Connu / TG le 23/08/23 à 16:05
L'ONG estimait qu'Emmanuel Macron, dans son discours de Belfort en février 2022, a enfreint la loi de transition énergétique de ...
Connu / TG le 16/08/23 à 11:49
EDF souhaite que les textes réglementaires encadrant les rejets d'eau chaude des centrales nucléaires soient assouplis. Par ailleurs, elle juge très difficile d'équiper toutes les centrales d'aéroréfrigérants, comme l'a évoqué Emmanuel Macron.
...
Connu / TG le 19/05/23 à 09:20
Les députés ont rejeté mercredi 15 mars la réforme controversée de la sûreté nucléaire. Quelques voix de la majorité ...
Connu / TG le 15/03/23 à 20:59
Au-delà des oppositions attendues de la Nupes et du RN, le résultat du scrutin a basculé en raison du vote contre de 38 députés ...
Connu / TG le 15/02/23 à 08:13
Le Conseil d’État a confirmé vendredi 3 février l’interdiction faite aux agriculteurs
...
Connu / TG le 05/02/23 à 12:49
Le Conseil d’État vient de rejeter le recours porté par les irrigants de ...
Connu / TG le 05/02/23 à 09:56
Lecture 2 min - Accueil Sud Ouest Éco Agriculture
Thierry Boucard, président de l’Association syndicale autorisée d’irrigation (ASAI) des Roches, devant la réserve de Laigne. © Crédit photo : Archives Jean-Christophe Sounalet/ « SUD OUEST »
Le Conseil d’État confirme l’interdiction de remplir les cinq réserves à usage agricole construites par l’ASAI des Roches à La Grève-sur-Mignon, La Laigne et Cramchaban
« On s’y attendait. C’est désolant… » Thierry Boucard ne cache pas son dépit alors que le Conseil d’État a rejeté, vendredi 3 février, le pourvoi de l’Association syndicale autorisée d’irrigation (ASAI) des Roches, qu’il préside, confirmant l’arrêt de la cour administrative d’appel de Bordeaux du 17 mai 2022.
Pour ne résumer que le dernier épisode du long feuilleton juridique entre les irrigants du nord de la Charente-Maritime et l’association Nature environnement 17, les premiers se voient à nouveau interdire de remplir les cinq réserves d’eau à usage agricole construites en 2009 et 2010 à Cramchaban, La Grève-sur-Mignon et La Laigne. Leur détermination, pour autant, n’est pas entamée.
Sur le même sujet
Réserves d’eau en Charente-Maritime et Deux-Sèvres : c’est quoi cette guerre des bassines ?
Alors que ce week-end voit un rassemblement XXL contre la bassine de Sainte-Soline, ces réserves d’eau destinées à un usage agricole fracturent depuis des années le monde paysan. Une lutte qui se radicalise et qui témoigne de l’extrême difficulté de la filière à adapter ses pratiques au réchauffement climatique
« On va refaire une demande d’autorisation, encore une fois », annonce Thierry Boucard, qui n’a « aucunement l’obligation de reboucher les réserves ». « C’est leur utilisation qui a été déclarée illégale, pas leur construction, et on fera tout pour pouvoir les utiliser. Les irrigants ne sont pas entendus dans cette affaire, seuls les opposants sont écoutés. On veut juste pouvoir travailler pour nourrir les gens. » Francis Pineaud, membre de l’ASAI, précise que l’interdiction prononcée concerne l’arrêté préfectoral de 2015. « Le nouvel arrêté de 2018 rend légal le remplissage en été », assure-t-il.
Courrier au préfet
Le son de cloche n’est évidemment pas le même du côté de Nature environnement 17, pour qui la décision du Conseil d’État n’est pas non plus une surprise. « Il considère que la cour administrative d’appel est souveraine », relève Patrick Picaud, membre de l’association, justifiant cette décision par le fait que « le règlement du Sage [Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau de la Sèvre Niortaise Marais poitevin, NDLR] est toujours en vigueur ».
