Contexte La puissance du parc solaire photovoltaïque français atteint 9 904 MW fin 2019. Au cours de l’année 2019, 966 MW supplémentaires ...
Connu / TG le 05/06/23 à 09:37
Éco-littératie : vers une éducation à la pensée écosystémique - Publié mars 23, 2022 – Lilian Ricaud
Pensée (éco-)systémique
Je vous propose ici la traduction d’un article de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions de pensée systémique. Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Pendant plusieurs siècles, la pensée cartésienne/réductionniste a permis a nos sociétés de faire des progrès techniques époustouflants. Pourtant, cette façon de voir le monde en terme d’objets et qui ignore tout ce qui n’est pas immédiatement mesurable/quantifiable conduit à une destruction des subtils liens du vivant. Depuis plus d’un siècle, les physiciens, les biologistes puis les sciences humaines ont pourtant identifié et exploré une autre voie : celle de la pensée systémique et des systèmes complexes (systems thinking).
La pensée systémique qui focalise sur les relations plus que sur les éléments et interprète le monde en terme de systèmes interconnectés me semble plus pertinente que jamais. Utilisant une approche basée sur une vision « éco-systémique » du monde, depuis plusieurs années, je débute ici une série d’article visant à vulgariser ces notions et surtout à partager des outils pratiques pour naviguer dans la complexité.
Le premier article est une traduction d’un essai de Fritjof Capra, un chercheur Américain qui travaille depuis plus de 47 ans à vulgariser les notions clés de la pensée systémique. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont « The Tao of Physics » (1975), « The Turning Point » (1982), Uncommon Wisdom (1988), « The Web of Life » (1996) et « The Hidden Connections « (2002), et co-auteur de « The Systems View of Life » (2014).
Dans cette intervention il nous invite à réfléchir à l’importance d’enseigner la pensée écosystémique, de développer une « éco-littératie », c’est à dire une aptitude à comprendre et à utiliser les principes de fonctionnement des systèmes vivants.
Publié il y a plus de 20 ans, ce magnifique essai reste extrêmement pertinent pour mieux comprendre les problèmes de notre époque et contribuer à faire émerger des solutions.
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Source du document originel : https://fr.scribd.com/document/26141329/Fritjof-Capra-Ecoliteracy
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une collectivité durable est conçue de manière à ce que ses modes de vie, ses entreprises, son économie, ses structures physiques et ses technologies n’interfèrent pas avec la capacité inhérente de la nature à maintenir la vie. La première étape de cette entreprise consiste naturellement à comprendre les principes d’organisation que les écosystèmes ont développés pour soutenir la toile de la vie. Cette compréhension est ce que j’appelle l’éco-littératie.
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Le cadre théorique le plus approprié pour l’écologie est la théorie des systèmes vivants, qui n’en est qu’à ses débuts mais qui trouve ses racines dans plusieurs domaines scientifiques développés au cours de la première moitié du siècle : la biologie organismique (organismic biology), la psychologie gestaltiste, l’écologie, la théorie générale des systèmes et la cybernétique.
Dans tous ces domaines, les scientifiques ont exploré les systèmes vivants, c’est-à-dire des ensembles intégrés dont les propriétés ne peuvent être réduites à celles de parties plus petites. Bien que nous puissions distinguer des parties dans tout système vivant, la nature du « tout » est toujours différente de la simple somme de ses parties.
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une communauté, ce qui signifie que ses membres dépendent les uns des autres et sont tous interconnectés dans un vaste réseau de relations, la toile de la vie (« Web of life »).
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des patterns (ndtr : il n’existe pas de mot équivalent en français, mais on peut le traduire par modèle, motif, canevas, schéma, patron, configuration récurrente). L’étude des relations vous conduit à l’étude des patterns.
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tension entre deux approches de la compréhension de la nature, l’étude de la matière et l’étude de la forme. L’étude de la matière commence par la question : »De quoi est-elle faite ?« Ce qui conduit aux notions d’éléments fondamentaux, de briques de base à mesurer et à quantifier. L’étude de la forme pose la question « Quel est son pattern / sa configuration ?« . Et cela conduit aux notions d’ordre, d’organisation, de relations. Au lieu de la quantité, elle implique la qualité ; au lieu de la mesure, elle implique la cartographie.
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La théorie du chaos et de la complexité met principalement l’accent sur les patterns.
Exemple de figure fractale (détail de l’ensemble de Mandelbrot). CC BY-SA 3.0, Wolfgang Beyer.
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chaque fois que l’étude des patterns était à l’avant-plan, les artistes ont contribué de manière significative à l’avancement de la science.
Les deux exemples les plus célèbres sont peut-être Léonard de Vinci, dont toute la vie scientifique a été consacrée à l’étude des patterns, et le poète allemand Goethe, au XVIIIe siècle, qui a apporté des contributions importantes à la biologie grâce à son étude des patterns.
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ouvre la voie à l’intégration des arts dans le programme scolaire ... La réforme scolaire systémique repose essentiellement sur deux idées : une nouvelle compréhension du processus d’apprentissage et une nouvelle compréhension du leadership. ... toute nouvelle information est liée à l’expérience passée dans une recherche constante de modèles et de sens ; l’importance de l’apprentissage par l’expérience ; des divers styles d’apprentissage impliquant des intelligences multiples ; et du contexte émotionnel et social dans lequel l’apprentissage a lieu. ... cultiver un jardin scolaire et l’utiliser comme ressource pour préparer les repas de l’école est un projet idéal pour expérimenter la pensée systémique et les principes de l’écologie en action, et pour intégrer le programme d’études.
Le jardinage permet aux enfants de renouer avec les principes fondamentaux de l’alimentation – en fait, avec les principes fondamentaux de la vie – tout en intégrant et en animant pratiquement toutes les activités qui se déroulent dans une école.
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Depuis les travaux pionniers de Jean Piaget, Rudolf Steiner et Maria Montessori, un large consensus s’est dégagé parmi les scientifiques et les éducateurs sur le développement des fonctions cognitives de l’enfant en pleine croissance. Une partie de ce consensus consiste à reconnaître qu’un environnement d’apprentissage riche et multi-sensoriel – les formes et les textures, les couleurs, les odeurs et les sons du monde réel – est essentiel au développement cognitif et émotionnel complet de l’enfant. Apprendre dans le jardin scolaire, c’est apprendre dans le monde réel sous son meilleur jour. Il est bénéfique pour le développement de chaque élève et de la communauté scolaire, et c’est l’un des meilleurs moyens pour les enfants de se familiariser avec l’écologie et de contribuer ainsi à la construction d’un avenir durable.
LEADERSHIP PARTAGÉ
... la créativité – la génération de formes constamment nouvelles – est une propriété essentielle de tous les systèmes vivants.
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LES COMPOSANTES DE L’ÉCOLITTÉRATIE
... résumer ces composantes :
- comprendre les principes de l’écologie, en les expérimentant dans la nature, et ainsi acquérir un sens d’appartenance ;
- incorporer les idées de la nouvelle conception de l’apprentissage, qui met l’accent sur la recherche de patterns et de sens par l’enfant ;
- mettre en œuvre les principes de l’écologie pour nourrir la communauté d’apprentissage, faciliter l’émergence et partager le leadership ;
- concevoir un programme scolaire intégré grâce à l’apprentissage par projet.
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la survie de l’humanité dépendra de notre capacité à comprendre les principes de l’écologie et à vivre en conséquence.C’est une entreprise qui transcende toutes nos différences de race, de culture ou de classe. La Terre est notre maison commune, et créer un monde durable pour nos enfants et les générations futures est notre tâche commune.
... né en octobre 2001 du constat d'une forte détérioration de notre support de vie et d'informations lacunaires ou fallacieuses sur les causes.
Depuis, notre-planete.info est devenu un média web indépendant et de référence qui fournit au grand public des notions vulgarisées et actualisées en environnement et sciences de la Terre. Il est codé, réalisé, géré et mis à jour par des passionnés soucieux de la communication qui est faite sur les très sérieuses problématiques environnementales qui affectent notre planète et ses habitants.
L'éthique ... complète indépendance de l'expression et des idées. En effet, notre gestion indépendante nous délivre de toute pression de sorte que nos propos ne sont pas bridés ou orientés par un lobby (financier, politique, religieux...).
... diffuser une information fiable, qui multiplie les sources et les points de vue se détachant ainsi de nombreux médias qui sombrent dans la facilité et les raccourcis. Même si certains articles peuvent déranger la bien-pensance, ils ont le mérite de susciter le débat et le questionnement.
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L’analyse du second tour de la présidentielle indique que les classes populaires rurales ont majoritairement voté Marine Le Pen. Que cache ce phénomène ? Une perte du lien social, constatent deux sociologues de terrain. Cette fois encore, le plafond de verre a tenu. Mais ne commence-t-il pas à se fissurer ? Jean-Marie Le Pen avait obtenu près de 18 % des votes au deuxième tour de l’élection présidentielle en 2002. Sa fille Marine Le Pen avait obtenu 34 % en 2017, puis 41 % cette année. « Sur 35 000 (...)
Connu / tg 28/06/22 19:42
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À l'air libre accueille les représentants de trois candidats de gauche à l'élection présidentielle : Manuel Bompard, Sophie Taillé-Polian et Cédric van Styvendael.
