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« La santé de notre agriculture dépend de la santé de l'Arctique » (Heïdi Sevestre)
INTERVIEW. « L'agriculture subit des gels précoces ou des dômes de chaleur parce que les vents ne tournent plus de façon circulaire en Arctique. » C'est le constat sous forme d'alerte dressé par la glaciologue française Heïdi Sevestre. Cette adepte de la médiation scientifique détaille à La Tribune les enseignements des dernières recherches climatiques pour l'avenir de l'agriculture.
03 Oct 2023, 6:17 / Propos recueillis par Maxime Giraudeau
En 2021, l'expédition des Sentinelles du climat a réuni des femmes glaciologues autour du cercle polaire arctique. (Crédits : DR)
LA TRIBUNE - Le glacier Conejeras en Colombie, que vous avez étudié, vient officiellement de disparaître. Est-ce le sort réservé à la majorité des glaciers de montagne d'ici la fin du siècle ?
HEÏDI SEVESTRE - Sans aucun doute. En Colombie, on parle de glaciers tropicaux, ceux qui sont proches de l'Équateur. Quand les températures sur Terre augmentent de plus d'1°C, on sait que c'est plié pour eux. Mais ils restent encore très importants pour les communautés locales autochtones. Pour nous scientifiques, il s'agit des premiers glaciers à tomber mais ce n'est pas inexorable pour ceux des Alpes, de l'Himalaya, de l'Alaska... On a beaucoup à apprendre des glaciers tropicaux pour éviter que les autres subissent la même chose, sachant que deux milliards de personnes en dépendent.
Personne ne s'attendait à ce que ce glacier colombien disparaisse dès cette année. La dernière fois que j'y suis allé, la glaciologue qui le surveille m'a dit « Je pense qu'on a quinze ans ». Je l'ai regardé et pour moi on avait cinq ans à tout casser. Et en fait on avait deux ans. Nous les scientifiques, sommes dans une course contre-la-montre : on sait que la situation n'est pas bonne du tout mais, parfois, on est encore assez conservateurs et les choses se révèlent être pires que ce que nos modèles mathématiques montrent.
Lire aussi« On est face à une rupture complète dans l'évolution des données climatiques »
Pourquoi la disparition de glaciers géographiquement très éloignés de nous impacte notre économie ?
J'avais posé cette question à une de mes anciennes étudiantes qui travaille maintenant sur les glaciers de l'Himalaya. Pourquoi est-ce que des gens en France devraient s'intéresser aux glaciers de l'Himalaya ? Elle m'a dit : « C'est vite vu. Est-ce que tu manges du riz et est-ce que tu portes des vêtements avec du coton ? La plupart du riz et du coton produits ont besoin de l'eau des glaciers de l'Himalaya. » Elle m'a expliqué, en un tour de phrase, que la global supply chain sur Terre est directement connectée à ces glaciers. Il y a non seulement ce problème de ressource en eau mais il y aussi un problème lié aux extrêmes météorologiques avec des sécheresses, des canicules, des périodes au contraire très humides ou bien très froides. Ce chaos climatique affecte directement l'agriculture où on a besoin d'une certaine stabilité, ce qui n'est plus possible avec des pluies intenses, des grêlons, des gels précoces ou tardifs. On est dans un chaos climatique. À chaque dixième de degré qui augmente, ces phénomènes vont devenir de plus en plus fréquents et intenses.
La global supply chain sur Terre est directement connectée à ces glaciers.
Heïdi Sevestre au chevet du glacier Conejeras en Colombie en décembre 2021. (crédits : Nina Adjanin)
Les températures sont maintenues froides en Arctique grâce à un vent circulaire autour du pôle Nord que vous appelez le « wavy polar vortex ». Pourquoi notre agriculture est-elle menacée par son dérèglement ?
On se rend compte que ces vents-là sont directement connectés aux écarts de température entre l'Europe par exemple et le pôle Nord. Pour qu'ils restent circulaires, il faut qu'il y ait des écarts importants de température entre ces régions. Mais aujourd'hui les écarts de températures se réduisent : l'Arctique est la région qui se réchauffe le plus vite sur Terre avec +6°C en 60 ans. Cette rivière de vent froid dans l'air commence à osciller, à faire des méandres. Ça créé des phénomènes de masses d'air qui remontent du Sud vers le Nord et inversement ! L'agriculture subit ainsi des gels précoces ou des dômes de chaleur parce que les vents ne tournent plus de façon circulaire en Arctique. La santé de notre agriculture dépend de la santé de l'Arctique en quelque sorte. Les deux sont intimement liés.
Lire aussi Face au changement climatique, « la sobriété est un impératif absolu » (François Gemenne)
Scientifique et médiatrice
À 35 ans, Heïdi Sevestre n'est plus habitée de la timidité maladive qu'elle subissait adolescente, comme elle le raconte dans son livre Sentinelle du climat. En consacrant plusieurs mois par an à donner des conférences, la glaciologue de métier s'est faite médiatrice scientifique, comme le 19 septembre dernier en répondant à l'invitation de la startup charentaise Elicit Plant. Originaire des Alpes, Heïdi Sevestre vit désormais au Svalbard, non loin du Pôle Nord, d'où elle mène des expéditions et travaille au programme de développement et de surveillance du Conseil de l'Arctique.
Vous montrez aussi que de nouvelles terres arables vont apparaître avec le dégel du permafrost, ce sol gelé des pays de l'extrême nord. Pourquoi leur mise en culture serait-elle inquiétante ?
Des études très récentes nous montrent que si les hautes latitudes vers le nord se réchauffent, des terres gelées complètement inadaptées à l'agriculture risquent de devenir accessibles pour un tas d'activités au Canada, en Russie et en Scandinavie. Le problème est que ces sols ont séquestré du carbone depuis des milliers voire des millions d'années. Que va-t-il se passer si on commence à labourer ces terres et changer la structure du sol ? On risque d'avoir des régions aujourd'hui puits de carbone qui deviendront des sources d'émissions carbone !
heïdi sevestre
La glaciologue a été invitée par Elicit Plant pour présenter les dernières évolutions connues du climat, à l'occasion de la journée mondiale de prévention des risques climatiques. (MG / La Tribune)
L'enjeu de l'eau est crucial pour l'agriculture et pour le maintien de la végétation. Mais quelles sont les autres problématiques qui pèsent ?
Le pouvoir des végétaux à stocker du carbone peut atteindre des limites quand les températures augmentent trop. C'est pareil pour les océans. La nature en elle-même est notre meilleure alliée, mais on sait qu'elle a ses limites. La glace a ses limites et c'est la même chose pour les océans, nos sols, nos zones humides ou nos forêts. Tant qu'on n'attaque pas le problème à la source, qui est de brûler des énergies fossiles, on ne va pas y arriver. Il n'y a aucun doute là-dessus.
Lire aussi La transition technologique des vignobles contrariée par les aléas climatiques
La limite planétaire sur la disponibilité de l'eau douce vient d'être franchie. Ces points de bascule sont-ils définitifs ?
On est vraiment au pied du mur. Pour sauver la banquise de l'Arctique en été, on pense que c'est plié. Mais ce n'est pas parce qu'on a franchi des points de bascule qu'il faut tout lâcher, au contraire ! Des gens disent que c'est trop tard. Mais pas du tout, il faut se battre pour chaque solution et pour chaque centième de degré. Derrière chaque centième de degré dépendent des millions de personnes et des écosystèmes gigantesques dont nous avons besoin. On a une chance de dingue d'être nés à ce moment-là dans l'histoire de l'Humanité. Nous on se lève le matin et on a quand même la possibilité tous ensemble de sauver l'Humanité en mettant notre pierre à l'édifice.
Connu / mel du 6/11/23
Retraites Entretien
Violence, place des syndicats, rôle du Président… Le député insoumis de la Somme livre son analyse sur la bataille des retraites, qui a rouvert à ses yeux, en plus d’une crise sociale, une profonde crise démocratique. Il pense qu’elle peut néanmoins être un tremplin pour la gauche.
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La seule question qui vaille, d’après moi, aujourd’hui, c’est : comment fait-on bouger des pans encore endormis du pays ? C’est le nombre qui fera plier Macron.
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Le diagnostic, d’abord : nous avons des classes populaires en convalescence ... À un malade, tu ne dis pas : « Lève-toi et viens battre le record du saut en longueur, on va faire la révolution ! » Non, juste un pas, ce sera déjà ça. Et ensuite viendra un second pas. Et enfin, on pourra relever le nez vers un horizon…
Moi, mon but, aujourd’hui, c’est que les gens prennent confiance et conscience de leur propre force. « Vous comptez. Vous êtes importants. Vous pouvez faire bouger le pays. On parle de vous. Ils ont peur. » Alors qu’on leur a dit être, et qu’ils se sentent tous les jours, des « gens qui ne sont rien », qui ne comptent pas. Domine alors l’immense fatalisme du « c’est comme ça ». Voilà l’ennemi. Voilà la véritable bataille. C’est ça qui doit basculer, dans les têtes : « On peut gagner. »
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c’est la jonction qu’il nous faut, des profs et des prolos en gros. Et pour la première fois, la jeunesse était là, qui apporte une énergie
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Nous sommes entrés dans le conflit sur un motif social : « Non aux deux années de plus ! », nous en sommes à une crise démocratique : « Comment se fait-il qu’un homme peut décider tout seul là-haut ? ». C’est le même scénario que pour les gilets jaunes : on entre par le prix du gasoil, on en sort avec le désir d’un « référendum d’initiative citoyenne » (RIC). Même chose pour la Révolution française : ça commence par « qui paie les impôts ? » et ça conduit aux états généraux, à l’Assemblée nationale, à la fin de la monarchie absolue. Aujourd’hui, c’est la crise démocratique qui amène la jeunesse dans la rue.
... inscrire le RIC dans la Constitution, c’est déjà un mot d’ordre populaire, de bon sens, un pas que les gens ont envie de faire ensemble vers notre horizon. ... croissance, concurrence, mondialisation, n’attirent plus les gens, ces mots les inquiètent, les dégoûtent. Dès lors, poursuit Gramsci, « la classe dominante ne parvient plus à diriger, seulement à dominer, et à dominer par la force de coercition ».
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les syndicats sont parvenus à saisir le bon tempo pour réveiller les gens, pour faire bouger dans les profondeurs des régions ... ils ont laissé à leur base, aux intersyndicales dans les départements, de la latitude, de la souplesse, sur les modes d’action ... c’est aussi grâce aux syndicats que la loi n’avait pas de majorité dans l’Assemblée. Ce sont eux qui ont démarché les députés macronistes ou les députés Les Républicains, et qui, par un lobbying citoyen, les ont convaincus. Ce sont eux qui ont contraint le gouvernement au 49-3.
