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Mots-clés grèves intersyndicale mouvement social Retraites
... un objectif : rendre le monde du travail ingouvernable.
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D’abord, l’ampleur des manifestations, qui s’explique en partie par l’unité syndicale, elle aussi remarquable. Les cortèges imposants ont structuré le mouvement, permis de le renouveler et donné voix à l’opposition de la population contre la réforme, avec une énergie et une créativité jamais vues depuis des décennies.
À lire aussi Créativité, endurance, joie débordante : le mouvement social a tout gagné 13 avril 2023
... les mobilisations ont su rebondir et muer ... de nouveaux publics ... notamment les étudiants, les jeunes et les lycéens.
... s’est diffusé dans la société : il s’est accompagné d’une agitation permanente et polymorphe, sous forme de blocages de sites, de manifestations spontanées et bien sûr d’un certain nombre de grèves classiques. Ces journées ont permis de créer ce « quelque chose », comme le note l’autrice Lola Lafon dans Libération : une réflexion commune, une atmosphère, une détermination, une solidarité.
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La scansion des « journées de mobilisation », multipliées comme un réflexe par l’intersyndicale, n’a pas fait bouger d’un iota le gouvernement sur le fond. À l’indifférence et au mépris s’est même ajoutée la répression ... la mobilisation massive, l’unité syndicale et le soutien de l’opinion n’ont pas débouché sur un quelconque blocage de l’économie ...
À lire aussi La réforme des retraites, symbole d’une crise de régime 6 mars 2023
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même un mouvement dur comme celui de 1995 a eu un impact mineur sur le produit intérieur brut (PIB) : 0,2 point sur le trimestre concerné.
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l’exécutif peut se permettre de tabler sur la répression et le pourrissement.
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Le risque est donc bien celui d’un épuisement du mouvement
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Organiser l’agitation économique
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l’état de la culture de la lutte n’est pas bon, y compris en France ... les conditions sont particulièrement dures. L’inflation frappe les classes populaires avec une force rare et rend l’acte de grève encore plus difficile à réaliser. ... « saisir le moment propice ». En clair : si l’on n’essaie pas, on ne peut réussir. ... tenter de prendre au sérieux le principe d’une offensive économique de grande ampleur en s’inspirant de la stratégie de « grève de masse » prônée par Rosa Luxemburg.
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implique un travail plus long et plus systématique sur la société pour organiser une forme de déstabilisation permanente du système productif. L’idée est en effet de permettre l’organisation d’un mouvement de grande ampleur fondé non pas sur un « grand moment » mais, au contraire, sur une myriade d’actions déterminées et successives dans les entreprises, venant perturber la sécurité économique et cherchant à imposer en permanence un ordre du jour politique. ... ce qui fonde le système productif, c’est avant tout la stabilité, la prévisibilité et la confiance dans l’avenir. En frappant ici, on touche l’économie en profondeur. Autrement dit, il faut porter le combat sur les lieux de travail pour que le débat politique s’amplifie. ... stratégie proposée récemment par la sociologue Aurore Koechlin. L’unité syndicale est sans doute le bon point de départ pour cet élargissement, qui permettrait de toucher des secteurs jusque-là peu mobilisés, notamment celui des services, le cœur de l’économie actuelle.
Une politisation nécessaire ?
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La politisation ne signifie pas l’entrée dans le jeu électoral, elle signifie l’élargissement du combat aux déterminants politiques et économiques qui ont produit cette réforme et ses conséquences.
Cela permet de relier concrètement les conflits salariaux à la lutte contre la réforme, d’organiser l’agitation permanente évoquée plus haut, et de déboucher sur des moments de socialisation entre les travailleurs qui renforcent et organisent l’action. La clé est la même : éviter la passivité d’une position de spectateur et d’attente au sein du mouvement social.
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aux travailleurs et travailleuses, dans leurs syndicats et en dehors, de déterminer les formes concrètes d’une telle stratégie. Mais le but est bel et bien de rendre le monde du travail ingouvernable, et de favoriser une prise de conscience qui préparera les luttes futures.
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Poser sérieusement la question de la retraite revient donc immanquablement à interroger la structure de l’économie.
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construire les moyens de rendre ces défaites futures plus difficiles.
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le cadre syndical ne permet plus cette translation microéconomique de la lutte macroéconomique.
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l’unité syndicale s’est faite sur le plus petit dénominateur commun, le rejet du recul de l’âge légal de départ à la retraite ... la violence économique et sociale, symbolique et concrète, qui suivrait une défaite serait telle qu’elle rend nécessaire de tout faire pour l’éviter. Les syndicats seraient les premiers à en payer le prix.
Ndlr : quel rôle AES-PJC pour lier luttes sociales et écologiques ? ACT
Clés : Économie ; Macron ; Retraite
Bonjour tout le monde et bienvenue pour ce nouvel Instant Porcher ! L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui,
La dette. Comme un chiffon qu’on agite pour justifier réformes et coupes budgétaires (enfin, ça dépend pour quoi et pour qui surtout). L’INSEE indique ceci : à la fin du quatrième trimestre 2022, la dette publique s’établit à 2 950 milliards d’euros, presque 3000 milliards. C’est une augmentation depuis les années 2000, et évidemment elle avait fortement augmenté pendant la crise sanitaire et le quoi qu’il en coûte. A force, on ne sait même plus ce que ça veut dire, d’où elle vient et quel danger ou non elle représente. Qu'est-ce qu'elle signifie vraiment ? Pourquoi utiliser un argument factuellement faux pour justifier, par exemple, la réforme des retraites ? On décrypte tout cela.