Tr.: ... Sophie Taillé-Polian, Sénatrice Génération.s du Val-de-Marne, porte-parole de Yannick Jadot ; Cédric van Styvendael, Maire PS de Villeurbanne, porte-parole d'Anne Hidalgo ; Manuel Bompard, Député européen LFI, directeur de campagne de JLM ; ... sortir de l'impuissance politique (CVS) ... revenu universel (STP) ... Chloé Gerbier, Coprésidente de l'association Terres de Luttes ... Samuel Grzybowski, porte-parole de la Primaire Populaire ... 213 000 inscrits ...
16 minutes
Reprise de terre, est une démarche collective d’enquête et de réflexion, portée par la Revue Terrestres, pour envisager des mondes avec d’autres contours que ceux de la modernisation industrielle et capitaliste et c'est aussi une bonne piste pour filer en train à Bruxelles
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dynamique qui s'est constituée depuis plus d'un an pour "Reprendre et libérer" des terres face à ceux qui les détruisent et les accaparent https://www.terrestres.org/category/reprise-de-terres/, une rencontre a eu lieu cet été sur la ZAD de NDDL pour inventer des tactiques foncières, politiques et juridiques pour contrer l’accaparement des terres par le productivisme et organiser la vie autour de communs qui prennent en compte tous les êtres qui habitent un lieu. Geneviève Kinet du collectif de défense du Marais Wiels y était conviée.
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En novembre 2020, le site du "Marais Wiels" a été acheté par la Région de Bruxelles-Capitale, une évolution très positive et une étape importante pour espérer une pérennisation et une valorisation du "marais". Mais l'intention de la Région de Bruxelles-Capitale, est également de construire sur le site 70 à 80 logements tout en conservant seulement une partie du "marais".
La plaque réalisée par Geneviève au WIELS | Centre d'Art Contemporain
Sauvons tout le Marais Wiels ! © Radio France / Antoine Chao
Dimanche 14 novembre, à l'occasion du festival parisien du livre et de la presse d'écologie, le Marais Wiels sera présent et participera à une table ronde : LES LUTTES POUR LE VIVANT : COMMENT AGIR AVEC LES VIVANTS CONTRE CEUX QUI LES EFFONDRENT ?
A l'invitation de Léna Balaud et Antoine Chopot, autrice et auteur du livre "Nous ne sommes pas seuls : politique des soulèvements terrestres" (Seuil, 2021).
Merci à Jade Lindgaard
Thèmes associés Société écologie Climat
Tr.: ... communs
Avant l’été, les critiques contre les énergies renouvelables, en particulier l’éolien terrestre et le bois énergie, se sont multipliées dans les médias. La plupart ne résistent pas à l’épreuve des faits mais le risque d’immobilisme est bien réel, alors qu’il est urgent d’agir. Interview de David Marchal, directeur exécutif adjoint de l’Expertise et des programmes de l’ADEME.
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Concernant l’éolien terrestre, je les invite à consulter le vrai-faux que nous avons réalisé : rendement, recyclage, biodiversité… qu’ils s’attendent à quelques surprises par rapport aux idées qui circulent. Concernant le bois énergie, le message est encore plus simple : remplacez votre foyer ouvert par un équipement labellisé Flamme verte 7 étoiles et appliquez les bonnes pratiques (combustible de qualité, allumage par le haut etc.) comme le recommande Peter dans ses tutos humoristiques. Enfin, pour ceux qui veulent reprendre leur destin énergétique en main, pourquoi ne pas rejoindre les 20 000 Français et 450 collectivités qui participent à la mise en place de nouveaux projets renouvelables à gouvernance locale.
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40 % : c’est la part du bois dans l’augmentation de production de chaleur d’ici 2028
22 millions de tonnes de CO2 économisées chaque année à l’échelle européenne grâce au photovoltaïque et à l’éolien français (Estimation RTE)
10 fois moins d’émissions polluantes, par MWh
– pour un équipement individuel Flamme Verte 7 étoiles par rapport à un foyer fermé non performant ;
– pour un logement raccordé à une chaufferie collective via un réseau urbain par rapport à un foyer ouvert.
En savoir plus
- Tous les projets renouvelables à gouvernance locale
- Vrai/faux sur l’éolien terrestre
- Gère ton feu comme Peter : les tutos humoristiques de Peter
Ndlr : consistant, à valoriser ACT
Des idées simples, qui changent la vie, reproductibles ailleurs: c’est le thème du supplément "En quête de demain" que l’on vous a proposé hier dans le journal. En Charente aussi, des initiatives originales ont essaimé. Exemples.
- 2016 avec la création par la commune d’Alloue d’une Société coopérative d’intérêt collectif, une Scic, baptisée Terres en Chemin. Objectif: créer une réserve foncière pour permettre à de jeunes agriculteurs de s’installer en louant des terres à des retraités. ... années 2010, le maire de l’époque Jean-Jacques Catrain est parti du constat "du vieillissement de la population agricole, de l’importance de préparer le renouvellement et la difficulté de la transmission." S’ajoute, la volonté de lutter contre "l’agrandissement des fermes" et le risque que les terres d’élevages ne deviennent céréalières. Avec les "dégradations de l’environnement" qui vont avec. ... transmission et l’installation de jeunes en test pour les intégrer à la région", explique Christian Leduque, co-gérant de cette Scic qui a regroupé jusqu’à 50 hectares de terres ... des porteurs de projets, tel que Jenny Lhoir, une éleveuse de canards installée au lieu-dit Chez Grillaud ...
- Avec "Le potager d’à côté", il vous est possible de les vendre et même de les donner à des particuliers. La plateforme, conçue par la Charentaise Virginie Broncy en 2018 permet de consommer fruits et légumes de saisons, issus des jardins de particuliers, mais aussi de producteurs locaux. Et l’initiative née en Charente a bien grandi. 8.000 inscrits à travers la France dans 95 départements! https://www.lepotagerdacote.fr/
- Depuis 2015, la Recyclerie Avril, en Rouillacais, est devenue incontournable ... L’association récupère les dépôts d’objets à recycler à son local de la route de Boisbreteau, à Rouillac, les recycle, puis les revend ou les donne.
Lorsque cela est possible, un café associatif est ouvert, des ateliers zéro-déchets et des événements de sensibilisation à l’environnement sont organisés. "Cela marche hyper bien", s’enthousiasme Fanny Rondeau, l’une des créatrices ... 723 route de Boisbreteau, 16170 Rouillac
Connu / https://twitter.com/les_scop/status/1393110582300135424
"Les Scop @les_scop · 19h - 0 - 4 -3"
Transitions énergétique, climatique et environnementale
la Région Nouvelle-Aquitaine feuille de route régionale dédiée à la transition énergétique et écologique. Baptisé Néo Terra, ce programme comporte 11 objectifs, précis, étayés d’engagements chiffrés et d’actions concrètes pour tout le territoire. Cette démarche se veut fédératrice et collaborative.
Le Département de la Charente, partenaire de la Région Nouvelle-Aquitaine à plus d’un titre, est déjà l’initiateur de politiques affirmées en faveur de la mutation indispensable des pratiques énergétiques ou environnementales.
Préservation des espaces naturels sensibles et de la ressource en eau, accompagnement des agriculteurs vers la certification Haute Valeur Environnementale, promotion des circuits courts, rénovation énergétique massive de ses bâtiments, lancement de son premier Budget participatif sous la thématique du développement durable, construction d’aires de covoiturage… sont autant d’actions qui depuis 2015 s’inscrivent dans l’effort de lutte contre le changement climatique. Une perspective confortée, en 2021, par le plan de relance par l’investissement « Charente Avenir » que le Département va déployer.
Fort de ces engagements, il a dégagé une liste de 38 projets qu’il porte en cohérence avec chacune des ambitions de la feuille de route régionale Néo Terra.
En séance plénière, ce jour, l’assemblée départementale a adopté à l’unanimité la convention avec le Conseil régional Nouvelle-Aquitaine. Elle inscrit ainsi pleinement le Département dans la démarche Néo Terra, pour qu’une nouvelle ampleur soit donnée à ses actions, dont l’objectif est d’accélérer l’impérieux changement dont a besoin tout le territoire.
La catastrophe écologique n’est pas à venir, elle est déjà là. Nous ne nous résoudrons pas à la contempler, impuissants, isolés et enfermés chez nous. Nous avons besoin d'air, d'eau, de terre et d'espaces libérés. Les causes et les responsables de la destruction des sols nous entourent : bétonisation, industries polluantes, et accaparement des terres vivrières par l’agro-industrie. Nous voulons cibler et bloquer ces responsables. Nous voulons aussi occuper et cultiver les terres qui nous ont été arrachées. Parce que tout porte à croire que c’est maintenant ou jamais nous avons décidé de jeter nos forces dans la bataille.
Lire l'appel https://lessoulevementsdelaterre.org/appel
"
arracher des terres à l'exploitation capitaliste pour constituer des espaces libérés, propices à une multiplicité d'usages communs, de relations et d'attachements. Nous voulons défendre le monde vivant grâce à une agroécologie paysanne et solidaire, à la protection des milieux de vie et à une foresterie respectueuse.
