Our Mission:
350VT is building a people-powered and people-led climate justice movement in Vermont for a just, thriving world.
We are guided by the voices, experiences, and solutions of those most impacted by the global climate crisis. We strive to work at the intersections of the climate crisis and social justice to address the climate crisis equitably and effectively.
We are building collective power for climate justice.
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Connu /mel
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Sujet : An Update from Families Rise Up!
Date : Fri, 17 May 2024 18:55:15 +0000 (UTC)
De : Families Rise Up, 350Vermont organizers@350vt.org
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145 recommandés, 24 commentaires
Ruffin François, Député de la Somme
« Tous les surprofits ont été repris. » C’est Emmanuel Macron qui déclare ça, dans Le Parisien. Eh, oh, les « factcheckers », vous roupillez ? Y a une démission collective ? Vous avez fermé boutique ?
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Pourquoi prendre le contre-pied de la vérité ? Pourquoi réécrire l’histoire, de façon aussi grotesque ?
Parce que, lui le sait : c’est plus que son talon d’Achille, c’est une béance, une plaie ouverte, ce sentiment d’injustice. Et pas seulement pour lui, pour son image, d’un évident « président de ses amis les riches », mais pour la France : le pays en est miné.
Pourquoi nous, nous devrions payer ?
Pourquoi nous accepterions des efforts, des sacrifices, si les « gros » en haut n’en font pas ?
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plus que jamais, nous avons besoin de justice : le défi climatique réclame, à tout le pays, et à vrai dire à tous les pays, des changements gigantesques. Ils ne seront pas acceptés, car pas acceptables, si une partie de nos concitoyens y échappent, s’ils ne participent pas à l’effort commun : tous, alors, toutes, voudront y échapper, demanderont une « dérogation », grugeront dans leur coin.
La justice, sociale, fiscale, environnementale, est impérative pour l’unité de la Nation. Sans cela, nous n’affronterons rien ensemble.
Voilà qui me rappelle un échange avec Pablo Servigne, à propos de son livre (à lire absolument) L’Entraide, l’autre loi de la jungle
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Nous vivons ce temps, sans sanction, où les tricheurs, loin d’être punis, sont célébrés, récompensés. D’où le dégoût qui se répand dans les cœurs. D’où les refus de participer au « pot commun », par son argent, ou par son temps.
Contre les égoïsmes, il faut des sanctions.
Pour surmonter, ensemble, de formidables défis.
Pour refaire société.
Où alors, le chacun pour soi l’emportera. Qui mènera à la défaite de tous.
La France et l’Europe dans son ensemble sont aujourd’hui au cœur d’une crise énergétique mondiale majeure. Le conflit ukrainien mais aussi plusieurs décennies d’inaction face à la dépendance vis-à-vis des énergies fossiles et la surconsommation rendent la situation particulièrement tendue. Au-delà des risques de coupures ou de pénuries, le continent européen est aujourd’hui confronté à des défis sociaux, économiques, géopolitiques et environnementaux immenses. Les réponses qui y seront apportées auront un impact très concret sur notre quotidien et notre avenir. Voici plusieurs pistes pour y faire face, de toute urgence.
1 - Économiser l’énergie dans les bâtiments et l’industrie
2 - Économiser l’énergie dans les transports
3 - Aider les ménages vulnérables à mieux se loger, se nourrir et se chauffer
4 -Taxer les pollueurs et cesser de financer la guerre
Clés : #Changement climatique #Climat #Conflits sociaux #Dividendes climaticides #Energies fossiles #inégalités #ISF climatique #Justice sociale #Paix #Plus jamais ça #Sobriété #Sobriété énergétique #Superprofits
Connu / TG le 04/02/23 à 11:07
12:25 - 224 k abonnés - 2,6k+ - 58 582 vues - 550 commentaires
"Pour les auxiliaires de vie, les ouvriers du bâtiment, les caristes, les femmes de ménage, c'est la double peine : les salaires qui ne suivent pas l’inflation, et maintenant la retraite à 64 ans. Le CAC40 vient de verser 80 milliards à ses actionnaires. Alors jeudi, c'est l'heure des comptes : où est la justice ?"
Connu / TG du 28/11/22 à 08:23 - Andris Piebalgs /Stock.Adobe.com
Mots-clés
crise énergétique ; sufficiency ; modération ; Consommation ; modèle du « Donut » ; Démocratie ; Inégalités ; transports ; justice sociale ; abondance ; Transition énergétique ; changement climatique ; gouvernements
Sophie Dubuisson-Quellier, sociologue, membre du Haut conseil pour le climat, revient pour CNRS Le Journal sur le concept de sobriété, ses objectifs et ses verrous.
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Il y a quelques mois encore, le terme était considéré comme tabou car il évoquait l’écologie punitive. La sobriété à laquelle les Français sont appelés aujourd’hui, et les Européens plus largement, s’est imposée dans un contexte particulier, qui est un contexte de crise énergétique lié à la guerre en Ukraine ; il s’agit d’une modération des consommations d’énergie, qui vise surtout le consommateur final et repose sur la responsabilisation des individus.
Mais en réalité, la notion de sobriété existe dans la recherche en sciences sociales depuis une vingtaine d’années déjà. Elle a fait l’objet de nombreux travaux, principalement chez les chercheurs anglo-saxons, sous le terme de « sufficiency » – un concept repris par le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) pour la toute première fois en 2022, et qu’on pourrait traduire par « ce qui est suffisant », « ce qui suffit ».
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la modération de la consommation, mais aussi, plus en amont, de nouvelles orientations de la production et des services. Elle pose la question de la soutenabilité de notre mode de vie, de ce qui est « suffisant » ou « assez » (« enough »), et suggère l’introduction de limites. Plusieurs modèles ont été développés en ce sens, comme le modèle du « Donut » proposé par l’économiste Kate Raworth. Avec des limites basses, qui sont le socle minimum correspondant à la satisfaction des besoins de l’individu et à une vie décente, et des limites hautes, qui figurent le plafond à ne pas dépasser afin de préserver les ressources et l’habitabilité de notre planète (voir schéma ci-dessous). Le « suffisant » se trouverait entre ces deux limites.
Le modèle du « Donut », avec sa forme de beignet, désigne l'espace dans lequel l'économie peut se déployer sans nuire à la planète, ni au bien-être des individus.
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redéfinir les niveaux de besoins et de bien-être, et pose la question des modalités à utiliser pour décider de ce qui est suffisant et de ce qui est de l’ordre du « trop ». Les questions de sobriété, on le voit, relèvent d’un problème d’organisation sociale avant tout – une notion absente de la réflexion actuelle en France. Elles posent aussi un vrai problème de démocratie : derrière, se profile la question de la juste répartition de ressources limitées, dans des sociétés déjà profondément inégalitaires.
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la recherche en sociologie montre bien que les contraintes qui pèsent sur chacun d’entre nous sont très inégales, et conditionnent fortement notre capacité à agir. C’est pourquoi les travaux sur la sufficiency insistent sur le fait que les dimensions de justice sociale doivent être au cœur des politiques de sobriété. Cela implique d’engager des actions structurelles comme la rénovation énergétique des bâtiments, notamment, afin que les changements de comportements soient véritablement accessibles à tous.
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... comment atteindre la sobriété dans nos sociétés dites « de consommation » ?
S. D.-Q. C’est ce qui s’appelle une injonction contradictoire : on nous demande d’être sobres dans une société qui est tout entière organisée autour de l’abondance.
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C’est le collectif qui mettra en mouvement les individus, en se donnant des objectifs clairs et des moyens pour les atteindre, pas l’inverse.
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Quel est le bon niveau collectif pour agir selon vous ?
S. D.-Q. Les autorités publiques – gouvernement, collectivités territoriales – ont un rôle crucial à jouer, en agissant sur le cadre réglementaire et en montrant une direction, en planifiant et en organisant la transition. Mais d’autres niveaux d’action sont possibles, dans les entreprises et les organisations professionnelles, dans les associations de quartier, les copropriétés, etc. Chacun de ces collectifs peut réfléchir à ses usages et produire de nouvelles normes.
Dans le monde de la recherche, par exemple, nous sommes amenés à prendre régulièrement l’avion, pour assister à des colloques internationaux notamment. Est-ce à chaque chercheur de s’interroger sur ses pratiques, ou bien ne pourrait-on pas en discuter tous ensemble ? Réfléchir au niveau collectif ne signifie pas forcément édicter une règle unique pour tous : on pourrait ainsi considérer que de jeunes chercheurs en début de carrière ont davantage besoin de voyager pour rencontrer leurs pairs.