Mardi 28 mars, la Société générale, BNP Paribas, Exane (filiale de BNP Paribas), Natixis (groupe BPCE) et le géant bancaire britannique HSBC ont été visées par des perquisitions simultanées, et la place financière de Paris a vu une opération hors normes. Ces banques sont soupçonnés de blanchiment aggravé de fraude fiscale aggravée. BNP et Exane sont de surcroît soupçonnées de fraude fiscale aggravée.
Un scandale financier révélé par Le Monde en 2018, appelé le “cumcum”. ll tire son nom d’une “pratique répandue dans les institutions financières, consistant à mettre en place des opérations complexes sur les marchés, dans le but de contourner l’impôt sur les dividendes dû par les actionnaires d’entreprises cotées en Bourse. Ce « hold-up » fiscal, qui a longtemps prospéré dans une zone grise légale, pourrait connaître un sérieux coup d’arrêt du fait de l’offensive coordonnée des autorités judiciaires et fiscales”, écrit Le Monde. Cela représente plusieurs milliards d’euros qui échappent au fisc. Analyse de Thomas.
Samedi dernier, et ce n’était pas un poisson d’avril, le JDD a mis en Une Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur. “Je refuse de céder au terrorisme intellectuel”, en fustigeant l’extrême gauche et présentant son plan “anti ZAD”. Alors il y a plusieurs choses à dire : Déjà, viser la NUPES ou LFI en parlant d’extrême gauche est factuellement faux et ne fait que déplacer la fenêtre d’overton à l’extrême droite. Ensuite, l’expression “terrorisme intellectuel”. Cette théorie vient clairement de l’extrême droite. Encore une de leur théorie ré-employée dans la sphère politique.
Enfin, cela continue dans la stratégie mensongère de diaboliser les manifestants et les manifestations et de toujours justifier l’énorme répression inégale, et qui a pu faire 200 blessés dont 2 comas à Sainte Soline dans la manifestation anti bassines ; ou encore les nombreuses violences policières et/ou nasses illégales constatées dans les manifestations anti réforme des retraites. On décrypte tout cela avec Thomas, c'est l'Instant Porcher.
Michaël Zemmour, Dominique Méda, Lucas Chancel… Plus de 140 économistes appellent Emmanuel Macron à ...
Connu / TG le 26/03/23 à 17:39
NOS PRODUITS PHARES
- Delta - déambulateur
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Maintien à domicile Lit médicalisé - Fauteuil de repos Fauteuil coquille Accessoire de lit Table de lit Chaise haute Fauteuil releveur Accessoires du domicile
Aide à l'hygiène Chaise percée Réhausseur de WC Siège de douche Chariot de douche Siège de bain Autre aide à l'hygiène
Aide au transfert & à la verticalisation Guidon de transfert Verticalisateur Appareil modulaire de verticalisation Lève-personne Accessoires de transfert
Matériel médical professionnel Table d'examen
réparation / MAINTENANCE
LE MODÈle ENVIE AUTONOMIE
Notre raison d'être
... née d’un double constat :
- Un nombre croissant de personnes ne parviennent pas à s’équiper en aides techniques médicales nécessaires à la compensation du handicap ou de la perte d’autonomie par manque de ressources financières suffisantes.
- Pourtant, un nombre conséquent de matériel médical est jeté alors qu’il pourrait bénéficier d’une seconde vie.
C’est sur la base de ce constat, qu’en 2015 ENVIE Autonomie a été créée et constitue aujourd’hui en France le principal réseau engagé et solidaire de magasins de matériel médical.
Notre modèle : collecte, tri, remise en bon état d'usage, vente et location, revalorisation
L’humain est au cœur de notre projet d’entreprise. Au quotidien, ENVIE Autonomie allie les principes de l’Economie Sociale et Solidaire à ceux de l’économie circulaire.
Les femmes et les hommes travaillant au sein de notre réseau œuvrent à une société plus inclusive, plus solidaire et plus soucieuse de son environnement.
Notre offre de matériel médical vise à apporter une solution financièrement accessible et écologiquement vertueuse aux personnes en perte d’autonomie et/ou en situation de handicap.
... objectif d'intégration par l'activité économique.
Notre projet social vise à recruter des personnes éloignées du marché du travail pour leur permettre, grâce à un contrat de travail de deux ans maximum, de développer de nouvelles compétences et de construire un projet professionnel pour un emploi durable.
Membre du réseau ENVIE, ENVIE Autonomie s'inscrit dans une démarche de création de valeur, en partant du potentiel de chaque personne, en développant les compétences, en s'ancrant dans les territoires et en stimulant de nouvelles filières économiques et écologiques.
... le réseau ENVIE https://www.envie.org/
Notre mission
... apporter dans chaque département une offre solidaire de matériel médical issu du réemploi et remis en bon état d'usage.
... 5 grands principes :
• Contribuer à l’accessibilité au matériel médical en s’appuyant, entre autres, sur une dynamique de territoire construite avec tous les acteurs locaux agissant dans le domaine de la perte d’autonomie et du handicap.