Cela commence par trois gestes :
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Depuis la Zad de Notre-Dame-des-Landes, le Dimanche 24 janvier 2021
PREMIERS SIGNATAIRES (pour signer : lessoulevementsdelaterre@riseup.net) :
ORGANISATIONS, COOPÉRATIVES, ASSOCIATIONS, GROUPES (ETC.) DU MONDE PAYSAN ET DE LA FORÊT
Adret Morvan (58,21,71,89), la Confédération Paysanne France, Conf’IDF, la coopérative bocagère (Notre Dame des Landes, 44), le collectif du Jardin des ronces (Nantes, 44), Collectif de Paysan-Forestier Longo Maï Treynas (07), le Collectif l'Îlot Vivant (Rennes 35), des terres pour Auber (Aubervilliers, 93), GAB44 (Groupement des Agriculteurs Biologistes 44), GAB (25/90), ISF Agrista (Ingénieur.es sans frontières groupe Agricultures et souveraineté alimentaire), l'association les Jardins des Vaîtes (25), l’association Abiosol, l’association Vigilanceogm21, les Lombrics Utopiques (44), l’Atelier Paysan, la classe BPREA 3 de l´Ecole du Breuil (75), le GFA citoyen Champs Libres, les ami·es de la Confédération Paysanne, La Maison Paysanne de l'Aude, MIRAMAP (mouvement inter-régional des AMAP), Mouvement des coopératives Longo Maï, Nature et Progrès, Pôle INPACT (Initiative pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale), le RAF (le Réseau pour les Alternatives Forestières), SCIC Couveuse Coopérative Les Champs des Possibles, Sème ta ZAD (Notre Dame des Landes, 44), SOS forêt France
FERMES
La Bête Rave (23), Baptiste Cousin (vigneron, 49), Bergerie La Pastorale (38), Domaine Les Déplaude de Tartaras (42), GAEC De Croix Perriere (69), GAEC de La Viry (42), GAEC Ty Menez (35), GAEC St Hubert (44), Estelle Cizeron paysanne, Jardins de Vauvenise (70), l'association Lâche tout (Plessé, 44), la ferme ciboulette (Savagna, 39), la ferme collective de l'âne arrosé (79), la ferme collective de la Tournerie (87), la ferme de l’Oseraie (76), la ferme de la Pommeraie (39), la ferme des pailles (Quilly, 44), la ferme du Bouffay (44),
La ferme de Lachaud sur le plateau de millevaches (Creuse -23), la ferme du Limeur (44), la ferme Lou Vié Staou (38)la ferme du Moulin du Châtillon, la ferme des Trois Fontaines (69), la ferme du mouton noir (25), la ferme Duthilleul (70), la ferme en Cavale (ferme Paysanne et Pédagogique, 35), la ferme de la Quintilliere (69), la ferme le Miam (Larchant, 77), le collectif de Vispens (St Affrique, 12), le collectif des jardins de Marsaü (65), le jardin debout (34), le jardin des tille légumes (21), le jardin des maraîchers (21), les trois parcelles (45), Romain Balandier paysan dans les Vosges, Récoltes et Semailles, ferme maraîchère (95)
COLLECTIFS, ORGANISATIONS, GROUPES ETC.
Alternatiba ANV COP 21 Besancon, Amis de la Terre France, ARPENT (L'Association pour la Restauration et la Protection de l'Environnement Naturel du Tonnerrois), Assemblée des usages de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (44), ATTAC France, Attac Besançon, Baronnies en transition (26), CAPEN71 (Confédération des Associations de Protection de l’Environnement et de la Nature pour la Saône et Loire), COLL•E•C - Collectif d'Échanges Citoyens du Pays d'Aix, Collectif l'Îlot Vivant (Rennes 35), La coopérative de le Maison Commune de la décroissance (85), Coordination des oposant.e.s à l’A45, collectif Jaggernaut - Editions Crise et critiques, comité Pli (revue, éditions, désertion), Désobéissance ecolo Paris, Espace autogéré des Tanneries (21), l'association Sciences citoyennes, l'Union syndicale Solidaires 25, l’association Après la Révolution, l’Internationale des Savoirs pour Tous, la Brigade d'Intervention Champêtre (BIC) (Rennes, 35), la cagette des terres (44), La Commune de Chantenay (44), la Coopération Intégrale du Haut Berry CIBH (18), la Foncière Antidote, le groupe "Ecologie sociale Liège", Les jardins de l'Engrenage (21), la librairie-café Les Villes Invisibles (Clisson, 44), Les faucheurs Volontaires (69/42), la lutte des sucs : le collectif contre la RN88 de Haute-Loire (43), la tendance Emancipation intersyndicale et pédagogique, la ZAD du Moulin (67), le Carrouège - café culturel (58), le Chaudron des alternatives (centre Alsace), le collectif artistique ZO PROD (Poitiers 86), le collectif bassines non merci de la Vienne (86) et des Deux-Sèvres, le collectif l’Antivol (37), le collectif la tête dans le sable (St Colomban, 44), le collectif Le Sabot (revue littériaire de sabotage), le collectif Or de Question, le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), le collectif SAGA (Nantes, 44), le GRAPE (Groupe de Recherche et d'Action sur la Production de l'Espace), Ledokiosque (Lons le Saunier, 39), les casse-noix (26, 38), les militant·es du Plateau de Saclay, Maiouri Nature Guyane, NDDL Poursuivre Ensemble, Quartier Libre des Lentillères (21), Reprises de Terres (collectif d'enquêtes) , RER (Résistance Ecologiste Rennes), réseau RELIER (réseau d’expérimentation et de liaison des initiatives en espace rural), RISOMES (Réseau d'Initiatives Solidaires Mutuelles et Écologiques) (Malain, 21), Terrestres (revue d'écologie politique), UCL65 (l'union communiste libertaire 65), XR France, XR PEPPS, XR Poitiers, XR Besançon, Youth For Climate France, ZEA
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Qui sommes nous ?
Venus de toute la France, nous nous sommes retrouvé-es à plus d’une centaine pour lancer Les Soulèvements de la Terre
Nous sommes des jeunes révolté·es qui ont grandi avec la catastrophe écologique en fond d'écran et la précarité comme seul horizon. Nous avons lutté contre la loi travail, les violences policières, le racisme, le sexisme et l'apocalypse climatique.
Nous sommes des habitant·es en lutte attachés à leur territoire. Des recours juridiques à l'action directe, nous avons arraché des victoires locales. Face aux bétonneurs, nos résistances partout se multiplient.
Nous sommes des paysan·nes. La France n'en compte presque plus. Nous nous efforçons d'établir une relation de soin quotidien à la terre et au vivant pour nourrir nos semblables.
Nous sommes : toi, moi, vous. Tous celles et ceux qui se sentent isolé-es et impuissant-es face à l’atomisation des luttes, aux difficultés d’agir, et à la voracité des possédants. Celles et ceux qui attendaient d’être plus nombreux-ses pour se battre. Voilà une occasion, pour rejoindre nos actions et nos réflexions, c’est le moment !
ENTREPRISES 23 commentaires
Six ans après avoir cédé à l'américain GE les turbines Arabelle, qui équipent les centrales nucléaires d’EDF, le gouvernement tente de les récupérer. Au nom du maintien de la filière nucléaire, EDF est à nouveau sollicité. Pendant ce temps, un nouveau plan social est lancé à Belfort.
Mots-clés Alstom ; EDF General Electric industrie nucléaire social
Les discussions se déroulent dans la plus grande discrétion. Après avoir accepté d’en céder le contrôle à General Electric en 2014, l’État est à la manœuvre pour tenter de récupérer les turbines Arabelle. Cet acronyme – le « A » réfère à Alstom et « bel » à Belfort, le berceau de la société – désigne la plus fiable des turbines à vapeur pour le nucléaire, sept mètres de diamètre et 4 000 tonnes, qui équipe à la fois un tiers des centrales nucléaires dans le monde, dont celles d’EDF, les sous-marins à propulsion nucléaire et le porte-avions Charles-de-Gaulle.
Conçues par Alstom, elles sont toujours fabriquées à Belfort, désormais par General Electric. Mais aujourd’hui, le conglomérat américain, mis à mal par la pandémie, sous pression de ses actionnaires, veut vendre cette activité, rachetée avec toute la branche énergie d’Alstom.