La société ne bougera que si nous sommes sur une trajectoire collective, dans laquelle chacun prend sa juste part. Aujourd’hui, les autorités peuvent avoir l’impression que les contraintes qu’exige le changement climatique sont trop lourdes pour les individus ; mais en réalité, certains groupes sociaux, comme les agriculteurs, sont déjà dans des situations difficiles et ont besoin dès maintenant de ce changement collectif.
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Les sciences du climat ont permis de comprendre les mécanismes et les impacts du changement climatique, mais ce changement climatique est dû aux formes matérielles et institutionnelles qu’ont prises nos organisations économiques : au caractère central qu’y tient le recours aux énergies fossiles, à la façon dont sont organisés les circuits financiers, aux choix d’aménagement des villes et des systèmes de transport, ou encore au mode de définition de nos objectifs de prospérité.
La transition passe par des changements profonds de nos organisations économiques, politiques et sociales, et nous avons besoin des sciences sociales – sociologie, science politique, économie, anthropologie... – pour la faire. ♦
Notes
- Directrice de recherche au CNRS, au Centre de sociologie des organisations (CNRS/Sciences Po Paris).
211 k abonnés - 2,5 k - 48 260 vues - 413 commentaires
J'aurais aimé qu'entre les raffineurs, les pompistes et le grand gavage des dirigeants de Total, l'Etat instaure de la justice sociale. Il est aux abonnés absents. Il laisse le fort écraser le faible. Quand le faible se réveille, je suis du côté du faible.
Commentaires
philippe brehier Pour rappel🌍: Combien d'avancées sociales à l'échelle de TOUTE la France ont été obtenues par des grèves et des manifestations (comme en 36 avec le Front Populaire (congés payés, semaine de 40 h, soutien des prix payés aux agriculteurs) ou en 68, grâce aux "événements de Mai" (30% d'augmentation du SMIC et 10% en moyenne pour les autres salaires)) ? La majorité d'entre elles. (Oui, encore. il faut que cela s'incruste dans les mémoires)
Interview Article réservé aux abonnés
Élections législatives 2022 dossier
Le député européen Place publique, qui soutient la Nupes, explique les raisons de son ralliement et souligne un problème de méconnaissance de l’Europe et de ses évolutions dans la gauche française.
Raphaël Glucksmann durant une manifestation en soutien à l'Ukraine au Parlement européen à Strasbourg, le 10 mars. (Roses Nicolas /ABACA)
Raphaël Glucksmann, député européen Place publique, a appelé à voter pour la Nupes à la surprise générale, la France insoumise défendant des positions sur l’Europe, la Russie, l’Ukraine ou la Chine à l’opposé des siennes. Pour la première fois, il explique les raisons de ce ralliement qui lui vaut de nombreuses critiques.
Comment un pro-européen peut-il se rallier à la Nupes alors que son programme est une reprise des positions anti-européennes de LFI ?
Je ne me suis rallié à personne, n’ai signé aucun accord et n’ai négocié aucune circonscription. J’ai simplement appelé à faire élire le maximum de députés de gauche et écolos à l’Assemblée parce qu’il est urgent que le Parlement vive, vibre à nouveau et qu’y soient défendues la justice sociale et la lutte pour le climat. Les élites dirigeantes, politiques et médiatiques, sous-estiment l’impatience qui monte dans la société en général et la jeunesse en particulier. Impatience sur le climat, impatience sur l’explosion des inégalités, impatience face au verrouillage de la démocratie aussi. Nous ne pouvons pas repartir pour cinq années de plus avec une Assemblée de godillots, une chambre d’enregistrement des projets concoctés par le Président et son équipe de technocrates. Vu les positions de Jean-Luc Mélenchon sur la Russie, la Chine ou l’Europe, cette décision a été dure à prendre. Je savais bien que mon soutien, même critique, allait me valoir une levée de boucliers. Mais comment rester sourd à ces impatiences lég…
Il vous reste 78% de l’article à lire.
7 861 signatures Campagne lancée par Résistance Climatique
Destinataire(s) : Les Atterristes
Nous, Atterristes, prenons l’engagement de nous déplacer et de voyager sans avion.
Conscient·es de l’urgence climatique, nous choisissons d’aligner notre mode de vie avec ce que nous disent les scientifiques.
Pourquoi faut-il agir maintenant ?
C’est un engagement nécessaire.
Nous savons que nos choix individuels seuls sont insuffisants pour limiter suffisamment le réchauffement climatique. L’État, les collectivités territoriales, les entreprises ont aussi un rôle primordial à jouer. Notre engagement est pourtant nécessaire : un aller-retour à Bangkok pour une personne est responsable de 3 tonnes de CO2e à lui tout seul, soit l'intégralité du budget carbone individuel à horizon 2030[1]. Renoncer à l’avion (ou ne pas commencer à le prendre) est un préalable pour inventer des vies bas carbone[2].
Engagement juste
Le transport aérien est le plus polluant, le plus inégalitaire, et le moins essentiel. Il cause des dommages irréversibles pour la majorité, à l’usage d’une minorité. 80 % des humains ne sont jamais montés dans un avion. 50% des émissions du secteur sont le fait de seulement 1% de la population mondiale[3]. A quoi bon partir à Bali si notre voyage contribue à rendre l’île inhabitable ? A quoi bon plonger dans la Grande Barrière de corail australienne si cela la fragilise, voire la condamne ?
Engagement joyeux
Quelle satisfaction de nous sentir aligné·es avec les valeurs que nous portons au quotidien ! Nous redécouvrons la beauté et la richesse des territoires qui nous entourent. Quand nous voyageons, nous expérimentons de nouvelles aventures, à pied, à vélo, en kayak, à la voile, en train (de nuit) [4]. Ce tourisme à portée de train est plus lent, c’est indéniable. Pour nous, il est surtout plus épanouissant, plus varié. Pour les habitant·es des territoires, il est plus durable et plus résilient. La fin de l’avion, ce n’est pas la fin du voyage ou des vacances, et c'est le début d'un autre rapport au monde.
Rejoignez-nous dans cette aventure, devenez Atterriste ! Nous sommes convaincu·es que si nous sommes des milliers à affirmer haut et fort que la science climatique nous oblige, au-delà de nos opinions politiques, nous pouvons amener un changement beaucoup plus large.
Ensemble, atterrissons.
[1] https://www.unep.org/resources/emissions-gap-report-2021
[2] https://www.resistanceclimatique.org/inventons_nos_vies_bas_carbone
[3] https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0959378020307779
[4] https://www.resistanceclimatique.org/vacances_et_voyage_bas_carbone
Catégories Climat ; Justice sociale & environnementale ; Transports & Urbanisme
Connu / https://twitter.com/advocnar/status/1521461137681887235
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Oui au train de nuit !🚃🌙 a retweeté Association ADVOCNAR @advocnar · 9h
🌄🌠Arrêter de prendre l’avion, ils sont des milliers à faire ce choix en raison de l’urgence climatique❗️ ... Et tout va bien😎
👉Découvrez leur appel #lookup #JeSuisAtterriste - 0 - 8 - 12
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"Ma France 2022" : "Une demande de justice sociale et territoriale", analyse le sociologue Jérémie Peltier
L'Agenda citoyen reflète les douze priorités issues de la consultation "Ma France 2022", menée par France Bleu en partenariat
Clés : Économie ; Gouvernement ; Inégalités ; Politique
Au programme de L’instant Porcher cette semaine : la dernière enquête IFOP/L’Humanité qui met en lumière les attentes des Français en matière de justice sociale, le sommet sur l’avenir des finances africaines, et enfin la conférence sur l’avenir de l’UE.
À quoi aspirent les Français ? Cette question est évidemment centrale dans une démocratie mais elle l’est d’autant plus que les élections présidentielles auront lieu dans moins d’un an. C’est une question simple posée par le journal l’Humanité et l’institut de sondage de l’IFOP à un panel de Français. Et la réponse pourrait en étonner : les Français aspirent à de la justice sociale.
Quel destin pour l’Afrique ? Ce continent a particulièrement souffert de la crise sanitaire sur le plan économique. C’est sur ce constat que s’est tenu un sommet en France sur l’avenir des finances africaines. Mais quel chemin va être imposé par l’Occident en Afrique ?