Nature environnement 17 s’attend aussi à ce que l’ASAI des Roches persiste. « La première fois, ils ont mis quatre ans à déposer un nouveau dossier, souligne Patrick Picaud. Cette fois, dès que la décision du Conseil d’État nous sera parvenue par courrier, nous écrirons au préfet de la Charente-Maritime pour que l’État prenne enfin ses responsabilités. »
Plainte contre l’ASAI des Roches
L’association a également l’intention de porter plainte contre l’ASAI des Roches après avoir constaté que les réserves ont été utilisées l’été dernier, malgré l’interdiction. Patrick Picaud fait même le lien avec les projets de la Coop de l’eau 79, dans les Deux-Sèvres, la Vienne et la Charente-Maritime, sur lesquels le tribunal administratif de Poitiers se prononcera mardi 7 février.
« Dans l’arrêté préfectoral qui autorise la réserve de La Grève-sur-Mignon, l’une des 16 de la Coop de l’eau 79, l’État accorde les mêmes conditions de remplissage que les réserves de l’ASAI des Roches. Vu ce que le Conseil d’État vient de décider, je vois mal comment il pourrait maintenir cette autorisation. »
Sur le même sujet
La Rochelle : deux militants jugés pour la destruction d’une bassine
Ils comparaissaient pour des actes de dégradation commis en 2021 à Cramchaban, à l’issue d’une manifestation
Le 5 janvier, le parquet de la Rochelle a requis de la prison avec sursis à l’encontre de deux militants anti-bassines, jugés pour avoir dégradé la réserve de Cramchaban à l’issue d’une manifestation dans la commune voisine de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres), le 6 novembre 2021. Le tribunal a mis son jugement en délibéré au 2 mars.
Les sujets associés
Agriculture La Grève-sur-Mignon La Laigne Cramchaban Economie Charente-Maritime Environnement La Rochelle
Connu / TG le 03/02/23 à 22:25
Rousselet Yannick a retweeté
La Presse de la Manche @LaPresseManche · 18h
Malgré des diminutions au fil des ans, @EDFFlamanville constate toujours des rejets d'hexafluorure de soufre, un gaz aux propriétés isolantes. L'entreprise cherche des solutions Flèche vers le bas @ACRO @ASN
actu.fr
EDF Flamanville en quête d’un gaz de remplacement pour diminuer ses rejets de gaz à effet de serre
Malgré des diminutions au fil des ans, EDF Flamanville constate toujours des rejets d'hexafluorure de soufre, un gaz aux propriétés isolantes. L'entreprise cherche des solutions.
0 - 10 - 6
EDF annonce discrètement avoir rejeté près du double de ce qui lui est autorisé
En 10 mois, la centrale nucléaire de Civaux a laissé fuité 194,2 kg de fluides frigorigènes. La centrale n’a pourtant l’autorisation d’en rejeter que 100 kg maximum par an, ces liquides devenant de puissants gaz à effet de serre une fois dans l’atmosphère. L’annonce est faite très discrètement par (...)
Rousselet Yannick a retweeté
ACRO @ACRO · 6h
Les rejets radioactifs en mer d'#Orano #LaHague sont les plus forts d'Europe. L'@ACRO
les détecte jusqu'au Danemark. Ils auraient dû être fortement réduits en 2020, selon les engagements d'#OSPAR. Ce sera 2050, en toute discrétion.
acro.eu.org
La convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est reporte discrètement de 2020 à...
Suite à la réunion de Cascais de la convention OSPAR pour la protection de l’Atlantique du Nord-Est, qui s’est tenue le 1er octobre dernier, les ministres participant ont discrètement repoussé à 2050...
0 - 15 - 13
Pollutions marines
Parmi les rebuts gisant au fond des océans, on trouve aussi des déchets radioactifs. Plusieurs pays, dont la France, ont contribué à leur immersion dans l’Atlantique. Si les sites sont bien répertoriés, ils ne sont désormais plus surveillés.