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garantir la souveraineté nationale ... « L’État français a un droit de regard sur les orientations stratégiques de cette industrie qu’il ne peut abandonner », ajoute Jean-Marie Girier, ancien conseiller de Gérard Collomb à l’intérieur, puis directeur de cabinet de Richard Ferrand à l’Assemblée nationale, devenu préfet du Territoire de Belfort en juillet. Il ne s’est pas plus étendu sur le sujet lors de son point de presse. ... l’unique action dont l’État dispose dans la société Geast, créée par Alstom et General Electric en 2014 pour regrouper les activités nucléaires de l’entreprise avant leur transfert aux Américains. Revenant sur les accords négociés en 2014 par Arnaud Montebourg ... son successeur, Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, avait jugé préférable de se contenter d’une seule action préférentielle ... Autre garde-fou, l’État conserve, à travers une autre société dédiée, une licence sur les droits de propriété intellectuelle des technologies Alstom existantes et à venir, dont, bien sûr, Arabelle ... La vente de la branche énergie d’Alstom, et notamment de ses activités nucléaires, est le dossier industriel qui hante toute la présidence d’Emmanuel Macron. Elle est devenue le symbole d’un bradage, d’une perte de contrôle industriel, de la désindustrialisation française. Nombre de craintes se sont révélées fondées. Juste après la vente, finalisée fin 2015, General Electric a démontré où était le pouvoir désormais. Le groupe américain a exercé une pression gigantesque sur EDF en cessant quelques jours la maintenance des centrales nucléaires en février 2016, afin de lui imposer un contrat plus avantageux, et notamment de réduire sa responsabilité financière en cas d’accident. Un précédent existait. Pour faire payer à la France son opposition à la guerre en Irak en 2003, les États-Unis avait alors cessé plusieurs mois les opérations de maintenance et la fourniture de pièces pour les catapultes mécaniques du porte-avions français. ... Signe que les discussions sont désormais bien engagées, Hugh Bailey, directeur général de General Electric France, a été désigné président du conseil d’administration de Geast il y a quelques semaines. Un interlocuteur que l’État connaît bien. Il était notamment conseiller d’Emmanuel Macron à Bercy quand celui-ci a autorisé le rachat d’Alstom. Il a rejoint ensuite General Electric en 2017, avant de prendre la tête de l’entité France en avril 2019, un mois avant l’annonce par le groupe de la suppression de 1 000 emplois, dont 800 dans l’entité turbines à gaz de Belfort.
Malgré un avis favorable de la commission de déontologie de la fonction publique, qui a validé ce pantouflage à condition qu’il cesse tout contact professionnel avec ses anciens collègues de Bercy, Hugh Bailey est visé en septembre 2019 par une enquête qui suit son cours pour « prise illégale d’intérêts »
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Deux options sont sur la table et seraient toujours en arbitrage. L’une d’elles est portée par Frédéric Pierucci, ancien patron de la branche chaudières d’Alstom, donc nucléaire. Il connaît très bien son dossier et le marché. Il est aussi au cœur du scandale Alstom. Arrêté par le FBI en avril 2013 à New York dans le cadre d’une enquête pour corruption d’Alstom en Indonésie – « une affaire où il n’a jamais touché un centime », a-t-il maintes fois expliqué –, il a passé 25 mois dans les prisons américaines. Dans cette affaire, il estime avoir été un otage économique dans une opération judiciaire permise par l’extraterritorialité du droit américain, visant à affaiblir l’entreprise française pour faciliter la cession de sa branche énergie à General Electric.
...
L’Élysée serait plutôt sur une autre piste et, quitte à forcer la main, insisterait pour privilégier un rachat par EDF via sa filiale Framatome, qu’il détient à 75,5 %. Problème : l’électricien, qui doit déjà éponger la faillite d’Areva, n’a aucune envie de reprendre toutes les sociétés en difficulté travaillant dans le nucléaire. L’électricien souligne qu’il est déjà fortement sollicité par son projet Hercule ... Certains soupçonnent même que l’État ne lui donnera pas le choix, n’hésitant pas à lui tordre le bras comme il l’a fait pour le renflouement d’Areva, la construction d’Hinkley Point ou le projet Hercule. ... « EDF attendait un signal fort, ce signal est venu », confie un parlementaire au fait du dossier. Lors de sa visite au Creusot du 8 décembre sur le site de Framatome, qui forge les éléments lourds de l’îlot nucléaire des centrales, Emmanuel Macron a rappelé que « le nucléaire restera la pierre angulaire de notre autonomie énergétique ». Outre l’annonce de la construction d’un nouveau porte-avions à propulsion nucléaire, il a confirmé sa volonté de voir construire six nouveaux EPR en France. Cela est sans doute censé rassurer EDF : cette possible acquisition « forcée » est supposée devenir plus acceptable grâce aux perspectives de marché qu’offre le renouvellement du parc nucléaire à courte échéance. La semaine dernière, la direction d’EDF a présenté au comité social et économique un nouveau calendrier pour le lancement de nouveaux projets de construction d’EPR : il prévoit d’en lancer dès la fin 2022, au lieu de 2023. ... Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté ... plaide aussi, avec d’autres élus locaux, pour que l’État, via Framatome, se porte acquéreur de l’ensemble de la branche énergie de General Electric. Ce qui inclurait donc, outre le nucléaire, les activités hydroélectriques et gaz. Ce qui, en quelque sorte, reviendrait à rétablir la situation qui préexistait avant la vente à General Electric.
Mais cela ne semble pas du tout faire partie des plans de l’État ... nouveau plan social décidé par General Electric. ... se désengager de la construction de centrales à charbon qui n’ont plus d’avenir. L’entité manufacturière de production de la turbine Arabelle et des alternateurs, située à quelques pas, n’est presque pas touchée. ... Mais les compétences charbon sont presque les mêmes que celles nécessaires à la technologie nucléaire, qui produit aussi de l’électricité avec de la vapeur d’eau, font valoir les salariés ... Christian Mougenot, délégué CFDT chez Steam ... on a une réorganisation de service quasiment tous les ans ... Laurent Humbert, CFE-CGC ... proposer une solution globale de cohérence industrielle, de mutualiser des compétences proches et complémentaires et, surtout, de les maintenir, même quand des creux de charge ... Mais pour Laurent Humbert, il ne fait aucun doute que l’État, compte tenu de sa place dans Geast, a déjà validé le plan social entraînant la suppression de 238 postes à Belfort. ... General Electric est pressé. En 2018, en raison d’un retournement du marché, le groupe a déprécié à hauteur de 23 milliards de dollars sa branche énergie achetée 12 milliards d’euros à Alstom en 2015. Sa cotation boursière s’est effondrée. Ses activités aéronautiques sont lourdement frappées par la crise du coronavirus. À la suite d’une enquête de la SEC, gendarme de la bourse américaine, pour une suspicion de fraude comptable, General Electric vient d’accepter de payer une amende de – seulement – 200 millions de dollars.
Aujourd’hui, le conglomérat américain n’a plus guère d’intérêt pour les activités industrielles de l’ex-Alstom en France, après avoir centralisé tous les contrats de maintenance, les brevets, les commandes en Suisse ... ne garder que des gens qui vont vendre des pièces détachées. C’est la stratégie de GE en Europe », constate Laurent Santoire, délégué syndical central au comité européen de General Electric pour la CGT. « Les centrales nucléaires se regardent au siècle. Il faut donc des entreprises qui ont des compétences au siècle, pas au trimestre. Et quand on casse des compétences que l’on a mis un siècle à construire, on n’a plus rien. Quand on demande à quelqu’un de rentrer dans une centrale et qu’il n’a pas les plans de ce qui a été fait il y a 30 ans, il fait quoi ? », s’alarme le syndicaliste.
Connu / mel de cyberacteurs E-quotidien du lundi 7 décembre 2020
Conversation La Coop des Communs @CoopdesCommuns Niveau 1 :
Nous publions aujourd'hui le rapport "Plateformes coopératives : des infrastructures territoriales de coopération" #platformcoop
Et si on soutenait les communs numériques pour construire les outils post-covid?
Index pointant vers la droite https://platformcoop.fr Image
Banque des Territoires et 8 autres personnes
2:39 AM · 20 oct. 2020·Twitter Web App 22 Retweets 4 Tweets cités 28 J'aime
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 2 :
Le rapport présente l'économie sociale, et en particulier le coopérativisme, comme une forme d'entreprenariat à soutenir (vraiment) pour le développement du numérique en France.
Billet de banque avec le symbole du dollar
modèles éco ⚖ modèles juridiques Ampoule électrique stratégies d'alliance
8 recommandations Revers de main avec index pointant vers le bas
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 3 :
. 1 - Renforcer la visibilité de l’ESS comme modèle entrepreneurial d’avenir pour le numérique. Aujourd'hui, il n'y en a que pour les startups.
Croix
Ça favorise les modèles prédateurs de valeur au détriment des usagers et des territoires
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Les Scop
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 4 :
. 2 - Diversifier les modes de financement de l’entrepreneuriat numérique dans l’économie sociale en investissement et en exploitation et les agréger au service de l’intérêt général.
Ampoule électrique
Les coops sont trop risquées pour investir ? Mutualisons les risques et finançons les usagers.
Groupe VYV et 9 autres personnes
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 5 :
Par ailleurs, 7 milliards pour l'économie numérique dans le plan de relance. De combien pourrait bénéficier le développement des #platformcoops pour le bénéfice des territoires ? Par quels leviers?
Image Cédric O et 5 autres personnes
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 6 :
. 3 – Encourager l’expérimentation des modèles économiques assurant la protection et l’utilisation des données pour l’intérêt général.
Explorons les coopératives de données pour se prémunir contre la prédation des plateformes #tadata #platformcoop Image Mobicoop - La mobilité partagée
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 7 :
. 4 - Créer un incubateur dédié aux plateformes coopératives dans une logique d’accompagnement en pair à pair.
Biceps en flexion
Des dizaines d'incubateurs pour les startups et les "entreprises à impact" mais rien pour les coops du numérique. On a besoin de renforcer l'ingénierie. On le fait?
