2021), le gouvernement devrait plutôt agir et remettre en cause le capitalisme.
...
La prise de conscience souhaitée par le gouvernement n’est en rien une manière de modifier la situation actuelle, c’est une façon de nous y soumettre, de la conforter. Il s’agit de perpétuer l’existant, de nous l’imposer, en culpabilisant les victimes.
Le gouvernement nous invite à mettre sous le boisseau des affects négatifs qui sont pourtant légitimes, il dit qu’il faut avoir peur, mais pas trop, car une fois en colère on peut se révolter. En bref, il mène une politique d’antirésistance et veut nous adapter à son capitalisme vert et à son cortège de fausses solutions : le nucléaire, les voitures électriques, l’agriculture de précision. Et ce faisant, il nous précipite dans des voies de non-retour qui aggravent encore la catastrophe.
france-5 Interviews 1 h 6 min Français tous publics Vidéo sous-titré - Disponible jusqu'au 07/06/23
Comme une impression de jour sans fin, sauf que cette année ce jour arrive plus vite que prévu… Nous ne sommes qu’au début du mois de mai, les incendies ravagent déjà l’Ouest du Canada, la canicule frappe déjà le sud de l’Europe, la France se prépare à la sécheresse… Nous voyons l’accélération du changement climatique mais souvent nos actes ne suivent pas… Alors comment expliquer ce paradoxe ? Comment passer cette fois-ci de la peur à l’action ? On en débat avec :
- Jean-Marc Jancovici, Ingénieur, membre du Haut Conseil pour le Climat, co-fondateur de Carbone 4
- François Gemenne, Membre du GIEC, co-directeur de l’Observatoire Défense et climat, chercheur au Fonds de la recherche scientifique à l’Université de Liège, enseignant à Sciences Po, à la Sorbonne, auteur de "L’écologie n’est pas un consensus" aux éditions Fayard (02/11/2022)
- Flora Ghebali, Entrepreneure, essayiste, directrice générale de l’agence d’innovation sociale Coalitions, autrice de "Le Syndrome de la fourmi - Voir et dépasser les frontières mentales de l’inaction écologique" aux éditions de l’Observatoire (10/05/2023)
- Nabil Wakim, Journaliste au Monde, producteur du podcast "Chaleur Humaine"
- Laure Noualhat, Écrivaine, journaliste, autrice de “Bifurquer par temps incertains” aux éditions Tana (26.01.23)
- Ferréol Delmas, Directeur Général du think-tank Ecologie Responsable
Le choix de Camille : La BD "Les Pizzlys" de Jérémie Moreau aux éditions Delcourt
Présenté par : Karim Rissouli, Laure Adler, Camille Diao
Maison de production : France Télévisions / Together Media
Reportage — Luttes - Durée de lecture : 3 minutes
Clés : Luttes Climat
Des militants pour le climat ont bloqué vendredi 12 mai le port du Havre pour dénoncer l’inaction climatique et le projet de terminal méthanier flottant porté par TotalÉnergies.
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Photo « C’est important de sortir de nos labos, de parler aux gens. Leur montrer que l’urgence est là et qu’on ne peut plus se contenter de parler », explique Raphia, membre de l’organisation Scientist Rebellion. © Émilie Sfez / Reporterre
puis
Les « anges gardiens » jouent les médiateurs avec les automobilistes et les membres de la sécurité portuaire. © Émilie Sfez / Reporterre
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terminal méthanier flottant ... L’État ne fait rien, il ne nous reste plus que la désobéissance civile ...
Transition énergétique - Alternatives Temps de lecture : 12 minutes 4 commentaires #interviews #climat #energies renouvelables
Expert de l’énergie, le chercheur Cédric Philibert s’interroge dans un livre sur l’hostilité française aux éoliennes. Pour lui, notre retard sur les renouvelables est dangereux, alors que l’arrivée de nouveaux réacteurs nucléaires reste hypothétique.
Cédric Philibert est un analyste de l’énergie et du climat. Chercheur associé à l’Institut français des relations internationales, il enseigne à Sciences Po-Paris. Il a travaillé de 2000 à 2019 à l’Agence internationale de l’énergie. Il a publié en mars aux éditions les Petites Matins Éoliennes, pourquoi tant de haine ?.
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Fédération environnement durable, de l’association Vent de colère, etc ... Beaucoup des arguments que ces groupes utilisent sont nés aux États-Unis et en Australie dans les cercles d’extrême droite financés par les lobbys des énergies fossiles
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L’Allemagne a doublé sa production d’énergies renouvelables entre 2010 et 2021 et réduit dans le même temps de 35 % sa consommation de charbon.
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l’opposition du RN peut en fait sembler surprenante. Même si la France n’a plus de grands fabricants de turbines pour éoliennes, comme les Danois, les Allemands ou les Espagnols, l’industrie française demeure présente sur l’ensemble du secteur éolien. On produit des pales, des mâts, des nacelles, et nous disposons de développeurs compétents qui réalisent des projets éoliens en France et à l’étranger.
Et l’énergie éolienne, le vent, n’a pas à être importée. Comparé aux fossiles, c’est un bénéfice considérable en termes d’indépendance. On importe certes un peu de terres rares pour les éoliennes maritimes, les développeurs peuvent avoir une estampille étrangère, et les turbines ne sont pas forcément fabriquées en France. Mais une fois que les éoliennes sont en place, c’est 100% local dans la source d’énergie. Un « patriote » devrait en toute logique s’en réjouir.
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j’en veux beaucoup aux parlementaires écologistes et LFI à l’Assemblée nationale, qui n’ont pas su faire la part des choses et hiérarchiser les problèmes.
Non pas que la biodiversité soit un moindre problème que le changement climatique. Mais les atteintes locales à la biodiversité entraînées par certains projets d’énergies renouvelables comme les éoliennes ou le solaire ne représentent rien par rapport au fait que c’est un outil majeur pour lutter contre le changement climatique. Or, le changement climatique est lui-même devenu une des grandes causes d’érosion de la biodiversité.
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Les écologistes se sont finalement abstenus sur le projet de loi sur les énergies renouvelables voté en janvier [1]. Et ont contribué avec toute la gauche à interdire pratiquement toute grande centrale solaire au sol. https://www.liberation.fr/politique/energies-renouvelables-grace-au-soutien-annonce-du-ps-le-projet-de-loi-bien-parti-pour-etre-adopte-20230110_J4TNEUFSG5F6JCSD6LB7WGOIVI/
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le coût descend à 0,5 euro par watt, contre 3 euros pour la centrale sur un toit. ... il nous faut passer de 20 gigawatts (GW) solaires installés actuellement en France à 125 GW. On ne peut le faire rapidement et sans dépenser trop que si on accepte d’en mettre la moitié au sol. Ce qui prendra 100 000 hectares ; ce sera le dixième de la surface qu’on utilise aujourd’hui pour produire des agrocarburants.
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Il en faut de la sobriété. Il faut moins de SUV, moins d’avions, manger moins de viande de bœuf. Mais ce n’est pas la sobriété qui va nous permettre de diviser par six les émissions mondiales annuelles de CO2, et au moins par dix les émissions des pays riches. On ne va pas diviser par dix la taille de l’économie française, même si on accepte d’avoir des secteurs en décroissance comme le transport aérien.
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Parmi les anti-éoliens d’extrême droite, une des inspirations est leur combat contre l’Europe
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Qu’on réussisse enfin à construire des réacteurs post-Fukushima avec des sécurités nouvelles dans des délais contrôlés et dans des coûts contrôlés, c’est hypothétique mais pas impossible. La prolongation des centrales à plus de 60 ans me semble en revanche moins probable. Et qui aujourd’hui dans le monde exporte du nucléaire ? La Russie et la Chine, et cela reste un petit marché.
L’essentiel est ailleurs. L’essentiel de la bataille mondiale contre les énergies fossiles se joue sur le plan des énergies renouvelables. Le marché des énergies renouvelables sera dix fois plus important que celui du nucléaire.
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il nous faut beaucoup d’électricité bas carbone bon marché. Et en fin de compte, les énergies renouvelables électriques ont battu les autres à plate couture, par leur flexibilité, par leur polyvalence. ... La première réponse à la variabilité des renouvelables, c’est de toujours associer l’éolien et le solaire dans des proportions qui respectent le mieux les variations saisonnières de la zone de la demande. C’est la première chose à faire avant de parler de stockage ou d’hydrogène.
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il faut aller vers l’objectif de 100 % en 2050. Et si en 2040 on a du nucléaire nouveau qui arrive et que le nucléaire ancien se porte encore très bien - ce que l’on ne peut pas prédire - on ralentira éventuellement le développement des énergies renouvelables. Mais c’est de la folie de ralentir maintenant, cela nous met dans une situation très difficile.
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ce qu’on fait actuellement – installer 1 GW d’éolien et 1 ou 2 GW de solaire par an – est loin d’être suffisant. Il faut d’urgence doubler ou tripler ce rythme. Sinon, on va être structurellement déficitaire et importateur. Ce sera peut-être de l’énergie qui sera de moins en moins carbonée parce que nos voisins seront passés aux renouvelables. Mais si on veut retrouver une forme de souveraineté énergétique, ce n’est pas ce qu’il faut faire.
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Le Giec [Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat] vient de reconnaître dans son rapport de mars que c’est l’éolien et le solaire qui offrent les plus grands potentiels de réduction des émissions de CO2 d’ici 2030. Et à échéance de 2050 encore bien davantage. Je suis pro-éolien car je combats le changement climatique. Je ne peux pas attendre 15 ans pour avoir de nouveaux réacteurs nucléaires qui seront peut-être, voire pas, délivrés.
Propos recueillis par Rachel Knaebel
Photo de une : Un champ d’éoliennes en Allemagne/©MB.
Notes
[1] Les élu·es LFI ont décidé de voter contre.