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les compléter. Il y a des pans de la société où les syndicats ne savent pas faire, sont absents, et ce n’est pas leur boulot. Les quartiers populaires, par exemple, ou la jeunesse, ou les artisans, ou les isolés, c’est à d’autres, à nous, de ramener ça, et nous ne sommes pas au bout
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il fallait empêcher que l’article 7, repoussant l’âge de départ à 64 ans, soit voté ... il nous faut incarner un débouché politique ... « Je suis social et démocrate. » Je veux le partage des richesses et je veux que le peuple décide
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Mai 68 se traduit pour moi en mai 1981, les grèves de 1995 donnent Jospin, le mouvement de 2010 contre les retraites Sarkozy amène Hollande… Quand on énonce ces trois cas, on voit bien pourquoi le débouché politique ne met pas en appétit. À chaque fois ce furent des déceptions ou des trahisons ... plus le mouvement est fort, plus il affilie les gens à des idées progressistes, plus on place la question sociale au cœur des débats, mieux c’est pour nous. La pente, la pente de l’indifférence, la pente du ressentiment, elle ne coule pas dans notre sens, elle va vers le Rassemblement national
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sortir de la parenthèse libérale, ouverte en 1983, et en y ajoutant la crise climatique. Tout est à transformer : l’industrie, le logement, les déplacements… Voilà nos vrais défis. Et j’en veux surtout à Macron pour cet immense gâchis : on devrait se rassembler, se retrousser les manches pour affronter tout ça, avec énergie, avec envie, et à la place, lui fait quoi ? Des contre-réformes à la noix. Et c’est avec ça qu’il prétend « laisser une trace dans l’histoire » ! Quel rigolo ! C’est d’un ridicule.
38:49 mn - 6,69 k abonnés - 180 vues - 27 commentaires - #terrorism #ecologie #action
Le ministre de l'intérieur estime que les actions d'écologistes contre les bassines de retenue d'eau douce relèvent de "l'écoterrorisme".
Analysons la question dans la globalité. La vidéo propose aussi une critique des informations et des commentaires de Natacha Polony, de C-News et de "Touche Pas à Mon YouTube".
Tr/ ...
à cause de la pandémie, les scientifiques ont été décrédibilisés, hors, ce n'est pas la science qui vous a menti pendant deux ans. Ce sont des menteurs professionnels. Ce ne sont pas des scientifiques ou pire, des scientifiques qui se sont détournés de leur mission scientifique pour faire de la propagande contre de la corruption en argent ou contre une notoriété. Jamais des scientifiques n'ont demandé de se faire injecter quoi que ce soit. ... Les gens ne croient plus la science. Et je les comprends. Mesures liberticides qui n'avaient aucun avantage au plan de la santé.
Depuis février 2020, au début de la pandémie, alors qu'il n'existait pas encore les fameuses injections, j'ai dit que les solutions proposées serviraient à vous contrôler. Il fallait donc tout faire pour refuser les injections. Plutôt vivre en forêt. J'avais par exemple cité Alexandra Ariancôme?? que personne ne connaissait dans le Grand public qui parlait un peu comme moi, et qui est une des scientifiques les plus expérimentées de France et qui travaille dans ce domaine des virus, de la génétique, etc. ... Jane Goudhal ... 80% de la nourriture données à l'élevage. Alors que des enfants meurent de fin. C'est aussi de l'écologie.
Comprendre la situation, comprendre qu'on n'est plus en démocratie ... Aldous Huxley "La dictature parfaite aura l'apparence de la démocratie. Une Prison sans murs où, grâce à la consommation et le divertissement, les esclaves aimeront leur esclavage."
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Charles Bukowski : "La différence entre une démocratie et une dictature, c'est qu'en démocratie tu votes avant d'obéir aux ordre, dans une dictatures, tu perds pas ton temps à voter."
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/Allier économie et écologie : le pb, un système économique basé sur le gaspillage des ressources. Charles Gave : "L'économie est de l'énergie transformée" idem pour le PIB. Hors l'écologie baisse la transformation d'énergie. Donc on nepeut vouloir tout et son contraire. Donc soit on continue et on va droit dans le mur et on laisse peu de temps à l'humanité, soit on change de système. Hors les gens au pouvoir ne le veulent pas. Ou si, mais pas dans le sens nécessaire. Pour permettre à la biodiversité et à l'humanité de survivre. La seule façon de changer le pouvoir est donc qu'on soit plus nombreux à le demander et à l'IMPOSER. Ex.: sur le Titanic, bronser plus important que le bateau qui coule...
...
[Extraits médias] ces gens n'ont aucune idée de la situation. Pour 1.Pour des raisons stupides, certains ont dit c'est la fin du monde, comme le calendrier Maya. Et donc effet "trop crier au loup, ne plus être écouté". On a entre 5 ans en 30 ans selon les scientifiques. 2.L'incompétence de ceux qui crient au loup, avec des arguments foireux. Ex. Sandrine Rousseaux qui s'attaque au barbecue : elle a 100%raison (le charbon de bois vient des forêts et savannes d'Afrique, la viande avec la déforestation de l'Amazonie. La viande est une des raisons pour lesquelles nous avons des pandémies.) Elle parle de machisme, de patriarcat. Elle est ridicule. Les gens le sentent et pour l'embêter, vont faire des barbecues.
Les ENR ne sont pas une solution. ...
Les écologistes sont des idiots, comme ceux qui les critiquent !
Je ne suis donc pas optimiste.
Je continue à faire mon possible pour informer correctement.
Lutter contre les bassines, OUI. ...
Connue / https://twitter.com/ValrySchollaer1/status/1588402088475705344
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Valéry Schollaert @ValrySchollaer1 · 4 nov. En réponse à @86Greenpeace
sujet crucial ! Voici ma contribution... - 0 - 0 - 1
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Ndlr : a interpellé GP Poitiers sur Twitter
Ses références sont crédibles (pour la médecin, vérifier ACT).
Son discours est logique, cohérent, simpliste par moment ?
Semble crédible sur l'écologie. Semble également anti-vax. Vérifier, approfondir ACT
Proposer ce défi à GPF : il aurait raison sur l'écologie ? ACT
Clémence Guetté @Clemence_Guette
5 d’entre eux seront bientôt atteints.
Le capitalisme est incompatible avec notre survie / lemonde.fr
Antarctique, coraux… cinq points de bascule climatique pourraient être franchis avec le niveau de...
Dans une étude publiée vendredi dans « Science », des chercheurs identifient seize points de rupture entraînant un emballement mondial ou régional. Ils estiment que cinq d’entre eux pourraient être...
320 - 377 - 684
Confirmés par https://twitter.com/ClemSenechal/status/1568165366295035904
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Clément Sénéchal @ClemSenechal
Pendant ce temps-là, le système Terre aurait potentiellement franchi 5 points de bascule (à +1,1°C) et pourrait en franchir 5 autres dès +1,5°C de hausse des températures. Avec des conséquences chaotiques.
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11:12 AM · 9 sept. 2022 - 179 Retweets- 5 Tweets cités - 257 J'aime
Ceux en cours de franchissement :
- Disparition de la calotte glaciaire du Groenland
- Hausse importante du niveau de la mer
- Effondrement d'un courant clé dans l'Atlantique Nord
- Perturbation majeure des pluies
- Fonte brutale du pergélisol (riche en carbone)
*Source 👇World on brink of five ‘disastrous’ climate tipping points, study finds
Giant ice sheets, ocean currents and permafrost regions may already have passed point of irreversible change
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Écologie, progrès et décroissance : Arthur Keller et Aurélien Barrau - 8 juin 2022 / aurelien barrau
227 k abonnés - 5,2 k - 163 715 vues
Conférence à La Grande Tribune (Polytechnique, CentraleSupélec, ESSEC, HEC...)
Tr.: ...
A Keller : - pb mal posé - le grave pb, mégamachine de notre civilisation qui transforme en déchets, flux linéaire qui dégrade la nature en déchets
le climat es un grave pb parmi d'autres. 6/9 limites dépassées. Le climat n'est qu'un symptôme. La survie est en jeu. Temps-mort mondial, thérapie de choc pour survivre, habitabilité pour la planète terre. Conjonction de pb interconnectés, approche systémique. Ex ENR : accentuent l'effet Millet? On déplace le pb. Efforts de cohérences systémiques.
Enjeux vertigineux. On est dans le déni. Le pb, dépassement des limites de la planète. Ya plusieurs systémiques enchassées. La cause des causes : ralentir FORMEMENT. Organiser une descente énergétique/matérielle => faire évoluer notre rapport à la nature.
Économie mondiale, modèles sociaux, sociétaux remis en question. Addiciton à croissance économique. Réduire la taille de l'économie.
Le découplage, voeu pieu. 1 seule atmosphère. On s'en éloigne. La croissance verte, vaste supercherie. Si nous n'organisons pas cette descente, nous la subirons. Piloter cette descente. Tourner la page.
La physique prévaut sur l'économie. La décroissance, projet de société. Unique chance qui nous reste. Organiser la descente.
C'est tendu
Il manque au GIEC (atténuer, adapter) et si on n'y arrivait pas ? c'est quoi le plan B?
échec éclatant. Des arrêts vitaux vont advenir. Les exponentielles sont partout.
Nouvelle façon de vivre. Collectivement, en tant que citoyens. Prendre le pouvoir, bâtir une alternative sociétale. Délitement probable de notre société => résilience des gens dans les territoires à s'auto-organiser, se mettre en récit.
Accorder de l'importance aux mots et aux concepts
dystopie orwellienne. Mots trahis. Ex. progrès. dépend du projet.
Choisir un cap, une vision, coconstruire, génie humain, intelligence.collective s'organise.
Valeurs : liberté, égalité, fraternité. Société libre, équilibre qui garantie les libertés pour tous.
Condition d'une société libre. Les gagnants, ...
Responsabilité
se réinventer, orga en écosystèmes, organisateurs, facilitateurs. Manque de stratégie.
Le choix nous appartient. Réveillons les citoyens !
A.Barrau :
situation intenable. rétroaction positive, instabilité. Pire, pas souhaitable => révolution dans notre manière de faire monde.
Ne pas confondre le durable avec le souhaitable. éthique, esthétique, épistémie.
La décroissance n'est pas une lubie, c'est physique. L'économie n'y peut rien.
