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Journée spéciale, le plastique, non merci! sur France Inter. Donnez nous toutes vos recettes et astuces pour nous libérer du plastique!
Comment réduire notre production et notre consommation de plastique?
Comment réduire notre production et notre consommation de plastique? © AFP / Chris STOWERS
Une journée normale c'est donc une journée plastique!
La votre, la mienne, ça ressemble à quoi ? Tous les jours?
Pour la douche, j'adore le savon. Donc tout va bien! Au passage il parait que c'est pas forcément bon pour la peau. Sinon, le Shampoing est dans un bouteille plastique. -1 point.
Le dentifrice. Dans un Tube en plastique. -2 points
Le déodorant. Personnellement. J'ai un truc à bille. En plastique. -3 points.
Le petit déjeuner. Quand vous achetez du pain frais la veille, ça va. + 1 point.
En revanche, le pain de mie pour les jours où vous n'avez eu le temps de rien. Dans du plastique. -4 points
Un yaourt. En plastique. -5 points.
Un café. Une dosette. -6 points. Si on ajoute un peu de lait dans le café: la bouteille. -7 points
S'habiller avant de partir : le synthétique c'est du plastique. -8 points
Au boulot. Encore un café. Chez nous c'est encore une dosette. Et on est 5. - 9 points.
Heureusement on a des verres et des tasses en verre quand même . +1 points
A midi, pour ceux qui vont à la cantine, on veut pas savoir ce qui se passe dans les cuisines et les contenants des produits. Mais si on va en face dans un magasin dont on ne dira pas le nom, les sandwich sont sous plastique. - 10 points
Le bar à salade a des récipients en carton depuis très peu de temps. Sinon, plastique. -11 points. D'ailleurs les couverts aussi ! -12 points
D'ailleurs les sacs en papier ont aussi un peu de plastique pour qu'on voit ce qu'il y a à l'intérieur, ce qui est quand même un comble. -13 points!
Et le soir. Rebelote. Là dedans, il y a beaucoup chose dont on peut se passer, si on fait un peu d'effort. Sans pour autant aller jusqu'à des sacrifices et des fabrication de produits chronophages. Et c'est pour ça qu'on est là ce soir.
Pour partager nos solutions simples. Le plastique, non merci!
Les invités
Muriel Papin Déléguée générale de l’association No plastic in my sea
Jean Reverault Vice-président de l’association Amorce
Christophe Viant Président de la FEDEREC Plastique
->
un des interlocuteurs : "l'écoconception est la base de tout"...
"
Je ne suis pas d'accord. Si on n'utilise QUE des produits bruts, le concept d'écoconception n'existe pas. D'autre part, sans nier la nécessité d'écoconception pour les produits industriels, ce qui me semble tout autant nécessaire, c'est un service de déconstruction de micro-proximité (dans chaque quartier, chaque village) en poussant l'expérimentation zéro chômeurs de longue durée TZCLD et en l'association à un projet que je porte : la maison des humanités, qui intègre les métiers de l'accompagnement et de la médiation.
Déjà été expérimenté en région havraise pendant 13 ans et qu'il suffit de pousser afin de viser le zéro déchet non recyclé ou réemployé. Je suis ingénieur, médiateur et au rSa alors que j'ai un projet d'intérêt général.
Merci de m'aider pour mieux nous aider ENSEMBLE.
"
Rép donnée ? ACT
Quelles sont les points communs entre cerveau et univers ? Deux scientifiques mettent en avant les ressemblances de structure, mais aussi de fonctionnement,entre leurs domaines de recherche.
100 milliards de neurones dans le cerveau humain, et 100 milliards de galaxies dans l’univers.... En science, c'est parfois en faisant des analogies que l'on change nos paradigmes... Et si l’analogie entre le cerveau et l’univers conduisait elle aussi à une fécondité scientifique ?
C'est que proposent de faire l'astrophysicien David Elbaz et le neurobiologiste Alain Destexhe, en mettant en parallèle l’organisation du cerveau et celle de l’Univers.
Tout a commencé avec la découverte d’un bruit de fond, celui de l’Univers et celui de l’électro-encéphalogramme d’un cerveau. ... dialogue prometteur qui nous conduira à écouter la musique des neurones.