• Proposer une offre de matériel médical remis en bon état d’usage, qui se veut complémentaire aux acteurs de la distribution déjà implantés.
• Participer à la structuration d’une filière nationale d’économie circulaire et agir ainsi pour la réutilisation du matériel médical, en allongeant sa durée d’usage.
• Créer des emplois ...
• Développer de nouvelles ressources pour les financeurs de la santé grâce à un modèle de distribution plus économique et plus inclusif.
Notre modèle d'entreprise & de développement
... 3 grands principes :
• La gestion désintéressée et la lucrativité limitée : les résultats économiques sont investis dans le projet social et le développement de l’offre de service. Aucun système de capitalisation et une redistribution équitable de la valeur créée. ... reconnue Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale (ESUS).
• Une mission sociale : ... conventionnement « entreprise d’insertion » agréé par l’Etat ... évaluée chaque année ...
• Une gouvernance partagée : une tête de réseau où le sociétariat est multiple (entreprises ENVIE, Fédération ENVIE, salariés, partenaires institutionnels et financiers, …), ayant pour finalité l’intérêt collectif.
Le principe démocratique dans les grandes orientations : 1 personne = 1 voix au sein de chaque catégorie de sociétaire.
Nos IMPACTS
Impacts sociaux
• Proposer une meilleure accessibilité au matériel médical grâce à des prix solidaires.
• Créer des emplois inclusifs pour les personnes éloignées du marché du travail (bénéficiaires des minimas sociaux, personnes en situation de handicap, chômeurs de longue durée).
Impacts environnementaux
• Développer une filière nationale d'économie circulaire : réutilisation du matériel inutilisé plutôt que d'être jeté et détruit, quel que soit son état et sa valeur résiduelle (avec à la clé une forte réduction des déchets).
• Réaliser des économies des ressources en proposant la réutilisation du matériel remis en bon état d'usage.
Impacts économiques
• Faire faire des économies au système de soin qui pourra allouer cette nouvelle ressource à un autre usage médical au bénéfice de la santé publique.
• Mettre en place de nouvelles activités économiques non-délocalisables.
• Développer une filière nationale de collecte du matériel médical.
Notre histoire
- 2015 Création de notre première agence à Trélazé , à proximité d'Angers.
- 2017 Ouverture de 4 agences (Rennes, Nancy, Saint-Etienne et Strasbourg) dans le cadre de l'étude menée avec la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA).
- 2018 Lauréat French’Impact ... engage son changement d'échelle.
- 2019 Création de la Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC Nationale ENVIE Autonomie) : tête de réseau de la filière au sein du réseau ENVIE et ouverture des agences en Loire Atlantique & Vendée
- 2020 La Loi de Financement de la Sécurité Sociale prévoit dans son article 39 la prise en charge par l'Assurance Maladie des dispositifs médicaux remis en bon état d'usage. L'économie circulaire des dispositifs médicaux entre dans le modèle de distribution français.
La loi AGEC propose différentes mesures dans le sens de l'économie circulaire : prolongation de la disponibilité des pièces détachées, obligation de proposer des pièces d'occasion dans le cadre de la réparation, incitation à tous les établissements à donner le matériel plus utilisé aux structures de l'ESS qui développent le réemploi. - 2021 Lauréat du Contrat Impact de l'ADEME: une forme inédite de financement public-privé au service des causes sociales et environnementales. ... accélère sa structuration et met en œuvre les moyens techniques et opérationnels d'une filière nationale d'économie circulaire autour des aides techniques médicales.
- 2022 Le réseau ENVIE Autonomie compte 16 agences. L'objectif est de parvenir à 29 agences d'ici 5 ans.
Mentions légales
Editeur SCIC ENVIE Autonomie, 10 rue Julien Lacroix 75020 – PARIS
Tél. : 01 87 03 80 03
Directeur de la publication : Philippe ROBIN, Directeur Général
Email : contactenvieautonomie@envie.org
Conception & développement Trente-Douze 23 Rue du Dessous des Berges, 75013 Paris
Tél : 01 43 38 09 84 https://www.ovhcloud.com/fr/
Hébergement du site Société OVH
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La filiale du groupe Cetih est l’un des rares fabricants européens de panneaux solaires, secteur dominé par la Chine. Elle a inauguré le 6 mars une nouvelle ligne à Carquefou (Loire-Atlantique) et engage un nouvel investissement qui portera sa production annuelle à 80 MWc fin 2023. ... 100 000 panneaux solaires de nouvelle génération par an
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Production de A à Z
... Les cellules (achetées en Asie) ... un centre de formation à la pose des panneaux solaires sur différents types de toits
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Au chapitre innovation, Systovi a aussi développé des innovations, dont Stock-O, un chauffe-eau solaire pilotable à distance. Cette solution permet aux surplus d’électricité solaire générés en journée d’être consommés pour produire de l’eau chaude sanitaire. À cela, s’ajoute Smart-R, une solution de pilotage sur smartphone permettant une visualisation en temps réel de la production, de la consommation d’énergie et du taux d’autoconsommation.
