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Qui a tué la gauche ? Comment en sommes nous arrivés là ?
Au lendemain des élections présidentielles 2022, voici la question que nous allons nous poser dans cette vidéo.
Dans ce deuxième épisode, il s'agira pour nous d'ébaucher la compréhension de cette défaite électorale. Comment la gauche, dans une situation sociale aussi critique, peut-elle perdre dès le premier tour ?
Pour comprendre cela, nous allons nous aider de Lénine et de son concept de gauchisme.
N'hésitez surtout pas à critiquer constructivement ma vidéo, je tâcherai d'améliorer ce qui ne va pas pour les prochaines. Je lis tous vos commentaires bien sûr, et j’y réponds au maximum selon le temps que j’ai de disponible !
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Vidéo non monétisée comme toutes les autres, les potentielles pubs sont soit dues à Youtube, soit dues aux droits d'auteurs des musiques utilisées.
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Connue / mel du 19/05/2022, 16:05
Ndlr : est-ce le gauchisme qui aura privé JLM de victoire ou le fait que, jusqu'à maintenant, le PS n'avait pas fait le bilan du quinquennat Hollande et plus généralement de la contamination néolibérale d'une partie de la gauche comme de la droite ? L'avènement de la NUPES intégrant le PS débloquera-t-il cette situation ? C'est possible. Cela ne veut pas dire que le gauchisme n'a pas sa part, mais secondaire selon moi.ACT
Mode d'emploi.
Et plus généralement, https://diasporafoundation.org/other_docs
Écologie Enquête
Ancien commandant du GIGN et acteur du drame d’Ouvéa en 1988, Philippe Legorjus veut créer dans le Finistère la plus grande exploitation industrielle d’algues en Europe. Avec l’aval des autorités, ce projet labellisé bio se développe en dépit des risques et contre l’avis de nombreux habitants.
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Algolesko, une start-up finistérienne qui y produit principalement en bio deux algues brunes comestibles : du wakamé et de la laminaire sucrée
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Au large de Plobannalec-Lesconil, village portuaire du sud du Finistère, 3 000 habitants, des centaines de bouées constellent plus de 154 hectares en pleine mer. Et sous chaque bouée, des cordes, lestées par des blocs de béton posés sur le sol marin, supportent des plantules d’algues. ... Timothée Serraz, directeur général d’Algolesko ... à destination d’entreprises agroalimentaires qui les intègrent dans des plats préparés ou vendues au secteur cosmétique ... en pleine réserve de biodiversité Natura 2000 ... Algolesko a déposé, cette même année 2013, une autre demande d’exploitation au large de Moëlan-sur-Mer
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Le code de l’environnement ne prévoit pas de monoculture d’algues d’une telle ampleur, explique à Mediapart Brieuc Le Roch, chargé de mission juridique à Eau & Rivières de Bretagne ... privatisation du domaine maritime public et les associations ont estimé que, face à une si grande emprise sur la mer, cela nécessiterait, a minima, une étude environnementale poussée et une étude d’impact sur les espèces avicoles et marines
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Des algues dangereuses pour l’écosystème
... algue invasive https://www.researchgate.net/publication/269393400_Les_especes_marines_invasives_en_Bretagne ... Jean-Pierre Roullaud, de l’association Bretagne vivante-Quimperlé ... Maire sans étiquette de Moëlan-sur-Mer de 2014 à 2020, qui a saisi la justice contre Algolesko, Marcel Le Pennec était auparavant enseignant en biologie marine à l’université de Bretagne occidentale
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la journaliste Catherine Le Gall a publié un livre-enquête https://www.editionsladecouverte.fr/l_imposture_oceanique-9782348059360 au long cours intitulé L’Imposture océanique - Le pillage « écologique » des océans par les multinationales. Elle rappelle pour Mediapart que les velléités industrielles d’Algolesko sur le domaine maritime public s’opèrent dans un contexte de « ruée vers les océans ». « Les entreprises privées, ayant épuisé les ressources terrestres, dirigent désormais leur appétit sur un nouveau continent à exploiter : les mers. Et les algues attisent toutes les convoitises »
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« Les conflits d’usage pour l’accès au littoral – logements, loisirs, activités de production, etc. – sont énormes en Bretagne, confie Maëlle Turriès, chargée de mission « mer et littoral » pour Eau & Rivières de Bretagne. En Finistère, c’est vraiment la guerre. Donc, forcément, cela pose question… »
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Le commandant du GIGN a ensuite fondé, dans les années 1990, une des plus importantes sociétés d’intelligence économique française, Atlantic Intelligence, qui a œuvré pour Vivendi, Total ou Arcelor. Puis au début années 2010, Philippe Legorjus s’est reconverti dans le business écolo en lançant le groupe Vuelto, une société spécialisée dans le photovoltaïque, depuis mise en liquidation judiciaire.