Climat
Résumé
Après un été marqué au niveau mondial par des sécheresses record, des canicules, de violents incendies et des inondations catastrophiques, il est devenu difficile de contester la réalité du changement climatique. De même, il n’est plus possible de réfuter la responsabilité des énergies fossiles dans ce bouleversement. Les géants du pétrole et du gaz en sont les premiers responsables et TotalEnergies est dans le top 20 des entreprises les plus polluantes au monde. Aujourd’hui, de plus en plus de voix, et en particulier celle de l’Agence internationale de l’énergie, appellent à la sortie des énergies fossiles et à ne plus ouvrir aucun nouveau gisement.
Après avoir longtemps contribué à semer le doute sur la réalité du dérèglement climatique, puis l’avoir minimisé, TotalEnergies se présente désormais comme champion du climat, aligné sur une ambition de neutralité carbone d’ici à 2050, passant du climato-scepticisme au greenwashing. Dans ce contexte, alors que les émissions mondiales de CO2 sont issues à 88% de la combustion des énergies fossiles, dont 39% pour le charbon, 30% pour le pétrole et 19% pour le gaz naturel, l’enjeu du calcul des émissions, tout au long des chaînes de valeurs, sous-tend la question de la responsabilité des majors dans le changement climatique, et de la cohérence de leurs engagements vers une hypothétique transition ou sortie des énergies fossiles.
Dès la signature du protocole de Kyoto, en 1997, s’est posée la question du calcul de ces émissions. L’industrie s’est alors mobilisée afin de pouvoir elle-même établir des critères et des standards internationaux pour calculer les volumes de GES émis. Ces standards, rassemblés dans le GreenHouse Gas Protocol, ont progressivement été intégrés dans les législations nationales ou communautaires. C’est donc également sur ces bases que TotalEnergies établit le calcul des émissions dont elle s’estime responsable – soit 469 MtCO2e en part patrimoniale pour l’année 2019 – et qui guide ses objectifs de réduction des émissions ou de trajectoire pour tendre vers la neutralité carbone
Pourquoi la comptabilité carbone de TotalEnergies nous interroge ?
Il est difficile de se fier aux résultats publiés par TotalEnergies car le groupe donne peu de détails sur sa méthodologie de reporting. En particulier, il n’explicite pas les volumes produits, transformés et vendus sur lesquels il s’appuie pour ses calculs. Par ailleurs, l’entreprise, qui se recommande du GHG Protocol pour son reporting, exclut pourtant de nombreuses catégories que le GHG protocol recommande cependant d’inclure.
En outre, si l’on compare les calculs des émissions fournis par TotalEnergies à ceux d’autres majors, on constate par exemple que le reporting de Shell est beaucoup plus détaillé et surtout avec des émissions 3,6 fois plus importantes, pour une production de pétrole et gaz 1,2 fois supérieure et des ventes de produits pétroliers 1,6 fois plus importantes. Les différences de volumes ne peuvent donc pas expliquer la différence des émissions reportées et se pose alors la question de la sincérité de TotalEnergies quant aux émissions de GES déclarées.
Greenpeace propose donc ici un recalcul des émissions de GES du groupe
Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?E25VaQ
Camille Étienne, 23 ans, est activiste climatique. Avec ses amis Solal, réalisateur, et Jade, danseuse, elle part, caméra à l'épaule, filmer la source de son engagement : la fonte des glaces. En partageant l'intimité de leur voyage, les trois amis lèvent le voile sur les biais qui nous entravent, ces dissonances cognitives contre lesquelles on se bat tous. Car aujourd'hui, c'est aussi contre le déni, l'impuissance, le sentiment d'illégitimité que nous devons nous battre.
2022 1 Saison
Sous-titres : Français Espagnol Anglais Allemand Arabe
Categories : Environnement • Développement durable
Provenance : France
Mots clés : Environnement • Changement climatique • Écologie
Épisodes
- Expédition Islande - Épisode 1 - Face à l'urgence, pourquoi on sait mais on n'agit pas ? 18 min
- Le silence des glaciers - Épisode 2 - Pourquoi les glaciers sont-ils essentiels sur Terre ? 19 min
- Générations intranquilles - Épisode 3 - La colère monte. Comment réagir ? Comment faire réagir ? 18 min
- Promesses de l'invisible - Épisode 4 - La raison du combat : renouer avec le vivant.
Connu / TG le 21/04/23 à 10:18
Tr.: Avec ses amis Solal Moisan, réalisateur, et Jade Vergnes, danseuse, elle part, ... ... fonte des glaciers en islande ... pic water ... rester en dessous de +1,5°C protègerait plus de 40% des glaciers d'ici la fin du siècle ... pergélisol ... la matière organique dégèle et rejette des gaz à effet de serrre et libère des bactéries comme l'antrax? ... l'urgence est telle que les scientifiques doivent informer, expliquer ... Sébastien Bohler /biais d'optimisme ... Peter Kalmus, climatologue NASA ... s'est enchaîné à une banque principale financeuse aux USA des cie pétrollières ... le déni, ou changer concrètement ... 425 bombes climatiques ... EACOP, Vanessa Niakate, Ouganda, ... beauté de la nature dans les alpes ... agir nous rend heureux ...
Ndlr : intérêt pour le sensible
Camille Étienne, 23 ans, est activiste climatique. Avec ses amis Solal, réalisateur, et Jade, danseuse, elle part, caméra à l'épaule, filmer la source de son engagement : la fonte des glaces. En partageant l'intimité de leur voyage, les trois amis lèvent le voile sur les biais qui nous entravent, ces dissonances cognitives contre lesquelles on se bat tous.
▶️ Séries de 4 épisodes de 18 minutes
Connu / TG le 15/04/23 à 11:03
Début avril, les eaux de surface des océans ont enregistré la température record de 21,1 °C, révèle l’Agence ...
Connu / TG le 14/04/23 à 10:37
Rubriques Politique Rassemblement national
Face aux vagues de sécheresse sur leurs terres électorales, des élus du parti de Marine Le Pen relativisent l’ampleur du réchauffement climatique, opposant le « bon sens paysan » au « catastrophisme » des scientifiques.
Par Clément Guillou (envoyé spécial à Limousis, Narbonne (Aude) et Perpignan)
Temps de Lecture 7 min. - Article réservé aux abonnés
Photo : Georges Puig, viticulteur et conseiller municipal RN délégué à la gestion de l’eau de la ville de Perpignan, a organisé une procession en l’honneur de saint Gaudéric pour implorer la pluie, le 18 mars 2023. JC MILHET / HANS LUCAS
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Lire l’entretien : La sécheresse hivernale, un phénomène dans « la poursuite du cycle infernal typique du réchauffement climatique » https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/02/20/la-secheresse-hivernale-un-phenomene-dans-la-poursuite-du-cycle-infernal-typique-du-rechauffement-climatique_6162608_3244.html
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« Cet été, on saura quoi dire »
On objecte que lesdits experts sont unanimes sur le caractère irréversible du changement, de la tendance longue, annoncée depuis des décennies, et de la responsabilité humaine. Christophe Barthès répond : « Il y a quand même des scientifiques qui disent que l’homme n’y est pour rien, mais est-ce qu’on leur laisse la parole ? » Il convoque la figure du grand-père, qui planta les vignes que lui-même a dû se résoudre à arracher, cet hiver : « Il disait qu’au temps des rois ils étaient en chemise, même en hiver. Il faisait déjà chaud, pourtant il n’y avait pas d’industrie ou de voitures pour changer le climat. » Dans le doute, il a tout de même engagé un chargé de mission pour réfléchir à la question. D’autres députés RN, comme le Varois Frédéric Boccaletti ou Jérôme Buisson, élu dans l’Ain, commencent à s’intéresser à la question. Pour être capables, un jour, de développer un discours allant au-delà de la dénonciation de l’« écologie punitive ».
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Connu / https://twitter.com/cassouman40/status/1647208367885103105
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Christophe Cassou @cassouman40 · 15 avr.
Zéro élu @RNational_off lors de rencontres avec scientifiques a Paris @AssembleeNat, 0 a Perpignan sur enjeux #eau.
Partout ds le monde & ds l'histoire, l’extrême droite au pouvoir ment a ses électeurs pour protéger ses intérêts. Maintenant sur le #Climat
41 - 299 - 625 - 53,3k
"
Zoom sur… un documentaire qui mêle théâtre et climat
Virginie Dano, ceinture bleue à la Fresque du Climat, a co-réalisé un court-métrage plutôt incroyable autour d’un projet qui lie culture et enjeux climatiques. Forcément, on a souhaité en parler !
L’objectif de Virginie ? Tourner un documentaire qui “pourra inspirer d’autres personnes en révélant l’aspect « culturel » central dans le débat sur les enjeux de demain.” Avec le soutien de plusieurs comédien·nes Fresqueur·euses, elle a ainsi co-réalisé un petit documentaire road-movie.
Celui-ci suit le périple de 8 artistes partis faire le tour d’un département à vélo pour sensibiliser au dérèglement climatique avec des Fresques, version adultes, juniors ou Quiz, ainsi qu’avec un spectacle de théâtre forum sur le climat appelé Déviation. Kézako le théâtre forum ? Il s’agit d’une technique de théâtre social spectaculaire qui permet à des personnes de tenter de régler des conflits sur scène (dans le spectacle, il y a même une scène qui se passe pendant une Fresque !).
L’idée était en premier lieu d’aider les participant·es à imaginer des futurs désirables grâce au théâtre, car la lutte contre les changements climatiques repose aussi sur la création d’un nouvel imaginaire collectif. L’art et la culture sont des supports déterminants pour y parvenir ! L’objectif était également de les accompagner pour retrouver du pouvoir d’action, en s’entraînant notamment à lutter contre les freins aux changements en les mettant directement en scène avec les comédien·nnes. Une suite parfaite à l’atelier !
Près de 550 personnes ont été fresquées sur leur route. Cette démarche, dont France 3 et France Inter ont fait l’écho, est aujourd’hui présentée au public via ce film projeté en festivals.
Il a entre autres déjà inspiré Martine Lheureux, référente Martinique, qui a commencé à faire du théâtre forum en lien avec la Fresque, ou bien Alexis Klein, Fresqueur, qui démarre une séance de théâtre forum avec la Fresque du Féminisme.