Jusqu’en janvier 2022, va se tenir la conférence sur l’avenir de l’Union européenne. Au lendemain de la crise sanitaire, qui s’ajoute aux crises de la Grèce, des dettes souveraines entre autres, un tel événement n’est pas sans arrière-pensée. Comment redorer l’Union européenne, elle qui est toujours remise en cause : pas démocratique, puissance financière, contre les modèles sociaux des pays ? Coup de comm’ ? Quel est le véritable avenir de l’Union européenne ?
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1396888727427837954
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Le Média @LeMediaTV · 8h
POURQUOI L’UNION EUROPÉENNE NE SERA JAMAIS DÉMOCRATIQUE
Jusqu’en janvier 2022, va se tenir la conférence sur l’avenir de l’UE. @ElsaMargueritat et @PorcherThomas nous expliquent pourquoi il ne faut rien attendre de cette conférence.
6 k vues - 1:18 / 4:06 - 2 - 58 -89
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Loi «climat», à contresens de l’urgence (1/11) - 133 commentaires
Mots-clés assemblée Barbara Pompili Climat Emmanuel Macron justice sociale loi climat parlement
Trois semaines de débats à l’Assemblée autour du projet de loi « climat » ont abouti à un texte très loin d’être à la hauteur de l’urgence climatique. Alors que nous entrons dans la décennie fatidique pour limiter le réchauffement planétaire, le gouvernement porte, en actant cette loi, une lourde responsabilité historique.
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Grandes absentes de ce paysage législatif désolé, les grandes entreprises ne sont aucunement affectées par la loi « climat ».
Oxfam révélait https://www.oxfamfrance.org/rapports/climat-cac-degres-de-trop/ encore début mars que les activités industrielles des multinationales du CAC 40 nous conduisent vers un réchauffement planétaire de +3,5 °C d’ici à 2100 – soit 2 °C de plus que l’objectif inscrit dans l’accord de Paris. Le même mois, une étude dévoilait que les banques françaises étaient les plus gros financeurs européens des énergies fossiles https://reclaimfinance.org/site/2021/03/24/rapport-les-banques-francaises-plus-grands-financeurs-europeens-des-energies-fossiles-en-2020/.
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Pis, certaines multinationales ont reçu un blanc-seing de la part du gouvernement, à l’instar des plateformes d’e-commerce comme Amazon ou Alibaba. Si l’article 52 de la loi précise la fin de l’implantation de nouvelles zones commerciales de plus de 10 000 m² – un plafond trop élevé, 80 % des projets se situant en dessous de ce seuil –, le commerce en ligne n’est pas concerné par ces contraintes. Il sera ainsi permis à Amazon de bétonner jusqu’à 200 000 m² de terres agricoles ou naturelles pour ériger un entrepôt.
Les plus riches ont été également ménagés, alors que, comme le souligne l'économiste et codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales Lucas Chancel, « 1 % des plus riches ont une empreinte carbone huit fois supérieure à la moitié la plus pauvre des Français » (lire notre entretien ici https://www.mediapart.fr/journal/france/220421/la-justice-sociale-est-la-grande-absente-de-la-loi-climat).
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« Le refus du reste à charge “zéro” est très idéologique : le gouvernement veut que les plus pauvres paient un minimum leurs travaux de rénovation pour ne pas être dans “l’assistanat” . Mais quelques milliers d’euros à avancer peuvent être vite rédhibitoires pour ceux qui sont au RSA ou au SMIC », témoigne Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre.
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Malgré le fait que des députés LREM aient défendu l’impératif climatique de baisser le malus « poids » pour les voitures les plus polluantes telles que les SUV (sport utility vehicle), Barbara Pompili a maintenu un seuil de malus qui touche moins de 3 % des automobiles vendues en arguant : « Il me semble être un peu tôt pour modifier les seuils. Attendons encore un peu. »
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Le directeur du Haut Conseil pour le climat (HCC) , Olivier Fontan, Valérie Masson-Delmotte, coprésidente du GIEC, ou des climatologues français qui ont participé aux rapports du GIEC, telle Céline Guivarch, ont tous été consternés par l’auto-satisfecit du gouvernement en dépit du vide abyssal de la loi « climat ».
Rappelant le rôle scientifique et l’indépendance du HCC, le climatologue et membre du GIEC Christophe Cassou a ainsi dénoncé sur les réseaux sociaux le 7 avril : « Quand on préfère citer à l’Assemblée nationale le rapport du MIT Technology Review plutôt que celui du Haut Conseil pour le climat, je trouve que c’est très grave pour les valeurs démocratiques et le fonctionnement de nos institutions. »
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Connu / https://twitter.com/MickaCorreia/status/1385160517484953603
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Mickaël Correia @MickaCorreia · 22 avr.
En réponse à @MickaCorreia
Alors que nous entrons dans la décennie fatidique pour limiter le réchauffement planétaire, la majorité vient d'acter une #LoiClimat à contresens de l'urgence climatique.
« Nous voyons à travers cette loi le séparatisme de classe » commente @ClemSenechal
2 - 12 - 15
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521 signataires
Destinataire(s) : M. GUIN (PRESIDENT GRAND AVIGNON), M. MUSELIER (Région PACA) , M. VERGIER (CCI 84), MME POMPILI (MINISTRE DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE), M. DJEBBARI (MINISTRE CHARGÉ DES TRANSPORTS)
Campagne lancée par Wo Con ! Réduisons le trafic aérien !
L’aéroport d’Avignon n’accueille plus une seule ligne commerciale, il est voué à l’aviation privée. Et pourtant la Région y a injecté plusieurs millions d’euros publics sans que rien ne montre la moindre retombée économique. Autant d’argent qui ne servira malheureusement pas à financer la transition écologique et sociale dont nous avons tant besoin. Il est nécessaire de prévoir au plus vite son arrêt définitif et son démantèlement, puis de rendre ces terres à l’agriculture ou aménager des logements ou des parcs comme à Quito ou Berlin. Et il y a suffisamment d’alternatives de transport! La gare TGV et les aéroports voisins sont très proches.
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En savoir plus Site web de la campagne https://youtu.be/J16wob1FrlU
Categories : Climat ; Énergies Fossiles & industries ; Justice Sociale & Environnement ; Pollutiions & Déchets ; Sobriété ; Transport & Urbanisme
1 307 signataires
Destinataire(s) : Alain Rousset: président de la région Nouvelle-Aquitaine; Alain Anzianni: président de Bordeaux Métropole et maire de Mérignac; Patrick Seguin: président de la CCI Bordeaux Gironde; Fabienne Buccio: préfète de la Nouvelle Aquitaine
Stop à la croissance du trafic aérien à Bordeaux-Mérignac
Campagne lancée par anvcop21 g. Réduisons le trafic aérien !
Alors que le secteur aérien représente déjà plus de 7% de l’empreinte carbone nationale, que le trafic aérien a presque doublé à l’échelle de la France ces vingt dernières années, que prendre l’avion est au moins 40 fois plus polluant qu’utiliser le train sur des trajets nationaux, et que l'avion “vert” reste à ce jour une illusion, il est urgent de réduire le trafic aérien et d’opérer la transition du secteur pour avoir une chance de contenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5°C.
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Signez et partagez cette campagne, merci !
Sources :
(1) https://www.sudouest.fr/2020/05/07/fin-de-la-navette-bordeaux-orly-le-maire-de-merignac-interpelle-l-etat-sur-l-impact-economique-7466202-2780.php
(2) https://objectifaquitaine.latribune.fr/politique/2021-01-12/merignac-reste-attractive-et-investira-davantage-en-2021-871332.html
(3) https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux-33000/coronavirus-l-aeroport-de-bordeaux-touche-par-la-crise-reporte-ses-projets-d-extension-6881122
Catégories : Climat ; Justice sociale & Environnementale ; Transport & Urbanisme
3 011 signatures (4 656 au 27/8/22)
Destinataire(s) : Jacques WITKOWSKI (Préfet Hérault), André DELJARRY (CCI Montpellier), Carole DELGA (Région Occitanie), Kléber MESQUIDA (Département Hérault), Stéphan ROSSIGNOL (Pays de l’Or), Michaël DELAFOSSE (Montpellier Méditerranée Métropole) [1]
Campagne lancée par Alternatiba Montpellier et Greenpeace Montpellier
Réduisons le trafic aérien !