En 2013, l’ex-militaire débarque dans le Finistère avec l’entreprise Algolesko : « Il y a une tradition marine dans ma famille ... »
« La première impression que donne Philippe Legorjus, c’est qu’il est très sûr de lui, témoigne Yannick (prénom changé), un ancien salarié d’Algolesko. C’est une personne qui se vante d’avoir le bras long ... « Philippe Legorjus m’a asséné que le projet se ferait malgré mon opposition car il avait des appuis, déclare pour sa part Marcel Le Pennec, l’opposant et ancien maire de Moëlan-sur-Mer. Cela se voyait qu’il avait la DDTM [Direction départementale des territoires et de la mer] dans la poche ... L’octroi des concessions en mer se réalise sous l’égide de la DDTM, un service préfectoral où les fonctionnaires sont affiliés au corps d’officiers de carrière de la marine nationale ... commission des cultures marines, composée essentiellement de professionnels de la conchyliculture et de représentants de services de l’État ... Dominique Gontier, animateur local d’Eau & Rivières de Bretagne, siégeait ... « Cette commission se présente avant tout comme un “facilitateur de projets”. C’est un entre-soi sidérant où l’État est au service des intérêts privés
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Une entreprise biberonnée aux aides
L’algoculture industrielle explose ... plus de 30 000 tonnes d’algues sont importées de Norvège ou du Chili chaque année ... “croissance bleue” ... la journaliste Catherine Le Gall ... logique d’accaparement ... « Philippe Legorjus a une capacité à ramener beaucoup de fonds alors que l’activité à Lesconil n’est pas rentable, affirme Yannick ... beaucoup de dépenses car le matériel s’arrache sans cesse à cause des vents ... socialiste Jean-Yves Le Drian ... Breizh’Alg https://ceser.bretagne.bzh/jcms/preprod_169085/fr/le-programme-breizh-alg?current_category=preprod_118873&portal=wcrb_173564
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Un manque de consultation publique
L’ex-patron du GIGN compte parmi ses réseaux l’Institut de Locarn, un think tank libéral niché au cœur de la Bretagne réunissant les grands dirigeants économiques de la région et les décideurs politiques bretons. L’institut a ainsi été fréquenté par Jean-Yves Le Drian à l’époque où il présidait la région. Philippe Legorjus a certifié à Mediapart « bien évidemment » connaître des personnes de ce lobby patronal breton à l’origine du célèbre label « Produit en Bretagne ». Avec son fils, Éric Legorjus, directeur d’une firme fournisseuse de gaz en Bretagne, ils ont été plusieurs fois conviés pour intervenir au sein de l’Institut de Locarn.
Coprésident de l’association Rivière et Bocage Belon Brigneau Merrien (RBBBM), Antoine Champlon révèle pour sa part : « Le Parti socialiste local était favorable à l’implantation de ce projet. Or les rapports entre Philippe Legorjus et le PS sont très bons, notamment via Louis Le Pensec, un proche de Jean-Yves Le Drian, une figure socialiste qui fait la pluie et le beau temps dans le Finistère. » ... Le président de la communauté de communes et maire de Moëlan-sur-Mer jusqu’en 2014 est alors le socialiste Nicolas Morvan, ancien attaché parlementaire de Louis Le Pensec ... Parlementaire de la circonscription de Moëlan-sur-Mer entre 1973 et 2008, Louis Le Pensec a été, en tant que ministre des départements et territoires d’outre-mer de 1988 à 1993, acteur de la signature du traité de paix d’août 1988 à l’issue de la tragédie de la grotte d’Ouvéa
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En septembre 2015, plus de 500 habitants ont été jusqu’à battre le pavé ... Les premières bouées accrochées dans les concessions ont déjà toutes été arrachées par les puissants vents marins du Finistère.
alternative à l'init de System V ... L'un des avantages est d'avoir un système de services pour l'utilisateur
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Plutôt que le rapport à l’écran, ne devrait-on pas interroger le rapport à la distance ?
... La posture de l’enseignant en ligne ne peut pas être la même qu’en classe « physique ». En ligne, les enfants ne sont pas un public captif, cela a ses avantages, mais aussi ses inconvénients. La place des parents, bien plus présents dans cette école hors des murs, bouscule aussi les habitudes des uns et des autres. Les notions de groupes, mais aussi de présence ou d’absence vont ainsi devoir être ré-interrogées.
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une fois mis en place, non seulement le retour en arrière sera très compliqué, mais les risques de surenchère seront inévitables, à coup de prétendue « intelligence artificielle » ou d’algorithmes étudiant de façon détaillée les comportements des utilisateurs de ces plateformes afin de conseiller en permanence des corrections pédagogiques, mais aussi comportementales.
Comme le démontre Christophe Masutti dans son ouvrage Affaires Privées : Aux sources du capitalisme de surveillance32, la surveillance est un corrélat social. Là où cela peut poser problème, c’est lorsqu’on finit par ne plus penser nos relations sociales autrement que par l’automatisation et la technicisation de la surveillance.
...
rares sont les pédagogues qui comprennent comment fonctionnent ces algorithmes, ou par qui et comment ils sont écrits, ni quels sont les bénéfices que l’entreprise qui les a réalisés escompte. S’ils le savaient, je doute qu’ils regarderaient ces applications avec autant d’appétence.
Cela m’amène à une seconde question.
Le numérique étant, qu’on le veuille ou non, omniprésent : quelle place veut-on donner à l’éducation aux médias et à la littératie numérique ?
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s’il y a bien une chose qu’a pu démontrer la crise de la COVID-19, c’est bien que cette littératie était loin d’être un acquis. Non seulement pour les élèves, qu’on présentait souvent comme des digital natives alors qu’il n’en était rien, mais aussi – et surtout – pour les enseignants.
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Tant que les formations au numérique se focaliseront davantage sur les outils, les pratiques, les usages, que sur l’éducation aux technologies en général, et aux médias en particulier, les capacités de littératie numérique stagneront.
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il ne s’agit pas d’un impensé au niveau du ministère – du moins je ne le pense pas – mais bien d’une volonté politique. Former aux outils permet de garder le contrôle ... Si par contre, le monde éducatif reconnaît le caractère ambivalent des outils (toute technologie est un pharmakon35, c’est-à-dire à la fois remède, poison et bouc-émissaire, disait le philosophe Bernard Stiegler, décédé cet été)
...
même rapidement formés à cette question, je pense que les enseignants parviendraient rapidement à identifier les valeurs du logiciel libre – « liberté, égalité, fraternité » – et à les mettre en regard de celles des logiciels dits privateurs : aliénation, discrimination, marchandisation.