Opportunité / redéfinir. humilité, désapprendre. La compétence est un frein à déconstruire. pb pas technique. La base, la vie périclite sur terre. Les 2/3 des populations sauvages perdues. Idem pour les arbres en quelques millénaires. L'ONU, 1 milliard de réfugiés climatiques, évidence géopolitique. Désastre annoncé, constat factuel.
Le temps d'épuration du co2, 10000 ans. Le climat est une conséquence. 6ème extinction massive même sans le réchauff. climatique.
Ex. fusion nucléaire : pire catastrophe car le pb est ce qu'on fait de l'énergie pas sa prod.
Le pb : catastrophe axiologique. Interroger les non-faits. Prédation suicidaire. Reprendre entièrement l'architecture sémiotique, symbolique et ontologique qui nervure ce désastre.
La disparition de la vie devrait être un pb en tant que tel.
Efforts considérables en terme de diminution de la pollution, de la prédation, etc.
Comprendre notre niveau d'aliénation, questionner les implicites. Le monde est sale, triste et fade. Un réel où nous remplaçons les étoiles par des satellites n'est plus un progrès. Monde éphémère, génocidaire, insipide. Formatés pour continuer à bétonner et twitteriser le monde, si possible avec moins de dégâts car gens sympas. Ça va pas suffir.
Le réel qui va venir ne sera plus habitable pour nous non plus, bonne raison de le récuser.
... La difficulté de changer nos conventions est négligeable devant tout le resteacc. Les lois de la nature plus dure que les dirigeants chinois. L'échec d'une civilisation dominante par sa violence. Besoin d'étrangeté. Ubu est empereur. Aimer la vie. Définir ce qui fait sens.
Vous êtes l'élite. Votre formation inadaptée. La parole des poêtes, déconstruire sont les gens sérieux. renier votre héritage. Accueillir toute idée. Amour révolutionnaire. Noam Shomscky? : crime de masse néocolonial. Nous sommes ceux qui auront tout détruit. L'avion obère notre liberté. Oxymore intelligence artificielle. On ne s'interroge pas sur la finalité. Seuls coupables d'une extinction massive.
Lueur d'espoir. Devoir d'injonction à la solanellité. Conseil concret : sortir de l'obsession du faire. Découvrir la philo. Brono Latour ... Pablo Neruda, élu pour lire ses poêmes. Reconstruire la sémantique. Continuer à l'identique ou se contenter d'ajustements est la seule option qui ne soit pas sur la table. On sait où ne pas aller. Applaudissements.
Ndlr : Sont cités comme mots-clés de la médiation : accueil, facilitation. Chercher à contacter AK et AB pour les informer sur la culture de la médiation ACT
Alexandre Santerne @a_santerne · 8h
Au cas où vous les auriez raté, voici l’excellent résumé des 3 derniers rapports du #GIEC @IPCC_CH transmis par @MandatClimat et @ReveilEcolo .
À lire absolument et à partager sans modération ⤵️
3xImages - 1 - 202 - 348
Tr.:
- Groupe 1 : Bases_physiques
- Groupe 2 : Impacts-Adaptation-Vulnerabilites
- Groupe 3 : Reduction_des_emissions
Ndlr : Valoriser ACT
MAIS le mot "sobriété" NE FIGURE PAS ? Vérifier : si, point 6 "Leviers d'action" du Gr3 ++
De même que "CHANGEMENT DES MODES DE VIE" ? idem / "transformation structurelle de notre société"
Ainsi que la TENSION/LIMITE des ressources ? oui, par "évitant des demandes d'énergie et de ressources". ++
Connu / https://twitter.com/terresdeluttes/status/1524287445977735168
"
Terres de luttes @terresdeluttes
💥 Sortie de l'étude "Projet Local, Impact Global" 💥
🎉 C'est le jour J : découvrez notre nouvelle étude avec @bl_evolution
qui explore la question : ces projets imposés et polluants sont-ils compatibles avec les objectifs écologiques de l'Etat ?
Image Image BL évolution 9:17 AM · 11 mai 2022·38 Retweets 9 Tweets cités 46 J'aime
- 🤡L’Etat peut-il à la fois défendre ces objectifs écologiques et soutenir la construction de ces centaines de projets?
🔍Pour savoir @bl_evolution a analysé les émissions & l’artificialisation créées par 65 projets d’agriculture, d’industrie, des transports ou de la logistique.
... - Terres de luttes @terresdeluttes · 15h
💥 La réponse est sans appel : l’accumulation de ces projets et l’entretien de notre modèle qu’ils provoquent rendent impossible le respect des trajectoires climat et zéro artificialisation que la France s’est fixée !
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Simon Assoun @AssounSimon
Thread #NUPES
Ce soir, le conseil national du Parti socialiste devrait valider l'accord avec LFI et rejoindre la #NUPES. Pourquoi c'est une bonne nouvelle ? Poser la question, c'est se demander d'abords ce à quoi peut servir la NUPES. (1/11)
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10:47 AM · 5 mai 2022·threadcreator.com 16 Retweets 4 Tweets cités 36 J'aime
- La NUPES peut et doit être l'outil qui nous permettra 1) de limiter l'hégémonie de la droite et de l'extrême-droite ; 2) remettre de la dynamique positive à gauche et sortir de la défaite permanente ; 3) approfondir toutes les contradictions et failles de la bourgeoisie (2/11)
- La situation politique dessine 3 blocs de taille électorale + ou - égale: bloc libéral, bloc d'extr. droite et bloc populaire (gauche). Il faut voir les cinq ans à venir comme une guerre de tranchées, dans laquelle pour gagner, il convient de renforcer notre position/bloc. (3/11)
- Dans le meilleur des cas, la NUPES obtient une majorité à l'AN. S'ouvre alors une période de crise pour la classe sociale dominante. La défense d'un gouvernement réformiste (NUPES) et de son programme face à la bourgeoisie serait alors un levier révolutionnaire important. (4/11)
- Plus probable, à l'issue des #législatives2022, les trois blocs se partagent l'AN. L'enjeu est alors de disposer à l'AN d'une force de blocage et de soutien au mouvement social. Dans tous les cas, les mobilisations sociales seront au centre de la dynamique de rupture. (5/11)
- Dans cette perspective, il convient d'avoir une alliance la plus large possible, sur la base d'un programme minimal d'urgence sociale et écologique, et renforcer dans le cadre des législatives la dynamique exprimée aux présidentielles dans le vote UP. (6/11)
- Plus le score sera gros, plus le bloc populaire en sortira renforcé, et plus l'espace que l'on aura pour militer et intervenir sera respirable. Plus le score de la NUPES sera gros, meilleures seront les conditions pour le mouvement social. (7/11)
- L'aspect stratégique le plus intéressant de la NUPES reste sa capacité à capter des secteurs de la petite et moyenne bourgeoisie. C'est cela qui fait peur aux libéraux et aux fascistes, car cela affaiblit leur prétention à incarner un projet de gouvernance national. (8/11)
- Cela préfigure (sans l'être) ce que doit être une politique révolutionnaire, capable d'arrimer au prolétariat et aux classes populaires d'autres classes et groupes sociaux reconnaissant dans le prolétariat la force politique la plus crédible pour diriger le pays. (9/11)
- L'éclatement du PS est à ce titre signifiant. Voila un pilier du régime de la V° République contraint à s'aligner sur LFI et de se délester de ses cadres les plus libéraux après avoir gouverner le pays pendant 5 ans dans une perspective libérale et autoritaire. (10/11)
- Le NPA devrait en être. Certes, en tant qu'appareil, il n'a pas grand chose à y gagner, mais il n'a rien a perdre. C toute notre classe, tout notre camp social qui a à y gagner ! Les révolutionnaire doivent être la où la classe est. Il y a urgence à sortir de la défaite. (11/11)
16 commentaires
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Le montant net de CO2 que les humains peuvent encore émettre tout en limitant un degré de réchauffement spécifique à 1.5°C dans le rapport du GIEC est d’environ 500 GtCO2
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Lorsque l’on sait que l’UNEP demandait une baisse de -7.6% par an en 2019 pour limiter le réchauffement à 1.5°C, nous sommes deux ans après dans une impasse.
La croissance (véritablement) verte n’a jamais existé
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2022, mort officielle de la croissance verte et du découplage
En 2021 et à l’échelle de la planète, les émissions de CO2 d’origine fossile ont augmenté de 4,2 % (3,5 %-4,8 %) par rapport à 2020 pour atteindre 36,2 milliards de tonnes, un niveau proche de celui de 2019 (36,7 Gt CO2).
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Mais croissance des énergies fossiles…
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, et donc une supposée croissance verte ou découplage économique, il n’y a pas 150 solutions : mettre fin à notre dépendance aux énergies fossiles. Welsby & al. nous disent que « pour conserver 50% de chance d’arriver à une température de +1.5 °C, 90 % du charbon et 60 % du pétrole et du gaz connus doivent rester dans le sol ».
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la biodiversité, en chute libre
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En seulement 50 ans, la consommation mondiale de matériaux a presque quadruplé, dépassant la croissance démographique. Au moment de la publication du rapport du Club de Rome en 1972 intitulé Limites de la croissance, le monde en consommait 28,6 milliards de tonnes. En 2000, ce chiffre était passé à 54,9 milliards de tonnes et, en 2019, il a dépassé les 100 milliards de tonnes.
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taux de recyclage in fine ? 8.6%
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impossible d’avoir une transition écologique sans justice sociale
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ni la plantation d’arbres ni la séquestration et capture du carbone ne sont à la hauteur de leurs promesses
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Le mot de la fin
Comme l’a rappelé le GIEC en août 2021, chaque tonne de CO2 émise participe au réchauffement climatique. Compte tenu des chiffres présentés dans cet article, le débat autour de la croissance verte et du découplage économique s’apparente désormais à un discours d’inaction climatique. Les écomodernistes et autres Elon Musk vont faire croire comme dans le film Don’t Look up qu’il y aura des solutions technologiques, pendant que les catastrophes causées par le réchauffement climatique s’accumuleront.
Le débat est clos. La charge de la preuve repose désormais du côté des croyants en la croissance verte et au découplage ... que les dirigeants économiques et politiques se rendent à l’évidence et ouvrent les yeux. Souhaitent-ils jouer à la roulette russe notre avenir et ceux de nos enfants, ou changer le système économique ?
Connu / https://twitter.com/BonPote/status/1504020605246619650
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Bon Pote @BonPote
Le pari de la croissance verte s'apparente à jouer à la roulette russe avec notre avenir et celui de nos enfants.
Je le démontre dans cet article, qui synthétise la littérature scientifique sur le sujet et les derniers chiffres disponibles. #Thread
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Depuis le rapport du GIEC en août 2021, les voix défendant une possible croissance verte ou un découplage se font de plus en plus rares.