... stopper le projet d'extension de l’aéroport de Montpellier. Ce projet permettrait d’accueillir jusqu'à 3,5 millions de passagers/an : une véritable bombe climatique et sanitaire.
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Atterrissons d’urgence pour une justice sociale, économique et climatique !
Soutiens : Alternatiba Montpellier, Anv COP21 Montpellier, Collectif Erma Selva, La Carmagnole, Extinction Rebellion Montpellier, Greenpeace Montpellier.
[1] Actionnaires de l’aéroport : État 60% ; CCI 25% ; Région 12,5% ; Département 1% ; Agglo Pays de l’Or 1% ; Montpellier Méditerranée Métropole 0,5%.
[2] Quand le lobby aérien plane sur le conseil de la métropole ( https://www.greenpeace.fr/montpellier/aerien/ )
Source : "Climat : pouvons-nous (encore) prendre l’avion ?" - Rapport B&L évolution ( https://www.bl-evolution.com/Docs/200721_Etude-BLevolution_Climat-Aviation.pdf )
Catégories : Climat ; Justice sociale ; Transport et Urbanisme
363 signatures (3 256 au 31/3/21)
Destinataire(s) : Ministre du Logement Emmanuelle Wargon
Campagne lancée par Aline
© Baptiste Soubra Collectif La Faille
Je m’appelle Aline et à cause de mon logement HLM mal isolé, je vis un véritable cauchemar. Voici mon histoire et celle de millions de français. À l’heure de l’urgence climatique et sociale, nous avons besoin de vous pour faire porter notre voix jusqu’à la Ministre du Logement.
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les bâtiments représentent en France 25% des émissions de gaz à effet de serre
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Catégories : Climat ; Justice sociale & environnement
19 signatures (1 515 au 24/2/21)
Destinataire(s) : Présidents de la Métropole de Tours, du Département d'Indre-et-Loire, de la Région Centre-Val de Loire et Préfète d'Indre-et-Loire
Campagne lancée par Gardons les pieds sur Terre Réduisons le trafic aérien !
Pour avoir une chance de rester sous la barre des +1,5°C de réchauffement climatique, nous demandons :
- La fin des subventions et autres avantages en faveur de l’aéroport Tours
- L'abandon du projet de développement de l’aéroport de Tours
- La fin des vols Tours-Marseille et Tours-Londres au profit des alternatives en train
- L'investissement prioritaire dans les alternatives comme le train
- L'accompagnement à la reconversion des salariés des secteurs qui seront impactés localement
...
Soutenir cette campagne locale, c'est demander plus de transparence sur l'utilisation des financements publics, c’est aussi demander des solutions de transport d'avenir, moins carbonées et accessibles à tou.te.s, pour une société soutenable et juste. Nous ne manquerons pas de vous proposer des moyens d’action concrets dans les semaines à venir !
ANV COP21-Tours - Extinction Rebellion-Tours - Grands Parents pour le Climat Touraine - Greenpeace Tours - Les Désobéissants-Tours - Résistance Climatique
Categories Climat ; Énergies Fossiles & Industries ; Justice Sociale & Environnementale ; #Transports & Urbanisme
1.773 signatures
Auteur(s) :
Mouvement Utopia
Destinataire(s) :
Edouard Philippe (Premier Ministre)
Emmanuel Macron (Président de la République)
La pétition
Loin de la fiction d'une égalité de tous devant l'épidémie, les preuves s'accumulent d'une surexposition des habitant.e.s des quartiers populaires au covid-19. Les chiffres de la surmortalité en Seine-Saint-Denis sont, par exemple, alarmants. Ils s'expliquent par l'état du logement, le surpeuplement, des facteurs de comorbidité élevés, tels que l'obésité ou le diabète, une renonciation fréquente aux soins pour raisons financières, une offre de soins insuffisante, ainsi que par le fort taux d'ouvriers et d'employés dont les missions ne peuvent être exercées en télétravail.
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Ne faisons pas de cette crise sanitaire une catastrophe sociale qui viendra détruire un peu plus notre idéal d'égalité républicaine. Exigeons des mesures adaptées à la situation spécifique que vivent les habitant.e.s des quartiers populaires au regard de l'épidémie et du confinement.
- Prioriser le rappel à la loi à visée pédagogique plutôt que les sanctions financières et adapter les sanctions financières du non-respect du confinement aux revenus pour les multi-récidivistes
- Autoriser des sorties plus longues aux familles vivant dans des logements insalubres ou surpeuplés, en sécurisant et en balisant l’accès aux promenades et aux espaces verts.
- Livrer nourriture et produits de base aux familles situées sous le seuil de pauvreté, fortement impactées par la suspension de la cantine
- Organiser un dépistage systématique des habitant.e.s des quartiers
- Fournir gratuitement des masques et des gants aux travailleurs dans l'incapacité de télétravailler
- Proposer des cours particuliers à distance ou à l'école, en garantissant la sécurité des enfants, pour les élèves en difficulté
Politique
Dans une tribune, huit responsables d'associations environnementales et de syndicats comme la CGT, Oxfam France, Attac France ou encore Greenpeace France appellent à "répondre à la double urgence climatique et sociale". "Une autre vision du monde que celles des élites de Davos existe", ajoutent-ils, quelques jours avant l'ouverture du Forum économique mondial.
Face à la montée des températures et des inégalités sociales, huit responsables d'associations environnementales et de syndicats s'allient pour appeler à "répondre à la double urgence climatique et sociale". Avant la tenue du Forum économique mondial de Davos (Suisse), du 21 au 24 janvier, ils disent rejeter la vision du monde portée par cet événement. Voici leur tribune : "Alors que s’ouvre la 50e édition du Forum économique de Davos, la planète brûle. Et jamais le système économique et financier mondial, inégalitaire et climaticide, symbolisé par ce rassemblement des élites économiques et politiques, n’a été autant remis en question.
...
Notre initiative n'est pas une fin mais bien le début d'un processus ouvert à tous les acteurs qui comprennent que notre système est à bout de souffle. Il doit nous amener à réfléchir ensemble et à produire, à partir de situations réelles, ancrées dans le quotidien du plus grand nombre, des propositions concrètes pour répondre à la double urgence climatique et sociale. Et ainsi montrer à nos concitoyens qu'une autre vision du monde que celle des élites de Davos existe."
Liste des signataires : Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France ; Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT ; Aurélie Trouvé, porte-parole d'Attac France ; Cécile Duflot, directrice générale d'Oxfam France ; Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre ; Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne ; Cécile Gondard-Lalanne, porte-parole de l'Union syndicale Solidaires ; Benoit Teste, secrétaire général de la FSU.
Sur le même sujet :
- La convention citoyenne sur le climat va-t-elle se transformer en piège politique pour Macron? https://www.lejdd.fr/Politique/la-convention-citoyenne-sur-le-climat-va-t-elle-se-transformer-en-piege-politique-pour-macron-3941161
- Climat : voici comment "l'Affaire du siècle" veut durcir son action contre l'Etat https://www.lejdd.fr/Societe/climat-voici-comment-laffaire-du-siecle-veut-durcir-son-action-contre-letat-3937992
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Vendredi 25 octobre s’ouvre la deuxième session de la Convention Citoyenne pour le climat. Il s’agit pour les 150 citoyens tirés au sort de revenir sur les réflexions du premier week-end, d’identifier les outils existants ou non pour atteindre les objectifs, de définir les critères de justice sociale et d’approfondir les travaux de groupe.
10h55 – Mise en commun des travaux des groupes de travail (GT) sur la justice sociale
Chaque ensemble de tables partage avec les membres de la Convention Citoyenne pour le climat (CCC) les critères de justice sociale.
11h55 – Présentation et discussion des travaux transversaux
Les membres volontaires de la CCC présentent la synthèse des travaux transversaux aux GT et indiquent les modalités de travail proposées
Les membres de la CCC en discutent et décident des travaux à conduire et des modalités
https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/2019/10/21/au-programme-du-deuxieme-week-end-de-travail/
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2 commentaires
toutopoil il y a 4 jours
Égalité des équipements etc ville / campagne = contradictoire avec l'objectif
... au vu des résultats des élections européennes, il semblerait que les citoyens français et européens se soucient davantage du réchauffement climatique. Le problème est que le scrutin qui s’achève n’a guère permis de faire progresser le débat de fond. Concrètement, avec quelles forces politiques les écologistes comptent-ils gouverner et sur quel programme d’action?