Les invités
David Elbaz Astrophysicien et chef de laboratoire au CEA
Alain Destexhe chercheur en neurosciences intégratives et computationnelles à l’Institut NeuroPsi de Paris Saclay
Les références A la recherche de l’univers invisible, matière noire, énergie noire, trous noirs écrit par David Elbaz (Odile Jacob)
Mots-clés :* Sciences fonctionnement du corps humain espace neurosciences
Ce samedi marque le 19e « acte » du mouvement des Gilets jaunes. Le gouvernement a pris une posture terroriste après les dégradations du samedi 16 mars, assumant dorénavant le risque de mort. Elsa Dorlin, dans cet entretien, revient sur la place de la violence et du corps en politique.
Elsa Dorlin est professeure de philosophie sociale et politique et chercheuse au Columbia Institute for Ideas & Imagination. Elle est l’autrice de Se défendre. Une philosophie de la violence (La Découverte).
La médiation de l’urgence climatique avait rapidement fait apparaître la nécessité de traiter préalablement comme condition nécessaire, la médiation de l’urgence politique.
Après quelques semaines de tests et d’expérimentation, il s’avère nécessaire de généraliser pour les raisons suivantes :
simplifier, maintenir le sens, aller à l’essentiel, être utile.
Universitaires, nous nous déclarons « complices » des gilets jaunes face aux dérives autoritaires du pouvoir
Le 18 mars 2019, au moment où 65 personnalités intellectuelles participaient à un simulacre de débat avec le président de la République, et après avoir limogé un préfet de Paris jugé encore trop avare en LBD et grenades (malgré de nombreux blessés dont un nouvel éborgné ce jour-là), le Premier ministre annonçait une série de mesures répressives sans précédent. Non content d’interdire administrativement de manifestation des individus supposés dangereux, le gouvernement entend maintenant empêcher les rassemblements dans des zones entières, créer des "unités anticasseurs" aux pouvoirs renforcés et utiliser des drones et des moyens de marquage chimique des manifestants.
Plus encore, il veut faire de tous les relais et soutiens aux rassemblements des Gilets jaunes des « complices » potentiel·les des délits qui y seraient commis. Le même jour, le syndicat « Synergie Officiers », rassemblant plus de 40% de voix aux élections professionnelles, publiait un communiqué fascisant ciblant les « nervis d’extrême gauche », décrits comme « des essaims de cloportes » et des « graines d’assassins ». Deux jours plus tard, le 20 mars, le gouvernement annonçait vouloir faire appel à l’armée pour protéger les bâtiments officiels, ce qui ne s’était pas produit depuis plus de 50 ans. Tout cela contre des manifestantes et manifestants réclamant justice sociale et démocratie, et faisant face, depuis maintenant plus de 4 mois, à une répression policière et judiciaire d’une ampleur inégalée.
Face à cette dérive grave d’un pouvoir incapable d’offrir une réponse politique à la contestation des gilets jaunes, alors que pleuvent depuis des semaines les condamnations internationales des violences policières contre le mouvement (Conseil de l’Europe, Nations Unies, Parlement européen), nous, universitaires pour beaucoup spécialistes des questions de mouvements sociaux, de maintien de l’ordre et de violence politique, alertons solennellement la population des graves dangers que la nouvelle politique du gouvernement, de la majorité parlementaire, de la police et de la justice, font peser sur les libertés publiques et les droits humains. Nous nous déclarons par avance toutes et tous complices des prochains rassemblements que les gilets jaunes organiseront, avec ou sans l’autorisation de la préfecture. Nous condamnons fermement l’ensemble des violences que les forces de police infligent aux manifestantes et manifestants, comme celles que les jeunes des quartiers populaires subissent depuis des décennies, et demandons instamment l’arrêt de l’utilisation des armes de guerre (LBD et grenades) dans des opérations de maintien de l’ordre. Prenant acte de cette aggravation exponentielle des tendances autoritaires du pouvoir et des institutions, nous enjoignons toutes et tous les ami.es de la liberté à ne pas céder un pouce de terrain face à la répression et à s’organiser pour y faire face.