10:03 AM · 16 mars 2022·- 75 Retweets 8 Tweets cités 189 J'aime
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5 minutes
C'est le phénomène cinéma des fêtes : le film "Don't Look Up" (sur Netflix). L'histoire de scientifiques qui découvrent qu'une comète géante se dirige droit vers la Terre, mais personne ne prend au sérieux la catastrophe à venir ! Le parallèle avec les spécialistes du climat est évident et voulu.
Photo Léonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence © Niko Tavernise / Netflix
... Valérie Masson-Delmotte ... co-présidente du GIEC ... le cynisme des puissants et la folie médiatique ... Peter Kalmus, climatologue de la NASA, dans une tribune publiée dans Le Guardian, intitulée "Don't Look Up capte la folie que je vois tous les jours".
D'autres chercheurs sont un petit peu moins emballés par le film, comme par exemple le sociologue Stéfan Aykut, de l'Université de Hambourg, spécialiste des politiques climatiques : "Comme métaphore pour le problème climatique, il fonctionne moyennement parce que la comète, finalement, il suffit de prendre une décision à un moment donné pour la stopper. Or, pour le climat, c'est des centaines de décisions, sur des longues années. Il me semble que l'image de l'astéroïde gomme un peu cette diversité sociétale qu'il faut mobiliser pour vraiment faire face au changement climatique."
Écouter la science, c'est une base, mais ce n'est pas une solution. Il faut construire des alliances, dit le chercheur, qui rend tout de même hommage au film : "Il faut plus de films comme ça parce que finalement, ça nous fait discuter. Et c'est ce qui est important."
Ce film titille aussi certains scientifiques, les vrais, quant au cri que bon nombre s'empêchent de pousser.
Are you fucking kidding me ?
"C'est le truc que je n'arrive pas à dire confesse Valérie Masson-Delmotte, quand je suis devant des gens qui manifestent une indifférence totale ou un déni total. On voit bien qu'ils ne captent pas les choses ou qu'ils font exprès de ne pas les capter."
Ndlr: "construire des alliances" selon le sociologue Stéfan Aykut, n'est-ce pas convoquer la médiation ? questionner, contacter? (dans le cadre de la médiation de l'urgence) ACT
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L'Association de l'Ecole d'Affaires Publiques de Sciences Po a accueilli le lundi 22 novembre 2021, Delphine Batho et Jean-Marc Jancovici pour une conférence exceptionnelle sur les blocages et solutions de la transition écologique.
Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=k6tfK2SDcmI
Mise en ligne par Joëlle Leconte
337 commentaires
Bateau Mouche il y a 1 jour
Très bonne initiative aux jeunes de Sciences Po d'inviter Jean-Marc surtout sur le thème de blocage de transition.
*Tr.: JMJ / le pb : la transition énergie/climat /prix augm ; aucune substitution d'énergie, rien n'a ralenti la hausse de l'én. pas de rapport entre importance d'un sujet dans le journal et son importance dans le monde. Comb fossiles à 80% depuis 40 ans. La Fr pays à dominante fossile, 60% élec mondiale est fossile, /100%ENR est possible c'était le cas ya 2 siècles mais pas tous au smic. L'énergie nous rend iron man. 1000 équiv esclaves / chacun ... prod = f(énergie) fct linéaire, pib fct lin énergie ; ress naturelles gratuites, prix ensemble de revenus humains, pétrole gratuit ! abondance de l'én a tertiarisé la société ; chgt clim, contrainte amont appro énerg ;aval : le fait en chine est CHARBON, l'énergie fait une grosse moitié, now tmoy a pris +1°C >>inertie, énorme décalage, précipitations, lien ém de co2 et tmoy à 1,1°C déjà dégats (dôme de chaleur etc), un bébé now a droit d'émettre 1/10 les ém baisser de 5%/an, /pétrole pic passé, idem charbon en UE, climat, écon, transition en décroissance est notre cahier des charges
D.BATHO : malade, rien pb sans bon diagnostic, anthropocène, effondre biodiv, urgence absolue, décennie critique, mettre à la poubelle le mot TRANSITION ++ ce qui compte c'est ce qu'on fait d'ici 2030. On continue l'accélérateur. LE BLOCAGE : on confond les symptomes plutot que les causes, on aggrave les causes. Les 2 idéologies sont productivistes (marxisme, capitalisme) le gateau doit diminuer ; à la COP26, accord /ne rien faire, c'est inscrit dans la règle de départ, ne pas empecher la croissance écon.
Q :
/charbon : la fr garantie les pj à l'international, yemen, iraq, mozambique, /citoyens informés : population consciente écoanxiété des jeunes, époque des cataclysmes, la croissance écon bloque. informer encore+ ya un frront anti-écolo, l'assumer, affronter de face,
JMJ : capables d'agir, on n'y est pas.
DB : controverses (voit élec, éolienne etc) il faut des boussoles,
Q : prévenir ou s'y préparer ?
DB : les deux. On peut limiter le réchauff clim. se préparer aux conséquences, sécurité nationale, protection civile,
Q : /dispersion des forces écolo /nuk /pays non dév /ém importées /découplage
DB : de la physique, de la culture, patriarcat, abolir toute domination écoféminisme marche ensemble, déracinement, mvt jeunesse et metoo marchent ensemble
/nuk : était ministre écolo trans énerg. scénarios aucun chemin sans div/2 la conso. le nuk sert de paratonnerre étouffer le débat. nouv prgm nuk pas avant 2045 pas sérieux /sécurité-risque ex lanceur d'alerte de tricastin /baisse conso+sortie des fossiles puis du nuk
JMJ : ya 400 de nuk, /enr 600/700 en tout, faire un système, enr non pilotables, société basée sur les horaires, avant non, les médias fr ont parlé des inconvénients pas des avantages
économie de guerre, les rythmes changent complètement, /nuk foncer sur 4è géné pas les epr,
/empreinte carbone importé pas ém domestiques, ém induites /exportations,
DB : il faut des débats, abandonner l'obsession de la croissance, /justice internationale idem ex capitalocène réussir /+de justice, déf décroissance : ?? /ém importées empreinte carbone /à quoi bonisme :nos choix ont des conséquences partout /relocalisation
JMJ : moins de pétrole, moins de mondialisation
Q :/rapports de force interanationaux /ue blocage ou solution ? /db traité charte de l'én intenter procès /éduc comment éduc nos dirigeants ? /comment trav à l'international
DB : /international : être exemplaires sinon rien ; /now on dépend des importations, des semi-conducteurs, etc on n'est pas en puissance ! sortir de cette dépendance /ue sujets mondiaux ue peut aider, multilatéralisme, én a subi les totems (conc libre et non faussée etc) /éduc : contenues adaptés à l'anthropo
JMJ : /sécurité intérieure, on peut sanctuariser l'armée, /ue aide et obstacle REACH aucun gouv ne l'aurait fait ; la croissance est dans le traité de lisbonne /éduc le faire /dirigeants ya des outils, ça pousse à la base, la fresque du climat, /jeunes syst éduc, +face dans le supérieur multiplier les initiatives prendre le temps de bien comprendre et de bien sorganiser
DB : /écoanxiété engagez-vous -> puissance d'agir
Ndlr : excellente conf ++
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L'humanité a mis 200 000 ans pour atteindre le milliard d'individus et seulement 200 ans pour approcher des 8 milliards. La population mondiale est-elle hors de contrôle ? Faisons le point sur la démographie planétaire.
Toutes les sources dans un article détaillé sur notre site : https://www.osonscomprendre.com
N'hésitez pas à nous y rejoindre pour découvrir des dizaines de vidéos exclusives sur les voitures électriques, la laïcité, le climat, le pouvoir en France et en Europe, la pollution plastique, le nucléaire et les renouvelables, et plein d'autres sujets clés pour se repérer en politique.
Connue / tg le 27/11/21 à 8h46
*Tr.: ... transition démographique ... Hans Rosling gapminder.org démographie ... nombre d'enfants dans le monde (pic child) projection à 2 milliards d'enfants environ ... 11 milliards en 2100 ... phase de remplissage par vieillissement mécanique de la population et augmentation de l'espérance de vie ... accélérer la transition démographique dans les pays d'afrique subsaharienne (éducation et surtout celle des filles, planning familial et contraception, économie prospère) (2,6 milliards au lieu de 4 prévus par l'ONU sur la base actuelle) ...
@cdion
« Il y a une urgence absolue à réduire nos émissions immédiatement. Le climat ne connaît pas les discours ou les propositions, il ne connaît que les facteurs physiques qu’on lui impose. » entretien avec @JPvanYpersele
climatologue et ex VP du GIEC
Inondations en Europe : « Dès 1990, le GIEC indiquait que l’effet de serre accentuera les deux...
Le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, ancien vice-président du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, analyse les causes des événements météorologiques dramatiques qui...
lemonde.fr 9:38 AM · 17 juil. 2021 - 309 Retweets 20 Tweets cités 709 J'aime
&
Cyril Dion @cdion · 16h - Et certains de ses collègues sont à l’unisson
Citer le Tweet Guardian Environment @guardianeco · 16 juil.
Climate scientists shocked by scale of floods in Germany https://theguardian.com/environment/2021/jul/16/climate-scientists-shocked-by-scale-of-floods-in-germany?CMP=twt_a-environment_b-gdneco
Eddy_Ed09 @Ed09Eddy · 16h En réponse à @cdion et @JPvanYpersele
S’agirait ptet de maintenir le nucléaire du coup nan ? Les Verts allo ?
=>
Rép.
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Le #Nucléaire?
- trop lent, trop cher à déployer à l'international
- sensible au réchauffement climatique
- polluant en amont & aval
- dangereux sur toute la chaîne
- non renouvelable
- ET maintien 1 illusion productiviste
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Viser ds modes de vie #Sobriété+#ZéroFossile
PLANIFIER
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6 commentaires
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Un monde à +1.2°C et déjà en feu
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Après avoir connu un record de température de 49.6°C, le village de Lytton en Colombie Britannique a été brûlé à 90% et au moment où j’écris ces mots, on ne peut pas confirmer que la totalité de la population ait été évacuée.
Presque 50°C à 50 degrés nord. C’est la chaleur du désert au Canada. Nous n’avons jamais vu ce niveau de chaleur si loin au nord, où que ce soit sur la planète Terre, jusqu’à maintenant. Jamais.
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La climatisation, symptôme de l’injustice climatique
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les scientifiques, à l’image de Michael E. Mann, n’ont pas hésité à déclarer que cet évènement était dû au changement climatique. En termes de communication, c’est très important, voire structurant.