...
tout indique de plus en plus clairement que la résolution du défi climatique ne pourra se faire sans un puissant mouvement de compression des inégalités sociales, à tous les niveaux. Avec l’ampleur actuelle des inégalités, la marche en avant vers la sobriété énergétique restera un vœu pieux. D’abord parce que les émissions carbone sont fortement concentrées parmi les plus riches. Au niveau mondial, les 10% les plus riches sont responsables de près de la moitié des émissions, et les 1% les plus riches émettent à eux seuls plus de carbone que la moitié la plus pauvre de la planète. La réduction drastique du pouvoir d’achat des plus riches aurait donc en tant que telle un impact substantiel sur la réduction des émissions au niveau mondial.
...
Mais pour qu’une telle progression soit acceptable, il est indispensable qu’elle frappe les plus gros émetteurs au moins autant que les plus modestes, et que la totalité du produit de la taxe soit affectée à la transition énergétique et pour venir en aide aux ménages les plus touchés. Le gouvernement Macron a fait tout le contraire: les taxes sur les carburants payées par les plus modestes ont été utilisées pour financer d’autres priorités, à commencer par la suppression de l’ISF et de l’impôt progressif sur les revenus du capital. Comme l’a montré l’IPP (Institut des politiques publiques), il en a résulté entre 2017 et 2019 une augmentation de 6% du pouvoir d’achat des 1% les plus riches et de 20% des 0,1% les plus riches.
...
Dans ces conditions, on peut se demander pourquoi les verts français ou allemands envisagent de gouverner avec les libéraux et les conservateurs. L’envie d’accéder aux responsabilités est chose humaine. Mais est-on bien sûr que cela soit dans l’intérêt de la planète?
...
Pour qu’une telle ligne sociale-fédérale et écologique puisse voir le jour, les divers partis de gauche vont aussi devoir parcourir une partie du chemin. Les Insoumis en France ou Die Linke en Allemagne ne peuvent se contenter de dire qu’ils veulent changer l’Europe actuelle ou sortir des traités : ils doivent expliquer dans quels nouveaux traités ils veulent entrer. ...
09h41
Clés : médias Société enquêtes et documentaires
Transcription : ... passera sur M6 dimanche soir ? ACT
Le mouvement des gilets jaunes a mis en avant le besoin incompressible de concilier transition écologique et justice sociale. Sans justice sociale, il n’y aura pas de transition écologique. Sans transition, les impacts du dérèglement climatique, dont les populations les plus pauvres sont déjà les premières victimes, seront exacerbés.
Et les plus précaires risquent de rester piégés dans notre dépendance collective aux énergies fossiles.
Face à cette situation, le Réseau Action Climat appelle le Gouvernement à mettre en œuvre un nouveau contrat qui s’articule autour de 6 réformes fondamentales à engager pour faire émerger une société plus écologique et plus juste.
Pour toutes celles et ceux qui ont des difficultés à boucler leurs fins de mois, qui ne peuvent pas faire autrement que d’utiliser leur voiture ou se chauffer au fioul, ce contrat propose des solutions concrètes que le gouvernement pourrait adopter dès cette année.
Plusieurs de ces propositions ont déjà été portées auprès de ce Gouvernement et des précédents, mais ceux-ci ont préféré jusqu’à présent faire la sourde oreille. Pour que ce nouveau contrat se concrétise, nous appelons les Français à le soutenir massivement que ce soit à travers le débat officiel lancé par le Gouvernement ou en rejoignant les mobilisations qui s’organisent partout en France, pour exiger une action de l’Etat qui soit à la hauteur du défi climatique et qui ne se fasse pas au détriment de ceux qui ne peuvent pas faire autrement.
-> https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2019/02/nouveau_contrat_ecologique_juste.pdf
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Conférence de presse de Jean-Luc Mélenchon et des députés de la France insoumise le 19 février 2019 à l'Assemblée nationale. Le président du groupe « La France insoumise » a dénoncé les actes antisémites commis, notamment contre M. Finkielkraut. Il a expliqué que la lutte contre l'antisémitisme et le racisme était au fondement de l'engagement humaniste des insoumis et qu'il était « impossible d'être raciste et membre de la France insoumise ». Jean-Luc Mélenchon a également dénoncé l'instrumentalisation politique de la lutte contre l'antisémitisme faite par la République en Marche pour s'en prendre aux insoumis et aux Gilets jaunes. Il a affirmé que le mouvement des gilets jaunes n'était ni raciste, ni antisémite, ni homophobe et qu'il fallait en chasser les éléments qui s'appropriaient la lutte sociale portée par ce mouvement pour tenir des propos indignes. Jean-Luc Mélenchon a également appelé à participer le 16 mars aux mobilisations pour la justice sociale et pour la sauvegarde du climat.
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Actualités et politique
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Cemil Choses A Te Dire il y a 9 heures
A chaque fois que je vous écoute, monsieur Mélenchon, mais aussi les camarades députés ici, je suis à la fois heureux et en souffrance.
Heureux car l'intelligence qui s'exprime ici me rempli de joie.
En souffrance car vous n'êtes pas au pouvoir.
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Michelle Tirone
il y a 10 heures
Excellente prestation. Je crois que tout a été dit et bien dit. J'irai à la manifestation ce soir à Limoges mais surtout pour protester contre l'ensemble des discriminations.
.#jpeuxpasjaiclimat #onatoujoursclimat #jenesuispasvotreotage
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DIMANCHE 27 JANVIER. BRUXELLES.
Après la marche historique pour le climat du 2 décembre 2018, après le mépris politique de cette mobilisation citoyenne sans précédent dans l'histoire de notre pays, il est encore temps de réclamer une justice Climatique, sociale et fiscale.
.#jpeuxpasjaiclimat #onatoujoursclimat #jenesuispasvotreotage
Une production Le Biais Vert
Réalisation : Elias Sanhaji et Ilyas Sfar
Scénario : Félicien Bogaerts et Elias Sanhaji
Chef opérateur : Baptiste Maryns
Montage : Yoal Desurmont
Son : Léo Fleurant
Plans drone : Lucas Ruyssen
Traduction NL : Pierre Paulus et Jolan de Hertogh
Un grand merci à Pépin de Citron, Pierre et Stéphanie, Philippe Henry, Xavier Verhaegen, Mr Mondialisation, Terry Gilliam et la ville de Charleroi pour leur aide précieuse.
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okko tv
il y a 19 heures
Bravo ! Bravo pour le message, le courage, l'image... On a besoin de profondeur et de sincérité, "on ne joue plus"... Manifestons ! ET BOYCOTTONS ! PRODUISONS L'OMERTA TOTALE... Ne laissons pas les Gilets Jaunes dans la rue sans les rejoindre : PRODUISONS un retrait massif de nos vies dans leur système qui s'en alimente. CESSONS MASSIVEMENT de leur donner le levier par lequel ils nous plongent dans l'abîme. FISCALEMENT (on ne paie plus rien, on retire l'argent des comptes), SOCIALEMENT (grève générale totale), ECOLOGIQUEMENT (omerta totale des supermarchés, par ex). MANIFESTONS, mais voyons que ce n'est qu'une manière d'agir, et multiplions nos actes de non-résignations : nous ne sommes pas leur otage !
Connue /
https://twitter.com/PartagerCSympa/status/1087416845399965697
"
Partager C'est Sympa @PartagerCSympa 11 hil y a 11 heures
"Je ne suis pas votre otage" : superbe vidéo des copains belges sur Le Biais Vert, qui hausse le ton et le niveau de la mobilisation.
Faisons avec eux de 2019 une année de lucidité, de radicalité et de solidarité !
0 réponse 16 Retweets 18 j'aime
"
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On les croyait résignés. On disait la situation politique verrouillée jusqu’à la fin du quinquennat Macron. On pensait que rien ne leur ferait plus jamais battre le pavé. Ils se sont levés pourtant dans la France entière. Smicards, employés, apprentis, ils sont venus de Bretagne, des Hautes-Alpes, du Languedoc pour rappeler que la France existait encore avec son histoire révolutionnaire, qu’il y avait encore un caillou dans la chaussure du néolibéralisme mondial.
Après cinq semaines de lutte sur les ronds points ou dans les beaux quartiers de la capitale, que vont faire les Gilets Jaunes ? Comment peser sur le pouvoir lorsque celui ci est décidé à ne céder que des miettes et ce après une répression d'une violence inouie ? Doivent-ils se structurer politiquement, lancer des listes européennes ?