De 1946 à 1983, la communauté scientifique a jugé que déposer des déchets radioactifs sur les fonds marins était une « solution sûre », « car la dilution et la durée présumée d’isolement apportées par le milieu marin étaient suffisantes », retrace l’Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs). Cet établissement public à caractère industriel et commercial, chargé de la gestion des déchets radioactifs en France, réalise régulièrement l’inventaire national des matières et déchets radioactifs [1].
... le Conseil de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a obligé les pays membres à se soumettre aux directives et à la surveillance de l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN). En 1972, la convention de Londres interdit l’immersion de déchets fortement radioactifs. Un moratoire sur l’immersion des déchets est adopté en 1983, dans l’attente d’un examen global de la question. En 1993, les pays signataires décident d’interdire l’immersion de déchets radioactifs dans la mer, « davantage pour des raisons morales que scientifiques », ajoute Émilie Grandidier, chargée de communication à l’Andra
...
Le dépotoir le plus proche des côtes françaises, la fosse des Casquets, à 15 km au nord-ouest du cap de La Hague (Manche), n’a donc paradoxalement pas été alimenté par la France. Mais par le Royaume-Uni et la Belgique, de 1949 à 1966, avant que l’AEN n’encadre les opérations.
...
En 2000, Greenpeace a envoyé un drone explorer et filmer les fonds marins de la fosse des Casquets. Les images rapportées sont celles d’une effrayante décharge
...
dans la Manche, via un pipeline long de 4 km qui s’enfonce à une soixantaine de mètres sous la mer, la centrale de retraitement des déchets nucléaires d’Orano à La Hague (Manche) continue à rejeter chaque année des liquides radioactifs « après traitement éventuel » [2]. En 2019, 609 432 mètres cube de ces liquides ont été déversés en mer.
Fukushima: l’eau contaminée sera rejetée dans l’océan - 13 avril 2021 Par Jade Lindgaard | Mediapart
Nucléaire, la catastrophe qui dure - 20 commentaires
Le Japon annonce qu’il va rejeter dans l’océan Pacifique l’eau contaminée issue de la centrale. Pour l’auteur et théoricien Sabu Kohso, c’est une « catastrophe éternisée » dont les effets nourrissent un « capitalisme apocalyptique ».
...
Y persistent au moins soixante-deux nucléides, dont du strontium-90 et du césium-137, à des niveaux supérieurs aux normes environnementales, selon l’Autorité japonaise de régulation du nucléaire ... Pour Pékin, « l’océan est la propriété commune de l’humanité » et le rejet des eaux « n’est pas une question qui relève des affaires intérieures japonaises ». Le gouvernement chinois estime qu’une telle mesure ne devrait pas pouvoir être prise « sans autorisation » ni sans consultation et accord avec « les différents pays concernés » et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA)
...
Mots-clés Capitalisme dystopie Fukushima Sabu Kohso technologie
Connu / https://wegreen.fr/group/nucleaire-renouvelables/publication/le-monde-du-13-avril-2021-le-rejet-des-eaux-radiocatives
Rousselet Yannick a retweeté
ACRO @ACRO · 9h
Retrouvez l'@ACRO à Saint-Amand-en-Puisaye (58) samedi 26 septembre à propos du #tritium dans la #Loire et de l'entreposage des combustibles usés proche de la saturation. Détails
Flèche vers le bas
Rencontres : rejets radioactifs et piscine de combustibles (2020-09-26)
Pas de données
acro.eu.org - 0 - 2 - 4
Par temps de sécheresse, la biodiversité des fleuves souffre davantage des rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Ils perturberaient même la migration de certaines espèces comme les truites ou les saumons. Ces problèmes vont s’aggraver avec le réchauffement climatique.
...
Roberto Epple, président de l’association SOS Loire Vivante http://www.sosloirevivante.org/
...
« La réglementation recommande de ne pas dépasser une température de 25°C, indique Daniel Reininger, président régional d’Alsace Nature
...