J’en viens donc à une quatrième question.
L’école doit-elle rester un espace sanctuarisé vis-à-vis de la marchandisation ?
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L’école doit-elle accompagner les élèves à faire société ? Ou doit-elle exclusivement les préparer à un emploi ?
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comme l’indique Nico Hirtt dans son ouvrage L’école prostitué : L’offensive des entreprises sur l’enseignement37, le numérique à l’école peut alors servir de cheval de Troie afin de faciliter l’introduction de concepts néo-libéraux tels que « l’employabilité ».
...
se dépêtrer d’une vision « solutionniste » ne servant que des intérêts privés et non l’intérêt général.
Pierre-Yves Gosset, co-directeur et délégué général de l’association Framasoft (texte sous licence Creative Commons BY39)
Image d’illustration : école Arménienne équipée d’ordinateurs du projet (libre) One Laptop Per Child
Classé dans : Éducation, Framasoft, Internet et société, Libr'en Vracconfinement, école, Éducation, EducationNationale, Framasoft, Histoire, Libre, Microsoft, RezoTIC
Ndlr :
- ne surtout pas rater la lecture du début qui retrace l'histoire de Framasoft.
- ce billet est UNE RÉFÉRENCE à valoriser ACT
- Enfin, sa thèse (former des citoyens émancipés du 21è siècle) est indispensable pour maintenir à moins de 2°C le réchauffement climatique notamment PLPDL ACT
La frénésie médiatique entourant la baisse record des prix du pétrole et de la demande de combustibles fossiles due aux mesures de confinement masque le fait qu’un autre secteur est lui en plein essor : celui de la pétrochimie.
...
À en croire le PDG de l’Association Canadienne de l’Industrie de la Chimie (ACIC) – qui fait pression sur les gouvernements au nom des entreprises pétrochimiques et plastiques – « la demande en emballages plastiques n’a jamais été aussi forte ». C’est particulièrement le cas dans de nombreux supermarchés « où on trouve désormais du plastique sur des produits qui n’avaient auparavant jamais été emballés ».
Alors oui, en ce moment, le plastique à usage unique et le suremballage sont en augmentation. Mais est-ce pour autant le signe d’un retour en grâce pour le plastique? Je n’en suis pas si sûre.
Avoir honte de prendre l'avion. C'est ce que ressentirait un nombre croissant de Suédois.
Et cette honte pourrait bien signer le retour en force des trains de nuit...
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06h17 - Idées mer écologie biodiversité
Eric de Laurens et son associé, installés à Anglet à coté de Biarritz , très attachés à défendre le monde marin, ont décidé de trouver une alternative au tout plastique qui envahit la planète. En France, 78% des plastiques sont soit brûlés , soit enfouis , polluant l’air dans un cas, les sols dans l’autre. Les océans reçoivent le reste.
Une nouveau matériau en écaille de poisson
...
Les écailles, une fois nettoyées, sont broyées et transformées en poudre sans aucun ajout de produit chimique . Cette poussière qui ressemble à de la farine va permettre de fabriquer toutes sortes d'objets comme des plaques décoratives à mettre au mur, des tommettes pour le sol...Ce nouveau matériau d'aspect marbré ou plus homogène résistant aux rayures, au feu, se travaillant comme du bois intéresse vivement les architectes, les décorateurs...
L'activité est soutenue par la filière pêche.
Transcription : : ... sardines, saumons, scalite ...
Alors que la mobilisation continue contre la réforme des retraites, des militants, rejoints par des cheminots ont protesté vendredi 31 janvier contre la disparition des guichets de gare. Selon eux, le numérique contribue à dégrader les services publics. Il favorise les logiques marchandes et supprime des postes.
Toulouse (Haute-Garonne), reportage
... Il y a urgence. Rien que ces derniers mois, la CGT cheminots https://www.cheminotcgt.fr/wp-content/uploads/2019/07/20190710_CDP_GUICHETS_docx.pdf déplore 900 suppressions de postes aux guichets. À la gare de Lyon à Paris, le groupe ferroviaire a supprimé 40 guichets, c’est-à-dire les 2/3 des points de vente. L’horizon d’une suppression totale des guichets est désormais ouvertement évoqué par la direction https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/sncf/sncf-la-fin-des-guichets_3221095.html, qui assume la mutation.
Mais cette politique ne se résume pas seulement à la SNCF. Elle touche l’ensemble des services publics : la Poste, les Impôts, la Caisse d’allocations familiales, etc. Le gouvernement veut basculer tous les services publics sur internet d’ici la fin du quinquennat. « Le plan Action publique 2022 » https://www.vie-publique.fr/dossier/18966-transformation-numerique-de-letat vise ainsi à dématérialiser 100 % des démarches administratives d’ici deux ans.
François BOCQUET a retweeté christine Trabado @ctrabado1 · 20h
La place de la robotique et du numérique dans les usages des enseignants
➡ http://ife.ens-lyon.fr/kadekol/hors-series/episode-19
A écouter 👉 ITW de Sophie guichard et d'André Tricot
Via #Kadékol la Webradio de @educIFE #robotique #enseignants #numérique #sciencesdelingenieur #technologie #education
Image 22 Ko André Tricot et 3 autres
Connu / https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?n00QZg
...