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La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 8 :
. 5 - Construire un récit commun et fédérer un réseau autour d’une identité forte : proposition de #plateformcoop
Les pieds dans le plat : il faut simplifier la communication pour que les gens comprennent ce que l'on veut dire et faire des #Platformcoops des objets politiques.
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Stroïka et 6 autres personnes
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 9 :
. 6 - Soutenir les dynamiques de recherche autour des plateformes coopératives.
Et #enmêmetemps, on a besoin d'y voir plus clair sur la grande diversité des modèles...
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Corinne Vercher-Chaptal
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 10 :
. 7 - Concevoir des stratégies d’alliances avec les autres acteurs œuvrant vers une transition écologique et solidaire.
Poignée de mains
On y arrivera pas seuls. Faisons des #platformcoops des outils à disposition de acteurs de la transition écologique et solidaire
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FranceTiersLieux et 8 autres personnes
La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 11 :
. 8 - Créer et animer un observatoire des plateformes coopératives pour en objectiver l’impact sur les territoires.
Femme mage
C'est l'époque de l'evidence based management : investisseurs et les collectivités ont besoin de chiffres qui objectivent l'impact. #EvidenceBasedManagement
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La Coop des Communs @CoopdesCommuns · 20 oct. Niveau 12 :
Discutons de tout cela le 2 décembre prochain! C'est le forum des plateformes coopératives à la bourse du travail.
Forum Plateformes en Communs 2020 - La Coop des Communs
Le Forum 2020 des Plateformes Coopératives permet de rassembler l’écosystème des plateformes coopératives, les mettre en avant et de rencontrer leurs pairs.
coopdescommuns.org
La nouvelle élue et son équipe d’adjoints et de maires délégués. Photo CL 1
Sandrine Précigout a été élue, lundi soir, maire de Terres-de-Haute-Charente. Elle sera à la tête de la plus grosse commune nouvelle de Charente limousine.
Sandrine Précigout, élue avec une large majorité (23 voix) face à son adversaire Jean-Marc Capoïa (6 voix), dont la liste occupe six sièges sur les 29 du conseil municipal, est la nouvelle maire de Terres-de-Haute-Charente (TdHC). Une commune nouvelle de plus de 4 000 habitants, mise en place depuis le 1er janvier 2019 et qui réunit les communes historiques de…
Clés : Charente Limousine ; Articles abonnés ; Terres de Haute Charente ; Actualité
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C’est une crainte très fréquemment exprimée : les parcs photovoltaïques (PV) au sol soustraient des terres agricoles à leur vocation première ou principale - selon les visions - qui est de produire des aliments, pour les humains et les cheptels. Quelle est la part de responsabilité des parcs photovoltaïques au sol dans la perte de terres agricoles aujourd’hui ? Quels sont les besoins d’espaces pour les parcs au sol dans les années à venir ?
... deux dynamiques différentes. L’urbanisation au sens large, c’est-à-dire la construction de bâtiments et la création d’infrastructures (routes, transports collectifs, zones d’activités, équipements) est le phénomène le plus connu, le plus visible. Il a affecté et affecte encore des terres agricoles, en ceinture des villes et des aires urbaines et en périphérie de villages. Phénomène moins connu, la perte de terres agricoles dans les arrière-pays et dans les zones de montagne. Abandonnées par l’agriculture, ces terres retournent peu à peu à la forêt.
... besoin cumulé de surfaces de l’ordre de 30 000 à 40 000 hectares d’ici à 2030. Ces surfaces peuvent être des friches industrielles, des friches militaires, des parkings, etc.
Par ailleurs, des projets plurifonctionnels qui concilient production d’énergie et activités agricoles commencent à voir le jour, et leurs performances analysées.
...
Conclusion :
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Une analyse rigoureuse des projets au cas par cas paraît préférable à une sanctuarisation a priori de toutes les terres abandonnées par l’agriculture, dans la mesure où des synergies entre la production d’électricité et de nouvelles activités agricoles peuvent se créer, avec l’adhésion des agriculteurs et des communautés d’acteurs dans les territoires.
Si effectivement les sols couverts par les parcs photovoltaïques ont changé d’utilisation et peuvent être qualifiés d’artificialisés, cette artificialisation est toute relative : il est bien plus facile de démonter un parc au sol pour la « rendre » si besoin à la biodiversité ou à l’agriculture, que de transformer un lotissement en terre à blé.
Les premiers retours d’expérience devraient nous fournir très prochainement des références nationales sur l’agrivoltaïsme.
Par ailleurs, la récente création de l’observatoire sur l’artificialisation des sols, dans le cadre du Plan biodiversité, fait partie des dispositifs de vigilance qui permettront d’objectiver les enjeux9.
Enfin, de plus en plus de porteurs de projets de toutes tailles font appel à l’investissement participatif et citoyen, ce qui devrait faire monter ces projets en qualité, transparence, et acceptabilité.
...
article est issu d’un travail collectif mené par Enercoop, Energie Partagée et Terre de liens pour comprendre et donner des clés de réponse sur les liens entre transitions agricole et énergétique, en s’appuyant sur le travail de décryptage de l’Association négaWatt et Solagro, et avec le soutien de l’Ademe https://energie-partagee.org/transition-agricole-transition-energetique-les-citoyen-ne-s-font-le-lien/
Sources et références
Service de la statistique et de la prospective et Statistique agricole annuelle : http://agreste.agriculture.gouv.fr/la-statistique-agricole/
Artificialisation : de la mesure à l’action, Ministère de l’Environnement, de l’énergie et de la mer – CCGD Analyse THEMA, janvier 2017, disponible sur : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/Th%C3%A9ma%20-%20Artificialisation.pdf
Données obtenues par extrapolation des surfaces qualifiées de terres agricoles et occupées par les parcs photovoltaïques au sol dans le cadre de l’appel à projet CRE 3 à l’ensemble des appels d’offres.
Tension sur l’espace villageois contemporain. Les mécanismes de prévention des conflits liés à l’implantation de parcs solaires en région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Baggioni V., 2017, thèse de sociologie, Aix-Marseille Université, disponible sur : https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-02050292
Tableau de bord : solaire photovoltaïque SDES, Service de la donnée et des études statistiques, 2019, disponible sur : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/
La ruée vers le photovoltaïque, nouvel or bleu, THOMANN S., 2012, in J. Dubois. et S. Thomann (dir.), Tensions sur les champs et les bois. L’essor des énergies vertes en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Éditions de l’Aube, p. 17-91
Programmation pluriannuelle de l’énergie, disponible sur : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/programmations-pluriannuelles-lenergie-ppe
Évaluation du gisement relatif aux zones délaissées et artificialisées propices à l’implantation de centrales photovoltaïques – Ademe Transénergie, avril 2019, rapport et synthèse, disponibles sur : https://www.ademe.fr/evaluation-gisement-relatif-zones-delaissees-artificialisees-propices-a-limplantation-centrales-photovoltaiques
http://www.ign.fr/institut/actus/observatoire-suivi-lartificialisation-sols et https://artificialisation.biodiversitetousvivants.fr/
Clés : photovoltaïque ; artificialisation ; terres agricoles ; agriculture ; panneaux photovoltaïques
Connu / https://twitter.com/decryptenergie/status/1272470762675417090
"
@EnergiePartagee et @SolagroFR reviennent sur cette question récurrente dans un #webinaire d'une heure, organisé dans le cadre d'un travail collectif mené par @Enercoop_SCIC @Terredeliens et @EnergiePartagee
avec les contributions de @SolagroFR et de @nWassociation
Décrypter l'énergie @decryptenergie · 10h ➡ Article détaillé - 0 - 1 - 1
"
Ndlr : est-ce convainquant ? approfondir ACT
Global temperature change (1850 - 2017)
Connu / https://avenirclimatique.org/energieclimat/
Sciences - Environnement et nature - 99 min
Disponible : Du 29/07/2021 au 28/07/2022
Disponible du 02/06/2020 au 07/08/2020 - Prochaine diffusion le vendredi 3 juillet à 09:25
De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète.
Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.
Liaisons dangereuses
En balayant, avec de formidables archives issues du monde entier, deux siècles de progrès jusqu’à l’ère du big data, le film remonte aux sources de la crise écologique, en interrogeant avec précision les enjeux scientifiques, économiques et politiques qui y ont conduit. Fourmillant d’informations, il éclaire l’histoire de cette marche folle, et les liaisons dangereuses entre industries militaire et civile. Entre capitalisme et mondialisation imposés par les grandes puissances, un décryptage passionnant du basculement dans l’anthropocène, funeste asservissement de la nature par l’homme.
Réalisation : Jean-Robert Viallet Pays : France Année : 2019
Ndlr : édifiant... À VOIR ABSOLUMENT
32,1K - 53 - 0 - 0
“Such an epic film. Spine tingling, potentially life changing.”
“It is extraordinary to see something so raw in a film today. It felt as the viewer is being treated to a sacred glimpse of the source of life...”
“I sobbed from the first minute to the last: in grief, sadness and joy. What a gift.”
“The film has impacted me on a core level and resonates in every cell. And I am sure this will create a giant, beautiful wave.”