Une dynamique à suivre !
Connu / https://wegreen.fr/post/196989
Tr.: ... éco-tournée ... Yonne ... redonner du potentiel d'action ... Débat mouvant ... la culture peut mettre en action les trois piliers (social, écologique, démocratique?) ...
Ndlr : théâtre-forum, fresque du climat, débat mouvant, font-ils médiation pour rendre sensibles le dialogue et la capacitation des personnes POUR agir ? ACT
Reportage — Climat - Durée de lecture : 8 minutes - clés : Climat Luttes
L’opération « Bloquons la république des pollueurs » s’est révélée d’une ampleur inédite. Vendredi 19 avril, plus de 2.000 activistes écologistes ont bloqué les sièges d’EDF, de la Société Générale et de Total à la Défense, ainsi que le ministère de la Transition écologique. C’est la plus grande mobilisation de désobéissance civile non violente jamais organisée en France. Récit en mots et en images.
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« La République des pollueurs, a déclaré à Reporterre la porte-parole d’Alternatiba Pauline Boyer, c’est l’alliance toxique entre les grands patrons des entreprises les plus polluantes et le gouvernement qui verrouille la lutte écologique et reste sourd à la mobilisation. Il est temps de faire de la désobéissance de masse. Tant que la politique du gouvernement se fera sous la pression des lobbies, Macron sera président de la “République des pollueurs” et on sera là pour lui barrer la route. » L’action a été pensée et organisée par Greenpeace France, Les Amis de la Terre, Alternatiba et ANV-COP21.
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Jon Palais, l’un des porte-parole d’ANV – COP21, a précisé à Reporterre le choix des « cibles » : On bloque le siège de la Société Générale, la banque française numéro Un des énergies les plus sales. On bloque le siège de Total, qui fait partie des vingt entreprises les plus émettrices de CO2 au monde, et qui continue une logique extractiviste des énergies fossiles. On bloque le siège d’EDF, dont le mix énergétique, 10 % de renouvelables pour 70 % de nucléaire, ne permet pas de relever le défi climatique. Et on bloque le ministère de la Transition écologique et solidaire, qui est le complice de ces politiques des multinationales, puisqu’il autorise des projets qui vont totalement à l’encontre de tout ce que recommandent les climatologues : il autorise l’importation d’huile de palme par Total, ce qui va aggraver la déforestation donc le dérèglement climatique. Il autorise le projet de la Montagne d’or en Guyane qui va entraîner de la déforestation. Il autorise de grands projets d’infrastructure comme le Grand contournement ouest de Strasbourg. »
Vous pouvez relire nos articles sur ces différentes entreprises :
- sur Total et la bio-raffinerie de la Mède ;
- sur le projet de mine d’or en Guyane, soutenu par le gouvernement ;
- sur la Société générale, une banque qui investit encore dans les gaz de schiste ;
- et sur EDF, qui poursuit la fuite en avant dans l’énergie nucléaire.
« On est là pour éveiller les consciences, et on recommencera »
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Précisions
- Source :
. Lorène Lavocat, Alexandre-Reza Kokabi et Loup Barre pour Reporterre
. Camille Martin est le nom collectif de l’équipe de Reporterre - Photos : © NnoMan/Reporterre et © Loup Barre/Reporterre
Après cet article Reportage — Climat
La Défense bloquée toute la journée par les activistes du climat https://reporterre.net/La-Defense-bloquee-toute-la-journee-par-les-activistes-du-climat
Le week-end du 25 et 26 mars 2023 a été une nouvelle démonstration d’une opposition large et diverse aux mega-bassines. Ces projets au service de l’agro-industrie sont décriés, critiqués, car ils ne sont en rien une vraie solution aux problématiques actuelles, environnementales et sociales.
Pour défendre, comme la dernière fois, en octobre 2022, un trou, un cratère, des cailloux, pour défendre l’accaparement de l’eau, pour défendre la privatisation du bien commun, le gouvernement a mobilisé des moyens incroyables, inimaginables. Plus de 3000 gendarmes mobilisés, « 5 015 grenades lacrymogènes, 89 grenades de désencerclement GENL, 40 dispositifs déflagrants ASSD, et 81 tirs de LBD », selon les données officielles... Les opposants étaient nombreux, très nombreux. Entre 20 et 30 000 personnes. 4 km de cortège le long de la D55 entre Vanzay et Ste Soline. Un cortège bigarré, hétérogène, diversifié, des drapeaux de syndicats, d’organisations, de partis politiques, des individus qui en ont juste marre... Des écolo, des radicaux, des porte-drapeaux, des égo, mais une énorme solidarité, une capacité géniale à prendre soin les un.es des autres. Réellement. Malgré les divergences, l’union de la diversité des modes d’action, des populations comme on dit pour les semences. Nous ne sommes pas des hybrides F1. Nous avons la joie de ne pas toujours être d’accord mais d’espérer un monde plus doux, plus égalitaire.
Clés : Agriculture | Climat | France | Manifestation politique |
Connu / 5 avril 2023, liste crieur
Climat
L’organisme CITEPA a publié ses premières estimations des émissions de gaz à effet de serre de la France en 2022. Pour les organisations de l’Affaire du Siècle, si la baisse anticipée d’environ 2,5% par rapport à 2021 va a priori dans le bon sens, elle reste largement insuffisante, d’autant plus qu’elle n’est pas liée à des actions structurelles du gouvernement.
...
l’État a artificiellement abaissé ses objectifs à court terme, augmentant donc l’effort à réaliser plus tard, ainsi que l’expliquait le Haut Conseil pour le Climat dans son dernier rapport.
https://www.hautconseilclimat.fr/wp-content/uploads/2022/06/Rapport-annuel-HCC-2022-Resume-executif.pdf
...
facteurs conjoncturels et non à des mesures politiques structurelles ... par la hausse notable des prix de l’énergie et l’arrêt contraint de certains sites industriels (acier, verre, aluminium, etc). Dans le secteur du bâtiment, les moindres émissions sont en grande partie liées à l’effort individuel de millions personnes en matière de sobriété, mais aussi imputables à un hiver particulièrement doux ainsi qu’à la hausse des prix faisant, de fait, baisser la consommation
...
les premières estimations du CITEPA ne font que rappeler l’urgence de mettre en œuvre des politiques fortes, structurelles et durables pour répondre à l’enjeu climatique. Plutôt que de se féliciter d’un résultat insuffisant qui s’explique par un concours de circonstances, le gouvernement devrait plutôt mettre les bouchées doubles dans de nombreux secteurs comme la rénovation thermique des bâtiments, les transports ou l’agriculture. À commencer par respecter le calendrier et le processus de concertation publique sur les prochains projets de loi de planification écologique qui doivent être adoptés cette année ».
6 585 signatures (16 937 au 24/4/23)
Destinataire(s) : A l’attention de Mme Elisabeth Borne (Première Ministre), M. Clément Beaune (Ministre délégué chargé des transports) et M. Christophe Béchu (Ministre de la transition écologique)
Campagne lancée par ADVOCNAR et Collectif Non au T4
Nous, associations de défense de l’environnement et des populations survolées, demandons le plafonnement de l’aéroport de Roissy à 440 000 mouvements/an ainsi qu’un couvre-feu nocturne de 8 heures consécutives, afin de protéger le climat et la santé des Franciliens.
...
✈️ Le gouvernement des Pays-Bas a pris une décision historique : plafonner le trafic de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à 440 000 mouvements/an
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Roissy, le plus grand aéroport d’Europe en nombre de vols, de jour comme de nuit. Dans une tribune, plus de 100 professionnels de santé dénoncent le grave impact sanitaire du bruit aérien, avec jusqu’à trois années de vie en bonne santé perdues sous les couloirs aériens de cet aéroport et 1,4 millions de Franciliens exposés à un niveau de bruit aérien qui dépasse le seuil recommandé par l’OMS.
🌎 De plus, la baisse du trafic aérien est nécessaire pour tenir nos engagements climatiques car les progrès technologiques et les carburants alternatifs ne suffiront pas, comme le soulignent l’ADEME, le Haut conseil pour le climat et l'étude Aviation-climat de l’ISAE SUPAERO. L’aéroport de Roissy pèse lourdement dans le bilan carbone de notre pays : près de 4 % de nos émissions de CO2 ! Et beaucoup plus si on intègre - comme nous devrions le faire - l’effet sur le climat des traînées de condensation et des oxydes d’azote émis en altitude.
...
Premiers signataires
ADVOCNAR, collectif Non au T4, Greenpeace, Alternatiba Paris, FNE IDF, Réseau environnement santé, Notre affaire à tous, Rester sur Terre, UFCNA, UECNA, CGT de l'aéronautique, les Amis de la Terre Val d'Oise, Greenpeace Paris, Val d'Oise environnement, SOS vallée de Montmorency, CIRENA, FNE Seine et Marne, AREC, DIRAP, Environnement 93, MNLE-93NEP, Aulnay environnement, ONASA, CSNA, Amis de la Terre Val de Bièvre, Pensons l'aéronautique pour demain, coordination des luttes locales d'Ile de France.
Références :
- Tribune "Plus de 100 professionnels de santé alertent sur le bruit aérien" (le Monde) : https://bit.ly/3JYinCE
- Scénarios de transition écologique du secteur aérien (Ademe) : https://bit.ly/3LHdOhd
- Référentiel Aviation-Climat (ISAE SUPAERO) : https://bit.ly/3Z5hn3Z
- Rapport annuel du Haut conseil pour le climat (2022).
Connue / https://twitter.com/ResterSurTerre/status/1642838100320874496
"Rester sur Terre (Stay Grounded FR) @ResterSurTerre · 3 avr. - 0 - 17 -22 - 657"
1 888 signatures (23 180 au 23/7/23, 44415 au 27/8)
Destinataire(s) : Emmanuel Macron, Président de la République ; Elisabeth Borne, Première Ministre ; Bruno Le Maire, Ministre des finances ; Clément Beaune, Ministre des Transports
Campagne lancée par Oui au train de nuit !