P26 "Ceux qui parlent d’écologie sans aborder frontalement la question de la vie quotidienne sous tous ses aspects, ceux qui n’ont à la bouche que les mots « compensation », « bilan carbone », « développement durable », « green tech », « transition », « empreinte écologique », ceux-là parlent une langue morte, celle de la comptabilité du désastre.
Pour esquisser les fondements d’une écologie communale et révolutionnaire, ancrée dans la vie quotidienne, peut être faudrait-il repartir de la notion d’écosophie de Félix Guattari. Pour lui, la question écologique se situe à la lisière de trois registres : « celui de l’environnement, celui des rapports sociaux, et celui de la subjectivité humaine ». Dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes s’expérimentent des formes de vie commune à même de tenir inséparés ces trois registres de l’écologie, comme en témoigne notre relation à la forêt."
...
un bien commun dont les habitants jouissent simultanément, apprenant laborieusement à concilier, à superposer et à ménager leurs multiples usages, apprenant aussi à prendre soin du bocage comme s’ils prenaient soin d’eux mêmes, à réparer le monde pour les prochaines générations d’habitants. Cette expérience
vécue est à rapprocher de la définition du communisme que donnait Karl Marx dans « l’idéologie allemande » comme le dépassement « de l’antagonisme entre l’homme et la nature, entre l’homme et l’homme. »
...
p30 ... seule une forme de propriété collective peut garantir une dimension intergénérationnelle qui dépasse l’espérance de vie des usagers actuels. Tant que nous n’aurons pas renversé la propriété privée de la terre et des moyens de productions pour y substituer une propriété d’usage ... C’est dans cette tentative d’invention coutumière, plus que les stratégies de détournement d’outils juridiques existants (bail de fermage, fonds de dotation) que réside tout l’intérêt de ce qui se vit dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes ... Pour que l’absence de l’État ne reconduise ni le règne libéral du chacun fait ce qu’il veut, ni la loi du plus fort, ni la guerre de tous contre tous, encore faut-il constituer les germes d’une autonomie communale ... L’État se pose comme le garant de l’absence de guerre civile tout en s’adonnant bel et bien à des formes plus ou moins euphémisées de guerre civile contre sa population. La dimension la plus explicitement visible de ce double-jeu est la militarisation du maintien de l’ordre. Aurait-on seulement imaginé il y quelques années, qu’un tank puisse faire face à des manifestants sur lesquels il est devenu banal de tirer avec des armes de guerre ?
Jusqu’où nous mènera l’extension illimitée de l’état d’exception dans les démocraties occidentales ? ... Renverser le pouvoir en place est absolument nécessaire mais notoirement insuffisant. Pour que la destitution signifie plus qu’un simple renversement du régime, voire même pour qu’un tel renversement soit possible, encore faut-il constituer, ou plutôt faire consister autre chose localement.
La ZAD nous a confronté de plein fouet à l’extrême difficulté de retisser de la communauté politique, de réinventer des us et coutumes, de substituer à la loi républicaine des règles communes élaborées par et pour une communauté d’habitants suffisamment soudée, solide et puissante pour les faire appliquer.
Pendant cinq années entre 2013 et 2018, l’apparente absence du pouvoir institué nous a cruellement mis face à tout ce qu’il reste en nous de pouvoir incorporé : libéralisme existentiel, individualisme, recroquevillement dans les identités et les idéologies, incapacité à faire communauté sans tradition. ... Ou pour le dire plus subtilement : d’une communauté d’abord fondée sur un refus (même si elle portait en elle une positivité), à une communauté avant tout soudée autour d’une affirmation, d’un devenir ... L’une de nos erreurs, c’est d’avoir laissé dire que la diversité de la communauté négative était une force en soi et pour soi. C’est aussi d’avoir eu besoin du mythe de l’unité dans la diversité au point de faire passer les six points pour l’avenir de la ZAD comme la position du mouvement anti-aéroport. Or si toutes les composantes du mouvement ont validé le texte, c’est au forceps. En réalité, les six points incarnaient plutôt la position d’une frange active de chaque composante.
Trop longtemps, nous avons occulté les violents conflits qui ont toujours traversé le mouvement afin de donner à l’ennemi l’apparence d’une indéfectible unité. Nous nous sommes efforcés de ne rien laisser transparaître des batailles internes qui nous ont traversées entre 2013 et l’abandon du projet. Celles-ci venaient toucher des questions extrêmement sensibles : les conséquences pratiques de la vie sans police; l’accès aux champs et aux parcelles agricoles; l’usage des routes, chemins et sentiers; la cohabitation de rapports antagonistes à la nature et à l’agriculture; certains comportements individualistes et actes de malveillance envers nos voisins des bourgs alentours ou envers d’autres habitants de la ZAD, etc ... Ce que nous apprend l’expérience de la ZAD, c’est que si la communauté négative recèle une considérable puissance de destitution, construire une commune depuis une simple juxtaposition de différences, une addition d’identités antagonistes est en revanche impossible. La commune exige un liant bien plus consistant que la diversité tactique face à l’ennemi commun. ... En l’absence de tradition séculaire comme au Chiapas, c’est dans l’avènement de nouvelles formes contemporaines de créolisation que se situe l’assise culturelle des nouvelles communalités à venir. ... Ce que la créolisation recèle de magique et de sublime, c’est qu’elle relie ensemble des identités absolument hétérogènes. Elle leur offre un langage commun, sans pour autant les fondre et les confondre. ... une forme de créolisation politique qui reste à inventer.
...