Deuxièmement, cette vague de chaleur est un drame humain qui doit interpeller à plus d’un titre. Les autorités canadiennes ont annoncé plus de 300 morts sur le territoire, provoquées par la canicule. Ces morts ne sont pas des personnes avec des revenus aisés. Ce ne sont pas des personnes qui se sont ruées dans les hôtels climatisés, complets pendant une semaine. Ces morts sont très majoritairement des personnes sans moyens de s’adapter rapidement à de tels extrêmes. Une scène d’injustice climatique qui malheureusement se répètera des centaines de fois dans les décennies à venir : les riches auront le privilège de supporter plus ou moins le changement climatique, les autres…bonne chance.
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le changement climatique n’est qu’un des nombreux problèmes environnementaux. Même sans ce ‘problème de carbone‘, nous aurions tout de même une chute massive de la biodiversité, une déforestation massive, un océan de plastique, etc. Nul besoin d’attendre 2050 pour arrêter cela.
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Nous avons intérêt, même d’un point de vue économique, à rapidement nous adapter.
3 erreurs de communication à éviter
1/ “C’est trop tard”
2/ Si nous échouons à maintenir à +1.5°C, la prochaine cible n’est pas +2.°C, mais +1.51
3/ “Le climat est bouclé pour les 20, voire 30 prochaines années”
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Le mot de la fin
Le réchauffement climatique fait déjà des ravages alors que nous ne sommes qu’à +1.2°C de réchauffement global.
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Connu / https://twitter.com/BonPote/status/1412333235028336641
Le temps du climat
Face aux renoncements des exécutifs à réduire les émissions de gaz à effet de serre, nous devons nous saisir de chaque débat, donnée scientifique ou évolution du discours institutionnel.
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Une version préliminaire du rapport que les experts du Giec publieront en 2022 pose les enjeux : « La vie sur Terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas. »
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- premier point de bascule : l’inertie des politiques climatiques n’est pas due aux « Gaulois réfractaires » mais résulte du refus, par l’exécutif, de prendre des décisions qui touchent à la puissance des lobbys, aux pouvoirs et aux droits acquis des grandes entreprises ou aux règles qui organisent notre insoutenable machine à réchauffer la planète qu’est notre système économique. ...
- deuxième point de bascule encore plus puissant : le réchauffement climatique se conjugue au présent ...
- troisième point de bascule : L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vient de reconnaître ce que nous disons depuis des années : il ne faut plus investir dans de nouvelles installations pétrolières ou gazières. À l’échelle des institutions internationales, c’est une révolution. Alors que les énergies fossiles représentent 80 % des émissions mondiales de GES, en plus de vingt ans de négociations sur le climat, il n’a jamais été question de prendre des mesures pour ne plus construire de telles infrastructures et laisser tout ou partie des réserves d’énergies fossiles dans le sol. ...
Par Maxime Combes Économiste, chargé des questions « commerce-relocalisation » à l’Aitec.
(1) Rapport « Allô Bercy ? Pas d’aides publiques aux grandes entreprises sans conditions », Observatoire des multinationales, mai 2021 https://multinationales.org/IMG/pdf/rapport_allobercy_2.pdf.
(2) « Net zero by 2050. A Roadmap for the Global Energy Sector », mai 2021, https://www.iea.org/reports/net-zero-by-2050
Durée de lecture : 6 minutes
Clés : Climat Nature Animaux
Il faut penser ensemble la lutte contre le dérèglement climatique et contre l’effondrement de la biodiversité, selon un rapport du Giec et de l’IPBES. Des mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui font fi de potentiels effets sur la faune et la flore sont contre-productives, alertent les chercheurs.
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L'Adaptation radicale est un mouvement international de prise de conscience et de préparation aux effondrements futurs.
Connu / https://framaforms.org/inscription-dans-les-rencontres-de-ladaptation-radicale-1596109233
Pétition - Jusqu'au 30.06.2021 - 33039 soutiens
Jani Silva a consacré sa vie à la défense de l’environnement et des paysans du Putumayo, dans le sud de la Colombie. Avec l’Association pour le développement intégral et durable de la Perla Amazónica (ADISPA), elle lutte contre l’extraction pétrolière, l’accaparement des terres et la déforestation. Jani milite aussi pour la mise en oeuvre des accords de paix signés en 2016. En raison de ces activités, nous avons appris qu’un groupe armé a élaboré un plan visant à l’assassiner.
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Nous demandons à la ministre de l'Intérieur de la Colombie, Madame Arango, de protéger Jani Silva et tous les membres de l’ADISPA, de sorte qu’ils puissent défendre les droits humains et l’environnement librement et en toute sécurité.
Durée de lecture : 5 minutes
Derrière l’accusation d’"islamo-gauchisme", les classes dirigeantes veulent cacher leur propre responsabilité dans le terrorisme islamique, lourde du fait de leurs liens avec les pétromonarchies et leur radicalisation néolibérale. Ce qui émerge, en fait, c’est un « capitalo-fascisme », qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques.
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l’abominable meurtre de Samuel Paty perpétré, sus au prétendu responsable de l’attentat, l’« islamo-gauchisme ». Pendant que les trolls droitistes se déchaînaient sur les réseaux sociaux, le ministre Blanquer accusait nommément le leader de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, tout comme un ex-Premier ministre PS, Manuel Valls, tandis que d’anonymes imbéciles taguaient « collabo » sur le siège du Parti communiste et que d’autres mettaient en cause des élus d’EELV.
Il ne devrait y avoir au sein du mouvement émancipateur et écologiste aucune crainte devant un tel déferlement de haine, sinon de l’effroi devant tant de capacité à mentir. Car ce que veulent cacher ces lanceurs de fatwa, c’est leur propre responsabilité, eux dont le camp est au pouvoir depuis 2002 : leur incapacité en tant que responsables de la police à cibler les islamistes, malgré la régression constante des libertés publiques qu’ils ont promu au nom de « la lutte contre le terrorisme », leur amitié constante et financièrement intéressée avec les régimes d’Arabie saoudite et du Qatar, régimes qui ont soutenu politiquement et économiquement l’islamisme radical, leur vindicte constante et anxiogène contre les musulmans, qui ne peut que pousser les esprits les plus faibles de cette religion à tomber dans la haine en retour, leurs complicités douteuses — des proches de Marine Le Pen manifestant en 2009 avec Abdelhakim Sefrioui, mis en examen dans l’enquête sur l’attentat de Conflans, ou le directeur du Point — dont un fonds de commerce est la dénonciation de l’islam —, Franz-Olivier Giesbert, présentant en 2014 Tariq Ramadan comme « un grand philosophe international ».
Mais il faut, pour comprendre ce qui se passe et surmonter ces tombereaux de fiel, prendre du champ. Comme je l’ai expliqué dans Tout est prêt pour que tout empire (Seuil, 2017) https://hervekempf.net/Tout-est-pret-pour-que-tout-empire-12-lecons-pour-eviter-la-catastrophe, l’islamisme radical est intimement entremêlé avec l’évolution du capitalisme des quarante dernières années : pour faire pièce à l’invasion soviétique dans les années 1980, les États-Unis ont, par l’intermédiaire de l’Arabie saoudite, armé les factions musulmanes les plus radicales, les aidant à prendre de l’envergure. De surcroît, nonobstant le tournant rigoriste pris par l’Arabie saoudite après l’occupation de La Mecque par des extrémistes musulmans en 1980, les pays occidentaux ont maintenu les meilleurs liens avec ce pays et les autres pétro-monarchies, en raison de leurs fournitures de pétrole, alors qu’ils savaient que ces pays soutenaient le développement d’un islamisme radical. L’invasion criminelle de l’Irak en 2003 par les États-Unis et leurs alliés a encore contribué à jeter de l’huile sur le feu du terrorisme international. Autrement dit, le refus de s’affranchir de la dépendance pétrolière et de mener une vraie politique climatique a conduit les dirigeants occidentaux à fermer les yeux sur ce qui allait devenir, à partir du 11 septembre 2001, un cauchemar.
Il faut cibler les causes du phénomène, à savoir ces alliances coupables et notre dépendance au pétrole qui en est le ressort
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l’islamisme radical, malgré les crimes abominables qu’il peut susciter, est un péril secondaire par rapport à la catastrophe écologique planétaire en cours, et dont les chiens hurlants du moment négligent si opportunément l’existence.
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tout en stimulant le désastre écologique, poursuivent le projet néolibéral de privatisation généralisée et veulent un déploiement illimité des techniques numériques. Comme ce projet est de plus en plus inacceptable, les classes dirigeantes ont choisi d’aller vers des formes de gouvernement toujours plus autoritaires. Elles reprennent aussi sans barguigner les thèmes d’islamisme, de sécurité, d’immigration, pour détourner vers ces boucs émissaires la colère populaire. Le but de la manœuvre est de refouler toute idée de se tourner vers une gauche revigorée qui voudrait s’attaquer à la réforme de la fiscalité des riches, à l’évasion fiscale des multinationales, et entreprendre une politique écologique.
Ce qui se fait ainsi jour est un capitalofascisme, qui abandonne les idéaux républicains de liberté, d’égalité et de fraternité pour maintenir un ordre inégal, destructeur de la biosphère, et écrasant les libertés publiques. Plutôt que de se défendre d’un « islamogauchisme » sans substance réelle https://www.liberation.fr/debats/2020/10/23/en-finir-avec-l-islamo-gauchisme_1803361, le mouvement émancipateur et écologiste doit faire front dans l’unité, et attaquer sans broncher les politiques désastreuses menées par les capitalistes et par leurs laquais.
État d'urgence
Si, en apparence, de nombreux dirigeants politiques et plusieurs capitaines d’industrie donnent l’impression d’avoir intégré “la règle verte”, un lent écocide se poursuit. Contre le greenwashing, Rémi-Kenzo Pagès enquête et décrypte.
On imagine souvent le secteur numérique comme dématérialisé. Pourtant, son impact est réel. La consommation énergétique du numérique augmente de 9% par an et il représente déjà 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Or, la consommation énergétique est devenue une véritable préoccupation en vu des enjeux climatiques. Le sujet mérite donc le détour et l'intérêt des associations écologistes.
Le think tank The Shift Project, présidé par Jean-Marc Jancovici, publie son troisième rapport sur la pollution numérique. Pour la troisième année de suite, le think tank qui oeuvre pour une économie décarbonée met en lumière cette pollution et présente l'avancée de ses travaux sur un sujet peu médiatique : l'impact environnemental du secteur numérique, particulièrement énergivore. Intitulé "Déployer la sobriété numérique", le document explique en détail la méthodologie de The Shift Project et des moyens à mettre en oeuvre. Le rapport interroge aussi : "comment évaluer si le déploiement d'une technologie connectée est vraiment pertinente d'un point de vue énergétique?", "comment forger des systèmes informatiques sobres?"