Catégories Climat, sobrité, transports et urbanisme
... se mobilise depuis 2016. En 2021 un rapport officiel, le "rapport TET", a confirmé la pertinence de construire 600 nouvelles voitures de trains de nuit pour relancer un réseau complet. Mais, depuis, l’État a réduit l'ambition et il reporte l'investissement d'année en année... au point que les nouveaux trains de nuit risquent de ne pas rouler avant 2030. Face aux enjeux climatiques et énergétiques, il convient au contraire d'augmenter l'ambition et d'accélérer.
...
Nous, signataires de la pétition, demandons à l’État d’augmenter l’ambition pour les trains de nuit pour :
1) Financer dès 2023 la construction de 600 voitures, avec une extension optionnelle à 1200 voitures.
2) Créer de nouvelles lignes de nuit région-région, en particulier sur les transversales Est-Ouest.
3) Mieux desservir l’ensemble des territoires excentrés et de montagne.
4) Prévoir aussi du matériel pour relancer des trains de nuit internationaux en coopération avec les pays voisins et/ou les opérateurs.
535 signatures
Destinataire(s) : Clément Beaune, ministre délégué chargé des transports
Monsieur le Ministre des transports, abandonnez le projet d’A31 bis !
Campagne lancée par Alternatives 31
L’État considère que la solution aux bouchons de l’A 31 passe par un nouveau tracé en Moselle-Nord et l’ajout de deux voies supplémentaires sur 115 km du Luxembourg à Gye.
Non seulement ce projet ne règlera pas le problème des bouchons, mais en plus il portera atteinte à notre santé et au climat.
...
Sources :
(1) https://theconversation.com/plus-de-capacite-routiere-plus-de-trafic-il-faut-revenir-a-la-loi-fondamentale-de-la-congestion-pour-mieux-la-combattre-124836
(2) https://www.santepubliquefrance.fr/presse/2021/pollution-de-l-air-ambiant-nouvelles-estimations-de-son-impact-sur-la-sante-des-francais
(3) European Society for Medical Oncology - septembre 2022
(4) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/09/30/la-pollution-de-l-air-accroit-le-risque-d-avc-de-maladies-cardiovasculaires-et-de-deces_6143872_3244.html
(5) https://www.atmo-france.org/actualite/correlation-averee-entre-pollution-atmospherique-et-cancer-du-sein
(6) https://www.aphp.fr/actualite/liens-entre-asthme-et-pollution-le-point-sur-les-travaux-menes-lap-hp
(7) https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/10/04/cancers-du-sein-une-nouvelle-etude-souligne-l-impact-de-la-pollution-de-l-air_6144410_3244.html
Durée de lecture : 10 minutes
Clés : Luttes Politique Retraites
Retraites, climat, même combat ? Alors que la répression se durcit partout, il est temps « d’augmenter le rapport de force contre ce gouvernement brutal », estime la militante des « Soulèvements de la Terre ».
Léna Lazare, 24 ans, est l’une des porte-paroles de Youth for Climate. Elle est engagée dans la dynamique des « Soulèvements de la Terre » qui se mobilise notamment contre les mégabassines.
...
dans les milieux de luttes écolos que je fréquente, nous partageons certaines intuitions. Par exemple, nous pensons désormais qu’il ne faut plus rien attendre des institutions et assumer une conflictualité directe avec elles. Il est indispensable d’augmenter le rapport de force jusqu’à ce qu’elles plient. Nous ne devons plus collaborer avec elles, il faut arrêter de croire au dialogue face à des forcenés de ce type.
« Les élites ne sont pas à convaincre mais à contraindre »
... Depuis la révolte des Gilets jaunes, les mascarades du grand débat ou la farce de la Convention citoyenne pour le climat, on sait que ce gouvernement se fiche de nous. Après, je ne dis pas qu’il faille complètement déserter les institutions, il faut aussi chercher des brèches, trouver des alliés à l’intérieur, soutenir le travail de lobbying que font certaines associations.
Mais nous devons être conscients que si l’on veut remporter des victoires réelles, il va falloir tout bouleverser. Le mouvement écologiste doit s’interroger sur son rapport aux autorités et au pouvoir. Dans ce milieu, nous avons parfois été trop naïfs
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les déborder massivement dans la rue, dans les blocages, ne plus rester cantonner aux formes légalistes et traditionnelles. Il faut les surprendre, être créatifs, les fatiguer. Cette bataille dans la rue n’est cependant pas suffisante, il faut aussi penser au temps long, inscrire le mouvement dans la durée, créer une culture de résistance.
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Il nous faut des bases matérielles, des lieux, des maisons du peuple où se retrouver, des assemblées de mouvement où échanger, des espaces pour se réapproprier nos moyens de subsistance.
Personnellement, je suis très privilégiée car je suis salariée militante [à Terres de luttes, une association qui accompagne les luttes locales], mais la question des ressources est importante. Il est difficile de militer ou de faire la grève dans la durée lorsque l’on est précaire. Au début des mobilisations, des caisses de grève sont mises en place. Nous devons penser à ces systèmes d’entraide sur le temps long ... Le philosophe Aurélien Berlan en parle très bien dans son livre Terre et liberté.
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vous avez mené une reconversion agricole et avez vécu sur la zad de Notre-Dame-des-Landes. Pensez-vous que le mouvement social devrait s’inspirer de ce type de désertion ? Faudrait-il renforcer la collaboration entre lieux autonomes agricoles et piquets de grève ?
Oui, c’est une stratégie importante qui renoue avec les luttes historiques paysannes qui ont été décisives dans notre pays. Il va falloir aussi démultiplier les alternatives qui permettent aux gens de s’émanciper de leur boulot et de retrouver de l’autonomie. Les liens entre le monde paysan et le mouvement social existent. Il y a des cantines de grève, des livraisons de légumes gratuites, des solidarités et des bases d’entraide qui sont fortes et qu’il faudrait renforcer.
De manière générale, vu que nous n’attendons plus rien des institutions, nous devons apprendre à nous organiser sans elles. C’est pourquoi je mise également beaucoup sur nos actions de reprise de terre et de culture collective. Il faut aussi puiser dans l’histoire du mouvement ouvrier : ce sont eux qui ont créé les premiers jardins partagés pour tenir la grève. À l’époque, ce n’était pas une lubie d’écolo mais une arme dans la lutte des classes.
Pareil pour les maisons du peuple et les bourses du travail, les syndicalistes révolutionnaires les ont construites pour s’organiser de façon autonome, avoir des lieux à eux. Cela doit nous inspirer. Avoir des bases matérielles solides est indispensable. Ce sont des moyens concrets pour tenter de s’émanciper du capitalisme.
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Les Soulèvements de la terre sont à la fois un réseau et une dynamique d’actions. C’est aussi un calendrier de mobilisations. Ce qui fait notre spécificité, c’est que l’on se mobilise principalement là où il y a des luttes ancrées, des luttes territoriales. Nous voulons éviter les coups d’éclat, les happenings médiatiques parfois hors-sol. Nous travaillons avec les associations et les habitants sur le terrain pour construire une résistance sur le temps long et obtenir des victoires concrètes.
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nous sommes légitimes à saboter des infrastructures écocidaires
...
nous avons démantelé une cimenterie à Gennevilliers ou débâché plusieurs mégabassines lors de nos manifestations
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ces actions sont nécessaires face à l’entêtement du gouvernement ... apprendre à nous protéger de manière collective et diffuser dans nos luttes une culture du soin ... nous n’avons pas vocation à devenir des martyrs ... Comme le disait le philosophe Grégoire Chamayou dans La société ingouvernable, les autorités veulent « négocier avec les réalistes, dialoguer avec les idéalistes, isoler les radicaux et avaler les opportunistes ». Nous devons au contraire éviter ces tentatives de capture. Rester ensemble. Construire de grandes alliances et ne jamais se désolidariser les uns des autres. Au sein du mouvement social et écologique, il faut qu’on assume notre complémentarité pour constituer des fronts unis, via des luttes offensives qui s’inscrivent dans la durée.
Connu / TG le 28/03/23 à 13:28
Le GIEC publie aujourd’hui la synthèse de son 6e Rapport d’Évaluation (RE). Cette synthèse concentre les informations contenues dans les milliers d’articles scientifiques publiés ces 10 dernières années et dans les six rapports constituant le RE. Vous vous sentez déjà perdu·e ? Pas de panique. Nous avons résumé pour vous l’essentiel à retenir de cette publication :
- Les gouvernements peuvent encore agir pour garantir un monde vivable pour les générations futures, mais il faut faire vite.
- Il est nécessaire de mettre rapidement en marche des transitions profondes dans tous les secteurs de nos sociétés.
- Nos choix et nos actions au cours des 10 prochaines années auront des conséquences cruciales sur l’avenir proche et lointain de la planète.
Envie de creuser un peu plus le sujet? Alors cet article est fait pour vous.
Le changement climatique, causé par les activités humaines, s’intensifie rapidement
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photo Feux de forêts au Portugal. © Pedro Armestre / Greenpeace
Aucune région du globe n’est épargnée. Les impacts du changement climatique, et les pertes et dommages liés aux événements climatiques extrêmes se sont généralisés et aggravés depuis la dernière évaluation des scientifiques.
Et c’est pire que ce qu’on pensait
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Il est encore possible d’inverser la tendance
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❗ Alors que le GIEC rappelle l’urgence d’agir dès maintenant en priorisant les technologies permettant de réduire efficacement et rapidement les émissions, comme l’éolien ou le solaire, le gouvernement français continue de concentrer l’essentiel de son action énergétique sur la relance du nucléaire, qui ne répond en rien à l’impératif d’agir d’ici à 2030 et n’est pas une technologie suffisamment résiliente (vulnérabilité au changement climatique et aux crises, retards et surcoûts des chantiers, déboires en cascade…). Aussi, Greenpeace estime que la France doit investir dans des moyens plus rapides à déployer, comme les énergies renouvelables et la sobriété énergétique, et pas dans le nucléaire.