[Photo : Rémy Soubanère]
Leurs avocats dénoncent un usage illégal des « fiches S »
le 22 mai 2018 alors qu’une manifestation du service public se termine à Paris, le lycée Arago est occupé par des lycéens et des grévistes afin de tenir une assemblée générale contre le dispositif Parcoursup. Immédiatement la police intervient dans l’établissement pour interpeler et placer en garde à vue 102 occupants dont 40 mineurs.
Parqués pendant des heures dans des bus de la police, puis dans les cellules de différents commissariats parisiens, fouillés des dizaines de fois, empêchés de boire ou d’aller aux toilettes, les conditions de leur privation de liberté, —qui a duré jusqu’à 79 heures pour certains—, sont alors largement dénoncées et critiquées [1]
Nous apprenons aujourd’hui par leurs avocats que certains des lycéens interpelés ce jour-là seraient désormais fichés « s » pour atteinte à la sûreté de l’État. Rappelons que ces fiches théoriquement secrètes sont émises à la discrétion de la Direction Générale de la Sécurité Intérieure.
gazouillé / https://framapiaf.org/@JLPM/101797915872581986
Clés : Climat Luttes sociales Environnement
Crédit photo : WIktor Szymanowicz / NurPhoto
Après le collectif anglais du même nom, Extinction Rebellion France se lance officiellement ce dimanche 24 mars à Paris. Objectifs : obliger le gouvernement, sous contrôle d'une assemblée citoyenne, à atteindre le zéro émission net de gaz à effet de serre d’ici 2025 et à stopper la destruction des écosystèmes.
Des militants prêts à aller en prison pour la cause qu'ils défendent, ça n'est pas complètement nouveau. Même quand la cause est l'environnement : les membres de Greenpeace qui pénètrent illégalement dans des centrales pour démontrer les failles des systèmes de sécurité. Les faucheurs volontaires, qui détruisent des champs à semences OGM qui ne leur appartiennent pas. Les habitants des ZAD, de Sivens à Bure en passant par Notre-Dame-des-Landes, le GCO à Strasbourg ou la forêt de Romainville, qui occupent des « grands chantiers inutiles ». Les membres de ANV COP 21 et Bizi !, quand ils bloquent le sommet pétrolier de Pau en avril 2016, ou d'Attac, quand ils « attaquent » un magasin Apple sur les Champs-Élysées en novembre 2018 ou le siège de Bayer-Monsanto le 14 mars dernier pour, déguisés en abeilles, installer une scène de crime écologique sur le perron de la multinationale qui continue de s'enrichir en commercialisant du glyphosate… Tous savent qu'ils passent assez vite les frontières de la légalité.
Mais un groupe qui se constitue, comme Extinction Rebellion, sur l'idée de révolte contre l'inaction climatique et l'extinction des espèces en brandissant la désobéissance civique comme principe fondateur associé à la non violence mais dans une perspective d'actions plus « radicales » que des marches pour le climat, et faisant de l'interpellation une revendication politique, c'est assez inédit.
...
ndlr :
- rejoint totalement la médiation de l'urgence ACT
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Pour sa carte blanche, Paul B. Preciado a écrit un texte inédit : sauvons le clitoris planétaire. Un texte lu par Augustin Trapenard.
Retrouvez l'interview intégrale de Paul B. Preciado : https://www.franceinter.fr/emissions/boomerang/boomerang-18-mars-2019
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C’est le début du Grand débat des idées animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Le président de la République Emmanuel Macron explique pourquoi il a souhaité cet exercice “un peu inédit au vu de la situation que nous vivons, conscient du fait que cette situation n’est que le symptôme de quelque chose de plus profond”. Il affirme que l’ambition de cet échange est de redéfinir un projet national et européen. Avec les intellectuels présents, il débat de la crise des "Gilets jaunes", des inégalités sociales, d'un modèle économique et des réponses environnementales à donner aux citoyens.
Catégorie Actualités et politique 21 commentaires
Transcription :
...