Le plan d’action « Grand Chaud » a été mis en place, dans le but « d’améliorer les performances des installations et faire en sorte que l’eau rejetée soit moins chaude », selon l’ASN. Parallèlement, en cas de situation exceptionnelle, certains seuils légaux peuvent être franchis. La directive européenne 2006/44/CE du 6 septembre précise que « ces valeurs peuvent être dépassées pendant 2 % du temps (soit 7 jours par an) ». Et EDF ajoute, dans le document Centrales nucléaires et environnement, p. 144, que les dérogations, « limitées géographiquement », peuvent être appliquées s’il est prouvé qu’elles « n’auront pas de conséquences nuisibles pour le développement équilibré des peuplements de poissons ».
« Aujourd’hui, les centrales disent que les arrêtés sont respectés, mais une température de rejet ne produit pas le même effet si le débit du fleuve est fort ou faible ! » réagit Daniel Reininger d’Alsace Nature. « Il faut arrêter les centrales en été, du moins ponctuellement, demande Roberto Epple. J’ai rarement vu la température de la Loire si élevée. » Le réseau Sortir du nucléaire promet de dénoncer « toutes les mesures qui seraient prises par les autorités pour continuer à faire fonctionner les centrales au mépris de la protection des cours d’eau ».
130 232 signatures
L’habitat des animaux est détruit pour le papier, le carton et la cellulose (© vincentraal - CC BY-SA 2.0)
Le géant du papier indonésien APP détruit les forêts tropicales et bafoue les droits des populations depuis des années. Il est de nouveau accusé pour avoir pulvérisé du poison sur les champs et jardins d’un village le 4 mars à Sumatra. Appelons les investisseurs et les entreprises à rompre leurs relations commerciales avec APP.
Appel
Aux investisseurs et aux clients d'APP
“Des ONG écologistes et de défense des droits de l’homme portent de graves accusations contre le papetier APP. Merci de rompre vos relations d’affaires avec APP.”
Le gouvernement indonésien poursuit un projet insensé qui pourrait avoir des conséquences pour tous les habitants de la planète : convertir les tourbières de Bornéo en immenses rizières. Une coalition de près de 200 organisations indonésiennes dit NON à ce plan. Soutenez-la avec votre signature.
Appel
Au Président Joko Widodo, au Ministre de l'environnement et des forêts Siti Nurbaya Bakar, au Gouverneur du Kalimantan central Sugianto Sabran, au Chef du district de Pulang Pisau Eddy Pratowo, au directeur de l'Agence de la tourbe Nazir Foead
“Arrêtez le projet Cetak Sawah / Food Estate, dont la poursuite signifierait une nouvelle catastrophe environnementale et climatique.”
Avec Food Estate, le président Joko Widodo et son gouvernement projettent l’installation de 300 000 hectares de rizières à Bornéo afin d’assurer la sécurité alimentaire de la population. Le nom originel du projet « Cetak Sawah » était bien plus explicite : littéralement, « imposer les rizières ». Mais cela aura un prix, car certaines des plantations seront développées sur des tourbières, dont l’assèchement et la dégradation des sols provoquent émissions permanentes de gaz à effet de serre ainsi que de nombreux conflits.
L’une des zones visées est située dans le Kalimantan central, province où le gouvernement du dictateur Suharto avait fait déboiser 1,4 million d’hectares de forêts tourbeuses dans les années 1990. L’objectif annoncé était le même qu’aujourd’hui : la sécurité alimentaire grâce à la culture industrielle à grande échelle du riz.
Les forêts de tourbières d’Indonésie sont essentielles à la protection du climat mondial. La tourbe stocke 20 fois plus de carbone que les sols minéraux. La destruction des tourbières représente entre 13 et 40 % des émissions mondiales annuelles de gaz à effet de serre.
Une coalition regroupant près de 200 organisations indonésiennes s’élève contre ce nouveau plan insensé. Le gouvernement indonésien n’a-t-il donc rien appris de ses erreurs passées ? Où est la volonté politique de prendre enfin au sérieux la restauration des tourbières ? Et pourquoi le gouvernement considère-t-il l’agriculture industrielle comme la solution au lieu de promouvoir une utilisation diversifiée des terres agricoles par des petits exploitants ?