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❗ Alors que le GIEC identifie clairement la fin de la déforestation comme moyen de lutter contre le dérèglement climatique, le gouvernement français continue à autoriser les fermes-usines. Pour Greenpeace, le gouvernement français doit interdire la construction ou l’agrandissement de ce type d’exploitation, et favoriser une transition à la fois vers un élevage plus durable et des régimes moins carnés.
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sortir rapidement des énergies fossiles
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❗ Ainsi, sur la base des affirmations du GIEC, Greenpeace estime que le gouvernement français va à contre-courant de ce qu’il faudrait faire en validant des projets de nouvelles infrastructures comme le terminal gazier du Havre, et que les nouveaux projets d’extraction pétrolière ou gazière des entreprises fossiles comme TotalEnergies sont criminels.
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La justice sociale et intergénérationnelle : un impératif
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Imposteur du CLIMAT et lobbyiste du NUCLEAIRE
Invité quasiment sur presque tous les plateaux de télé et de radio, interviewé (la plupart du temps sans la moindre contradiction) dans de nombreux journaux, le bonimenteur Jean-Marc Jancovici, conteur de talent mais menteur sans état d’âme, fait une promotion éhontée de l’industrie nucléaire sous prétexte de "sauver le climat", ce dont il se moque en réalité totalement...
Pour lire ce document http://www.observatoire-du-nucleaire.org/IMG/pdf/les_mensonges_de_jancovici.pdf
L'année 2019 n'est pas encore terminée, mais les spécialistes du calcul des émissions de CO2 les connaissent déjà. Ce matin, les climatologues du Global Carbon Project publient trois articles (1)
...
Connu / TG le 08/03/23 à 16:15
1 317 signatures
Destinataire(s) : Mme. Christine ROSSO Directrice des ports de la CCI du Var, M. Hubert FALCO, Président de MTPM
Campagne lancée par Collectif Climat Zéro Fossile Toulon et environs
La direction des ports de la Chambre de commerce et d'industrie du Var promet 100 escales de bateaux de croisières dans la rade de Toulon en 2023. Nous, citoyens de la rade, disons NON à cette hérésie environnementale. A la suite des habitants de Marseille et d'Ajaccio, nous entrons en lutte contre ces paquebots méga polluants.
...
Plus d'infos sur : https://stop-croisieres.org/
Contact : zerofossiletoulon@lilo.org
Destinataires :
Lionel MOSNIER, Commandant du port de Toulon
Christine ROSSO, Directrice des ports de la CCI du Var
Hubert FALCO, Président du Conseil de la métropole TPM
Jean-Louis MASSON, Président du Conseil départemental du Var
Renaud MUSELIER, Président du conseil régional de PACA
Sébastien FOREST, Directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement de PACA
Christophe BÉCHU, Ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires
Agnès PANNIER-RUNACHER, Ministre de la Transition énergétique
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389 318 vues - 12k+ - 3 295 commentaires FRANCE #Ressources #Climat #Élucid
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▶ Jean-Marc Jancovici est ingénieur, spécialisé sur les questions de climat et d'énergie. Il est président du think tank The Shift Project, et co-fondateur de Carbone 4. Cela fait des années qu'il essaie d'informer et d'alerter sur les crises environnementales avec pédagogie. Dans cet entretien réalisé par Olivier Berruyer pour Élucid, il propose une analyse sans détour de l'impasse énergétique dans laquelle nous nous trouvons, et dont nous commençons tout juste à apercevoir les effets depuis la crise du gaz, suite au conflit russo-ukrainien. Que ce soit subi ou choisi, nous allons devoir repenser totalement le fonctionnement de nos civilisations modernes fondées sur l’exploitation à outrance des énergies fossiles. A fortiori lorsque la menace des pénuries s'articule avec un réchauffement climatique aux effets potentiellement catastrophiques...
00:00 - 1:56 : Zapping
1:56 - 1:41:28 : Interview
1:41:28 : Question finale
Tr.: ...
si on désimbrique les énergies, les enr, leur prix devrait fortement augmenter, comme tout le reste. RTE a mis en place une variante "Mondialisation contrariée" ... les pb politiques iront avec les pb énergétiques ... le 100% enr remet en question retraites, congés payés, etc ... il faut être différentiel, chacune a ses intérêts et ses limites ... 2 moyens de stockage : les step, les batteries. De plus produire du gaz pour stocker mais rendement de 1/4, On ne sait pas si on le produira à l'échelle. ... /nuk a fait la démonstration que ça marche. Dans les réacteurs de 4ème génération, réacteur 100% pilotable (existe en russie) ...Le solaire consomme 10x plus de cuivre que le nuk. Économe en espace, ça prendra moins de temps. /accidents nucléaires ont fait peu de morts. ... le nucléaire militaire a précédé le nuk civil ... Ce qui condamne le nuk c'est la tech même (manque d'uranium) ... Le respect de la vie prime sur l'économie, ce sont les valeurs qui résoudront le pb de l'environnement ... Dans tous les cas, il faut réduire drastiquement la voilure de nos consommations ...
Ndlr :
- il ne dit rien sur la possibilité de faire advenir ce nuk de 4ème génération dans des délais compatibles avec le réchauffement climatique :-(
- il dénie les mutations génétiques des zones radioactives (Tchernobyl, Fukushima)
Il est donc péremptoire et il trompe les gens :-(
Conclusion : malgré tous les défauts des enr (qu'il maximise trop ?) c'est notre seule chance de parvenir à un monde décarboné en 2050.
Dénoncer ses abus et contre-vérités et valoriser tout le reste car il le dit bien ACT
marc rives @Prulla7 · 12h En réponse à @alma_dufour
Il faut donner l’exemple et construire une « Internationale de la justice climatique et de la sauvegarde de la biodiversité », ce qu’ébauchent magistralement des mouvements comme #FridaysForfuture #3Mars #JourneeMondiale de mobilisation pour le climat.
1:28:29 - 153 k abonnés - 3,2k+ - 113 177 vues - 838 commentaires FRANCE
▶ Philippe BIHOUIX est ingénieur, spécialiste des ressources minérales et des enjeux technologiques associés. Il est l'auteur entre autres de « L’Âge des low tech », de « Le Désastre de l'école numérique », et il a également co-écrit « La ville stationnaire: Comment mettre fin à l’étalement urbain ? ».
Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Philippe Bihouix dresse le bilan des impasses énergétiques et climatiques dans lesquelles nous sommes. Face à la raréfaction des ressources, face au réchauffement climatique, la « croissance verte » est une illusion. De même, croire que la technique nous sauvera n'a pas de sens. Une solution s'offre pourtant bel et bien à nous : celle de la transition low tech.
#Énergie #LowTech #Élucid
00:00:00 - 00:01:50 : Zapping
00:01:50 - 1:25:53 : Interview
1:25:53 : Question finale
Connu / TG le 15/01/23 à 09:37
Ndlr : terminer >21:00 ACT
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▶️ Philippe BIHOUIX est ingénieur, spécialiste des ressources minérales et des enjeux technologiques associés. Il est l'auteur entre autres de « L’Âge des low tech », de « Le Désastre de l'école numérique », et il a également co-écrit « La ville stationnaire: Comment mettre fin à l’étalement urbain ? ».
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Connu / TG le 15/02/23 à 09:37
La période hivernale n'apporte plus de répit sur le front de la sécheresse. Pourtant, cette saison est normalement essentielle pour recharger les nappes phréatiques en prévision de l'été.
Avec Florence Habets : directrice de recherche CNRS et Professeure attachée à l'ENS, hydroclimatologue.
et Agnès Ducharne : directrice de recherche au CNRS à Paris (à l'Institut Pierre Simon Laplace), elle travaille plus particulièrement sur les liens entre le cycle de l'eau et le climat.
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"Si toutes ces masses d'eau, qui sont censées tenir jusqu'à l'été, sont défaillantes dès mars, ça pose problème » note Agnès Ducharne et d’ajouter
« il y a déjà eu des sècheresses hivernales. Ce qui est compliqué c'est la succession »
Au niveau des nappes phréatiques, plus en profondeur, le BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) a précisé début janvier que « la recharge des nappes phréatiques reste peu intense. Plus des trois-quarts des nappes demeurent sous les normales mensuelles ». Les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de l'année dernière à la même époque.
Toujours selon ces récentes analyses du BRGM : « les pluies infiltrées durant l’automne sont très insuffisantes pour compenser les déficits accumulés durant l’année 2022 et améliorer durablement l’état des nappes.
En conséquence, plus des trois-quarts des nappes restent sous les normales mensuelles avec de nombreux secteurs affichant des niveaux bas à très bas. Les niveaux sont nettement inférieurs à ceux de décembre de l’année dernière. »
Les mois d'hiver et le début du printemps permettent d'ordinaire de recharger en eau les nappes phréatiques. "Au-delà d'avril, l'eau de pluie est essentiellement absorbée par les plantes, en pleine croissance, ou s'évapore à cause de la chaleur" avant d'atteindre la nappe, rappelle le site Propluvia.
Clés : Environnement Écologie Biodiversité
L'équipe Mathieu Vidard, Production Valérie Ayestaray, Réalisation Chantal Le Montagner, Collaboration Collaboration : Anna Massardier, Lucie Sarfaty, Thierry Dupin Camille Crosnier, Journaliste
Les résultats d’une étude inédite que nous publions en collaboration avec Oxfam France sur le lien entre le patrimoine financier des milliardaires français et les émissions de gaz à effet de serre sont édifiants. Au-delà de leur mode de vie, les quelques dizaines de milliardaires ont une empreinte carbone faramineuse en raison de leur participation dans des entreprises polluantes. Des chiffres vertigineux qui incitent à réagir : il est urgent de mettre en place une fiscalité écologique ambitieuse qui permette de lutter à la fois contre les inégalités et contre le changement climatique. On vous explique pourquoi et comment, en quatre données clés.