12:50 Dominique Méda /GJ dem de justice sociale => >>plan d'investissement - la rép du pdt dogmatique et impudent enfermé dans ses certitudes :-(
19:50 Daniel Cohen /2scénarios retour à croissance inclusive ou croissance très faible ; la part du capital hérité ne va cesser de croître ; revenu de base
42:?? Yann Algan
43: Agathe Cagé ... la possession devient la principale inégalité ... /RUE revenu universel d'existence expérim pas menée au bout !
46:30 E.Macron /défi climatique 52:50
52:50 Gilbert Cette
56:17 Amy Dahan /fin du mois, fin du monde /isolation thermique des bâtiments /transition écologique pas de pj d'ensemble global dans votre lettre et ne peut être abordé de manière individualiste ++ investir prêt à taux zéro flécher l'argent vers la transition économique; sortir des critères de maastritch ; relancer le pj européen /solidarité et enthousiasme jeunesse
1:2: Jean Jouzel /climat risque augm inégalités /augm taxe carbone origine des GJ ; pacte fin clim europ /invest 1000 milliards d'€ /UE /banque europ /climat
1:06 Mme Claudia Scénic?? un ennemi commun /fédérer
1:09: E.Macron quel est le commun ? un de nos défis ; solitude des destins individuels ; le pj commun ; on vit un pj +profond que l'élection présidentielle ; dire notre part de sens ; sur du collectif ; le climat reconstruire une projection politique positive ; dyn pas assez rapide ; pivoter une partie du modèle ; bataille européenne /écon sociale de marché ; /banque du climat c'est votre idée JJ /UE monter le prix du carbone levier de transformation la faire payer aux frontières ;
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C'est la suite de ce Grand Débat animé par Guillaume Erner, producteur de l’émission “Les Matins”, sur France Culture. Emmanuel Macron débat avec 65 intellectuels français de la place de l'individu, de la démocratie, de le rôle des intellectuels, avec notamment Frédéric Worms ou Michel Wieviorka ; Monique Canto-Sperber
Catégorie Actualités et politique 2 commentaires
Louis Rouxel il y a 2 heures
Le micro qui bug à L'Élysée, c'est quand même chaud
permafroost il y a 4 heures
Les laquais 2eme partie, avec le culot de pseudos philosophes qui croient connaître et parler au peuple. Risible
Transcription :
...
5:30 : Frédéric Worms ... désir d'une médiation. Et c'est finalement la fonction principale des intellectuels ...
19:23 E.Macron parle jusqu'à 29:34 ! cad 1/3 du temps !
55 min
Déchets plastiques sur la plage
55 min
Quelles solutions et alternatives au plastique pollueur ?
pollution écologie WWF gestion des déchets
54 min - psychologie
54 minutes
Nous sommes en direct de Nice pour la quatrième édition de Neuroplanète qui se tient aujourd’hui et demain au Centre Universitaire Méditerranéen.
Affiche Neuroplanète © Radio France
Neuroplanète est un événement gratuit pour permettre à tous de découvrir les extraordinaires pouvoirs du cerveau.
Pendant 2 jours, des intervenants prestigieux, d’éminents scientifiques, neurologues, psychologues, écrivains, intellectuels et sportifs échangent avec la même volonté de faire partager leur savoir et leurs expériences au grand public, initié ou non, et aux professionnels de santé.
En parallèle des débats et des conférences, les visiteurs sont invités à participer à des ateliers thématiques interactifs.
Les sujets de l'émission d'aujourd'hui sont en lien avec les conférences proposées par Neuroplanète.
Sera-t-il possible, un jour, de transférer la mémoire d’un individu sur un disque dur ? Les recherches en neurosciences permettront-elles d’augmenter nos capacités cérébrales grâce à des puces électroniques ? De régénérer le cerveau en recourant à des cellules souches ? Jean-François Bouvet docteur en neurobiologie, éditorialiste au Point, nous parlera de science faction, c'est à dire de tout ce qu’avait prévu la science-fiction et qui a fini par se réaliser, de neuromythes et des fake news en neurosciences.