Pour en discuter, Le Media reçoit Hugues Ferreboeuf, chef de projet numérique et co-auteur du rapport. Cet ingénieur définit la sobriété numérique, et les moyens de prioriser "l'allocation des ressources en fonction des usages afin de se conformer aux limites planétaires".
Transcription : ...
impact n'est plus négligeable, augm de 3.5 à 4% des ém de GES /an sur des usages de loisir et pas essentiels (obésité numérique, surconsommation) plus que la capacité des progrès technologiques => réguler mes usages (vidéos, achats de nouvel équipement, etc)
2 - ressources rare, prioriser nos usages /applications à impact positif sur d'autres secteurs, ni abstinence, ni que bonnes pratiques aussi un système
Le numériqeu n'est pas dématérialisé, rematérialisation ex cloud équipements matériels => matières et énergie pour les construire
/empreinte carbone du numérique estimable basé sur des modèles
des procédés de fabric de plus en plus énergivores 90% du smartphone consommé à la fabrication ; intégrer les achats d'équimenet car resp de la moitié de l'empreinte carbone du numérique
On va dans le mur. /usages qui facilitent la transition et ne la compliquent pas / div /2 jdans les 10 ans qui viennent sinon >2°C >2050
pas que sur la 5G mais arrive en 2020, il est encore possible de définir comment les usages viennent
/smartcity tech connectées : ne déclenche pas forcément économies d'énergies, faire preuve de rationnalité, il y a des cas à ce potentiel mais dépend de la politique d'usage que l'on va conduire. S'assurer que règles de réalisation effectives sinon effet rebond qui supplantera l'effet initial. avoir des bilans prévisionnels pour tout pj
/ville du futur pas que technol déf à quoi on veut qu'elle ressemble, comment s'adapter au changement clim déjà effectif ? comment rendre la ville plus intelligente mais se défier de tentation que nos pb solubles avec tech .
Choix d'un avenir sociétal, choix technol en aval, pas en amont. ... en terme de politiques publiques ... pas approche individuelle mais produit d'un système GAFAM, Opérateurs télécom, datacenters, consommateurs (ménages, entreprises, coll publiques) interagissent dc util influencés. /réf à règles du jeu des politiques publiques (régul indép soit état) /évol usages accélérer /pol publ dissuader commport peu vertueux, récompenser ce qui va dans le bon sens, MAINTENANT
/GOUV dissonances cognitives pas perturber le jeu du marché risque /compétition mondiale, craintes /5G ; craintes déséquilibrer position industriels tirer croissance vers le bas.
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Ndlr : Terminer transcr ACT
choix sociétal afin de respecter la règle verte (ne pas prendre à la nature plus que ce qu'elle peut donner)), donc l'URGENCE EST POLITIQUE d'abord ! ACT
Cela valide-t-il le programme politique de LFI ? en grande partie... Complètement ? approfondir ACT
Est-il déjà trop tard pour faire face à la crise climatique ?
Texte de Loïc Giaccone
Loïc était autrefois journaliste spécialisé dans le ski. Après avoir fait un master « changement climatique et médias », il travaille maintenant dans l’adaptation au changement climatique et suit de près l’actualité scientifique du climat. Il nous aide aujourd’hui à y voir plus clair sur les risques que nous encourons face à la crise climatique. A l’opposé des discours climatosceptiques, d’autres proclament qu’il serait d’ores et déjà « trop tard » pour atténuer le changement climatique à venir, et qu’un « emballement climatique » dévastateur est déjà acté. Qu’en est-il réellement ?
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des « tipping points », ces points de basculement (ou seuils) qui feraient entrer le climat de la planète dans un autre état, bien plus dangereux
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Ce qui se joue avec le changement climatique, c’est l’équilibre planétaire à long, voire très long terme.
Ces points de basculement sont nombreux et variés, on retrouve notamment la fonte de la banquise Arctique, la fonte partielle (Antarctique) ou totale (Groenland) des calottes glaciaires, les changements de la circulation thermohaline, la modification de la forêt amazonienne, l’affaiblissement de la mousson estivale indienne, le dégel du pergélisol (qui libèrerait des gaz à effet de serre), etc.
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ces points de bascule sont difficiles à définir précisément, et une fois déclenchés, ils ne mènent pas forcément à un changement abrupt et immédiat du climat : le changement est bel et bien acté une fois le « seuil » passé, mais les conséquences peuvent s’étaler sur des siècles voire des millénaires, comme dans le cas de la hausse du niveau marin.
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Conclusion
Les discours « catastrophistes » reposent ainsi souvent sur un mix, ou plutôt un cumul anxiogène
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la situation est loin d’être réjouissante. Il n’est pas encore « trop tard » pour éviter une catastrophe climatique, mais l’urgence climatique est là, c’est maintenant, aujourd’hui, et non dans quelques années ou décennies. Dans le point n°6, on observe que le réchauffement actuellement « embarqué » par les émissions passées (gaz à effet de serre et aérosols) est de +0,2-0,3°C en 2100 en plus du réchauffement actuel d’environ +1,1-1,2°C. On se rend compte qu’effectivement, la « frontière » des +1,5°C est très proche, et elle sera franchie autour de l’année 2040 si la trajectoire n’est pas infléchie.
Cette trajectoire nous mène aujourd’hui à un réchauffement de plus de +3°C en 2100 d’après le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement. Cela signifie qu’il y a encore une marge entre les deux valeurs, et cette marge est politique ... les différences d’impacts pour un demi degré de réchauffement (entre +1,5°C et +2°C) sont énormes
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Connu / https://twitter.com/JMJancovici/status/1293932753562607616
Ndlr : DONC agir SANS DÉLAIS, VITE ET FORT ! ACT
Non, le train n’est pas écologique
Dans le courant écologique dominant, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord : le train, c’est écolo. Alors qu’en fait, pas du tout. Non seulement le train n’est pas un moyen de transport écologique, notamment en raison des flux de matières et d’énergie astronomiques inhérents à l’industrie ferroviaire, mais il repose aussi sur des techniques autoritaires. Le chemin de fer n’aurait pu voir le jour sans une société de masse obsédée par la mobilité et l’accélération, une culture caractérisée par le refus pulsionnel des limites physiques imposées par notre matrice biologique.
La SNCF, premier consommateur d’électricité et grand consommateur d’énergie fossile
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Infrastructures de transport, un fléau pour le monde sauvage
Alors que le Shift Project de Jean-Marc Jancovici propose de tripler le réseau des trains à grande vitesse pour « décarboner » l’Europe, il convient de rappeler que le Vieux Continent figure, avec l’Amérique du Nord, au rang des zones les plus fragmentées au monde par les infrastructures de transport : 50 % du continent européen se trouve à une distance inférieure ou égale à 1,5 km d’une route ou d’une voie ferrée et 95 % à moins de 10 km. Sans surprise, cette omniprésence des voies de circulation affecte considérablement le comportement des animaux sauvages et des oiseaux.
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Parmi ses neufs propositions « pour que l’Europe change d’ère », le Shift Project propose de « généraliser la voiture à moins de 2L/100 km » en proposant des « systèmes pérennes de subventions pour faciliter l’achat de véhicules neufs (prime à la casse, bonus-malus, vignette) ». Les « experts » du Shift Project ignorent consciemment ou non les conséquences de telles mesures pour les habitants humains et non humains des pays du Sud. Car les matériaux (plastique, acier, aluminium, cuivre, verre, etc.) entrant dans la fabrication d’une automobile ne tombent pas du ciel, il faut bien les extraire du sous-sol, quelque part sur la planète, et de préférence chez les pauvres. Avec le programme de Jancovici et de ses partisans, l’Empire français continuera donc de participer à la dévastation du delta du Niger au Nigéria (11,7 % du pétrole importé), de l’Angola (7,6 %) ou de l’Irak (4,9 %), l’Empire français continuera à sponsoriser des régimes autoritaires comme l’Arabie Saoudite (18,6 % du pétrole importé), le Kazakhstan (13,8 %) et la Russie (7,9 %). Précisons encore que la France collabore aussi avec le Kazakhstan pour son approvisionnement en uranium, un partenariat qui a nécessité de raser une forêt protégée afin d’extraire le combustible cher aux pro-nucléaires du Shift Project.
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La SNCF, premier consommateur de glyphosate en France
... L’économiste Niko Paech critique longuement le progrès technique, la division du travail et leurs effets dans son livre Se libérer du superflu
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Le progrès technique produit donc deux effets : il déplace le problème (par exemple la pollution) et fait appel à des nouveaux flux de matières et d’énergie. Par conséquent, il est hautement improbable que l’on améliore la situation sociale et écologique globale en cherchant à se débarrasser du glyphosate sans remettre en cause le train comme moyen de transport.
Industrie ferroviaire : des flux colossaux de matière et d’énergie
... Ces 3 millions de tonnes de ballast de la LGV Est devront donc être en plus renouvelées tous les 15 à 40 ans ... toujours s’approvisionner en granulats de roches neufs, donc poursuivre le prélèvement de matière dans l’environnement naturel à l’aide d’explosifs et/ou d’escavatrices géantes. Et peu importe que le ballast soit économisé et/ou recyclé, extraction et logistique font de toute façon appel à d’innombrables esclaves énergétiques carburant au pétrole. ... paradoxe de Jevons ou effet rebond.
Selon une étude américaine, le train pollue (parfois) plus que l’avion
... si l’électricité est générée par la combustion d’énergies fossiles ... le taux de remplissage influence le niveau d’émissions ... un des fondamentaux de la civilisation industrielle : concentrer un maximum d’habitants en un minimum d’espace, ce qui se traduit par la naissance et la croissance de centres urbains, un environnement nuisant au bien-être de l’animal humain. Alors que l’état psychologique des membres du monde industrialisé est déjà catastrophique (amnésie environnementale, dépression, narcissisme pathologique, syndrome d’hubris, empathie en chute libre, multiples comportements addictifs, etc.), la situation pourrait encore empirer avec la course à la « décarbonation » et à l’efficience énergétique. L’éco-fascisme a de beaux jours devant lui.