Le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de la moitié de la population française
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3 milliardaires français émettent autant de CO2 via leur patrimoine financier que celui de 20% des Français·es
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Dans le top 3 de ce classement :
- Gérard Mulliez et sa famille (Auchan, géant de la grande distribution), qui émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitant·es d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine ;
- Rodolphe Saadé et sa famille (CMA CGM, opérateur de transport maritime) ;
- Emmanuel Besnier (Lactalis, mastodonte de l’agro-alimentaire).
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6,8 milliards d’euros : c’est ce que pourrait rapporter a minima le volet carbone de l’ISF climatique en 2022
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17 milliards d’euros : c’est ce que pourrait rapporter une surtaxe sur les dividendes des entreprises néfastes pour le climat
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le rapport complet d’Oxfam France et Greenpeace France : Les milliardaires flambent la planète et l’Etat regarde ailleurs https://www.greenpeace.fr/les-milliardaires-francais-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs/
Durée de lecture : 1 minute
En bref — Climat
... favorisé par le changement climatique ... Les glaciers fondent ... Plus de 12 000 décès ont déjà été attribués aux inondations que leur débordement peut entraîner, rapporte le Guardian.
Selon nos informations, la multinationale pétrolière est l’objet d’une enquête ouverte par le parquet de Nanterre à la suite d’une plainte au pénal pour « pratiques commerciales trompeuses ». Ce délit ouvre la voie à des sanctions pour « greenwashing ». Une première en France.
...
plainte déposée en octobre 2020 par trois associations écologistes : Wild Legal, Sea Shepherd France et Darwin Climax Coalitions ...
Transports, rénovation industrielle durable, végétalisation… En 2023, «Libé» explorera la thématique de la transition écologique lors d’une série de rendez-vous inédite. Objectif : témoigner des enjeux et trouver des solutions au plus près des territoires.
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A Bordeaux, la justice écologique et sociale
Comment actionner la transition écologique tout en préservant, voire en approfondissant, la justice sociale ? Voilà la question fondamentale sur laquelle ont décidé de se pencher le département de Gironde et la ville de Bordeaux. L’enjeu n’est pas des moindres dans un territoire marqué par une double dichotomie. Géographique, d’abord, car voisinent ici des zones très peu habitées et une métropole qui concentre, elle, plus de la moitié de la population sur seulement 5% de la superficie totale. Sociale, ensuite, matérialisée par un tenace croissant de pauvreté qui s’étend du Médoc jusqu’à l’Entre-deux-Mers.
Pour contourner le risque d’une transition à deux vitesses, il s’agit bel et bien de «coconstruire» des politiques publiques qui embarquent tout le monde : les grandes comme les petites communes, les hypers urbains comme les ruraux, les plus outillés comme les plus vulnérables. Les sujets sont des plus concrets : résilience énergétique, accès équitable à l’eau, alimentation bonne pour tous, ou encore transport, avec l’épineuse question du futur de la voiture individuelle, au moment où les coûts explosent et que les zones à faibles émissions se concrétisent.
Parmi les solutions qui font déjà leurs preuves : la participation citoyenne. Ou comment associer tout un chacun à la gestion de la transition. Exemple typique avec Solévent, ce groupement formé en 2017 par une dizaine de citoyens girondins, avec pour but la production d’une énergie renouvelable locale. S’y activent aujourd’hui 150 «actionnaires» (citoyens, associations, collectivités et entreprises) qui développent des centrales solaires sur les toits des écoles. Une manière de décider, ensemble et démocratiquement, de leur futur énergétique.
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Connu / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?vJwm5w
Durée de lecture : 3 minutes - Clés : Climat Sciences
Disparition de la calotte glaciaire du Groenland, mort des récifs coralliens… Les points de bascule climatique sont nombreux et pourraient intervenir dès 1,5 °C de hausse de la température mondiale, alertent des scientifiques.
Disparition des glaces, arrêt du Gulf Stream, dépérissement de la forêt amazonienne… la survenue de ces évènements à cause du changement climatique préoccupe de plus en plus la communauté scientifique. Une étude internationale parue dans Science vendredi 8 septembre fait la synthèse des connaissances scientifiques sur ces points de bascule du climat, autrement dit ces transformations terrestres drastiques et irréversibles au-delà de certains seuils de température. « Il devient clair que nous sommes déjà proches de plusieurs points de bascule, dont certains sont peu connus du public », commente pour Reporterre David Armstrong McKay, chercheur au Stockholm Resilience Centre et premier auteur de l’étude.
En plus de lister seize points de bascule identifiés aujourd’hui par les climatologues, l’étude précise les seuils de température auxquels ces basculements deviennent probables (voir la carte ci-dessous)
...
les connaissances scientifiques progressent grâce aux avancées de la paléoclimatologie, à la précision des observations actuelles et aux perfectionnements des modèles du climat.
Au-delà des éléments scientifiques, c’est un message politique que le Stockholm Resilience Centre veut faire passer. « Cette étude fournit un solide soutien scientifique à l’objectif plus ambitieux de 1,5 °C de l’Accord de Paris, qui minimiserait la probabilité de déclencher des points de bascule climatique. Cependant, plusieurs points de bascule sont encore possibles ou même probables à ce niveau, faisant probablement de 1 °C une limite plus sûre. Sachant que les politiques actuelles nous placent sur la trajectoire dangereuse de 2,6 °C. »
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Jeudi 15 décembre, + de 200 personnes se sont rassemblées devant le siège de l'agence de l'eau où une délégation de 7 personnes (Benoit Biteau Euro-député EELV, Daniel Salmon sénateur EELV, Nicolas Fortin de la Confédération Paysanne, Fanny Lancelin de BNM Berry, Sylvain Robin attaché parlementaire de Lisa Belluco pour BNM 86, Julien le Guet et Marion Vigot pour BNM 79) sont venues apporter des éléments importants concernant les bassines du Clain et de la Sèvre aux quelques membres présents du CA de l'AELB.
Pendant que la délégation était à l'intérieur, plusieurs prises de parole des différentes organisations se sont succédées (Greenpeace, la conf, Attac, EELV, FI, Luttes locales, soutien des camarades inculpés avec annonce des 5 et 6 janvier, chansons,...).
À la sortie de la délégation : prise de parole de Benoît Biteau. Les membres du CA ont écouté (de là à être entendus c'est une autre affaire.. ). Ils ont rappelé des choses importantes sur le fait que les recours n'étaient pas statués et que l'AELB ne pouvait pas financer sans connaissance de la décision finale de la justice .
Les membres de BNM ont exposé les points principaux : denonciation de la nullité des protocole Clain (déni de démocratie et protocole imposé par le préfet) et 79 ( volet agricole du protocole 79, engagements fantoches, aucune visibilité sur les mesures concrètes). Remise en question du protocole qui n'est juridiquement pas légitime. Ce n'est pas un PTGE. HMUC pas finalisé, recours juridiques en cours. Enjeux Biodiversité, Outarde canepetière, pas d'avis du CNPN, côte de remplissage avec seuils très bas qui donnent le droit à la Préfète d'autoriser le remplissage de la Bassine de Mauzé alors que, les rivières et les nappes sont en train de crever !
Des niveaux d'eau extrêmement bas sur Mauzé, techniquement, il est possible de remplir la bassine SEV 17 alors que le mignon est à sec. Les milieux ne sont donc pas préservés....
La délégation a demandé à ce qu'une synthèse complète soit réalisée, qu'une autre entrevue doit realisée avec l'ensemble du CA, la gestion de l'eau doit prendre en compte tous les usages et la ressource disponible.
En outre, sur le programme des 16 bassines des Deux-Sèvres, nous demandons à l’Agence de l’eau qu’elle exige un avis technique sur les côtes de remplissage de la SEV 17 et des autres et qu’elle saisisse le CNPN pour avis.
Sur le programme envisagé par le préfet de la Vienne, nous demandons que l’AELB s’engage à ne pas financer ces méga-bassines sans réel PTGE et étude HMUC.
Et enfin, si nous demandons à ce que tous les projets de mégabassines soient soumis à un avis conforme du conseil de gestion du Parc Naturel Marin.
- A la lumière de toutes les limites juridiques, économiques et sociales de ce programme de construction, nous demandons un moratoire sur les bassines.
- Nous demandons également un arrêt des poursuites contre les manifestants de Sainte Soline.
Enfin, le Collectif Bassines Nonmerci a dénoncé haut et fort le parti pris des membres présents du CA de l'agence de l'eau (proFNSEA) et que cela allait être une prochaine action de dénonciation à mener.
Que nous reviendrons occuper l'AELB si elle venait à financer les bassines du Clain ou autres. En gros on ne lâche rien et encore moins la pression citoyenne !
Un grand merci à tou.te.s et notamment celleux qui ont préparé des soupes, des plats chauds, tartes et autres, pour tout notre petit monde !
L'ambiance était des plus chaleureuse malgré le froid ! NO BASSARAN MAS
Tr.: ... pb de la gouvernance de cette agence de l'eau, FNSEA sur-représentée, en alliance avec l'État, donne des subventions en profondeur ...
Les associations de l’Affaire du Siècle demanderont une astreinte financière en 2023
Le 31 décembre 2022, le délai donné par le Tribunal Administratif de Paris à l’Etat français pour agir afin de limiter ses émissions de gaz à effet de serre expirera. Les associations de l’Affaire du Siècle constatent que l’Etat n’a pas agi suffisamment depuis le jugement du 14 octobre 2021 le condamnant. Elles envoient aujourd’hui un courrier officiel au Gouvernement et demanderont, début 2023, une astreinte financière.
Les mesures prises jusqu’à présent insuffisantes
... Sur la base des nombreuses études et rapports publiés cette année (Haut Conseil pour le climat, l’observatoire Energie Climat, etc.)
http://paris.tribunal-administratif.fr/Actualites-du-Tribunal/Espace-presse/L-Affaire-du-Siecle-l-Etat-devra-reparer-le-prejudice-ecologique-dont-il-est-responsable
https://www.observatoire-climat-energie.fr/
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L’Affaire du Siècle et l’Affaire Grande-Synthe, le même combat
Dans l’affaire Grande-Synthe, les associations vont aussi intensifier leurs efforts en 2023 pour que l’Etat soit condamné à payer des astreintes financières afin d’être contraint à agir. Les organisations de l’Affaire du Siècle sont requérantes dans le cadre de la procédure d’exécution de ce jugement du Conseil d’Etat qui a également condamné l’Etat pour inaction climatique en estimant que les mesures nécessaires n’ont pas été prises pour que la France respecte sa feuille de route climatique à l’horizon 2030.