Les organisations indonésiennes ont besoin du soutien de la communauté internationale. Soutenez leur revendication :
« Nous rejetons les plantations de riz sur les sols tourbeux du Kalimantan central et des autres régions d’Indonésie ! »
...
286 vues - 68 - 0 - 18,5 k abonnés
Retrouvez l'entretien autour de la proposition de loi d'Adrien Quatennens visant la création d'un pôle public du médicament.
12 commentaires
Mots-clés Agence du médicament covid-19 parlement
Face aux pénuries révélées par la crise du Covid-19, La France insoumise propose la création d’un établissement public qui gèrerait les stocks et produirait les remèdes manquants. Les députés LREM l’ont rejetée en commission et demandent de simples rapports. L’idée sera soumise au vote le 4 juin.
...
Une chance de se rattraper se présente ce mercredi 4 juin : la proposition, aujourd’hui vidée de sa substance http://www.assemblee-nationale.fr/dyn/15/textes/l15b3014_texte-adopte-commission, sera discutée, peut-être retravaillée et votée dans l’hémicycle en séance publique.
...
Au plus fort de la crise du Covid-19, les tests de dépistage et les médicaments vitaux pour les patients Covid-19 en réanimation ont cruellement manqué. En cas de pandémie, tel que l’imaginent les députés du parti de Jean-Luc Mélenchon, le Pôle public du médicament aurait les moyens de les produire pour subvenir aux besoins de la population. Il serait aussi chargé de « garantir l’approvisionnement d’une réserve stratégique de médicaments essentiels » et « d’assurer que le stock national de médicaments soit suffisant pour faire face aux demandes de toute nature ».
« Quand j’entendais toutes ces paroles, j’imaginais que le fameux “monde d’après” allait arriver. Dommage », a lâché la députée LFI de Meurthe-et-Moselle et rapporteure du texte Caroline Fiat, dégoûtée au terme de l’examen du texte en commission parlementaire. ... « Avec le Pôle public du médicament, en tant que soignants, nous n’aurions plus à subir les conséquences des ruptures de stock en série, en cherchant des médicaments de substitution quand l’habituel n’est plus disponible. Et tout ça parce que l’industrie pharmaceutique ne le produit plus, car elle estime qu’il ne rapporte plus assez ! Les soignants et les patients sont sacrifiés », se désole-t-elle.
...
LREM a fait remplacer l’article proposant de créer un Pôle public du médicament du texte de LFI par la demande de deux nouveaux rapports sur le sujet…
...
supprimer le crédit impôt recherche (CIR) et rediriger l’argent qui lui est aujourd’hui dévolu vers le nouvel établissement. « En dix ans, Sanofi a reçu, sans aucun contrôle, 1,5 milliard d’euros au titre du CIR. Dans la même période, le laboratoire a supprimé plus de 2 800 postes de recherche », appuie l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.
Son cofondateur, Jérôme Martin, peste : « La majorité présidentielle ne fait déjà que cela, demander des rapports quand il faut agir. Un groupe qui a mis en scène son départ de LREM pour préparer un “jour d’après” ne propose pas mieux. Ces députés qui ont rejeté le cœur du texte font semblant d’avoir compris ce qui s’est passé pendant la crise. Ils auront à rendre des comptes à la prochaine grosse pénurie de médicaments. L’irresponsabilité politique a ses limites ! »
Un appel de la société civile à soutenir la création d’un pôle public du médicament
Le 29 mai, l’Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament a lancé un appel commun https://blogs.mediapart.fr/edition/transparence-dans-les-politiques-du-medicament/article/290520/la-production-publique-de-medicaments-doit-etre-au-ce avec des ONG comme Oxfam, des associations de défense de patients telles que Act Up ou l’Apesac, des syndicats comme la CGT ou SUD Chimie, le collectif de soignants Inter-Urgences et des chercheurs pour soutenir cette proposition de créer un Pôle public du médicament.