XI COMMUNISATION ? ... la communisation des terres ne peut être octroyée par l’État. La communisation est un processus. Elle ne se décrète pas. C’est une mise en partage en acte par et pour les habitants de chaque localité. La communisation se construit. ... Le temps que l’inconséquence libérale-libertaire ne fragmente absolument tous les liens. ... Que l’on se penche par contraste sur les communes rurales aragonaises de 1936, ou sur le mouvement révolutionnaire zapatiste, alors on découvrira des tentatives de communisation des terres. Un processus qui commence par une prise et répartition des terres à l’échelle de chaque localité, et qui ménage toujours de l’espace pour une multiplicité d’usages collectifs, individuels et familiaux. Le commun ne s’impose pas mais s’appose à des expériences et des solidarités qui se tissent au long cours. On pourrait même dire qu’il s’apprend. ... nous avons la naïveté de nous réjouir que le bocage de Notre-Dame-des-Landes abrite de telles expériences de communisation des terres plutôt que des parkings, une tour de contrôle et un duty-free. Là réside notre victoire. ... souligner comment la ZAD, du 22 Février 2014 aux émeutes de 2016 contre la loi travail en passant par celles pour Rémi Fraisse, a contribué à sa mesure au retour de l’offensivité dans les rues de Nantes. Elle a apporté une pierre à l’émergence du contexte politique agité que nous connaissons aujourd’hui, comme en témoignent les cabanes de palettes qui ont fleuri l’année dernière sur tous les ronds-points de France. ... situation insurrectionnelle » une situation dans laquelle il y a une vacance du pouvoir en un lieu et un temps donné ... Depuis le mouvement contre la loi travail jusqu’au surgissement des gilets jaunes, la combativité dans la rue est remontée d’un cran, renouant avec des formes de conflictualité dont tout laissait à croire qu’elles appartenaient à un passé historique révolu.
Mais si nous ne voulons pas que ces insurrections en puissance continuent de « s’étrangler au stade de l’émeute », si nous désirons qu’elles accouchent d’un moment révolutionnaire, il s’agit de commencer partout à préfigurer localement le monde que nous voulons voir advenir. Nul besoin d’attendre le renversement total de l’économie ou la destitution de l’État républicain pour s’auto-organiser dans et contre le monde capitaliste. ... Aucun village, aucune ville moyenne n’a été épargné par la fièvre jaune ... stratégie d’encerclement qui débute aux portes des hypercentres métropolitains. ... Si notre époque n’est pas pré-révolutionnaire, alors elle est sans avenir.
...
Prendre de la hauteur, du recul. Sortir de la médiocrité sentencieuse du commentaire
Quand on conduit sa voiture, quand on monte le chauffage d’un cran ou quand on se grille un steak, on contribue tous et toutes à l’émission de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. C’est notre empreinte carbone.
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Transcription : ... les végan idiots utiles du capitalisme ...
=> valoriser ACT
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Catégorie Science et technologie 3 commentaires
Guillo Bebe il y a 16 heures (modifié)
Sans gêne la ministre, 60 ans depuis les premières alertes, et jamais la moindre critique envers la croissance éternelle, c'est un peu honteux qu'elle profite de ce rapport pour faire sa pub politique. eurk elle devrait passer en dernier
2
Dominique Sauvebois il y a 16 heures (modifié)
Bravo Madame (à 55 mn) ! merci !!!
Mon commentaire à Elisabeth BORNE :
- Vous avez déclinez tous les investissements prévus pour sauver le capitalisme et satisfaire à la Finance " verte ".
Vous basez votre discours sur la thèse du CO2 tueur qui est la plus grande, et grave, arnaque du siècle !
Vous mélangez allègrement les vertus avec les mensonges.
...
Qu’apporte l’économie symbiotique?
UN CADRE permettant d'amplifier l'impact positif des solutions en les mettant en synergie.
...
Un modèle économique régénératif radicalement nouveau qui affirme la possibilité de développer une relation symbiotique (c.a.d de croissance mutuelle) entre des écosystèmes naturels prospères et une activité humaine intense, et ce dans tous les domaines de l'économie.
...
Une approche inclusive et soutenable
Aucune des innovations économiques ne peut faire face seule aux défis complexes auxquels nous sommes confrontés.
C'est seulement en créant des synergies entre les différentes approches qui puisent dans l'intelligence des écosystèmes naturels, le génie humain et la puissance de technologies efficientes que nous pouvons espérer aboutir à une véritable durabilité.
...
Un panel de plus de 20 innovations économiques récentes qui produisent un impact positif sur la planète, et les synergies qui peuvent s’établir entre elles : agroécologie ; biomimétisme ; économie circulaire ; économie collaborative ; communs ; ecodesign ;
ingénierie écologique ; open source ; pair à pair ; permaculture ; renewables ; entreprise sociale ; réseaux intelligents ; économie des usages
*Le livre : extrait https://issuu.com/actes_sud/docs/l___conomie_symbiotique_extrait_act?e=2297045/53921737
Je vais essayer de transmettre dans ce fil les points clés du rapport @IPCC_CH
.#GIEC #SRCCL sur le changement climatique et l'utilisation des terres, en utilisant également les figures clés du résumé pour décideurs.
(adaptation de la conférence de presse en 🇫🇷, graphes en 🇬🇧
dont
"
Les principaux messages de ce rapport sont :
- nous dépendons étroitement des terres
- les terres sont sous pression croissante
- les changements d'usage des terres font partie des solutions
- mais le potentiel de solutions dans le secteur des terres est limité
La croissance démographique, les changements dans la consommation de denrées alimentaires, de nourriture pour les animaux d'élevage, de fibres, de bois et d'énergie entraînent des rythmes d'utilisation croissante des terres et de l'eau douce sans précédent.