“This was the most intense cinematic experience of my life. I’m going to have to watch it again.”
“This film is a beautiful opportunity for self transformation.”
The Twelve is a feature length documentary that gives a voice to wisdom traditions
through the words of twelve Elders that united in a council at the United Nation in November 2017. This film is about giving them the opportunity to speak their truth and let the world know about what they did for the benefit of all. It is also about
highlighting how wisdom traditions can be an amazing source of inspiration and solutions
for ourselves and our modern society.
Les douze anciens ; Aamo Bombo (Népal) ; Gabon, Japon, Australie, Colombie, Brési, Mexique, Botswana, Sibérie, Alaska
Marie-Christine Rumen a partagé un post dans le groupe Actualités juridiques il y a 3 heures Public
aussi à https://www.youtube.com/watch?v=rUCTbY7_wkk
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Défendre la Terre - VPRO Documentaire - 2015 - 7 914 vues - 139 - 3 - 184 k abonnés
Titre original: The Earth's Lawyer
Notre monde connaît quatre crimes internationaux: les crimes de guerre, le génocide, la torture et les crimes contre l'humanité. Le juge d'instruction espagnol Baltasar Garzón et l'avocate écossaise
Polly Higgins croient que cette liste de violations graves du droit international devrait être élargie avec un cinquième crime: l'écocide. Est-ce que Higgins et Garzón finiront par trouver suffisamment de soutien afin d'obtenir la reconnaissance de l'écocide?
Lorsque l'ecossaise Higgins a proclamé que la Terre avait besoin d'un avocat pour la première fois, tout le monde a ri. Mais elle est convaincue que ceux qui causent la destruction écologique doivent tenus responsables, et donc poursuivis, convoqués et punis. À l'origine une avocate de première instance, Higgins consacre entièrement sa vie et son travail à la Terre, en tant qu'éco-militante légale. Depuis 2011, elle dirige le mouvement international contre l'écocide. Il s'agit de la destruction à grande échelle de nos écosystèmes.
VPRO Backlight suit Polly Higgins et ses «gardiens de la terre» sur leurs missions tout au long de 2015, une année qui, plus que toute autre année, offre une «fenêtre d'opportunité». Avec: Baltasar Garzón (juriste), Michael Baumgartner (gestionnaire de campagne Greenpeace Suisse), Bronwyn Lay (avocat environnemental, Australie).
Crèdits:
Réalisateur: Kees Brouwer
Recherche: William de Bruijn / Gijs Meijer Swantee / Henneke Hagen
Producteur: Jeroen Beumer / Helen Goossens
Éditeurs de mise en service: Marije Meerman / Doke Romeijn
Sous-titres Anglais, Français et Espagnols: Ericsson.
Les sous-titres Français et Espagnols sont co-financés par l’Union Européenne.
Catégorie Actualités et politique 13 commentaires
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La Via Campesina gardera la mémoire du massacre #EldoradoDosCarajás au Brésil et de notre lutte continue contre l’impunité des entreprises et des États. La crise COVID-19 nous montre que le moment est venu d’exiger des réformes structurelles des systèmes agroalimentaires au niveau mondial.
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a Via Campesina marque cette journée en publiant une version illustrée de la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP). Nous avons choisi de relayer leur tribune ici. https://viacampesina.org/fr/illustrations-droitspaysans/
Cette terre, cette eau, cette forêt – c’est nous !
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COVID 19 n’est pas un problème en soi, mais simplement un symptôme. L’espèce humaine vivait déjà au bord du gouffre, les émissions de gaz à effet de serre (GES) atteignant un niveau record et la terre se réchauffant à un rythme sans précédent.
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Poussés par la cupidité humaine et favorisés par de puissants intérêts corporatifs – les défenseurs du capitalisme ont remplacé la nature par des briques d’usine, des cheminées et des serres industrielles. Ils ont conçu les villes comme moteurs de l’activité économique, en se souciant peu de la biodiversité de la planète. Ce faisant, ils ont négligé les villages, les côtes, les forêts et les gens qui y vivent.
...
Le capitalisme a créé ce monde polarisé, où la concurrence a remplacé la solidarité.
Cependant, tout espoir n’est pas perdu. Une riposte des peuples, menée par les personnes les plus touchées par ces crises et s’appuyant sur la force de l’internationalisme, de la solidarité et de la diversité, peut démanteler le capitalisme et nous redonner un monde socialement juste et égal. ... La Via Campesina a proposé et commencé à faire campagne pour un instrument juridique international qui défend les droits des peuples sur leurs territoires, leurs semences, leur eau, leurs forêts.
...
Le 18 décembre 2018, ces efforts ont finalement porté leurs fruits et l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·ne·s et autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP).
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Le cœur de la Déclaration est centré sur le droit à la terre, aux semences et à la biodiversité, ainsi que sur plusieurs “droits collectifs” ancrés dans la Souveraineté alimentaire.
...
Il incombe désormais aux États membres des Nations unies, aux mouvements sociaux et à la société civile de tous les coins du monde d’adapter et de mettre en œuvre cette déclaration dans différents contextes nationaux.
Encourageant l'économie circulaire et le travail de la terre, ces boîtes à dons accueillent plantes, semences, outils et livres de jardinage...
Preuve que nature et solidarité font très bon ménage, la ville de Rouen a installé des boîtes à dons… consacrées au jardinage. Lumière sur une très belle idée qui incite à remettre les mains dans la terre tout en dynamisant l’économie circulaire.
Ces boîtes à dons ont fait leur apparition au Jardin des plantes de Rouen au début du mois de février. Une initiative qui fait suite à un appel à projets citoyens lancé par la ville de Rouen en 2018.
Dans ces petites cabanes en bois ouvertes à tous, on trouve des boutures, des graines, des livres et des outils de jardinage. En fait, chacun peut y déposer ce qu’il souhaite… et emporter ce dont il a besoin !
Et si l’on veut faire don d’un objet trop volumineux pour entrer dans ces cabanes, on peut toujours y laisser un mot avec ses coordonnées.
La ville de Rouen, sur son site : https://rouen.fr/evenement/2020/02/jardinage-a-portee-dons
Connu / https://twitter.com/greenpeaceQC/status/1234131555989250048
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Greenpeace Québec @greenpeaceQC · 2h
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Histoire
Le "deal" imposé par Donald Trump aux Palestiniens constitue l'ultime mouture des plans qui ont émaillé un siècle de guerres successives. Retour sur les raisons d'un échec toujours recommencé.
Cet article est à retrouver dans le magazine n°1197 pages 64-67 http://pveventsla5.immanens.com/fr/pvPageH5B.asp?puc=003229&nu=1197#64
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Parallèlement à l'essor du mouvement sioniste - fondé par Theodor Herzl au congrès de Bâle en 1897 -, les achats de terres démarrent. ...
Pour défendre des zones sauvages ou agricoles, des citoyens créent des ZAD pour occuper ces terres ou des collectifs pour les racheter. Ici, tout un village s'est mis à racheter des terres de façon collective.
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)• Crédits : Inès Léraud
A Trémargat, dans les Côtes-d’Armor, un village où les quelque deux cents habitants sont âgés en moyenne de trente ans, la mairie a initié en 2013 une SCI (Société Civile Immobilière) pour acquérir les terres dans et autour de la commune.
La terre va appartenir aux habitants et ils pourront donc la gérer de façon collective. Ça a un sens idéologique assez fort.
Les producteurs locaux peuvent ainsi continuer leurs activités, souvent de l’agriculture biologique, et écouler leur production localement.
Nous distribuons tous nos légumes dans les alentours : l’épicerie et les restaurants du village les achètent et les enfants les mangent dans la cantine du village voisin.
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)
Habitants de Trémargat membres de la SAGA (Société Autogérée d'activités)• Crédits : Inès Léraud
Merci à Bruno Jégou, Alain le Flohic et Claude, Baptiste Gilbert et Anne-Marie, Marilia Petite et Pauline. Ainsi qu’Éric Hamon, conseiller municipal.
En savoir plus
Lien vers le site de l'association "Terre de liens" https://terredeliens.org/-un-mouvement-trois-piliers-.html
Lien vers un article du site Reporterre Les zadistes veulent acheter les terres de Notre-Dame-des-Landes https://reporterre.net/Les-zadistes-veulent-acheter-les-terres-de-Notre-Dame-des-Landes
Transcription : ... un squatt a permis de proposer un projet pour valoriser un local d'entreprise abandonnée, aux habitants. Ça a permis à chacun d'incuber ses idées et des réaliser ses projets réparation de voiture, etc
Règlement européen
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Les technologies solaires photovoltaïques actuellement commercialisées n'utilisent pas de terres rares. Parmi les batteries couramment utilisées, seules les batteries nickel-hydrure métallique (NiMH) comprennent un alliage de terres rares à la cathode, mais leur utilisation restera très marginale dans la transition énergétique.
A notre connaissance, aucune autre technologie de conversion des énergies renouvelables n'utilise les terres rares de manière significative.