À cela, le mouvement éco-capitaliste dominant – les pro-nucléaires comme les partisans du Green New Deal – mettent en avant l’exception nucléaire française permettant la production d’une énergie « bas carbone ». Problème, ça n’a rien à voir avec les infrastructures dont j’ai fait le détail plus haut. D’autre part, l’obsession de la « décarbonation » fait perdre de vue l’essentiel : la civilisation techno-industrielle détruit la vie sur cette planète en consommant et en exploitant ce qu’elle considère comme des « ressources naturelles » et des « ressources humaines ». L’urgence majeure de l’époque – stopper le pillage écologique planétaire – se retrouve ainsi dans l’angle mort de l’écologie mainstream.
Connu / https://twitter.com/PatriceSalini/status/1271336761571119104
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LYON TURIN a retweeté
patrice salini @PatriceSalini · 21h
A lire...« Non, le train n'est pas écologique » Greenwashing Economy
Non, le train n'est pas écologique - Greenwashing Economy
Dans le courant écologique dominant, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord : le train, c’est écolo. Alors qu’en fait, pas du tout. Non seulement le train n’est pas un moyen de... - 1 - 5 - 1
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Ndlr : confirme la thèse que seuls les peuples autochtones ont la clé de l'avenir de l'humanité sur terre...
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L'intervention de Jean-Marc Jancovici débute à 00:11:45
Jean-Marc Jancovici était invité par le Centre des Jeunes Dirigeants le 28 mai 2020.
~Transcription : .ENGAGEMENT CLIMAT - un pacte pour la planète présenté par Vincent Millet, JD de Poitiers-Chatellerault ; Lionel Bertrand, pdt CJD Poitiers-Chatellerault ; Pierre Minodier, pdt CJD France et JMJ Associé Carbone 4, pdt The Shift Project
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bien commun ... remettre en question nos modes de consommation ... créer une cour de défense du bien commun ... JMJ nous ne faisons RIEN du tout ! risque apocalyptique ... baisser de 4%/an nos ém de GES ... la consommation d'énergie n'a fait qu'augmenter malgré : - l'économie de service, le numérique, les ENR, le nucléaire, etc. ... manière de devenir des surhommes ... 100% ENR possible, on en sort avant 1800 ... pib = x x énergie ; si tu n'aimes pas l'économie de guerre, tu auras la guerre ... le contraire du libéralisme ... Quoi faire : la formation /compréhension du pb ; piloter le pb ; /chef d'entreprise et décroissance : dépend du secteur ; destruction créatrice, se préparer, être moins surpris, piloter sa barque ; /plan de transfo cf prop du shift : l'aérien ; UN PROJET, UN PROGRAMME COMPLET ; GARANTIR L'EMPLOI DES GENS, PAS LE CAPITAL ; PLAN D'URGENCE ... il faut du rapport de force introduit par la société civile. Retrtouver la noblesse du travail manuel par l'apprentissage. Résoudre l'équation sociale et économique ; /élevage et pêche : des héritages culturels, lent, compliqué, long terme, hors marché, planifier à long terme, Besoin d'un état fort qui sait où il va ; diviser le cheptel par deux ; prix mini garanti, des cacha bêtes au pâturage, aop, /pêche gérer les stocks, aires marines protégées, planif ; en all 3% surface pays /méthaniseurs ; /baisse conso en europe plutôt que taxe carbone, mesures d'orga, ne pas en faire un impôt de rendement comme cigarette ; partisan de réglementer ex rempl chaudière à fioul dispo clair, lisible, planif facile, ex voiture limiter le nombre de voiture : des signaux lisibles, plan d'ensemble ; /revenu universel ~chômage partiel ; le cjd est pour ; /compta carbone indic de pilotage à long terme l'avoir en permanence, désagrégé au niveau des décideurs, idem compta monétaire avec logique différente ; ya peu d'offres pme ; simplifier, /covid-19 confinement : repartir comme avant mais ça ne marchera pas car décrue approvisionnement pétrolier pour les transports ; économie ralentie, pétrole pic 2018, effondrement des investiss. donc ne peut repartir comme avant, autant repartir tout de suite, /ue vivre en paix et pas faire un marché, on a confondu la fin et les moyens (trop de marché a tué la paix) /usa ue devra faire plus d'efforts que ceux qui ont du pétrole, l'action engendre l'espoir, tout n'est pas encore perdu, réveil d'une parenthèse dans l'histoire des hommes qui nous a rendu ~paresseux, affronter l'adversité, du collectif, de la solidarité /la végétation seule pour GES efficace, ... augm couverture végétale, stocker dans les sols, plus labourer, remettre de la main d'oeuvre, accepter de repayer la nourriture, diminer la population, diminuer la part carnée, /brésil /destruction forêt => qu'on les paye. plus efficace que payer les panneaux solaires chinois ++ /natalité difficile, choix de faire ou non enfants, empowerment des femmes, contraception, solidarité, facile à faire, discuter de la fiscalité nataliste, si régulation involontaire ->covid ! /relocalisation économique => travail manuel, double activité dont une manuelle, ex suisse a >>apprentissage, relocaliser oui, fabric polyvalentes intégrées, résilentes plus que performantes, augm prix, réparabilité, capital de connaissance accumulées, /nucléaire abaisse le risque global, amortisseur de la décroissance, solaire et éolien sont fossilisés, on ne dépend plus des contraintes horaires, /stockage difficile, fukushima n'a pas fait un mort à cause du surplus des radiations, le nucléaire ne mérite pas son ire. /éduc femmes plus sensibles non, le dialogue au jour le jour, le début c'est encourager les femmes à aller dans des domaines techniques /écolo ont les mêmes démons, même incohérence, c'est quoi le pj ? /entretien marianne, /exécutifs locaux, si ; passer à l'action soi-même, apprendre par l'expérience, former, organisation concurrentielle, approche pragmatique, il faut un fort consensus ++ L'élite en place sera la dernière à bouger car ont trop à perdre ++ ravi ouvrir chantier d'expérimentation. à poitiers ?
Ndlr : Suivre le CJD qui semble sincèrement motivé pour s'adapter ACT
/nucléaire :
- /déchets "tiennent dans une piscine à la hague", "zéro morts à fukushima" ne sont-ce pas de gros mensonges ? ACT
- /"amortisseur de décroissance", ne serait-ce pas le contraire ? En atténuant les effets, cela ne va-t-il pas atténuer l'ampleur des actions entreprises pour muter et permettre aux libéraux de s'accrocher aux branches plutôt qu'une coupe franche d'autant plus qu'on peut compter sur "l'économe bleue" et "l'écolonomie" dont il n'aura pas été dit un mot ? ACT
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mots-clés internet Liberté d'expression Loi Avia
Si la médecine a retenu (entre autres) d'Hippocrate son fameux « primum non nocere », on peut regretter que le politique n'ait pas, lui aussi, appris ce principe de prudence abstentionniste, et que trop souvent il use du mantra inverse : « Il faut faire quelque chose ». Exemple avec la loi Avia « contre la haine en ligne ».
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Celle-ci part d'un constat: la haine se diffuse - en ligne comme partout, et (c'est le grand principe de cette loi, que Mme Avia a clairement exposé ) « ce qui est interdit dans l’espace réel doit l’être également dans l’espace virtuel. ».
Passons rapidement sur le fait que - dans la rue - la haine est partout sans que rien ou presque ne s'y oppose. Entre usagers de la route, entre piétons, entre voisins, entre manifestants et contre-manifestants, entre police et manifestants, la haine est devenue dans nos sociétés occidentales presque un mode de vie, au point qu'on s'étonne et se méfie du moindre geste bienveillant non sollicité. Et la rue... la rue est le théatre quotidien du harcèlement des femmes et des exclus, des insultes, des remarques sexistes, homophobes, racistes et violentes, des agressions, des crachats et de la peur. La rue aussi c'est la pauvreté mise en spectacle, le mépris de l'étranger et de ceux que la société laisse sur, justement, le trottoir.
Oser affirmer, devant la représentation nationale, que la haine est interdite dans " l'espace réel " c'est - évidemment - se foutre d'un monde auquel on n'appartient plus parce qu'on s'en est protégé par des vitres teintées, des chauffeurs et des gardes du corps.
Qu'on me comprenne bien : ceci n'est pas une raison pour ignorer la haine en ligne. Mais quand l'argument de Mme Avia, pour justifier son texte, repose sur un tel mensonge préalable, on a le droit de s'en inquiéter même si ce n'est pas en soi un motif d'inaction. J'y reviendrai.
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C'EST URGENT ON T'A DIT les morts, les masques, les tests et le vaccin, on verra plus tard.
Ce débat date du tout début de l'Internet grand-public, autour de 1996. Il a réuni des comités, des commissions, il a connu des lois, des rejets du Conseil Constitutionnel, d'autres lois, des jurisprudences, des textes, des réglements et une directive européenne. Des centaines, des milliers d'experts, de juristes, d'associations, de citoyens et de lobbies se sont penchés dessus (et s'y penchent encore puisque l'Europe a prévu d'y revenir durant la présente législature), pour essayer d'imaginer des équilibres qui respectent à la fois le droit à la liberté d'expression et la juste volonté d'empêcher les délits.
Des livres y sont entièrement consacrés.
Depuis 24 ans.
C'est dire L'URGENCE du truc, alors qu'on a remis aux calendes un sujet aussi fondamental que nos retraites parce que, voilà, c'est pas trop le moment hein.
C'était TELLEMENT urgent qu'on n'a même pas respecté la procédure européenne obligatoire pour ce type de législation, c'est trop grave : on se moque des députés sur Twitter, tu te rends compte, il faut légiférer VITE ! https://www.nextinpact.com/news/108971-cyberhaine-leurope-epine-dans-pied-proposition-loi-avia.htmd
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Clément Viktorovitch résume très bien les termes du problème dans cette courte vidéo https://twitter.com/cliquetv/status/1261005137780379657/video/1 : quand on délègue à des entreprises privées le droit de juger de ce qui est légal ou illégal, on s'expose à une censure de très grande ampleur - parce que c'est plus simple et moins cher de censurer que de se poser des questions, surtout quand on risque des amendes de très grande ampleur, et que le profit est le seul guide des entreprises privées. Tout simplement.
Rendre la justice est une fonction régalienne.
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Pour qu'à force d'exemples et de formations, chacun apprenne à mieux se comporter, à mieux peser la responsabilité qu'il doit s'imposer lorsqu'il use de la parole publique, à mieux connaître ses droits et ses devoirs. En ligne comme partout. C'est long, c'est cher, ça ne se fait pas dans l'urgence et ce n'est pas aussi facile que de faire voter une loi stupide par une majorité sans partage.
Mais dans une société démocratique et respectueuse de ses grands principes, c'est comme ça que ça devrait se faire.
Et pas autrement.
Nous aimions nous croire invulnérables. La réalité nous a rattrapés.