Nos activités affectent plus de 70% des terres non englacées. 1/4 des terres sont dégradées. La façon dont nous produisons ce que nous mangeons contribue à la perte d'écosystèmes naturels et au déclin de la biodiversité.
La dégradation des terres réduit leur capacité à stocker du carbone, ce qui aggrave le changement climatique. En retour, le changement climatique aggrave la dégradation des terres de multiples manières.
Aujourd'hui, 500 millions de personnes vivent dans des zones touchées par la désertification. Les personnes vivant dans les zones où les terres subissent dégradation ou désertification sont de plus en plus affectées négativement par le changement climatique.
La température moyenne à la surface des continents a déjà augmenté presque deux fois plus que la température moyenne à la surface de la terre (continents et océans).
Les risques pour les sociétés humaines et les écosystèmes liés à la pénurie d'eau, l'érosion des sols, à la dégradation du pergélisol, aux incendies, augmentent avec le niveau de réchauffement moyen à la surface de notre planète.
Dans un climat plus chaud, la capacité des terres à stocker du carbone peut être réduite.
Par ailleurs, la dégradation des terres affecte aussi négativement les rendements agricoles, et le carbone stocké dans les sols.
à l'échelle planétaire, l'augmentation de la température moyenne et ses conséquences entraînera des baisse de rendements, en particulier dans les tropiques, une baisse de la qualité nutritionnelle de certaines céréales,
et des risques élevés (1,5°C) à très élevés de perturbations des chaînes d'approvisionnement en denrées alimentaires. Aujourd'hui, 821 millions de personnes souffrent de la faim.
ar ailleurs, l'usage des terres contribue à 23% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre liés aux acivités humaines.
La déforestation et la destruction des tourbières contribuent à environ 13% des émissions de CO2 liées aux activités humaines.
Dans son ensemble, le système alimentaire (qui comprend également la production, la transformation, le transport, la vente, le stockage, la cuisson et les pertes et déchets alimentaires) pèse pour près d'un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre.
L'amélioration de notre utilisation des terres et de notre système alimentaire a un rôle important à jouer pour aider à lutter contre le changement climatique, tant pour l'adaptation que pour la réduction des rejets de gaz à effet de serre.
" -> Lien du rapport https://www.ipcc.ch/srccl-report-download-page/
« Si l’on veut être sérieux avec les objectifs de transition énergétique, il est indispensable de prendre en compte l’impact du numérique, qui est en croissance exponentielle. Cette analyse montre que c’est possible. »
Matthieu Auzanneau, Directeur général, The Shift Project
« Les opportunités du numérique étant précieuses, mieux les calibrer est essentiel pour en préserver l’utile. Être ‘sobre’ à l’échelle de notre société, c’est donc réinventer nos usages pour qu’ils soient compatibles avec les contraintes climatiques.
C’est un défi stimulant, et ce rapport m’a permis de commencer à le mesurer. »
Maxime Efoui-Hess, auteur du rapport, The Shift Project
Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde, et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an.
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La sobriété numérique consiste à prioriser l’allocation 2019-01 des ressources en fonction des usages, afin de se conformer aux limites planétaires, tout en préservant les apports sociétaux les plus précieux des technologies numériques. Cela nécessite d’interroger la pertinence de nos usages du numérique – ce que nous faisons pour la vidéo dans ce nouveau rapport « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne – Un cas pratique pour la sobriété numérique » (2019).
Rapport complet https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/2019-01.pdf
Résumé aux décideurs https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/R%C3%A9sum%C3%A9-aux-d%C3%A9cideurs_FR_Linsoutenable-usage-de-la-vid%C3%A9o-en-ligne.pdf
Dossier de presse https://theshiftproject.org/wp-content/uploads/2019/07/Dossier-de-presse_Linsoutenable-usage-de-la-vid%C3%A9o.pdf
La vidéo pédagogique
« Cette vidéo réchauffe le climat : merci de la regarder »
Le guide
pour réduire le poids des vidéos en 5 minutes
L’extension de navigateur
qui rend visible l’invisible impact environnemental du net
https://www.youtube.com/watch?v=JJn6pja_l8s
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Cette vidéo réchauffe le climat : merci de la regarder
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The Shift Project
Ajoutée le 1 juil. 2019
Comme Julia, sachez que travailler sur la réduction de votre empreinte climatique, c'est aussi penser aux habitudes et à la consommation numériques. Les smartphones, les centres de données et les réseaux ont besoin d'énergie et de ressources précieuses pour être produits et fonctionner. Consommer de l'énergie, produire de l'électricité, exploiter des ressources minières, etc, toutes ces activités entraînent des émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi, octet par octet de données, à chaque seconde d'une vidéo, un peu plus de dioxyde de carbone est libéré dans l'atmosphère. C'est invisible pour vous maintenant, mais pas pour notre climat, dont les conséquences globales sont déjà visibles.
NOTRE RAPPORT SUR L'IMPACT ENVIRONNEMENTAL DE LA VIDÉO EN LIGNE
Pour en savoir plus sur ce que YouTube, Netflix et la pornographie ont à voir avec le changement climatique : « Climat : l’insoutenable usage de la vidéo en ligne – Un cas pratique pour la sobriété numérique » : https://wp.me/p9jPKD-3lL
À PROPOS DE NOUS
The Shift Project est une organisation à but non lucratif qui travaille pour une économie décarbonisée : https://www.theshiftproject.org
Cette vidéo a été réalisée en partenariat avec Science Explainers, qui offre aux chercheurs des outils de marketing numérique : https://www.scienceexplainers.com
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Science et technologie
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PaulB
PaulB
il y a 15 heures
A quand un navigateur ou un module qui reduit la definition des images et des videos pour limiter le traffic ?