Documents à télécharger
https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/fiche-technique-terres-rares-energie-renouvelable-stockage-energie-2019.pdf
Comment faire prospérer les projets collectifs quand le système n’entend que la propriété privée individuelle ? À Notre-Dame-des-Landes comme à Clayrac (commune de Bio, Lot), en passant par le Réseau pour les alternatives forestières, de multiples projets communs se sont emparés d’un outil juridique né sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le fonds de dotation. ... petit bijou du libéralisme : une structure juridique, aussi facile à créer qu’une association, qui peut ensuite recevoir sans aucune limite des dons de biens ou d’argent, avec une déduction fiscale de 66 %, afin de les redistribuer à des initiatives d’intérêt général. ... c’est les pouvoirs d’une fondation avec la facilité de gestion d’une association. ... pensé comme un outil de défiscalisation massive et un levier du désengagement de l’État.
« Le droit français est réactionnaire, il ne reconnaît pas la propriété collective »
... Société civile immobilière ou groupement foncier agricole restent « des structures capitalistiques, où chacun a des parts qu’il peut vendre ». ... la foncière Antidote, « un fonds de dotation qui aide à la collecte de fonds pour racheter des lieux collectifs, dans différents endroits, et qui les met en réseau », selon Nico. Dans leur ligne de mire, l’achat d’un café associatif, d’un centre social autogéré, ou d’un tiers lieu en milieu rural comme la Talvère. ... le terrain ou la maison remis à un fonds de dotation devient un bien commun ... L’ensemble de l’économie ayant payé pour ce bien, il appartient alors à la communauté, laquelle en confie l’usage à une ou plusieurs personnes ». Et quand ces personnes s’en vont, d’autres arrivent, sans avoir à payer le ticket d’entrée de l’achat immobilier. La propriété privée se change alors en propriété d’usage. Autrement dit, celles et ceux qui habitent et usent du lieu ont des droits, une forme de propriété, mais qui prend fin dès lors qu’ils ne l’utilisent plus. Ainsi, une fois la Talvère achetée, les habitants de la fermette signeront un bail emphytéotique de 99 ans avec le fonds de dotation, un contrat qui leur donnera des droits d’usage et un devoir d’entretien contre un loyer symbolique. ... Fin 2017, le Réseau pour les alternatives forestières a lancé son fonds, Forêts en vie, « pour préserver les forêts sur le long terme ». Cette année, Mediapart a choisi de placer « 100 % de son capital dans une structure à but non lucratif qui, en le sanctuarisant, le rendra inviolable, non cessible et non achetable ». ... à Notre-Dame-des-Landes ... dès début 2017, bien avant l’abandon de l’aéroport, se rappelle Geneviève Coiffard-Grosdoy, activiste historique de la lutte. Nous voulions pérenniser la Zad, ce qui signifiait préserver les terres, afin qu’elles ne retournent pas à l’agrandissement et permettent au contraire de nouvelles installations paysannes ... les « 6 points pour l’avenir de la Zad » https://reporterre.net/IMG/pdf/6pointszad-a3-2.pdf ... Les statuts de ce fonds baptisé « La terre en commun » https://encommun.eco/ ... de nombreuses critiques, auxquelles les défenseurs de La terre en commun ont répondu dans un texte, Prise de terres https://reporterre.net/IMG/pdf/ete_livret_nb.pdf, publié cet été ... des gens se rendent compte que la logique capitalistique est nuisible à nos constructions collectives et qu’il faut s’en défaire ... moyen de « gagner en citoyenneté active » ... On va aller chercher des particuliers qui ont envie de mettre des petites et des moins petites sommes, qui se retrouvent dans les valeurs du fonds, mais on a aussi une ambition de publicité assez large, pour chercher des mécènes, des soutiens au-delà du lieu lui-même
...
Prise de terre(s), Notre-Dame-des-Landes, été 2019 - i à https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Z_qRoQ
Lire aussi : Autour de la Zad, la bataille politique de la propriété privée https://reporterre.net/Autour-de-la-Zad-la-bataille-politique-de-la-propriete-privee
earth-challenge - défi environnement - 150 min - tous publics
présenté par : Nagui, Anne-Elisabeth Lemoine
Sur Twitter via #LemissionPourLaTerre. Face à l'urgence climatique, France Télévisions se mobilise pour une émission spéciale en partenariat avec la fondation Nicolas Hulot. Durant cette soirée, les téléspectateurs seront invités à devenir acteur du changement et vont apprendre dix gestes simples mais fondamentaux pour répondre aux problématiques environnementales. Par exemple, acheter des fruits et des légumes de saison, remplacer les bouteilles en plastique par des gourdes ou supprimer les mails inutiles des messageries sont des actions déjà efficaces. Lors de cette soirée, les promesses de dons seront remplacées par les promesses d'actions. Les Français, les entreprises et les collectivités sont invités à s'engager concrètement en faveur de l'environnement.
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Sur le retour des vacances, sur la rocade d'Amiens, des garages, des supermarchés, des entrepôts s'étaient encore installés, avaient bouffé de la bonne terre de Picardie. Comme avec Europacity...
Entretien avec Dominique Damour et Dominique Potier.
Dominique Potier est député socialiste de la Meurthe-et-Moselle, auteur avec Pierre Blanc et Benoît Grimponprez de "La terre en commun, plaidoyer pour une justice foncière".
Dominique Damour, membre de l'association "Non à EuropCity".
François Ruffin est red'chef bénévole de Fakir, réalisateur de films et député de la Somme .
Tournage : Sébastien Verlet, Valentin Curtet, Vincent Rochette
Remerciements à Richard et au personnel du restaurant du Pavillon des Tuileries.
Retrouvez-nous sur notre site : https://www.fakirpresse.info
Catégorie Actualités et politique 32 commentaires
B Mb il y a 4 jours
Que les Mulliez, Vinci et Cie soient d'une voracité mortifère, ce n'est pas surprenant. Mais que l’État, qui devrait représenter un bouclier face à eux, prenne systématiquement leur parti contre nous et contre l'avenir, est absolument intolérable ! Intolérable, dans le cas d'EuropaCity, que ce soit l'État qui fasse appel...
Il faut que la mobilisation soit maximale les 4 & 5 octobre !!
phrase prononcée par Jacques Chirac lors du IVe sommet de la Terre, en 2002, est resté gravée dans l’histoire. La formule n’est cependant pas de lui, et Reporterre a retrouvé son auteur : Jean-Paul Deléage, historien des sciences de l’environnement.
...
C’était l’un des premiers présidents à avoir conscience du problème, mais il n’a pas fait énormément de choses pour le résoudre. À mon sens, il ne s’est jamais entouré de ministres à la hauteur. Très tôt, il a écouté Nicolas Hulot, mais il n’a peut-être pas suffisamment insisté pour l’avoir comme ministre. Jacques Chirac, en tant que président, a aussi cautionné le nucléaire. C’est problématique, car la question était — et est toujours — de savoir comment sortir de ce piège
61 217 ont signé. Allez jusqu'à 75 000 !
Des terres qui n’ont jamais reçu de désherbant risquent de passer en chimie pour des raisons administratives absurdes. A l’heure où l’écologie est une priorité pour l’avenir de nos enfants et de la planète, moi Michel 57 ans, agriculteur bio depuis plus de 25 ans dans le Gard, je risque d'être obligé de vendre mes terres familiales, qui n’ont jamais reçu de désherbants chimiques, à un exploitant qui lui, travaille en chimie.
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Catégorie Science et technologie 3 commentaires
Guillo Bebe il y a 16 heures (modifié)
Sans gêne la ministre, 60 ans depuis les premières alertes, et jamais la moindre critique envers la croissance éternelle, c'est un peu honteux qu'elle profite de ce rapport pour faire sa pub politique. eurk elle devrait passer en dernier
2
Dominique Sauvebois il y a 16 heures (modifié)
Bravo Madame (à 55 mn) ! merci !!!
Mon commentaire à Elisabeth BORNE :
- Vous avez déclinez tous les investissements prévus pour sauver le capitalisme et satisfaire à la Finance " verte ".
Vous basez votre discours sur la thèse du CO2 tueur qui est la plus grande, et grave, arnaque du siècle !
Vous mélangez allègrement les vertus avec les mensonges.
Je vais essayer de transmettre dans ce fil les points clés du rapport @IPCC_CH
.#GIEC #SRCCL sur le changement climatique et l'utilisation des terres, en utilisant également les figures clés du résumé pour décideurs.
(adaptation de la conférence de presse en 🇫🇷, graphes en 🇬🇧
dont
"
Les principaux messages de ce rapport sont :
- nous dépendons étroitement des terres
- les terres sont sous pression croissante
- les changements d'usage des terres font partie des solutions
- mais le potentiel de solutions dans le secteur des terres est limité
La croissance démographique, les changements dans la consommation de denrées alimentaires, de nourriture pour les animaux d'élevage, de fibres, de bois et d'énergie entraînent des rythmes d'utilisation croissante des terres et de l'eau douce sans précédent.
Nos activités affectent plus de 70% des terres non englacées. 1/4 des terres sont dégradées. La façon dont nous produisons ce que nous mangeons contribue à la perte d'écosystèmes naturels et au déclin de la biodiversité.
La dégradation des terres réduit leur capacité à stocker du carbone, ce qui aggrave le changement climatique. En retour, le changement climatique aggrave la dégradation des terres de multiples manières.