La crise sanitaire que nous traversons a interrompu brutalement le cours de nos vies. Elle a imposé le confinement de la moitié de la planète et perturbé toutes nos habitudes. Des millions de personnes ont perdu leur emploi. Beaucoup ont dû dire adieu à des proches. Avec la crise, nos préoccupations ont profondément changé.
Aujourd'hui, le gouvernement prend des mesures extraordinaires pour sauver des entreprises. Demain, il organisera la relance de l’économie. Mais la grande erreur serait de reconstruire notre monde en conservant les méthodes d’hier. Notre société s’est révélée fragile, alors que nous sommes face à de nombreux autres périls. En plus des crises sanitaires, les désastres écologiques nous menacent et les inégalités sociales nous rendent toujours plus vulnérables.
Regardons en face nos vulnérabilités.
La destruction de la biodiversité augmente considérablement le risque de pandémie. La déforestation et le braconnage créent une proximité forcée avec des animaux sauvages et nous exposent à des crises sanitaires. Nos systèmes de santé ne peuvent pas y faire face.
Certaines activités économiques conduisent à d’autres désastres environnementaux qui nous menacent directement. Les bouleversements climatiques, l’épuisement des ressources, les pollutions entraîneront inévitablement des situations parfois plus meurtrières que le Covid-19: pénuries alimentaires, canicules, catastrophes naturelles plus fréquentes, raréfaction de l’eau douce, mais aussi augmentation des inégalités, migrations climatiques, etc.
Nous appelons donc nos décideuses et décideurs à revoir nos priorités dans la reconstruction qui s’annonce pour éviter les catastrophes à venir.
Le temps est venu de garantir la pérennité des activités essentielles assurées par nos services publics.
Investissons massivement dans notre système de santé, dans l’éducation et dans la recherche. Revalorisons enfin ces métiers, plus que jamais nécessaires.
Le temps est venu de développer les activités et métiers nécessaires à une reconstruction écologique et sociale.
Investissons massivement, formons et créons des emplois dans les activités écologiquement et socialement responsables, comme la rénovation thermique des bâtiments et les transports décarbonés. Passons à des modèles industriels, agricoles et alimentaires de proximité accessibles à tous. Relocalisons les activités utiles à notre société sans pour autant bannir nos échanges avec le reste du monde.
Le temps est venu d’imposer le ralentissement des activités qui nous mènent à des désastres écologiques et sociaux.
Conditionnons strictement le sauvetage de certains secteurs, comme l’automobile, à l’alignement de leurs activités avec nos objectifs écologiques. Engageons les secteurs incapables d’y parvenir suffisamment rapidement, comme l’aviation et le tourisme de masse, à suivre des impératifs écologiques et sociaux très forts, et à réduire progressivement leur activité. Mettons en place ces mesures dans le respect des engagements climatiques pris par la France. Accompagnons également la formation et la reconversion des salariés qui ne doivent pas subir les conséquences des choix industriels effectués par le passé.
L’État vient de montrer qu’il est capable d’écouter la communauté scientifique et de mobiliser des moyens financiers exceptionnels lorsque la situation l’impose. En tant que citoyens, nous montrons que nous sommes capables d’accepter de changer radicalement notre mode de vie quand l'intérêt général est en jeu. Depuis 2019, la Convention Citoyenne pour le Climat prouve qu’un collectif réunissant des citoyens tirés au sort qui se forment aux questions écologiques peut faire des propositions constructives.
L’État doit désormais intégrer les enjeux écologiques et sociaux dans la reconstruction de notre société. Il est de son devoir d’associer la société civile aux débats et aux prises de décision qui vont avoir un impact décisif sur notre futur. Nous sommes nombreuses et nombreux à vouloir participer à la construction d’un avenir désirable.
Décideuses, Décideurs, il est temps d’agir !
Ils portent l'appel
Alter'Actions - Animafac - APF France handicap - Association Nationale des Etudiants en Médecine de France - Association négaWatt - Association pour la Protection des Animaux Sauvages - ATD-Quart Monde - Avenir Climatique - B.A.-BA FAEAP - Campus de la Transition - Citoyennes.ens Lobbyistes d'Intérêts Communs - Citoyens Pour Le Climat - CliMates - Colibris - Collège des Directeurs de Développement Durable - Comité 21 - Confédération Nationale des Junior-Entreprises - Convergence Infirmière - COP2 étudiante - Earth Uprising France - Emmaüs - Enseignant.e.s Pour La Planète - Entrepreneurs d'Avenir - Extinction Rebellion - Groupe ACR - FAGE - Fédération Nationale des Etudiant.e.s en Soins Infirmiers - FIDL - Filière Paysanne - Fondation Nicolas Hulot - Football et Ecologie - Forum Français de la Jeunesse - France Nature Environnement - Gilets Citoyens - Greenlobby - Groupe SOS Transition écologique - Il est Encore Temps - Institut Rousseau - Institut Veblen - Jeunes Ambassadeurs pour le Climat - La Fresque du Climat - Labos 1.5 - Latitudes - Les Greniers d'Abondance - Les Shifters - Low Carbon France - Makesense - Miramap - Mycelium - NOISE - Notre Affaire A Tous - On Est Prêt - Paris-Bascule - Pour un réveil écologique - Printemps Ecologique - Profs en Transition - REFEDD - Réseau Action Climat - Réseau Environnement Santé - Resilience - Sciences Citoyennes - SOS Maires - Together For Earth - Terra Nova - The Shift Project - UNEF - UNICEF France - Unis Pour La Planète - URIOPSS Nouvelle-Aquitaine - WARN - WWF - Yon A Lot - L'Un à l'Autre - Youth For Climate France
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L’Appel commun à la reconstruction est porté collectivement par les organisations listées dans le bandeau “Ils portent l'appel” du site.
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Contact presse : Antoine Trouche, du collectif Pour un réveil écologique - press@appel-commun-reconstruction.org
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Hébergeur OVH
4 mai 2020
Texte relayé par https://blogs.mediapart.fr/patrickloiseleur/blog/070520/appel-commun-la-reconstruction
Dans un copieux document de sept pages mis en ligne vendredi 3 avril, le Réseau action climat (RAC) propose de grandes orientations pour gérer l’urgence et préparer la suite : sauver un maximum d’entreprises à court terme certes, mais préparer un plan de sortie de crise de moyen terme qui favorise les relocalisations, conduise les industries à diminuer leurs pollutions et leurs émissions de gaz à effet de serre et incite les consommateurs et les pouvoirs publics à favoriser les produits respectueux de l’environnement et à lutter contre l’obsolescence programmée. Le tout dans un esprit de justice sociale — en accélérant la rénovation énergétique des logements et en accompagnant dans la transition les travailleurs des industries les plus polluantes notamment — dans un cadre économique où la règle d’airain des 3 % de déficit public serait durablement assouplie et où tous les investissements seraient fléchés vers la transition écologique.
« On ne prétend pas savoir quand on sortira de la crise et la priorité reste la solidarité avec les malades, l’hôpital public et le secteur de la santé, précise à Reporterre Neil Marakoff, du RAC. Mais après, comment ne pas reproduire les mêmes erreurs qu’en 2008 ? Car nous sommes face à une crise sanitaire qui a une source environnementale — le trafic d’animaux sauvages —, aggravée par la mondialisation — comme le montrent les pénuries de médicaments — et qui touche plus gravement les ménages les plus précaires et les plus pauvres — revenus précaires, mal-logés, etc. On ne pourra pas faire un reset du vieux monde après cette crise, qui a mis en lumière les vulnérabilités de notre société. » Pour l’heure, le document a été envoyé aux différents ministères dont ceux de l’Économie et de la Transition écologique et solidaire. « Il est surtout destiné à nourrir le débat public. Nous essaierons d’apporter des propositions concrètes plus tard, tout en discutant avec les autres acteurs qui mènent des travaux similaires. »
Connu / https://reporterre.net/Crise-sanitaire-les-propositions-se-multiplient-pour-penser-un-apres-plus-ecologique
L’attitude du gouvernement à l’égard du dépistage du coronavirus est révélatrice de son incapacité à analyser correctement les situations. Elle souligne l’urgence de changer un système politique fondée sur la verticalité et le pouvoir d’une oligarchie. Instaurer la 6e République sera une priorité de l’après confinement.
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les dirigeants français avaient tous les canaux d’information possibles pour comprendre ce qui se passait en Chine dès décembre 2019 et savoir dès fin janvier que la question des tests est cruciale. La ville de Wuhan, d’où est partie la pandémie, est très bien connue de la France, puisque une centaine d’entreprises françaises, et non des moindres, y ont des activités https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus-psa-accor-lvmh-ces-entreprises-francaises-presentes-wuhan-dans-l-expectative-6712767. La situation biologique de la métropole chinoise aussi pouvait être bien connue, puisque la France a activement participé à la construction du laboratoire P4 implanté à Wuhan https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-enquete-sur-le-p4-de-wuhan-ce-laboratoire-en-partie-finance-par-la-france-ou-a-ete-identifie-le-virus_3920783.html. Et le réseau diplomatique français, souvent vanté comme un des plus étendus du monde, a des antennes dans des pays aussi exotiques que l’Allemagne et aurait pu faire remonter la description sur les stratégies de lutte adoptées. Mais, soit l’information n’a pas été remontée, soit elle n’a pas été entendue d’en haut, en tout cas l’appareil de décision est resté cafouilleux et sans vision claire.
Une sixième République, vite !
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Police partout, tests nulle part
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Écologie : après l’urgence sanitaire, l’urgence économique
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Usul et Vincent Verzat, deux vidéastes engagés, tentent d'informer et de sensibiliser, non sans humour, un public d'internautes à la recherche de boussoles face à la crise politique et climatique. Faut-il être radical ? Le sont-ils suffisamment ?
Cet article a été initialement publié dans le numéro 35 de Socialter, "Êtes-vous assez radical ?".
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Vincent : Le grand combat des militants écolos n’a jamais été la lutte contre l'élite ou contre le capitalisme, mais plutôt une bataille culturelle. Beaucoup pensaient que si cette bataille était remportée, de bonnes mesures seraient prises automatiquement, car ils croient, au fond, dans le système.
Usul : Tout le monde est plus ou moins préoccupé par le climat, par les inégalités ou par la casse du service public. Mais à un moment, il faut que cela se transforme : puisqu’on est dans un État où le pouvoir est très centralisé, il faut le prendre et avec les bons alliés. Car ce sont les pauvres qui vont subir en premier les conséquences les plus désastreuses des changements climatiques. Tout cela reste une lutte des classes face à ceux qui ne veulent changer ni leur manière de produire ni leur emprise sur la production.