Concurrence chinoise et américaine
...
filiale du groupe de menuiserie Cetih ... partenariat avec l’alsacien Voltec Solar, autre fabricant de panneaux français ... pour Paul Toulouse, directeur de Systovi, une telle montée en puissance ne peut exister que si elle est soutenue par de nouveaux dispositifs réglementaires (politique de l’offre, TVA, critère de contenu local…) favorisant la production française. Sans quoi, «l’Europe risque de sortir de ce marché», appuie François Guérin, PDG de Cetih. Sachant qu’en plus du dumping chinois, l’IRA (Inflation Réduction Act) de Joe Biden soutient désormais l’industrie américaine du solaire. L'Inde et bientôt la Turquie mettent aussi des dispositifs pour soutenir leur industrie nationale.
C dans l'air
Économie : les bonnes nouvelles… Pour qui ?
france-5 magazines 1 h 6 min
tous publics
Vidéo sous-titré
En dépit d’un contexte économique et géostratégique compliqué, et des menaces qui pèsent sur la croissance, les bénéfices des entreprises du CAC 40 ont déjà dépassé les 100 milliards d'euros, alors que seulement 24 des 40 groupes ont publié leurs résultats et les dividendes versés devraient voler vers un nouveau record. Selon la lettre financière Vernimmen.net, les quarante entreprises du CAC 40, principal indice boursier français, ont distribué 80,1 milliards d'euros à leurs actionnaires en 2022 soit une hausse de 15,5 % par rapport au record établi un an plus tôt, et porté par le bond des dividendes (+23 % à 56,7 milliards d'euros). Une générosité inédite qui doit beaucoup aux superprofits de TotalEnergies et au retour en force des banques, assureurs ainsi que du secteur du Luxe.
Mais ces chiffres records contrastent quelque peu avec le quotidien des Français, minés par l'inflation, et attisent le débat sur le partage de la richesse dans les entreprises. Dans ce contexte, certains groupes font le choix de distribuer des primes exceptionnelles à leurs employés. Ainsi Hermès vient d’annoncer pour ses 20 000 salariés dans le monde un complément de rémunération de 4 000 euros. À cela s’ajoute l’intéressement. En tout, un salarié d’Hermès touchera l’équivalent de 17 mois de salaire sur l’année, selon le groupe, conséquence d’une année historique avec des ventes en hausse de près de 30 %. D’autres entreprises ont aussi annoncé des primes exceptionnelles comme LVMH qui va reverser 1 500 euros à ses salariés les plus modestes. Et certains en Europe vont plus loin, comme Ferrari, avec une prime de 13 000 euros grâce à des ventes record.
Parallèlement, Renaissance doit dévoiler ce lundi après-midi ses propositions concernant le partage de la valeur en entreprise lors d’une convention sur le sujet, ouverte par la Première ministre Élisabeth Borne au siège du parti. Il s'agira "d'ouvrir des pistes qui puissent se traduire en décisions concrètes, qui permettront à toutes les Françaises et les Français qui travaillent une meilleure rémunération de leur travail et une meilleure association aux résultats de leur entreprise", avait expliqué vendredi Bruno Le Maire. Ce lundi, le ministre de l'Économie a loué l'accord trouvé entre partenaires sociaux sur le partage de la valeur en entreprise, qualifié "d'historique pour tous les salariés des PME" car il rend "obligatoire, pour toute PME qui a fait des profits importants au cours des trois dernières années, soit un accord d'intéressement, soit un accord de participation, soit le versement d'une prime défiscalisée". "Nous respecterons cet accord qui est un bon accord" a-t-il souligné.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, avait appelé dimanche le gouvernement à reprendre cet accord signé par le CFDT et la CFTC, sans le vider de sa substance : "tout détricotage de cet accord serait pour moi un coup de poignard dans le dos des partenaires sociaux".
Alors comment mieux répartir les richesses créées par l’entreprise ? Et quelles sont les perspectives économiques pour 2023 ? Après une croissance à 2,6% enregistrée en 2022, l’Insee prévoit une croissance faible mais positive au premier semestre 2023 et une décrue progressive de l’inflation vers 5%. Le risque de récession, tant redouté pour 2023 compte tenu de la crise énergétique et du tour de vis des banques centrales, semble donc s’éloigner. Pour autant, l’inflation continue d’impacter fortement le pouvoir d’achat des Français et le nombre de faillites explose dans le pays. Ainsi au-delà des enseignes de prêt-à-porter qui ferment les unes après les autres, ce sont 42 500 entreprises qui ont mis la clef sous la porte en 2022, soit + 49,9% sur un an - la plus haute augmentation de défaillances d’entreprises de son histoire, selon un rapport du cabinet spécialisé Altares.
Invités :
-
Emmanuel Duteil, directeur de la rédaction - L’Usine Nouvelle
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Béatrice Mathieu, rédactrice en chef - L’Express
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Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC
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Mathieu Plane, économiste - OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Économiques
diffusé le 20/02/23 à 17h42 disponible jusqu'au 22/03/23
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé
connu / https://wegreen.fr/post/196682
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C'est un hold-up tranquille, qui s'opère depuis 1982 : entre 5% et 10% de la valeur ajoutée ont glissé du Travail vers le Capital. C'est le point aveugle, et pourtant central, du débat économique, y compris pour nos retraites. Comment s'opère ce chapardage géant ? Je vous explique !