Des études récentes ont montré que certaines maladies neurodéveloppementales pourraient être en lien avec des dérèglements du microbiote. Y a-t-il une connexion entre les gènes de l’autisme et la flore intestinale ? C'est le sujet d'étude de Laure Tabouy chercheuse en neurosciences spécialisée sur le microbiote.
Directeur de recherche en neuro-imagerie au sein du centre Neurospin, Jean-François Mangin s'intéresse aux circonvolutions de notre cortex. Ces plis à la superficie de notre cerveau, sont aussi uniques que ceux de nos empreintes digitales. Que peut nous apprendre l’étude de leurs formes ? Les particularités des faisceaux de fibres qui les contournent ont elles un impact sur le fonctionnement de notre cerveau ?
Enfin nous aborderons la question du risque de commotions cérébrales dans le cadre de certaines pratiques sportives. Psychologue clinicienne spécialisée en neuropsychologie, Flore Marty alerte sur ces traumatismes crânio-cérébraux qui peuvent causer des troubles cognitifs et des complications graves.
Tout le programme : ici https://www.neuroplanete.com/
Hors-série Les nouvelles frontières du cerveau en coédition Le point / France Inter
Prochaine conférence France Inter le 18 avril sur le sommeil
Les invités
Jean-François Bouvet docteur en neurobiologie, éditorialiste au Point
Laure Tabouy chercheuse en neurosciences spécialisée sur le microbiote, à la biotech A-Mansia à Bruxelles
Jean-François Mangin directeur de recherche en neuro imagerie au sein du centre Neurospin
Flore Marty neuropsychologue spécialisée sur le traumatisme crânien et commotions cérébrales, à l’hôpital de Meaux
L'équipe Fanny Bohuon Réalisatrice Chantal Le Montagner Chargée de programmes Lucie Sarfaty Chargée de programmes Irène Ménahem Attachée de production
Mots-clés : Sciences
Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète ?
54 minutes
Le rédacteur en chef de "Cerveau & Psycho", Sébastien Bohler, nous explique pourquoi nous faisons l'autruche face à la destruction de notre planète... La faute à notre cerveau !
Pour Sébastien Boehler, l'homme détruit la planète pour des raisons banalement physiologiques : à cause d'un petit organe appelé striatum et situé dans notre cerveau.
Pour Sébastien Boehler, l'homme détruit la planète pour des raisons banalement physiologiques : à cause d'un petit organe appelé striatum et situé dans notre cerveau. © Eric Raptosh Photography
Center Parcs Roybon : Un projet climaticide et contre naturepar France Nature Environnement Auvergne-Rhône-AlpesCO2 mon amour, l'émission qui rapproche les hommes en nous rapprochant de la nature...
À lire Société
Psycho : comment expliquer le déni face au réchauffement climatique ? https://www.franceinter.fr/societe/nous-sommes-face-a-un-danger-comparable-a-celui-d-une-guerre-mondiale-sans-doute-meme-plus-grave-cyril-dion
Nos invités
Sébastien Bohler est rédacteur en chef de Cerveau & Psycho et docteur en neurosciences. Il vient de publier "Le bug humain - Pourquoi notre cerveau nous pousse à détruire la planète et comment l’en empêcher" (Robert Laffont)
Alexandre Rambaud, chercheur à AgroParisTech, évoque les raisons pour lesquelles la finance détruit l'agriculture
Et nous serons en direct au téléphone avec l'alpiniste Frédi Meignan, président Mountain Wilderness France, à l'origine d'une série de manifestations dans les grandes villes de France pour la défense des montagnes face à l'urgence climatique
Le reportage
Bienvenue à La Petite Ferme d'Emeraude ! C'est la maîtresse des lieux, Katell Lorré, qui a accueilli Denis Cheissoux. Nous sommes à Saint-Cast-le-Guildo, dans les Côtes-d'Armor. Une ferme ouverte au public, habitée par des chevaux, des vaches, des moutons, des poules, des chèvres...une ferme qui vise l'auto-suffisance et s'inscrit dans l'agro-écologie. Mais Katell Lorré est également paysanne-galettière car elle produit son propre blé noir ; et ses galettes sont vendues en circuit court.