Invités :
- Emmanuel Todd, historien, démographe
- Jean-François Barnaba, gilet jaune
- Geoffrey Denis, gilet jaune, fonctionnaire territorial
- Sophie Wahnich, historienne spécialiste de la Révolution française
- Eliot Donz, gilet jaune, étudiant en bijouterie, originaire de La Réunion
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Actualités et politique
65 commentaires
Transcription :
...
Geoffrey Denis, GJ, fonctionnaire territorial, pro-liste européennes
Jean-François Barnaba, GJ, fonctionnaire territorial, inadmissible que les dgf en capagne 1/2 des villes
Eliot Donz, GJ, apprenti bijoutier
E Todd, le GJ ont montré que la France existait toujours. Le pouvoir : ils ont peur et ils sont perdus. Il se sont ridiculisés à lâcher ~10 M€
/magie de noël, reste 70% de soutiens
Sophie Wahnich spé révolution fr : en 1795, les révolutionnaires étaient déjà installés dans la vie. /juste prix /se nourrir éminemment politique, orga / réu de quartier, now, les ronds-points, la révolution fr, imaginaire référent, donne du courage, fabriquer des espaces de délibération plus pérennes, /écarts de salaires, ya une vraie dynamique. réélaborer.
JFB : ns allons essayer de le faire nous-mêmes installer les moyens techniques sous la haute autorité d'un magistrat ++
les députés sont les élus de la nation
/intérêt général : retrouver des structures qui ont existé à la révolution fr; une loi tyranique n'est pas une loi. on sort de l'espace démocratique
Eliot /RIC ça peut être une solution
/tx d'abst peu de gens ont vraiment lu le prgm présidentiel, on fait la chasse à la fuite fiscale, pas à la réussite sociale
/rnd-point /pj politique jeter les bases de la société qu'on veut pj exemplaire => investir le champ électif et maintenir la pression, ce gouv s'est imposé par son idéologie, ça ne viendra donc pas de lui.
ET : l'euro va bloquer toute réforme. La sortir de l'euro est une sorte de 1er référendum macron n'a aucun pouvoir, car pas le pouvoir de création monétaire,
SW : Le mot révolution disqualifié jusqu'au printemps arabe. Comment on conçoit un autre régime ? inventer.
rapports entre GJ et médias
Geoffrey Denis : on n'a pas vu le fait que les GJ gazés on ne les voit que qd ils se mettent à arracher les pavés, manque d'impartialité
La violence est avant tout celle de l'État. lE TAUX d'arrestations, d'envois en prison est inquiétant car la prison rend fou, fabrique du radicalisme. => dem amnistie dans l'intérêt de tous, à commencer par les députés. briserait le cycle de la violence.
SW : recycler cette violence sur une périonde plus longue, DEJPUIS La mise en place de l'état d'urgence qui produit le chaos. outil de guerre, on est le seul pays d'europe à le faire...
JFB ya eu une évolution, gestion orientée vers la création d'incidents ex prétexter n'importe quel mvt de foule qui s'exprime la solidarité. être gazé rend violent, tirs tendus de flashball, la sem suiv volonté de cibler les casseurs
ET : avec Macron ya un risque de fascisme 2.0
Mme W /libéralisme ex chiliens ne pensaient pas avoir affaire à une telle répression. enjeu à s'assurer que police ou armée avec la révolution.
---L'avenir---
JFB n'a pas voulu se rendre à l'élysée /la suite phase de structuration coordination des acions élire ou non des délégués ou autre approche complémentaire investir le champ politique s'agréger avec d'autres apporter leurs compétences, /européennes ya que la voie électorale, la voie institutionnelle mais on n'est pas maîtres du calendrier
si GJ pas présents, représente vraiment la fr, arguments simpliste et dangereux, jouer un rôle pour pas être dévoyé.
ya une structure à mettre en place, horizontalité tout le monde révocable à tout moment.
Mme W : /éduc popul discuter, asso destination démocratie cf ACT
DÉsir de trouver de l'inédit. transformer le métier de citoyen.
des GJ hostiles à faire une liste aux élections : des espaces de vigilance, assemblées primaires de tous, sociétés fraternelles surveillent, assemblée nationale qui fabrique les lois.
/RN non les GJ ne sont pas politisés, ni des militants, lieux de débat, propos xénophobes, racistes, etc. Affronter ces gens là pour la faire disparaître=>être là dans l'action avec. investir là où se trouvent les fr en difficulté, etc.
Unité nationale et internationaliste
/dissolution de l'AN
la fr atomisée, macron en est le produit, en occupant une place centrale, chacun reconnaitra les siens.
quelle définition de la nation ? en 1789, c'est l'unité.
Les GJ c'est plus lutte des classes que RN !
---Conclusion
espoir, courage, continuons.
Julien Delalande @JulienDelalande 6 min il y a 6 minutes
Julien Delalande a retweeté L'affaire du siècle
.#JusticeClimatique #JusticeSociale @AudreyPulvar #LAffaireDuSiecle
Accompagnons cette démarche juridique++/#ChangementDéchelle #PressionSociale
ex.#Jaune+#Vert #JauneVert #VertJaune #GiletsVertsJaunes #GiletsJaunesVerts=>#zadPARTOUT+#GILETJaune #ToutLeTEMPS symbole de l'#Urgence
Julien Delalande ajouté,
L'affaire du siècle
@laffairedusiecl
« Climat et justice sociale même combat car le changement climatique amplifie les injustices sociales. » @AudreyPulvar #LAffaireDuSiecle 🌍
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Le mouvement des Gilets jaunes est remarquable, à bien des titres, spécialement parce que les aspirations à plus de justice sociale y apparaissent fortement associées à l’attente d’une transformation profonde de la démocratie, dans toutes ses dimensions. Le système institutionnel bien sûr, mais aussi la représentation de toutes les catégories sociales, ou encore les formes multiples de la participation démocratique et la prise en charge d’intérêts structurellement marginalisés sont questionnés.
Nous, chercheuses et chercheurs en sciences humaines et sociales assemblé·e·s au sein du Groupement d’intérêt scientifique « Démocratie et participation », sommes interpellé·e·s par ce que nous interprétons comme un appel à une république plus « participative » et par des pratiques qui s’attachent d’ores et déjà à la mettre en œuvre au quotidien, entre citoyennes et citoyens. Sans être formulé dans ces termes – la démocratie participative n’étant pas explicitement revendiquée – cet appel prend cependant forme au croisement de propositions plus ou moins creusées qui s’y rattachent fortement : assemblée citoyenne, référendum d’initiative populaire, débats décentralisés. Ces revendications démocratiques, leur émergence comme leur structuration via l’usage des réseaux sociaux ou l’organisation d’assemblées populaires, témoignant d’une profonde défiance à l’égard de la représentation et d’une aspiration à l’horizontalité, ne sont pas en elles-mêmes nouvelles. Ce qui est plus original, c’est qu’elles ne sont pas portées par le petit cercle de leurs promoteurs habituels. Autrement dit, alors que nous observons et contribuons depuis des années à des expériences participatives souvent pensées et pratiquées du haut vers le bas, une forme de demande sociale s’exprime sous nos yeux.
Il serait tentant d’annoncer aux Gilets jaunes que les dispositifs participatifs ne manquent pas et que nous sommes prêt·e·s à leur en livrer le mode d’emploi. Ce serait pourtant contraire à notre posture de chercheuses et chercheurs en participation, et présomptueux, de considérer que les réponses institutionnelles et procédurales aux attentes démocratiques des Gilets jaunes existent, que nous n’avons pas besoin de leurs propositions et qu’il suffirait d’élargir ou de généraliser ce qui se fait déjà. De surcroît, l’aspiration à une vie démocratique ne saurait être enfermée dans quelques solutions procédurales vite digérées. D’autant moins que de multiples expériences participatives, aussi étudiées et renseignées soient-elles, montrent d’importantes limites tant dans leur capacité à élargir le spectre de « ceux qui participent » que dans leur influence réelle sur les décisions. Par contre, l’observation et l’étude de ces dispositifs, que les chercheuses et chercheurs réuni·e·s au sein du Gis mènent depuis plusieurs années, peuvent fournir de précieux éléments sur les opportunités mais aussi sur les risques de ce qui va se construire dans les semaines et les mois qui viennent.