Tr.: ... Jacques Atali ... cause, la mondialisation, le libre-échange ... tension à l'intérieur de la société ... vampirisation par le sommet (les multinationales) ... thomas d'avril? jacquy faillolle?
En direct dans 6 heures 13 février à 19:00 - Chaire de Cédric Durand : critique du capitalisme numérique #1 / Institut La Boétie
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Rendez-vous le lundi 13 février à 19h en direct pour suivre la chaire de Cédric Durand « critique du capitalisme numérique #1 ». Cette conférence est la première d’une série de trois conférences données par Cédric Durand, titulaire de la chaire d’économie de l’Institut La Boétie, consacrée à la critique du capitalisme numérique.
Technoféodalisme : une archéologie du futur
Le concept de Technoféodalisme trouve sans origine dans le monde du cyberpunk des années 1980, un mouvement qui associait le développement technologique avec une dégénérescence du capitalisme tardif. Cette dystopie prend l’exact contrepied de l’idéologie californienne qui alliait, d’abord, enthousiasme technologique et épanouissement individuel et, finalement, libre entreprise et radicalisation de la propriété privé.
La promesse – le mythe de la Silicon Valley – est celle d’une cure de jouvence du capitalisme. En diminuant les coûts des échanges, les technologies de l’information devaient faire naître une économie de marché de petits producteurs, équitable, dynamique et surtout débarrassée des gouvernements : le fantasme d’une start-up nation.
Si cette vision inspire un bouleversement des politiques économiques, la redynamisation espérée n’est pas advenue. Dans les années 2020, c’est plutôt le spectre de son lointain rival techno-féodal qui prend forme.
L’hypothèse techno-féodale permet d’interroger le devenir du capitalisme vieillissant. Elle montre que, par-delà la conjoncture, nous sommes pris dans un processus au long cours de reconfiguration du mode de production. Un post-capitalisme régressif est un avenir possible.
*Tr.: ... plateformes ... GAFAM ... logiciel libre ... communs ...
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➡️ La sobriété gagnante : https://lasobrietegagnante.fr/
164 milliards : c'est le déficit commercial de la France sous Macron. Un trou, un gouffre, gigantesque, mais qu'ils veulent masquer, oublier. Alors, comment stopper l'hémorragie ? Benjamin Brice y répond, dans "La Sobriété gagnante" : non plus par l'obsession d'exporter, par la compétitivité, mais par moins importer. Sauver notre économie et la planète en même temps !
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Le 5 novembre 2022, des militants de Greenpeace et d’autres associations se sont mobilisés dans toute la France pour éteindre les panneaux et enseignes lumineuses. Leur but, dénoncer la politique de sobriété à deux vitesses du gouvernement.
Aujourd’hui, 85% des Français·es sont pour une réduction du nombre d’écrans numériques publicitaires. La société est prête et a envie de plus de sobriété. Alors, pourquoi rien ne bouge vraiment ?
C’est ce qu’on va voir dans ce nouvel épisode de Greenwatching.
On sort une vidéo tous les mois donc abonnez-vous pour ne rien louper !
Sources :
Raworth, K. (2021). La théorie du donut, l'économie de demain en 7 principes.
Donella Meadows, D. M. (1972). Les Limites à la croissance (dans un monde fini).
Sondage panneaux lumineux : https://www.greenpeace.fr/espace-presse/sondage-sobriete-une-ecrasante-majorite-de-francaises-et-francais-favorable-a-une-reduction-des-publicites-lumineuses-plus-de-la-moitie-pour-une-interdiction-des-ecrans-numeriques/
Pour aller plus loin et agir :
- Transport : https://www.greenpeace.fr/revolutionnons-les-transports/
- Pétition contre les logements passoire : https://agir.greenvoice.fr/petitions/protegez-ma-famille-et-le-climat-stoplogementspassoires
- Budget carbone : https://cordis.europa.eu/article/id/442604-global-carbon-budget-update-highlights-difficult-path-ahead/
- Climat et dividendes : https://www.greenpeace.fr/climat-et-dividendes-largent-du-chaos/
00:00 : Intro
01:06 : La fin de l’abondance
04:06 : Sobriété = inégalités ?
05:59 : La théorie du Donut
06:49 : Un donut pour tout changer ?
08:12 : Une économie de l’équilibre
11:07 : Conclusion
Tr.: ... Donut : plancher social et plafond écologique ... le capitalisme rejette massivement la sobriété ... passer à une économie d'équilibre ... cercle vertueux "Sobriété de consommation -> renoncement de production -> Redescente sous le seuil des limites planétaires" -> Sobriété de consommation" ...
La directrice générale de Veolia, Estelle Brachlianoff ©AFP - Eric Piermont
Au programme ce samedi : un débat sur les résultats records du CAC40 et les dividendes qu'ils génèrent, un détour par Rome, un reportage sur le recyclage des eaux usées et un entretien avec la patronne de Veolia. Comment pourrons-nous vivre demain dans un monde menacé par la sécheresse ?
L'entretien
A la tête de Veolia, le leader mondial de l'eau et des déchets, Estelle Brachlianoff est aujourd'hui l'une des rares femmes à diriger une entreprise du CAC40, le club des 40 entreprises les plus puissantes du pays.
Alors que la sécheresse devient un phénomène climatique de plus en plus palpable en France et que les pénuries d'eau inquiètent, comment pourrons-nous vivre demain dans un monde qui se réchauffe ? Et comment le faire en s'assurant que l'eau reste accessible au plus grand nombre ?