« Une réelle planification sanitaire doit être mise en place et doit être accompagnée d’une production publique locale du médicament : pour approvisionner notre marché national à hauteur des besoins, mais également pour envisager une coopération européenne et internationale essentielle à un accès réellement universel », énonce l’appel. Ces militants espèrent encore un électrochoc d’ici au vote de l’ensemble des députés le 4 juin.
...
Pierre Dharréville, député de la Gauche démocrate et républicaine, soutient également la création d’un Pôle public du médicament, mais toutes les initiatives législatives passées de son parti ont échoué. Il a d’ailleurs dans ses tiroirs une nouvelle proposition de loi créant un tel service public du médicament : « Pour assainir le marché, il faut un acteur public », assure-t-il. « Le Pôle public du médicament, en tant qu’alternative de production, permettrait de fournir les hôpitaux quand ils sont en carence et servirait à mettre la pression sur l’industrie pharmaceutique, notamment sur les prix », soutient quant à elle Sandrine Caristan, adhérente à SUD Chimie.
...
« Famar pourrait être un bon point de départ d’un Pôle public du médicament si l’État se portait acquéreur et reprenait l’outil de production ainsi que les salariés, au savoir-faire précieux », suggère alors Pierre Dharréville.
...
recours à la licence d’office. Elle consiste à suspendre l’effet de monopole d’un brevet et à permettre à d’autres fabricants de produire et de fournir le produit. Le dispositif existe déjà depuis 1992 dans l’arsenal législatif hexagonal s’agissant du médicament « si l’intérêt de la santé publique l’exige ». Mais cette arme n’a jamais été dégainée en France.
...
La proposition de loi prévoit un élargissement de ce mécanisme aux dispositifs médicaux comme les essentiels tests de dépistage du Covid-19 : cette partie-là du texte, et c’est bien la seule, a été adoptée en commission parlementaire.
...
La Cour d’appel d’Angleterre a décidé de ne pas autoriser l’extension de l’aéroport de Londres Heathrow, le deuxième aéroport le plus fréquenté au monde.
« C’est une décision historique car c’est la première fois qu’une décision juridique s’appuie sur l’urgence climatique pour annuler l’extension d’un aéroport », a déclaré Audrey Boehly, membre du collectif Non au Terminal 4 (Collectif contre l’extension de l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle), dans un communiqué. L’aéroport de Heathrow est la plus grande source d’émissions au Royaume-Uni. Actuellement, environ 1.300 avions atterrissent chaque jour et une troisième piste en entraînerait plus de 700 autres, soit l’émission de 300 millions de tonnes de CO2 supplémentaires dans l’atmosphère.
Le gouvernement britannique pourrait faire appel de la décision, mais cela est très peu probable.
Cela pourrait étayer la contestation d’autres projets de construction (376 recensés par le site du Centre pour l’aviation) ou d’extension d’aéroports à travers le monde. En France, plus d’1 dizaine d’extensions d’aéroports sont prévues. La carte des luttes publiée par Reporterre a décompté treize collectifs en lutte contre des extensions d’aéroport en France.
Source : communiqué de European Climate Foundation https://europeanclimate.org/ envoyé par courriel.
Photo : Mike Peel / Wikipedia
@Deputee_Obono ♻️ ✊🏾
Mais #LReM préfère continuer tout droit dans le mur de la catastrophe. Mon intervention pour le rejet du #PJLEconomieCirculaire.
6:59 PM · 21 janv. 2020·Twitter Media Studio
73 Retweets - 147 J'aime
Justin Trudeau peut bien déclarer que le climat est sa priorité sur la scène internationale. Mais nous saurons si ses paroles sont suivies des faits en février. Son cabinet aura à approuver ou rejeter ce qui pourrait devenir la plus grande mine de sables bitumineux à ciel ouvert de tous les temps, Teck Frontier.
Parce qu’elle serait en fonction jusqu’en 2067, cette nouvelle mine de sables bitumineux est en totale contradiction avec l'engagement du Canada de réduire à 0 ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2050.
...