Prise au sérieux, la participation conduit d’abord à ouvrir de vraies possibilités de débats pluralistes, d’interpellation et de proposition pour les citoyennes et citoyens, et à garantir leur indépendance en dehors des échéances électorales. Cela peut concerner l’ensemble des politiques publiques (notamment économiques, fiscales et monétaires), et ce à tous les niveaux. Elle conduit ensuite à reprendre à nouveaux frais la question de l’articulation de cette démocratie participative avec la démocratie représentative, dont les limites sont bien établies à tous les échelons territoriaux, de la commune à l’Europe. De plus, la participation ne saurait conduire à délégitimer les autres formes d’expression ou d’expérimentation démocratiques, y compris celles qui s’expriment sur un mode radical. Nos recherches montrent à cet égard que la vitalité des formes plus conflictuelles d’interpellation est bien souvent une condition d’épanouissement des dispositifs participatifs comme d’aboutissement de décisions mieux ajustées à l’état réel de notre société. Enfin, pour être crédible, la concertation à venir doit s’entourer de toutes les garanties désormais bien identifiées (marges de manœuvre politique, moyens financiers et humains cohérents, animation neutre et indépendante, calendrier réaliste…). La réunion de ces conditions suppose à minima l’assurance de la transparence des échanges et un contrôle démocratique sur le traitement, les synthèses et les comptes rendus de l’immense matériau qui sera rassemblé, ainsi qu’un retour sur l’usage qui en sera fait dans les décisions publiques, justifiant ce qui est gardé ou non des propositions faites dans le débat.
Au-delà de cette expérimentation à laquelle nous sommes prêt·e·s à contribuer, nous réaffirmons l’urgence sociale, politique et environnementale d’une vie démocratique, parce que celle-ci conditionne la capacité de nos sociétés à aborder de front les déchirures qui la traversent et à relever les défis à venir.
La direction collégiale et le Conseil scientifique
du Gis Démocratie et Participation
ndlr :
- connu / Loïc Blondiaux @LoicBlondiaux https://twitter.com/LoicBlondiaux/status/1073896519076667392
- de nombreux attributs de la médiation sont présents.
- ne serait-ce pas une manière de tirer la "couverture" "gilets jaunes" à eux ? => questionner ACT
Depuis l’élection présidentielle, ce ne sont que des consultations de façade qui sont menées par le gouvernement, préférant écouter les intérêts des lobbies privés plutôt que les organisations de la société civile et les citoyens. Résultat : les inégalités s’aggravent, la transition écologique se fait contre les classes populaires et moyennes, et les orientations économiques et sociales néolibérales se poursuivent. Face à ce constat, le Crid, collectif de 50 organisations de solidarité internationale appelle à de véritables politiques de justice sociale et climatique, et à la réhabilitation du dialogue. Voici leur appel.
...
le président et le gouvernement doivent changer de méthode face aux attentes de la société française. Encore plus que leurs prédécesseur∙e∙s, les dirigeant∙e∙s élu∙e∙s en 2017 ont privilégié le passage en force, sans négocier ni même écouter celles et ceux qui défendent leurs droits, ni les associations ou les syndicats qui relaient leurs revendications.
Depuis l’élection présidentielle, les appels au dialogue de nos organisations n’ont reçu pour réponses que des consultations de façade menées au pas de charge. Dès juin 2017, lorsque plus de 350 organisations de la société civile ont réclamé une véritable concertation pour définir des conditions d’accueil des migrant∙e∙s dignes et humaines, le gouvernement a rejeté cet appel au dialogue et fait voter une loi qui prône la chasse aux migrant∙e∙s, faisant fi des conventions internationales et européennes ratifiées par la France.
Les orientations économiques néolibérales ont considérablement aggravé les inégalités
...
Il y a une crise des politiques publiques et du dialogue public, qui ont été confisqués par les plus riches.
Pour nos organisations qui défendent la solidarité tant nationale qu’internationale, la transition écologique ne pourra pas se faire contre les classes moyennes et populaires, mais avec et pour elles, à travers de véritables politiques de justice sociale et climatique.
Limiter le pouvoir d’influence des lobbies privés et favoriser celui des citoyens
...
CRID, collectif de 50 organisations de solidarité internationale
Tags : Climat Démocratie ! Inégalités
CLIMAT Reportage
Des milliers de personnes ont marché pour le climat en France et ont appelé à converger avec les gilets jaunes. Pour elles et eux, pas d’écologie sans justice sociale. « Les classes précaires sont les plus touchées par le changement climatique », insiste une manifestante.
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Dans cette troisième édition de l'émission "Culture Pop et Justice Sociale", animée par Danièle Obono, nous nous demandons cette fois si les jeux vidéos peuvent allier industrie de masse et divertissement politique.
Invité·es :
Ugo Bernalicis, député du Nord de La France Insoumise
Adrien Carlier, éditeur et line designer chez Ubisoft
Brice Dubat, directeur créatif chez TeamTO et membre du collectif Klondike
Lola Guilldou, game designer et youtubeuse : "la développeuse du dimanche"
Avec également Baptiste, membre du Discord Insoumis, collectif créateur de "Fiskal combat"
Bon visionnage, réagissez, partagez!
00:12 - introduction à l'émission
02:00 - zapping de jeux vidéos
08:50 - écosystème et histoire
28:20 - Comment devient-on un·e professionnel·le du jeu?
34:08 - représentation et diversité
43:30 - le contenu politique des blockbusters
52:12 - conditions de travail des professionnel·les du jeu
59:00 - Fiskal combat, jeu du Discord Insoumis
01:06:00 - les jeux préférés des invité·es
Rédaction : François Quirier
Réalisation : Christophe Masson
Prise de son : Laurence Meyer
Organisation : Team Obono
Catégorie Actualités et politique
6 commentaires
Offshore
il y a 3 jours
Superbe initiative, j'ai trouvé la vidéo très intéressante, dommage qu'elle n'ait que si peu de visibilité :( (j'ai pu y avoir accès via le partage de la développeuse du dimanche, pour info)
C'est très compliqué de croiser les avis de tous ces milieux sur ces questions concernant le jeu vidéo.
Des "petits" points sinon, j'espère que la vidéo (enfin l'extrait de jeux en fait) ne sera vu que par des connaisseurs de jeu vidéos parce que les extraits de jeux montrent vraiment les extrêmes du jeu vidéo et de la société, et les joueurs le savent mais pas forcément les non-joueurs qui verront la vidéo, ça aurait valu le coup de le préciser avant de lancer l'extrait.
Un tout petit manque de structuration, 1h14 c'est très long pour youtube et on se perd un peu parfois.
Sinon perso je pense pas qu'il y grand chose à faire niveau discrimination dans les jeux, ils reflètent la société au final, et la quasi totalité de la visibilité est occupée par des géant multinationaux à qui on ne peut rien dire. Et les jeux concentrés sur le gameplay sont tout à fait paritaires et non discriminatoires (world of warcraft, league of legends, fortnite, overwatch, etc..) sans parler des jeux où l'on créer nous même notre personnage, ou où l'on a au moins le choix du genre du héro.
Très bonne initiative, merci encore ;)
nous sommes un mouvement politique. face aux urgences, rejoignez-nous !
Écologie
Démocratie
Justice sociale
Europe
nous sommes un mouvement politique. face à l'urgence écologique.
Écologie : le compte à rebours est lancé
Les climatologues nous mettent au pied du mur : si nous souhaitons demeurer sous la barre de 1,5°C d’augmentation de la température globale par rapport à l’ère pré-industrielle, il faut réduire de moitié nos émissions de carbone d’ici à 2030. Cela induit une révolution copernicienne de nos modes de production, de consommation et de pensée. 15 000 scientifiques nous ont alertés : « bientôt, il sera trop tard » pour sauver la biodiversité, les écosystèmes, le climat et les humains. Chaque demi-degré compte. Si nous dépassons le seuil de 2°C, les climatologues parlent d’effondrement… Les plus vulnérables d’entre nous seront touchés les premiers. Leur mise en garde écrase tout le reste. Rien de ce qui nous est cher aujourd’hui – notre liberté, nos liens affectifs, la nature, notre qualité de vie, notre sécurité – ne pourra plus être garanti dans un monde dont les piliers environnementaux s’effondrent. Cela nous dicte un impératif catégorique : celui d’essayer tout ce qui est en notre po...
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Nos premiers porteurs de causes
Olivier Dubuquoy
Né en 1974, Olivier Dubuquoy est géographe, universitaire et militant écologiste.