Pour parler de ces sujets, mais aussi de la question du partage de la valeur dans les grandes entreprises et de la féminisation de ses dirigeants, Estelle Brachlianoff est ce samedi l'invitée d'Alexandra Bensaid.
À réécouter : Sécheresse : le plan sur l'eau du gouvernement très attendu
La chronique environnement 2 min
Le débat
Résultats du CAC40 : à qui profite cette belle santé ? 2 min
La saison des résultats financiers des grandes entreprises vient de débuter avec notamment ceux de ST Microelectronics et de LVMH. Comment vont les grands groupes français ? Bien et même très bien !
A qui profite cette belle santé ? Voici le débat sur le partage de la valeur, les milliardaires, les inégalités, mais aussi les actionnaires... Si cette question n'est pas nouvelle, elle se pose à nouveau. Cette semaine, une étude publiée par Allianz Global Investors anticipe, pour 2023, un record : les entreprises européennes devraient verser 387 milliards d'euros à leurs actionnaires.
Dans les grandes entreprises, à l'heure des bons résultats, chacun est-il justement récompensé ? Anne-Sophie Lechevallier, journaliste à Libération, et Marc Vignaud, journaliste à L'Opinion.
À réécouter : Heureux comme un actionnaire du CAC 40
Histoires économiques 2 min
Le reportage
Recycler les eaux usées, une piste pour éviter les pénuries 10 min
Pour son reportage, Sandy Dauphin s'est rendue sur la magnifique île de Noirmoutier, en Vendée, riche d'une culture réputée des pommes de terre. Pour en arroser les cultures, les eaux usées des maisons sont utilisées. Elles entrent sales dans la station d'épuration et en ressortent, toujours pas potables, mais quand tout de même plus propres - afin d'aller irriguer les champs.
Aujourd'hui en France, 1% de ces eaux de douche, de toilettes ou de voirie sont recyclées. Faut-il aller plus loin ? Oui, a clairement répondu l'exécutif cette semaine en présentant son plan anti-sécheresse.
Techniquement, comment cela fonctionne-t-il ? Et économiquement, cela peut-il avoir du sens sur tout le territoire ?
À réécouter : Oiseaux des jardins : le déclin se confirme d'après le comptage participatif de la LPO
La chronique environnement 2 min
Ça se passe là-bas
La présidente du Conseil italien d'extrême droite, Giorgia Meloni, fait face depuis quelques jours à la colère des gérants de stations-services. La dirigeante les accuse de spéculer sur les prix ? Eux ont rétorqué en se mettant en grève durant 24 heures !
Une atmosphère tendue liée à la fin d'un "quoi qu'il en coûte" transalpin qui passe mal... On en parle avec Bruce de Galzain, correspondant permanent de France Inter en Italie.
À réécouter : Dante est-il de droite ? Le débat fait rage en Italie
Sous les radars 4 min
Ma vie au boulot
Valérie a 49 ans et trois enfants. Jusqu'ici, elle pouvait partir à 62 ans avec tous ses trimestres. Mais avec la réforme des retraites que propose le gouvernement et contre laquelle une nouvelle journée de mobilisation est prévue le 31 janvier, cela ne sera peut-être plus le cas. "Mes enfants ne me servent plus à rien", écrit-elle à Sandrine Foulon. A-t-elle raison sur ce point ?
À lire aussi : La revalorisation des petites retraites à 1200 euros ne va-t-elle réellement toucher que 48 personnes ?
Pour aller plus loin, retrouvez l'émission en librairie !
"On n'arrête pas l'éco", en librairie "On n'arrête pas l'éco", en librairie - Editions Radio France/Le Seuil
On n'arrête pas l'éco existe désormais en beau-livre illustré ! Pour s'approprier l'économie, comme on la vit. Un ouvrage composé de chiffres-clés, de mots-repères, d’arguments, de réponses à nos interrogations quotidiennes et d'entretiens exclusifs avec des dirigeants de l'économie.
Une co-édition Editions Radio France/Le Seuil, 192 pages, 26,50€.
Clés : Économie Environnement Développement durable
L'équipe Alexandra Bensaid, Production Céline Illa, Réalisation Valentin Pérez, Collaboration Sandy Dauphin, Journaliste Bruce de Galzain, Journaliste Marc Vignaud, Journaliste Anne-Sophie Lechevallier, Journaliste Sandrine Foulon, Journaliste
Durée 11:53
0 B0 B2 pairs
RETRAITES, POUVOIR D'ACHAT... MACRON NOUS PRÉPARE LE PIRE POUR 2023
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Bonjour tout le monde et bienvenue pour le dernier Instant Porcher de 2022 !
L’Instant Porcher c’est un petit moment qu’on se prend, entre nous, avec Thomas Porcher, chaque semaine pour décrypter l’actualité. Car on le sait, vous nous avez entendu toute l’année le dire, les discours sont politiques et les comprendre est un véritable enjeu démocratique.
Au programme aujourd’hui, qui dit dernier instant Porcher de 2022, dit bilan et précisions pour 2023 !