Photo : © Benjamin Guillot-Moueix / L’Affaire du Siècle
Connu / https://wegreen.fr/post/196404
Durée de lecture : 4 minutes Clés : Animaux Énergie
La Cour de cassation a confirmé la condamnation de EDF. L’électricien n’a pas fait assez pour empêcher la mortalité de faucons crécerellettes sur sept parcs éoliens.
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Un respect de la biodiversité laissé au bon vouloir des promoteurs
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« Avant même la construction de l’ensemble du parc, on avait déjà repéré des cadavres de faucons crécerellettes au pied des premiers mâts en 2010 », se souvient Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon. La décision de la cour de Cassation amène une preuve définitive des manquements de l’entreprise, et elle a « suffisamment de preuve pour aller désormais plus loin ». C’est-à-dire devant la justice pénale [1], qui pourrait condamner cette fois plus lourdement EDF-R pour chaque nouvelle mortalité constatée.
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Des éoliennes dangereuses dans les zones de protection spéciale
Les éoliennes ne sont pas aussi dangereuses pour les oiseaux et les chauves-souris que les pesticides, les chats ou l’artificialisation. Mais elles s’ajoutent à ces menaces, et surtout elles deviennent très problématiques dans les zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux, comme à Aumelas, et les zones spéciales de conservation (ZSC) pour les chauves-souris.
C’est notamment pour réduire ces atteintes aux espèces protégées que le député EELV-Nupes de Gironde Nicolas Thierry a obtenu le vote — le 25 novembre dernier — d’un amendement au projet de loi d’accélération des renouvelables, visant à exclure les ZPS, les ZSC, les réserves et les parcs nationaux des « zones favorables » au déploiement des EnR futures.
🟢 Notre amendement visant à empêcher l'implantation d'énergies renouvelables dans les parcs naturels est ADOPTÉ !
➡️ Il ne faut pas choisir entre le climat & le vivant. Grâce aux écologistes, nous développerons les EnR, mais pas au détriment de la biodiversité.#PJLENR #DirectAN pic.twitter.com/XO2y5IvaHh — Les Écologistes à l’Assemblée (@EcologistesAN) November 25, 2022
Une nécessité attendue depuis des années par les associations environnementales. Reste que dans un communiqué publié ce vendredi 2 décembre, la Ligue pour la protection des oiseaux s’inquiète déjà que la future loi allège les normes environnementales sur toutes les autres zones naturelles. Le débat débutera dans l’hémicycle ce lundi 5 décembre.
Notes
[1] Pour le moment, l’électricien n’a été condamné que par un tribunal civil.
99 signatures
Campagne lancée par Greenpeace Narbonne et Extinction Rebellion Aude
Destinataire(s) : Maire de Narbonne - Didier MOULY
Greenpeace Narbonne et XR Carcassonne s'allient pour dire Stop au gaspillage énergétique !
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Nous, citoyens et citoyennes de Narbonne, demandons expressément la mise en place de mesures de bon sens et d’économie d’énergie. Un cadre légal existe, mais il est non seulement mal appliqué, mais en plus largement insuffisant face aux enjeux de sobriété auxquels nous faisons face. Pour le climat et pour nos factures d’électricité, Narbonne se doit d’être exemplaire !
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Grand Chambery : Pour une réglementation des publicités respectueuse de l'environnement !|GreenVoice
201 signatures
Destinataire(s) : Philippe Gamen, Président de la Communauté d’agglomération de Grand Chambéry et Corine WOLFF ,Vice-présidente de Grand Chambéry Chargée de l'urbanisme et du droit des sols
Grand Chambery : Pour une réglementation des publicités respectueuse de l'environnement !
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Campagne lancée par Greenpeace Chambéry
📜 Grand Chambéry est en train d’élaborer son Règlement Local de Publicité intercommunal (RLPi), qui encadrera l’affichage publicitaire dans toute l’agglomération pour de nombreuses années. Le projet actuel est très éloigné des propositions de la Convention Citoyenne pour le Climat et entre en contradiction avec l’incitation de Grand Chambéry à apposer un autocollant « Stop pub – Oui aux publications des services publics » sur nos boites aux lettres.
📢 Demandons à notre tour à Grand Chambéry d’inscrire ce message au sein du RLPI !
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Pétition soutenue par les associations et collectifs suivants : Greenpeace Chambéry, Conscience et Impact Ecologique Savoie, Amis de la Terre 73, Attac Savoie, Extinction Rébellion Chambéry, Alternatiba Savoie.
Pour plus d'infos sur le RLPI :
https://www.grandchambery.fr/3400-reglement-local-de-publicite-intercommunal-rlpi.htm
1 Source : https://www.hcsp.fr/Explore.cgi/avisrapportsdomaine?clefr=1000
2 Sources : https://www.ofb.gouv.fr/actualites/un-nouvel-indicateur-pour-mesurer-la-pollution-lumineuse et https://www.ecologie.gouv.fr/pollution-lumineuse
3 Article D143-2 du Code de l’environnement
4 Source : https://assets.rte-france.com/prod/public/2021-12/Bilan-previsionnel-2019-rapport.pdf
Catégorie Climat ; Sobriété . Transport & Urbanisme
23 signatures
Destinataire(s) : Maire de Nice et président de la métropole christian Estrosi
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Campagne lancée par Philippe S.
Nous, citoyens et citoyennes de Nice demandons expressément la mise en place de mesures de bon sens et d’économie d’énergie. Un cadre légal existe mais il est mal appliqué et largement insuffisant face aux enjeux de sobriété auxquels nous faisons face. Pour le climat et pour nos factures d’électricité, Nice se doit d’être exemplaire !
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Source : Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)
Connu /* TG 24/11/22 À 22:35
La répression, les menaces et intimidations s’accentuent contre les opposants aux mégabassines
Violente et frontale, la répression qui a frappé les opposant.es aux mégabassines à Sainte-Soline fin octobre s’inscrit dans la continuité
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Connue / TG du 19/11/22 à 11:07
30 signatures
Destinataire(s) : Président de Toulouse Métropole - Jean-Luc Moudenc
Campagne lancée par Greenpeace Toulouse
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Nous, citoyens et citoyennes de Toulouse Métropole demandons expressément la mise en place de mesures de bon sens et d’économie d’énergie. Un cadre légal existe mais il est mal appliqué et largement insuffisant face aux enjeux de sobriété auxquels nous faisons face. Pour le climat et pour nos factures d’électricité, Toulouse Métropole se doit d’être exemplaire !
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Connu / TG du 15/11/22 à 20:49
Découvertes il y a une vingtaine d’années, les immenses masses de vapeur d’eau qui survolent l’Amazonie, baptisées "rivières volantes", fascinent les chercheurs. Leur devenir pourrait être intimement lié à l’évolution du climat.
Poumon vert de la planète avec ses centaines de milliards d’arbres interconnectés, la forêt amazonienne est aussi, on le sait moins, un "océan vert" : depuis les racines des arbres jusqu’à la canopée, elle concentre la plus grande réserve d'eau douce de la Terre. Car la région sud-américaine est survolée par de gigantesques flux de vapeur d’eau, surnommées "rivières volantes", qui suscitent depuis une vingtaine d’années la curiosité des chercheurs. Inventeur du terme, le scientifique brésilien Antonio Donato Nobre a consacré sa carrière à étudier leur mécanisme, et à élucider le rôle complexe joué par la forêt dans le climat mondial. Deux grandes questions orientent ses recherches : pourquoi ne trouve-t-on pas de déserts sur le continent sud-américain, une exception à ces latitudes ? Et pourquoi les vents venus de l'hémisphère Nord parviennent-ils à traverser l'Équateur, qui sur le reste du globe agit comme un mur infranchissable ? Pour y répondre, le professeur Nobre s'est intéressé à la théorie récente de la "pompe biotique", selon laquelle les forêts, en créant une pression atmosphérique faible, déplacent l'air humide à l'intérieur des terres et aident à générer des précipitations. Autant de découvertes qui dddbligent à réécrire quelques chapitres des manuels scientifiques…
Énigmes géographiques
De la jungle amazonienne aux forêts boréales d’Europe du Nord, et jusqu’aux plus grands laboratoires et centres de recherche, ce film soulève de passionnantes énigmes géographiques pour révéler le fonctionnement de ces mystérieuses "rivières volantes" d’Amazonie, dont l'influence pourrait s’avérer majeure sur le climat mondial. Un argument supplémentaire pour préserver d’urgence cette région exceptionnelle, menacée par la déforestation.
Réalisation : Pascal Cuissot
Pays : France
Année : 2021
Université du bien commun.Paris - Foot-climat-BC
Rencontre - débat participatif avec Benjamin Coriat, Alexis Lepage, David Blough…
dimanche 20 novembre 2022 de 15 h à 17 h 45
Accueil à partir de 14 h 30
à l'Académie du climat, 2 place Baudoyer – 75004 Paris
Métro : Hôtel de Ville (1 et 11) ; Saint-Paul (1)
Interventions croisées de Jean-Pascal DERUMIER et de Yovan GILLES (Comité
de pilotage de l’Université du bien commun à Paris)
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Les chiffres du football sont saisissants :
- 1,2 milliard de personnes devant la finale de la Coupe du monde
- 250 millions de personnes dans le monde et 2,2 millions de licenciés en France
- 30 000 matchs tous les week-ends en France
- 500 km2 de surface de terrains de foot en France, soit 0,1% de la surface du
pays (...) - ET l’équivalent de 3,6 millions de tonnes de CO2 (prévisions a minima...)
relâchées dans l’atmosphère pour le Mondial du Qatar ! (pays qui a par ailleurs
atteint, dans le classement Global Footprint Network, le record mondial
d'émissions de CO2 par habitant).