Pour soutenir le projet de Katell Lorré, à savoir faire pâturer ses animaux sur les landes du Cap Fréhel : c'est ici https://www.miimosa.com/fr/projects/sur-les-traces-des-animaux-et-de-la-culture-en-pays-gallo
Katell Lorré et l'un de ses chevreaux. / Katell Lorré
Denis Cheissoux est parti dans les Côtes-d'Armor tendre son micro à Katell Lorré, agricultrice (La petite Ferme d'Emeraude, Coopérative agriculture à Saint-Cast-le-Guildo)
Denis Cheissoux est parti dans les Côtes-d'Armor tendre son micro à Katell Lorré, agricultrice (La petite Ferme d'Emeraude, Coopérative agriculture à Saint-Cast-le-Guildo) / Katelle Lorré
Pour aller plus loin
La Base, "Base d'Action Sociale et Ecologique", située à Paris https://www.labase.paris/
"Center Parcs Roybon : Un projet climaticide et contre nature" https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-auvergne-rhone-alpes/collectes/ensemble-evitons-la-plus-grande-destruction-de-zone-humide-depuis-des-decennies, par France Nature Environnement Auvergne-Rhône-Alpes https://www.helloasso.com/associations/france-nature-environnement-auvergne-rhone-alpes
Appel à dons "SAVE" FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature) http://fracivi.fne-apne.net/civicrm/mailing/view?reset=1&id=259
L'équipe
Denis Cheissoux Producteur
Henri-Marc Mutel Réalisateur
Camille Blanès Attachée de production
Thierry Dupin Programmateur musical
frédéric Denhez Chroniqueur
Mots-clés : Société Environnement écologie psychologie
Une simulation sugggère que sous l’effet du réchauffement du climat, un certain type de nuages, les stratocumulus, pourrait disparaître à partir d’un seuil de température critique. Un résultat qui reste à confirmer.
...
Dans le cas des stratocumulus, deux mécanismes jouent un rôle important : la turbulence induite par les échanges d’énergie radiative entre le nuage et l’espace, et les mouvements turbulents au sommet des nuages, qui mélangent l’air sec de l’atmosphère avec l’air humide de la couche nuageuse. Dit autrement, un refroidissement radiatif au-dessus des nuages crée des mouvements descendants du sommet vers la base du nuage, qui forcent à leur tour la montée d'air humide dans le nuage.
...
Avec une concentration de dioxyde de carbone de 1 200 ppm, le modèle de Tapio Schneider et de ses collègues prévoit déjà une augmentation de la température de 4 °C dans les tropiques par rapport à aujourd’hui. Mais au-delà de cette concentration, la dislocation des stratocumulus accentue l’augmentation de la température de 8 °C de plus dans les régions tropicales !
« Le seul élément nouveau dans cette étude est ce point de basculement », note Sandrine Bony, du Laboratoire de météorologie dynamique, à Paris, « mais le modèle utilisé est extrêmement idéalisé, simule un tout petit domaine (25 kilomètres carrés), et ne considère la réponse que d’un seul type de nuage. Il n’est pas du tout sûr que ce phénomène persisterait dans un modèle plus complet prenant en compte la réponse des nuages couplée à celle de la circulation atmosphérique. » En effet, dans le modèle de Tapio Schneider et ses collègues, la circulation atmosphérique de grande échelle (qui contrôle les régimes de vent à la surface du globe mais aussi l’intensité de la subsidence de l’air au-dessus des stratocumulus, un paramètre important dans le contrôle de ces nuages) n’évolue pas avec l’élévation de la température, ce qui est une hypothèse peu réaliste.
La question de l’évolution des nuages bas reste ouverte et ne sera résolue que grâce à une compréhension plus fine des processus mis en jeu et des simulations prenant en compte les interactions des nuages et de la circulation atmosphérique. Cependant, cette étude souligne une fois de plus l’importance des nuages dans l’évolution du climat. « Mieux comprendre et quantifier la réponse des nuages au réchauffement climatique, et son impact sur la sensibilité climatique, reste une priorité des sciences du climat », conclut Sandrine Bony.