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Mr Sandourc
Mr Sandourc
il y a 45 minutes (modifié)
Bonjour, sauriez vous évaluer le rapport entre flux et stockage des vidéos : une heure de vidéo demande autant de stockage qu'une autre (à qualité égale) mais certaines vidéos sont plus vues, et font donc intervenir plus de flux, que d'autres. Ainsi à partir de quel nombre de vues sur une vidéo sa part de flux dépasse-t-elle sa part de stockage.
La plateforme de streaming Twitch supprime de ces serveurs les rediffusions des lives après 2 mois sans que cela gêne réellement l'utilisation.
Un contrôle de YouTube et Cie pourrait permettre d'envisager la même méthode, par exemple en réduisant la qualité de certaines vidéos après un certain temps, et selon la catégorie dans laquelle elle se trouve. (Musique, gaming, société, science et technologie, etc)
Ahgrooo Ditleloup
Ahgrooo Ditleloup
il y a 1 semaine
C'est combien de CO2 un équipe de poulet qui s'amuse a gazer des gens convaincu par votre vidéo en sitting sur un pont?
Motiok nianiak
Motiok nianiak
il y a 1 semaine
Très intéressant, ça serait bien aussi que les industries du multimédia valorise leurs énergies fatales comme les data-center qui rejettent en grande majorité leurs calories à l'extérieur au lieu de chauffer les locaux des bâtiments, les serres, piscines municipales de proximité... par exemple
Le gaz est pas encore assez cher !
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par Giv Anquetil , Antoine Chao , Charlotte Perry - 53 minutes
Comme un bruit qui court retourne en Guyane, avec celles et ceux qui font de la forêt un champ de bataille.
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent
Les Amérindiens se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Nous vous avions fait entendre le mois dernier les voix de guyanais mobilisés contre des grands projets extractivistes qui menacent l’environnement.
Et si la mine industrielle Montagne d’or (en plein cœur de la forêt tropicale) est toujours dans le collimateur de 70% des habitants, on célèbre ces jours-ci en Guyane la victoire par abandon sur Total et son forage off-shore, qui vient de jeter l’éponge après 100 millions d’euros dépensés en prospection.
On retourne cette semaine dans ce paradis vert, cette fois avec les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent.
Les Amérindiens qui se battent pour défendre la forêt dont ils vivent © Radio France / Giv Anquetil
Dans son abattis, sa parcelle cultivée sur brûlis avant d’être rendue à la forêt pour 30 ans, Franck Nénesse pratique l’agroforesterie en utilisant les cycles naturels et les savoir-faire traditionnels pour que les sols ne s’épuisent pas. Cécile Kouyouri, première femme devenue chef coutumier voilà 21 ans, nous reçoit dans son petit village de Bellevue, où elle a réussi à imposer une « Zone de droits d'usage collectifs » (ZDUC) pour un autre usage communautaire de la forêt et du monde.
C’est aussi le message que porte une nouvelle génération d’Amérindiens réunis dans les Jeunesses Autochtones de Guyanes (JAG), dont fait partie Christophe Yanuwana Pierre que l’on retrouve près de Saint Laurent du Maroni.
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones
Pour la reconnaissance officielle des peuples autochtones © Radio France / Giv Anquetil
Alors qu’environnement et climat peinent à devenir des priorités pour le monde développé, toutes et tous partagent –comme Jean Paul Fereira, le maire Kali’na d’Awala-Yalimapo, l’idée que le « retard » en développement de la Guyane est peut-être une chance pour prendre d’autres voies. Plutôt que de répéter les mêmes erreurs - climaticides - qui ont échoué ailleurs.
Un reportage de Giv Anquetil
Programmation musicale
16h40
Le focus de la semaine
Martelage et syndicalisme forestier
Mots-clés : Société
319 vues - 12 - 0
Fabrice Epelboin est enseignant à Science Po Paris autour des problématiques de surveillance de masse, de cybersécurité et de l’usage sombre des réseaux sociaux.Je n’aime pas traiter des sujets d’actualité sur mon podcast mais nous devions enregistrer avec Fabrice et il est impossible d’ignorer les « gilets jaunes » quand on discute avec lui.Notre seule volonté est sans doute de donner un éclairage différent et de montrer une fois de plus l’usage des réseaux sociaux dans le phénomène mais aussi de comprendre pourquoi nous en sommes là.La discussion pourrait durer 3h sans aucun souci mais nous avons essayé de nous restreindre au format de Vlan soit en 30 minutes environ.
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People et blogs
1 commentaire
Connue / https://framasphere.org/posts/6540520
Gérald Elbaze Pro @ElbazePro 4 hil y a 4 heures
Mille urgences auxquelles affecter une telle recette.
Mais probablement utile d'en affecter une part pour traiter l'effet des GAFAM : la médiation numérique pr dev usages critiques
cc @mounir @MissionSoNum @DominiqueDavid_ @PaulaForteza @CNNum @SalsaHayek
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/Taxe GAFAM
Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
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ils ont un « droit à l’existence » même s’ils n’ont pas la « propriété territoriale ». Surtout s’ils ont pris soin de la terre et ont permis à l’État de respecter les lois et les règlements qui lui incombent. Celui qui est incontestablement privilégié par rapport à une terre, parce qu’il en est le dénommé « propriétaire », ne saurait, dans cette vision, méconnaître entièrement le droit de la communauté des habitants sans titre.