Convaincu que l'océan et ses ressources sont au cœur des enjeux écologiques, économiques, énergétiques et géopolitiques du XXIe siècle, Olivier Dubuquoy agit pour protéger l'océan et définir une gouvernance internationale des océans fondée sur le commun, en faisant primer l'usage sur la propriété : l’océan n’est ni privé ni public, il est vital pour l’humanité.
Olivier Dubuquoy se mobilise avec le mouvement citoyen Nation Océan et l’association ZEA qu’il a fondée pour protéger l'océan et le climat, en luttant contre l'accaparement des mers, la prédation des ressources, et les pollutions qui accroissent les inégalités et la disparition du vivant. Il a bloqué des projets pétroliers et gaziers, obtenu des moratoires contre l'exploitation des énergies fossiles en mer et mène la lutte contre les pollutions de boues rouges en mer et à terre. Il est aussi engagé sur différentes initiatives citoyennes et projets de recherche sur la démocratie et les sciences participatives.
nous sommes un mouvement politique. face à l'urgence sociale.
Justice sociale : mettre fin à la course vers le bas
En organisant volontairement la dérégulation de l’économie et en refusant d’imposer un socle commun aux différents pays de l’Union, les institutions européennes ont laissé prospérer une concurrence sociale et fiscale entre les États membres. Cette compétition mortifère a entraîné une course vers le moins disant fiscal et in fine, social. Aujourd’hui, quatre pays de l’Union Européenne peuvent être considérés comme des paradis fiscaux et siphonnent les recettes fiscales de leurs voisins. Pour répondre à cette concurrence, les autres pays baissent leur pression fiscale. A ce rythme, il est à parier que bientôt l’ensemble de l’Europe sera un gigantesque paradis fiscal. Pourtant ces politiques fiscales anti-redistributives n’ont pas permis de créer de l’emploi, ni de redresser l’économie. A l’inverse, elles ont augmenté les inégalités sociales et creusé les déficits. Les conséquences de ces politiques sont bien visibles, présentes dans notre vie de tous les jours, à travers le manque de ...
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Judith Aquien
Née en 1984, Judith Aquien est porteuse de cause pour l'hospitalité au sein de Place publique. Après une carrière dans l'édition puis dans le web, Judith Aquien a changé sa vie en profondeur après avoir passé plusieurs mois sur des campements de réfugiés, à Paris. Elle a ainsi cofondé l'école Thot et est aujourd'hui déléguée générale d'Action Emploi Réfugiés.
Les personnes arrivant en France depuis les voies de l'exil ne sont pas accueillies dans la dignité qui s'impose à notre humanité. Chaque individu est oublié pour entrer dans un vocabulaire déshumanisant ("les migrants"). Il s'agit de réhabiliter les valeurs essentielles d'humanisme, d'accueil et de fraternité, et permettre aux personnes d'être soignées de leurs blessures, traitées comme des personnes à part entière, et d'entrer au plus vite dans une autonomie sur tous les plans.
En 2015, Judith Aquien a cofondé Thot, l'école de français diplômante pour les exilés, lauréate de la fondation La France s’engage en 2016. C'est une des rares structures qui mette de “vrais” professeurs face aux personnes en exil, et qui les prépare au diplôme d'État de langue française, facilitant ainsi l'accès de ces dernières à la vie professionnelle et à l'autonomie sociale en général. Son engagement pour une société humaniste et fraternelle l’a conduite à rejoindre la direction générale d'Action Emploi Réfugiés en 2018, travaillant réellement à l’intégration des réfugiés à la vie économique et sociale française. En 2018, elle a été distinguée du titre de Chevalier des Arts et Lettres pour la création de Thot.
nous sommes un mouvement politique. face à l'urgence démocratique.
Démocratie : un nouvel âge
Faut-il être aveugle à ce point pour ne pas voir la crise profonde que traverse la démocratie? Jamais le fossé ne s’est autant creusé entre les représentants et les représentés... Les décisions sont prises dans l’entre soi des élites... Terreau fertile à tout les populismes autoritaires ! Il est temps de travailler à un nouvel âge démocratique où le citoyen reprend le pas sur l’individu-atome, où le commun prime sur le particulier, où le temps long des transformations supplante la culture de l’immédiat et le temps court des élections qui nous obsèdent. La démocratie ne sera plus providentielle, descendante, passive, infantilisante, uniquement électorale. Elle sera une démocratie continue, effective, réelle. Elle sera débat, co-construction, engagement. Elle sera interactive, elle prendra en compte la complexité, elle sera édifiante. Pour mieux décider ensemble, pour réenchanter la démocratie représentative, pour susciter la citoyenneté active, pour faire peuple à nouveau. Cette démo...
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Jérôme Karsenti
Né en 1966, Jérôme Karsenti est avocat depuis 1995.
les deux thèmes qui fondent ses principaux combats sont : D’abord, la lutte contre les discriminations, tant la question du racisme irrigue la Société. Ensuite, la lutte contre la Corruption qui au-delà des problématiques pénales interroge le fonctionnement de la démocratie.
Jérôme Karsenti a été l’avocat de SOS Racisme, de la Maison des Potes et aujourd’hui de Rom Europe, qui regroupe des associations et collectifs de défense des personnes originaires d’Europe de l’Est, Roms ou présumées Roms, vivant en bidonvilles, squats ou autres lieux de survie. Depuis 2007, il est l’avocat de l’association Anticor. Il est également membre du Syndicat des Avocats de France depuis son entrée dans la profession et est élu au Conseil national des barreaux où il siège dans les commissions Libertés publiques et Égalité. Depuis mars 2018, il siège au Comité d’éthique du journal Le Monde en qualité de personnalité indépendante. Il intervient régulièrement à l’occasion de divers colloques sur les thèmes de la lutte contre la corruption.
nous sommes un mouvement politique. face à l'urgence européenne.
Europe : année zéro
20 ans que l’Europe traverse une crise existentielle. Nous devons en finir avec tant d’années qui l’ont amenée à perdre son sens: le déni démocratique, la concurrence économique, fiscale et sociale érigée en projet par défaut, l’impuissance collective, l’abandon d’une partie de la jeunesse dans la prison pour dette et le ressentiment, les traités de libre-échange qui nous exposent aux quatre vents de la mondialisation davantage qu'ils ne nous protègent. Nous devons endiguer la poussée des identitaires, en Hongrie, en Italie, en Pologne, en Slovénie, en France, car sinon tout sera emporté : la culture, la démocratie, l'héritage de nos conquêtes pour les droits et les libertés individuelles. Le défi pour notre génération est immense et nous avons le sentiment d’un tournant de l’Histoire. Nous appelons l’Europe au sursaut, nous voulons être ce sursaut. Il faut ouvrir des horizons, au-delà des masses nuageuses, très sombres, qui envahissent progressivement notre ciel européen. Rompre l...
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Diana Filippova
Née en 1986 à Moscou, Diana Filippova est entrepreneur et auteur, spécialiste des questions technologiques.
S’inscrivant dans la tradition des humanités numériques et de l’analyse critique de la technologie, Diana cultive une approche de la technologie comme expression d’une idéologie et d’une vision des rapports sociaux.
Diplômée d’HEC, Sciences Po et Paris I Panthéon-Sorbonne, elle a cofondé et animé OuiShare entre 2012 et 2017, think tank autour des modèles distribués, au sein duquel elle a construit une pensée critique et politique de l’économie collaborative. Responsable de l’écosystème startup chez Microsoft entre 2015 et 2018, elle y a lancé KissMyFrogs, un magazine critique sur la technologie et l’entrepreneuriat. En 2018, elle a co-fondé l'agence éditoriale Stroïka avec l’ambition de faire rimer « numérique » avec « rigueur intellectuelle et pédagogie ». Elle anime des salons et un club de lecture autour de la question technologique.
Diana analyse quotidiennement les effets concrets de ces nouvelles technologies et leur mainmise sur nos libertés publiques et privées. Elle promeut un gouvernement démocratique des nouvelles technologies pour mettre celles-ci au service de la reconstruction de cadres collectifs, d’un espace de délibération et d’un vivre ensemble.
Son premier livre, Société Collaborative, la fin des hiérarchies paraît en mai 2015. Elle contribue régulièrement aux magazines généralistes et économiques (Le Monde, les Échos, Alternatives Économiques, la Tribune, Socialter, etc.) ainsi qu’à France Culture. Elle prépare un essai sur le pouvoir, la politique et la technologie.
contact@place-publique.eu