Nous avons été ravis de passer toute cette année avec vous. Et on en a décrypté des sujets : retraites, chômage, immigration, inflation, guerre en Ukraine, énergie, carburant… l’année a été chargée et mon oreille me dit, ou plutôt Thomas Porcher, qu’on va avoir encore du pain sur la planche en 2023. Que nous attend-il ? Quel bilan dresser pour 2022 ? On décrypte tout cela, c'est l'Instant Porcher.
Visibilité Publique
Publié originellement 26 décembre 2022
Catégorie Actualité & Politique
LicenceInconnu LangueInconnu
Étiquettes
Durée 11min 53sec - 1 Comment
16:23 - 808 k abonnés - 1,8k+ - 27 138 vues - 240 commentaires
Jeudi 14 décembre 2022, Jean-Luc Mélenchon a participé à l'événement de l’Institut La Boétie - Fondation Insoumise, qui organisait deux tables rondes sur le thème de l’inflation. Vous pouvez retrouver le replay en intégralité sur : https://youtu.be/xVj0KFbxd3o -> https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?gd3uOA
Elles se basaient sur une note produite par plusieurs économistes à retrouver sur son site internet (https://institutlaboetie.fr) et présentée par Eric Berr.
Aurelie Trouvé, députée insoumise et économiste, a discuté de la spéculation et des profiteurs avec le président du groupe Leclerc, Michel-Edouard Leclerc.
Ensuite, trois économistes d’écoles différentes, Cedric Durand (université de Genève), Agnès Benassy-Queré (cheffe économiste du Trésor) et François Geerolf (OFCE) ont débattu autour de la question des causes de l’inflation et de son lien avec la crise du capitalisme. La baisse des salaires réels, le blocage des prix, l’indexation des salaires, les superprofits furent au cœur de ces échanges lors de cette soirée.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon, co-président de l'Institut La Boétie, a pris la parole en conclusion de la soirée.
Il a dans un premier temps mis en doute la capacité de la science économique à prévoir les crises économiques et à en expliquer les causes. Il a souligné que cette science ne prend pas en compte les rapports de force politiques et considère les acteurs économiques comme des individus agissant de manière indépendante, plutôt que comme des groupes ayant des intérêts collectifs et en conflit.
En outre, il a critiqué l'idée d'équilibre économique, selon laquelle l'économie tend vers un état stable et optimal. Jean-Luc Mélenchon a suggéré que cette idée est insuffisante pour comprendre les réalités de l'économie et les dynamiques de pouvoir qui y jouent un rôle important.
Il a également souligné que la science économique ne prend pas en compte les aspects sociaux et éthiques de l'économie, et qu'elle est souvent utilisée pour justifier des politiques qui ont des conséquences néfastes pour les personnes les plus vulnérables.
En conclusion, Jean-Luc Mélenchon a appelé à une réflexion plus approfondie sur les limites de la science économique et sur la manière dont elle peut être utilisée de manière plus responsable.
Ce mercredi 7 décembre à Montréal débute la COP15, la Conférences des Parties de la Convention sur la Diversité Biologique, qui doit permettre aux gouvernements internationaux d’agir pour lutter contre la crise de la biodiversité.
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Philippe Grandcolas : Directeur de recherche au CNRS et Directeur de l'Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité, une unité mixte de recherche du Muséum national d'Histoire naturelle, du CNRS, de l'Université Pierre et Marie Curie et de l'Ecole Pratique des Hautes Etudes, comportant deux cents systématiciens et biologistes de l'évolution.
En duplex depuis les studios de Radio Canada à Montréal :
- Anne-Céline Guyon, chargée de projets experte climat chez Nature Québec
- Alain Branchaud, Directeur Général de la SNAP Québec, La Société pour la nature et les parcs
SNAP Québec et Nature Québec font partie du Collectif COP15, qui regroupe des dizaines d’organisations québécoises et qui souhaite profiter de la conférence à Montréal pour ouvrir un dialogue sur les changements économiques qui s'imposent pour protéger la biodiversité.
1:29:02 - FRANCE - 114 k abonnés - 118 674 vues - 1 040 commentaires
▷ Jacques Généreux est professeur d'économie, une matière qu'il enseigne depuis près de trente-cinq ans. Pourfendeur de longue date du néolibéralisme et de l'absurdité des politiques économiques menée depuis 30 ans, Jacques Généreux a écrit de nombreux ouvrages fondamentaux pour proposer une économie plus égalitaire et rationnelle. Face au refus de nos élites de mettre fin au sabotage de la France, il explore dans son dernier livre "Quand la c*nnerie économique prend le pouvoir" une nouvelle thèse à la croisée entre l'économie et les sciences cognitives : celle de la bêtise.
Une interview par Olivier Berruyer, pour le média indépendant en ligne Élucid.