Mots Clés Nuages Rechauffement climatique Giec Simulation numérique Modèles climatiques
Citoyens contre industriels, bobos contre gilets jaunes, capitalisme vert contre collapsologues... La menace écologique existentielle qui pèse sur notre espèce impose de dépasser les oppositions stériles pour développer une conscience planétaire. C'est en tout cas ce que prône dans cette tribune Mathieu Brand, directeur des communautés chez Usbek & Rica.
... clivage gauche-droite ... Le traitement des médias traditionnels semble incroyablement à côté de la plaque : on se félicite que les gens se baignent en plein mois de février… Les métiers des potes qui travaillent pour des grands groupes industriels ou financiers nous sont insupportables, et on en vient à se demander si ces mêmes potes qui enchaînent les vols low-cost pour des week-ends en Europe ou qui ont la flemme de faire le tri chez eux doivent encore être nos potes. On se sent devenir aigri. Et c’est impossible de vivre correctement comme ça. D’ailleurs, qui sommes-nous pour juger une manière de vivre ou d’être ?
...
comment créer une conscience planétaire pour nous sauver ? Cette question, personne n’a encore réussi à y répondre. Et pour cause, la division et l’individualisme nous en empêchent. Que les actions viennent des industriels, des citoyens via les mobilisations et pétitions, ou des élus via des lois, les avancées sont minimes. Pire, elles renforcent souvent les divisions. La seule fois où celles-ci disparaissent, c’est lorsqu’une prise de conscience toute bête mais pourtant essentielle se crée : nous sommes tous des Terriens. « Fin du monde, fin du mois, même combat » : la formule ne pourra devenir réalité que lorsque nous nous comporterons en Terriens. Alors, comment on fait ?
La blessure narcissique comme solution
Trois fois dans l’histoire, les humains ont été confrontés à ce qu’on appelle des blessures narcissiques : avec Copernic, nous découvrons que la Terre n'est pas au centre de l’Univers, avec Darwin que nous descendons du singe, puis avec Freud que l’inconscient nous empêche d’être totalement maître de nous-mêmes. Certains évoquent désormais l’avènement d’une quatrième blessure narcissique. Pour l’écrivain Pierre Ducrozet, c’est « la nouvelle, scandaleuse que l’humanité a participé à sa propre destruction et à celle de tout ce qui l’entoure ».
C'est une maladie qui touche plus d'une femme sur 10 mais qui reste mal prise en charge. L'endométriose se manifeste souvent par des règles très douloureuses et de gros problème d'infertilité. 6 courts métrages sont à voir à partir d'aujourd'hui sur les réseaux sociaux et dans les cinémas
Voir aussi
- https://www.franceinter.fr/societe/endometriose-une-nouvelle-campagne-pour-une-maladie-de-mieux-en-mieux-reconnue
- https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-04-mars-2019
-> Endo France, association française de lutte contre l'endométriose https://www.endofrance.org/
TRANSISCOPE - Association de fait
Atlernatiba, MES, Colibris, Utopia, Assemblée Virtuelle, Cap ou Pas Cap, RIPESS, CAC, WARN, CRID
Le Collectif
Dix organisations travaillent depuis deux ans sur ce projet, soutenues par des citoyennes et citoyens de différents horizons, appartenant ou non à ces mêmes organisations :
Merci à tous ceux et toutes celles sans qui ce projet n’aurait pas vu le jour :
Audrey Auriault, Sebastian Castro, Julien Chandelier, Aurèle Cordier, Laurent Favia, Nicolas Fonty, Laëtitia Liardet, Simon Louvet, Olivier Sarrat, Victor Vauquois, Valentin Prelat…
Merci à l’Ademe pour sa contribution financière au projet et merci à la communauté élargie qui suit, soutient et partage le projet !
Les membres
Alternatiba réunit des milliers de citoyennes et citoyens engagé-e-s face à l’urgence climatique dans la promotion et la mise en place d’alternatives concrètes, et la résistance non-violente aux projets climaticides.