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Faire des Cabanes
from Jonas M. on Vimeo
https://vimeo.com/291501146
Pour mieux gérer les eaux pluviales urbaines
Parapluie évalue et compare près de 200 000 solutions différentes, constituées de un ou plusieurs ouvrages, de façon à proposer les solutions techniques les mieux adaptées au contexte et à vos préférences. Il permet d'optimiser les dimensions des ouvrages et donc de faire des économies.
Depuis 150 ans la méthode traditionnelle de gestion des eaux pluviales consiste à les évacuer au plus vite de la ville par le réseau d’assainissement. Cette solution pose de nombreux problèmes : elle aggrave les risques d’inondation graves dans les centres villes et accroit l’importance des crues des rivières à l’aval ; elle contribue fortement à polluer les milieux aquatiques ; elle coûte très cher en investissement et en maintenance. De plus elle transforme l’eau de pluie qui constitue une ressource précieuse, en un déchet et en une menace.
De plus en plus de collectivités interdisent ou limitent les rejets d’eau de pluie dans le réseau d’assainissement et imposent de mettre en œuvre des solutions alternatives beaucoup plus durables qui consistent à gérer toute goutte d’eau de pluie au plus près de l’endroit où elle tombe. De façon pratique, il s’agit de conserver l’eau pour la réutiliser, de l’infiltrer ou de la stocker provisoirement de façon à la restituer ensuite lentement au milieu naturel.
Au-delà de l’obligation réglementaire, il y a 6 excellentes raisons de gérer l’eau de pluie à la parcelle :
Parce que c’est bon pour votre confort et votre santé
Un arbre de taille moyenne peut évaporer jusqu’à 500 litres d’eau par jour. Cette évaporation absorbe de la chaleur et abaisse localement la température de plusieurs degrés.
Mettre beaucoup d’eau à la disposition de la végétation est un moyen extrêmement efficace et économique de climatiser votre environnement immédiat.
Parce que c’est bon pour les milieux naturels
Dans les systèmes traditionnels de gestion des eaux de pluie par réseau, les eaux pluviales propres sont mélangées aux eaux usées. Par temps de pluie les débits qui arrivent aux stations d’épuration augmentent de façon extrêmement importante et il devient obligatoire de rejeter une partie du mélange eau usée- eau pluviale sans aucun traitement. Cette pollution est une des causes principales de la dégradation de la qualité des fleuves et des rivières.
Parce que ça diminue les risques d’inondation
En cas de pluie intense, les volumes d’eau produits par le ruissellement sur les surfaces imperméables sont extrêmement importants (300 à 400 m3 par hectare et par heure). Si ces flux sont rejetés dans un réseau, celui-ci les concentre très vite dans les points bas des villes et la capacité des conduites devient souvent insuffisante. Les inondations par débordement de réseau d’assainissement sont en cause dans près de 60% des inondations reconnues comme catastrophes naturelles.
Parce que c’est bon pour votre jardin
La végétation a besoin d’eau. Plus elle en dispose et mieux elle se porte. Infiltrer l’eau de pluie dans son jardin permet de la maintenir en excellente santé en diminuant les besoins d’arrosage.
Parce que c’est bon pour votre portefeuille
Un branchement au réseau coûte très cher. Le branchement des eaux usées est nécessaire. Raccorder les eaux pluviales au même réseau ou à un réseau différent impose un second branchement qui peut parfaitement être évité. De plus la gestion des eaux de pluie à la parcelle peut permettre de faire des économies importantes sur la facture d’eau.
Parce que c’est bon pour la ressource en eau
L’eau est de plus en plus considérée comme une ressource rare et précieuse. Il est donc tout à fait stupide de transformer l’eau de pluie, qui est à l’origine de cette ressource, comme un déchet dont il faut se débarrasser au plus vite. Récupérer l’eau de pluie pour son usage personnel ou l’infiltrer dans le sol et réalimenter ainsi les ressources souterraines constituent donc des solutions de bon sens.
Avec les fêtes, des centaines de milliers de bouteilles de vin, de bière ou de champagne vont se vider. Et chaque année, un Français consomme en moyenne près de 35 kg de bouteilles en verre. Or, bien qu’en grande partie réalisée à partir de verre recyclé, leur fabrication reste très énergivore. Depuis 2015, dans le Jura, le projet « J’aime mes bouteilles » cherche à relancer la pratique de la consigne, plus écologique que le recyclage, qui a disparu du paysage depuis une trentaine d’années. Son objectif : revaloriser les bouteilles de vin jurassien pour recréer une filière de réutilisation. Reportage.
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Les tests menés par Clus’ter Jura ont conclu qu’utiliser la consigne plutôt que la refonte de bouteilles permettrait de baisser massivement les rejets de dioxyde de carbone, d’environ deux tonnes annuelles à l’échelle du département, en réutilisant toutes les bouteilles de vin jurassien en circulation. Pour créer une activité lucrative, ces bouteilles ont dans un deuxième temps vocation à être revendues moins chères aux vignerons.
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« Je propose deux types de bouteille. Celles en meilleure état sont vendues 20% moins chères que le prix du neuf. Nous avons aussi une entrée de gamme 40% moins chère ». Une bouteille neuve coûte 24 centimes à un viticulteur. En choisissant une bouteille revalorisée, le prix peut donc descendre à 20, voire 18 centimes d’euros pour une entrée de gamme.
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D’ici décembre, elle espère signer une dizaine de commandes supplémentaires, et ainsi de suite jusqu’en août 2018, quand l’association « J’aime mes bouteilles » se transformera en SCIC.
Ndlr : fait ? ACT