#Bêtise #Cerveau #Élucid
00:00:00 - 00:01:50 : Zapping
00:01:50 - 1:26:42 : Interview
1:26:42 : Question finale
Tr.: ... la politique, c'est des rapports de force ... TINA ... la bêtise n'est pas le contraire de l'intelligence, mais la suspension de l'effort pour se servir de son intelligence ... la bêtise bien ancrée ... puis tellement ancrée, qu'elle devient la connerie ... bien plus banale que la méchanceté ? ... la psychologie nous apprend que ... le cerveau fait pour la survie, la reproduction ... théorie argumentative de la raison ... le doute produit undésavantage compétitif ... bias de confirmation ... entêtement dans l'erreur ... banalité de la bêtise ... contraire de l'esprit scientifique ... biais de disponibilité ... économiser du temps de cerveau ... manquent des espaces de discussion ... biais de généralisation abusive ... macroéconomie / microéconomie ... biais égocentrique ... psychologie expérimentale ... défaut de la faculté empathique (se mettre à la placede l'autre) ... l'inconscient de classe résulte du biais égocentrique ... cadres sociaux de vivre ensemble partagés ... pour sortir du biais égocentrique ... biais d'attribution ... biais d'engagement ... une fois engagés dans une direction, propension à tout faire pour essayer pour amortir son investissement ... sophisme d'amortissement ... conséquence : urgence à restaurer les cadres sociaux hors compétition ... la compétition rend con ... stress, fatigue, épuisement ... effort d'intelligence tous les jours de sa vie ... travail, effort, donc enjeu politique. ... doués pour trouver les erreurs des autres ! ... ainsi progresse la science, la connaissance ... intelligence collective, débats de citoyens ... Jacques Testart (1939), biologiste français spécialisé dans la reproduction artificielle, engagé contre ce qu'il considère les dérives deson domaine. Il défend une science citoyenne ... Diversité de croyances pour délibérer dans le sens du bien commun. Convention citoyenne sur le climat ... Macron a fait du marketing politique, idem pour le Grand Débat. ... créer des cadres sociaux adaptés à l'émergence de l'intelligence collective ... avenir de la démocratie ... /Macron : aggravé par le rejet de la politique ... vote d'émotion, votes contre, pas rationnel ... Groupe Labes Yemma, multiculturel
Publié le 24 juin 2022 / Benjamin Brice
Catégories : Billets ; Étiquettes : Déficit commercial, Relations internationales
Le numéro 4 de la revue Germinal est sorti sous le titre : Le socialisme face aux rivalités mondiales.
Ce numéro comprend des contributions de Anaïs Voy-Gillis, Matthieu Auzanneau, Alexandre Escudier, Nathan Cazeneuve, Caroline Mini, etc. La table des matières complète se trouve sur le site de la revue.
J’ai également contribué à ce numéro avec un texte intitulé : Pourquoi la gauche devrait prendre au sérieux le déficit commercial https://twitter.com/BenjaminBriceFR/status/1537364918973890562?s=20&t=Y00Q12mYsEVGUY976fmp9Q. Il me paraît en effet absurde d’abandonner ce thème aux libéraux et aux nationalistes, alors qu’il a des conséquences majeures pour nos engagements écologiques, notre position au sein de l’Union européenne, les tensions sociales qui parcourent le pays et le financement des dépenses publiques. Il est temps de réinvestir ce sujet !
Voici le texte de la conclusion de mon article pour avoir une idée du contenu ...
214 k abonnés - 56 306 vues - 770 commentaires
57% ! La France est le champion des prélèvements, comme disent les libéraux ? Et pourtant, rien ne va plus, ni l'école ni la Justice ni l'hosto ? Comme s'interroge cette grand-mère, où passent nos impôts ? Je vous l'explique, grâce à un bouquin inconnu qui m'a renversé...
Tr.: ... excellente intervention de Pascale? Martin
Livre de Benjamin Brice "La sobriété gagnante" ... thèse : la mondialisation a mis notre économie sous perfusion ... classes populaires hors compétition, subvention aux emplois les moins qualifiés ... les entreprises aussi sous perfusion ... l'agriculture idem ... logement, carburants, gaz, etc donc subventions tout azimuth ... produit une immense frustration. Que faire ? PROTECTIONNISME !
Moins importer, jouer sur la consommation ... un atelier de réparation par canton ... upgrader (metteur à niveau) ... Les voitures, moins lourdes ... l'avion ... faire comme pour le tabac ... 4/5ème des taxes ! régulation nécessaire par la consommation ... reprendre la maîtrise de notre destin ... idées, perspectives, horizon ... FR sort un livre sur les retraites ... réédition de "comment ils nous ont volé le football" (qui a eu un prix d'économie) ... le boycott du foot ... Sarkozy, pdt de l'époque en est responsable ...
À l’invitation de Sortir du Nucléaire 38, CONFÉRENCE-DÉBAT d’Hervé Kempf.
Il présentera également son dernier livre : LE NUCLÉAIRE N’EST PAS BON POUR LE CLIMAT
À 20h à la MNEI (5 place Bir Hakeim 38000 GRENOBLE), salle Robert Beck,
Résumé du livre : Étrange obsession française : parier sur une énergie devenue marginale dans le monde, plus coûteuse que les énergies renouvelables, et créant des risques incommensurables. Mais le nucléaire n’est pas seulement le signe de la faillite de la classe dirigeante du pays. Il exprime une vision du monde dépassée, rêvant d’une croissance sans limite et permettant de maintenir un ordre inégal et autoritaire. Face au climat, il nous faut repasser par la raison : les voies de l’avenir sont une économie vraiment sobre* et reposant sur…
Hervé KEMPF : Ancien journaliste de Courrier international, La Recherche et du Monde est l’actuel rédacteur en chef de Reporterre
Connu /* TG du 8/11/22 à 16:29
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idem jeudi 24 novembre, 19h30 - Faculté de Lettres de NANCY
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