L’Assemblée Virtuelle est une association à but non lucratif basée sur le site expérimental des Grands Voisins à Paris. Elle a été créée en mai 2011. Elle prend la forme d’un écosystème d’acteurs développant de manière collaborative des communs (outils, méthodologies et projets sous licences libres). Elle rassemble une vingtaine de contributeurs actifs aux profils très variés, souhaitant utiliser le potentiel des technologies du web sémantique pour outiller les acteurs du monde de la transition.
Les Colibris, ce sont tous ces individus qui inventent, expérimentent et coopèrent concrètement, pour bâtir des modèles de vie en commun, respectueux de la nature et de l’être humain.
Le Mouvement Utopia soutient depuis sa création en 2000 la déconstruction des aliénations de nos sociétés : le dogme de la croissance comme solution à nos maux économiques, la croyance en la consommation comme seul critère d’épanouissement individuel, la centralité de la valeur travail comme seul mode d’organisation de la vie sociale.
Cap ou pas cap est une association qui agit pour que le plus grand nombre de citoyens s’engagent dans des actions alternatives qui construisent une société humaine, écologique et solidaire. Créée en 2013 à Paris, elle anime une carte numérique et collaborative des alternatives citoyennes et propose des parcours d’engagement pour que chaque personne qui le souhaite rejoigne ces actions transformatrices du quotidien ou en crée de nouvelles.
Le CRID et la solidarité internationale : Le Centre de recherche et d’information pour le développement a été créé en 1976 par 8 associations de solidarité internationale (ASI). Il en compte aujourd’hui une cinquantaine, réunies autour d’une vision partagée de la solidarité internationale, reposant sur le partenariat et l’éducation au développement. Le CRID mène de nombreuses campagnes d’interpellation des décideurs publics et de mobilisation citoyenne en s’appuyant sur le travail de plaidoyer fait par ses membres.
Le Collectif des associations citoyennes (CAC) est né en 2010 pour :
lutter contre l’instrumentalisation et la réduction des associations à leur seule dimension commerciale
défendre la contribution des associations à l’intérêt général et à la construction d’une société solidaire, durable et participative
Le # WARN ! c’est quoi ? Nous sommes des acteurs et actrices du changement qui voulons apporter des réponses concrètes aux défis actuels de société – environnement, santé, emploi… Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à le vouloir. Des solutions existent, nous sommes prêt.e.s à les appliquer et à les diffuser. Notre mouvement, le WARN! (We Are Ready Now!), connecte chaque personne qui veut que ça change aux alternatives qui lui correspondent. Parce que nous sommes prêt.e.s, maintenant !
Le RIPESS est un réseau mondial de réseaux continentaux engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire. Les réseaux continentaux du RIPESS (Amérique latine et Caraïbes, Amérique du Nord, Europe, Afrique, Asie et Océanie) rassemblent à leur tour des réseaux nationaux et des réseaux sectoriels, assurant ainsi un fort ancrage territorial. Sa portée à la fois globale et locale lui donne une légitimité pour promouvoir l’ESS, favoriser des coopérations intercontinentales, et réaliser un plaidoyer à différents niveaux.
Le Mouvement de l’économie solidaire a été fondé en 2002 sur les fondations de l’Inter-réseaux de l’économie solidaire dans le but de créer un vaste mouvement des initiatives de l’économie solidaire et ainsi sortir de la confidentialité.
L'ORGANISATION
Le projet est piloté par des membres des organisations du collectif et alimenté par des contributeurs.trices dotés d’une expérience forte sur le sujet ou des expériences similaires.
Depuis 2016 a pu travailler de manière collaborative et partagée :
Aux conditions – politiques, éthiques, etc – de la publication en commun de leurs données.
A la mise au point techniques de logiciels libres permettant une interopérabilité des systèmes techniques et une visualisation de l’ensemble de leurs bases de données.
Des groupes de travail :
collaborent sur des sujets dédiés : le contenu, la technique- ergonomie, les données, la communication, les finances …
Un comité de pilotage constitué d’un représentant de chaque organisation:
se réunit tous les mois pour définir les orientations et valider les avancées du projet.
Le collectif a recruté une prestataire qui facilite la démarche:
Audrey Auriault de l’association GARC.ESS spécialisée dans l’animation de projets collaboratifs, depuis mars 2018.