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l’étude d’Alexis Lepage « Foot et climat : le bilan carbone du ballon rond », publiée en octobre 2022, qu’il nous en perspective - pour interroger le binôme « Football et Climat » sous l’éclairage du bien commun et des communs.
Le Mondial 2022 au Qatar, dans sa marchandisation et financiarisation à l’excès du football, offre paradoxalement un extraordinaire champs d’exploration, un saisissant « effet de loupe » à l’ensemble des problématiques qui fertilisent les champs du bien commun et des communs : de l’articulation entre public et privé, des nouvelles « enclosures » imposées par le marché et la publicité, aux questions de changement d’échelle en passant par le nécessaire renouvellement des modes de gouvernance, davantage « polycentriques », partagés et participatifs.
En croisant les approches économiques, juridiques mais aussi anthropologiques et culturelles du football, les théories des communs et du bien commun, nous interrogerons les possibilités d’avènement de ce « grand commun mondial » ainsi que les solutions concrètes pour le climat insufflés par la théorie et l’imaginaire des biens communs.
Enfin, le football, comme généralement tous les sports, demeure un extraordinaire terrain d’expérimentation et de création pour de nouveaux communs. Nous terminerons cet échange - que nous espérons largement participatif - par la présentation de quelques projets aussi inspirants que socialement innovants.
386,966 ont signé
Dear world leaders at the COP27:
Climate change is drowning the Pacific Islands.
The world's addiction to oil, gas and coal threatens to swallow our lands under the warming seas – inch by inch.
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Kausea Natano, Prime Minister of Tuvalu
Sauvons les îles Tuvalu, touchés par le dérèglement climatique !
https://secure.avaaz.org/campaign/en/tuvalu_loc
- Eteignons les écrans publicitaires lumineux !
https://agir.greenvoice.fr/petitions/monsieur-le-president-eteignez-les-ecrans - https://www.greenpeace.fr/lenergie-est-notre-avenir-eteignons-les-panneaux/
À l’invitation de Sortir du Nucléaire 38, CONFÉRENCE-DÉBAT d’Hervé Kempf.
Il présentera également son dernier livre : LE NUCLÉAIRE N’EST PAS BON POUR LE CLIMAT
À 20h à la MNEI (5 place Bir Hakeim 38000 GRENOBLE), salle Robert Beck,
Résumé du livre : Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n’est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d’une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l’avenir sont une économie vraiment sobre* et reposant sur…
Hervé KEMPF : Ancien journaliste de Courrier international, La Recherche et du Monde est l’actuel rédacteur en chef de Reporterre
Connu /* TG du 8/11/22 à 16:29
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idem jeudi 24 novembre, 19h30 - Faculté de Lettres de NANCY
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1. Blâmer les Etats plutôt que les COP, épisode 1
C'est l'élément le plus saillant d'avant COP27 : les rapports publiés par les différentes agences internationales sont catastrophiques. Selon les dernières données de synthèse de l'ONU https://unfccc.int/news/climate-plans-remain-insufficient-more-ambitious-action-needed-now, les plans climats des Etats vont encore augmenter les émissions mondiales de 10,6% d'ici à 2030 alors qu'il faudrait qu'elles baissent de 45% (par rapport à 2010). La faute en revient aux gouvernements des Etats – aucun n'est à la hauteur des enjeux – et non aux COP elles-mêmes.
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Pour le Programme des Nations-Unies pour l’environnement (PNUE), 2022 aura été une « année gachée »
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cet écart abyssal entre le réel et le souhaitable n'est pas nouveau : il puise sa source dans l'Accord de Paris lui-même et dans le fait que les Etats n'aient pas prévu de mécanisme pour nous garantir que cet écart soit résorbé ... Les promesses de « neutralité carbone » d'ici à 2050 des Etats et des entreprises multinationales sont donc aujourd'hui sans consistance
2. Blâmer les Etats plutôt que les COP, épisode 2
... nous font honte ... promettre 100 milliards d'euros par an ... seuls 83,3 milliards de dollars ont été comptabilisés par l'OCDE pour l'année 2020. Certes en hausse de 4% par rapport à 2019 mais il manque encore près de 20% des financements promis ... les pays pauvres, qui ne sont pas responsables du changement climatique actuel, paient donc le prix fort
3. Peut-on dès lors disculper les COP de toute responsabilité ?
... Non ... les utiliser pour ce qu'elles permettent, tout en mettant en lumière les décisions qu'il faudrait prendre par ailleurs ...
a. les COP n'ont pas mandat, et ont même l'interdiction, d'édifier des règles et institutions qui auraient pour fonction de réguler l'économie mondiale
... l'incroyable machine à réchauffer la planète que sont l'économie mondiale et les entreprises multinationales ...
b. Est-il possible de contenir le réchauffement climatique en deçà de 1,5 °C ou 2 °C sans ne jamais mettre à l’index les énergies fossiles pourtant à l’origine de près de 90 % des émissions mondiales de C02 ? Non, c'est évident. C’est pourtant ce qu'ont fait les négociations climatiques internationales depuis près de trente ans
... discuter des symptômes ... sans traiter les causes, ces quantités astronomiques d’énergies fossiles (charbon, gaz et pétrole) qui alimentent notre insoutenable économie mondiale. C’est insensé. Extravagant même. Mais une réalité implacable : depuis la première COP organisée en 1995 à Berlin, il n’a jamais été question de limiter à la source la production de charbon, de gaz et de pétrole ... la COP26 à Glasgow pour que les énergies fossiles soient mentionnés dans un texte de décision de COP, dans une version totalement édulcorée et vidée de sa substance. Décider d'un moratoire ou interdire l'exploitation de nouveaux gisements d'énergies fossiles est pourtant requis tant par le dernier rapport du GIEC que par l'Agence internationale de l'énergie ...
c. les COP ne peuvent pas réaliser ce que l'Accord de Paris a exclu qu'elles puissent faire
... contributions volontaires et déterminées au niveau national ... course de lenteur, chacun retardant autant que possible des engagements supplémentaires ...
4. Que peut-on attendre de la COP27 ?
... résumé ... :
- maintenir les enjeux climatiques dans l'arène internationale à l'heure où les conflits géopolitiques (Ukraine, Corées et Asie en général, etc) s'intensifient et la crise économique pointe son nez ;
- renforcer la pression sur les pays riches pour la reconnaissance et la mise en œuvre d'un dispositif de pertes et dommages qui permette aux pays pauvres victimes des conséquences du réchauffement climatique d'obtenir des financements et soutiens adéquats ;
- augmenter les financements des politiques et mesures d'adaptation, jusqu'ici trop souvent oubliées des priorités des négociations climatiques ;
- atteindre enfin les 100 milliards de dollars par an de financements climat pour les pays du Sud, avec une primauté pour les dons plutôt que pour les prêts tels qu'actuellement (71%)
- obtenir des débuts de négociation sur la mise en œuvre de l'article 2.1(c) de l’Accord de Paris, laissé en suspend jusqu'ici, qui promet de rendre “les flux financiers compatibles avec un profil d'évolution vers un développement à faible émission de gaz à effet de serre et résilient aux changements climatiques” ;
- peser pour empêcher au maximum que les dispositifs de finance et de compensation carbone s'étendent encore ;
- concrétiser les engagements des Etats en matière de fin des subventions aux énergies fossiles ;
- commencer à préparer la COP28 en 2023 qui est celle visée par l'Accord de Paris pour établir un « bilan Mondial » des politiques climatiques et, à cette occasion, concourir à augmenter la pression sur les Etats pour qu'ils donnent plus d'ambition à leurs politiques climatiques
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une COP d'entre-deux, entre une COP26 à Glasgow en 2021 qui aurait du permettre de plus grandes avancées et une COP28 en 2023 qui doit faire la démonstration que les mécanismes de l'Accord de Paris permettent effectivement une progression des politiques climatiques nationales. Ce qui n'est pas gagné.
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Pour ce qui concerne la France, je vois trois débats :
- puisque l'année 2022 s'annonce comme la plus chaude ... accroître la pression sur l'exécutif français pour obtenir des politiques climatiques bien plus ambitieuses (financement des mobilités collectives et douces ; politiques d'isolation du bâti ; mesure de réduction des « inégalités-carbone », etc) ;
- ... continuer à mettre à l'index les insoutenables investissements de TotalEnergies, Engie & co dans le pétrole et le gaz ;
- puisque Emmanuel Macron vient d'annoncer que la France allait se retirer du Traité sur la charte de l’énergie ... l'une des toutes premières fois que des règles ou institutions nés avec la mondialisation sont officiellement reconnues comme antinomiques avec la lutte contre le réchauffement climatique ... revoir de fond en comble les institutions et les règles qui organisent la mondialisation et l'économie mondiales.
153 signatures - Destinataire(s) : Mairie de Clermont-Ferrand et de Clermont Auvergne Métropole
CLERMONT FERRAND : STOP AU GASPILLAGE ÉNERGÉTIQUE
Pour le climat et le pouvoir d'achat, stop au gaspillage énergétique !
Alors que la crise énergétique s’aggrave et que ce sont les plus précaires qui en pâtissent, il nous semble cohérent et juste que les collectivités locales et les commerces jouent le jeu d’une sobriété énergétique nécessaire.
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Sur une année, un écran publicitaire de 2m2 consomme l’équivalent en moyenne des besoins d’ un ménage français pour l’éclairage et l'électroménager (1), laisser tous ces écrans allumés en période de crise énergétique est donc absurde !
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Greenpeace Clermont-Ferrand, Extinction Rébellion Clermont-Ferrand, Alternatiba 63 et ANV Cop21 63
Source : (1) Selon l’Ademe, la consommation annuelle d’un panneau publicitaire de 2m2 serait d’environ 2000 kWh par an. Selon l’Agence Française de l’Energie, la consommation annuelle d’un ménage serait comprise entre 1500 et 2200 kWh (hors chauffage et eau chaude, selon la superficie du logement et le nombre d’occupants du foyer)
Connue / https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?DIxyvw