Aujourd'hui, 500 millions de personnes vivent dans des zones touchées par la désertification. Les personnes vivant dans les zones où les terres subissent dégradation ou désertification sont de plus en plus affectées négativement par le changement climatique.
La température moyenne à la surface des continents a déjà augmenté presque deux fois plus que la température moyenne à la surface de la terre (continents et océans).
Les risques pour les sociétés humaines et les écosystèmes liés à la pénurie d'eau, l'érosion des sols, à la dégradation du pergélisol, aux incendies, augmentent avec le niveau de réchauffement moyen à la surface de notre planète.
Dans un climat plus chaud, la capacité des terres à stocker du carbone peut être réduite.
Par ailleurs, la dégradation des terres affecte aussi négativement les rendements agricoles, et le carbone stocké dans les sols.
à l'échelle planétaire, l'augmentation de la température moyenne et ses conséquences entraînera des baisse de rendements, en particulier dans les tropiques, une baisse de la qualité nutritionnelle de certaines céréales,
et des risques élevés (1,5°C) à très élevés de perturbations des chaînes d'approvisionnement en denrées alimentaires. Aujourd'hui, 821 millions de personnes souffrent de la faim.
ar ailleurs, l'usage des terres contribue à 23% de l'ensemble des émissions de gaz à effet de serre liés aux acivités humaines.
La déforestation et la destruction des tourbières contribuent à environ 13% des émissions de CO2 liées aux activités humaines.
Dans son ensemble, le système alimentaire (qui comprend également la production, la transformation, le transport, la vente, le stockage, la cuisson et les pertes et déchets alimentaires) pèse pour près d'un tiers de nos émissions de gaz à effet de serre.
L'amélioration de notre utilisation des terres et de notre système alimentaire a un rôle important à jouer pour aider à lutter contre le changement climatique, tant pour l'adaptation que pour la réduction des rejets de gaz à effet de serre.
" -> Lien du rapport https://www.ipcc.ch/srccl-report-download-page/
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L' association LESA en temps que personne morale ne soutient aucun mouvement politique. Notre but est de promouvoir la terre crue dans la construction et d'interpeller aussi les politiques sur ce sujet.
Catégorie Organisations à but non lucratif
Vidéos sources
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1 commentaire treflestrocs il y a 2 ans
Pour ceux qui pensent encore que le programme de Mélenchon est utopique, il est possible d'aller consulter le chiffrage du programme, une émission de 5h sur YouTube, mais pour ceux qui ne veulent pas tout regarder cela a été divisé en petites vidéos par thèmes, et c'est visible ici : https://www.youtube.com/playlist?list=PLnAm9o_Xn_3AS6K-4pCPjsXDp3UqXERwd
Achetons les terres de notre émancipation
Face à l'effondrement en cours, la Suite du Monde acquiert puis libère des terres agricoles et biens immobiliers afin d’y développer des projets liés à l’habitat, la production agricole, l'énergie, l'organisation communaliste, l’événementiel, l’éducation, ou toute activité permettant davantage d’autonomie. Elle multiplie les activités de recherche, d'expérimentation et de conseil afin de rendre multipliables ces lieux, connectés entre-eux.
Dans le Périgord vert, quelques voisin.e.s et ami.e.s en action ces dernières années.
Chantier des Earthships de Champs-Romain, mené par Manal.
HABITER
Favoriser les alternatives économiques, sociales et écologiques sur les territoires
COOPÉRER
Blockchain et outils communs
Capitalisation de la SAS
1 décembre 2018
Première levée de fonds de 150k€ pour 20% du capital. 50% des fonds levés sont investis afin d'acquérir les premiers terrains et 50% en salaires, infrastructures et développements
2 mai-juin 2019
Seconde levée de fonds de 1,5M€ à 2M€ pour 20% du capital. 50% des fonds sont mobilisés afin d'acquérir du foncier, 50% en salaires, infrastructures et développements
3 2020
Objectif d'une cinquantaine de Commune Imaginées fédérées, levée de fonds (STO/ICO) de plusieurs millions traduisant la décentralisation et la tokenisation de la Suite du Monde
4 DAO
Chacune des Communes porte son propre développement et bénéficie d’outils, monnaies et services communs. La Suite du Monde se concentre sur la multiplication des lieux et des liens entre-eux.
DAO
Nous intégrons les meilleurs outils afin de permettre une organisation autonome et décentralisée des lieux, habitats, produits et services, tels qu'Aragon, DAOstack, Osmose - entre autres amis.
Contact* :
24360 Saint Barthélémy de Bussiere 0617266440 info@lasuitedumonde.com
Qu’est-ce que le mouvement des Gilets jaunes révèle de l’épuisement de l’organisation politique et économique de notre société ? Quel est le rôle de l’État ? De la société civile ? Quelle place occupe l’écologie dans la transformation de la société ? Dans cet entretien, Bruno Latour livre ses réflexions sur ce moment politique « enthousiasmant ».
Bruno Latour est sociologue, anthropologue et philosophe des sciences.
...
Aujourd’hui, ces plaintes tout à fait légitimes sur la réorganisation de la société s’adressent à un État incapable de se transformer rapidement faute d’une société civile active et détaillée. Par exemple, les débats des Gilets jaunes lors de l’assemblée de Commercy restent à un niveau de généralité extraordinaire. C’est compréhensible. Mais cela ne résout en rien le problème d’ajuster l’analyse à cette situation où les gens ont un vocabulaire politique centré soit sur l’identité quand s’ils sont plus à droite, soit sur l’imaginaire révolutionnaire quand ils sont plus à gauche.
...
On est obligé de recommencer au niveau individuel puisqu’on a individualisé les gens. Aujourd’hui, un village ne serait absolument pas capable d’écrire un cahier de doléances comme en 1789 parce que les habitants ne se connaissent pas, ou parce qu’ils ont des statuts complètement différents et des intérêts totalement divergents ! C’est incroyable, la diversité d’un village. Et je ne parle pas d’une ville.
Donc, le problème est qu’il faut renouer le lien, l’ancrage ... de quelles ressources dépendez-vous ? La description de votre dépendance va révéler que ce dont vous avez besoin, vous en êtes privé par quelqu’un que vous nommez et qui est là ... nommer les adversaires aussi bien que les alliés dans un paysage que l’on commence à peupler de lieux, d’institutions, de gens
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Sans argent, le néolibéralisme est une immense source de frustration
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Le « grand débat » recueille des opinions ; c’est un vaste sondage sans même le respect des statistiques.
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Le néolibéralisme a individualisé la perception par tout le monde de soi-même et dissous nombre de liens sociaux. Mais ce qui se passe dans le mouvement des Gilets jaunes, par exemple à Commercy, c’est la tentative de refaire un sujet collectif.
Bien sûr !
Il faut passer par là, non ?
Oui bien sûr, mais enfin, vous auriez étonné les vieux militants des années 1960 si vous leur aviez dit qu’un mouvement social, « c’est formidable parce qu’on se retrouve ensemble et qu’on se parle chaleureusement ». De la chaleur, ils en avaient à foison dans d’innombrables cellules, associations, comités, etc. Cela fait penser à Nuit debout, en 2016. C’est important que les malheureux sujets néolibéraux retrouvent des liens de parole et de solidarité, oui, mais ce n’est pas leur faire injure que de reconnaître que c’est juste le début. Ensuite, il faut passer à la description des situations concrètes pour qu’on commence à repérer les intérêts divergents et voir avec qui on s’allie contre qui. Cela m’étonnerait beaucoup que, dans un rond-point, si on poursuivait la description des conditions de subsistance de chacun, on maintiendrait la chaude unanimité que nous décrivent les journaux.
...
on ne fait pas une société avec des individus
...
refaire maintenant, avec la question écologique, le même travail de réinscription dans les liens et les attachements que le marxisme a fait à partir de la fin du XIXe siècle. Sachant que les êtres auxquels on est relié pour subsister, ce ne sont plus les êtres dans la chaîne de production ou dans les mines de charbon, mais tous les êtres anciennement « de la nature ». Et que c’est beaucoup plus compliqué, et donc, c’est mon argument, beaucoup plus nécessaire.
Donc, ce travail, qui va le faire ? Pas l’État. Pas des experts, même s’il faut des experts, des sociologues, des économistes… Il n’y a que les gens eux-mêmes !
...
Dans l’ancien régime, le climat n’était pas intégré à la politique. Maintenant, il est intégré à la politique comme un des enjeux essentiels. Et ce n’est pas tant par la question du CO2 que par celle des conditions de subsistance. Le terme de « crise de subsistance » est un terme de la Révolution française qui n’est pas inexact quand on l’applique à notre situation. Nous vivons bien une « crise de subsistance ». Nous nous apercevons qu’il faut se poser la question : « Que fait-on quand les insectes, les glaces, les êtres vivants disparaissent ? »
...
se poser trois questions : « Quels sont les êtres et les choses qui vous permettent de subsister ? » Et pas seulement d’argent. Puis : « De quoi dépendons-nous ? Qui dépend de nous ? » Et ensuite : « Que sommes-nous prêts à défendre ? Qui sommes-nous prêts à attaquer ? Avec qui se défendre ? »
...
quand 1789 est arrivé, il y avait eu trente ou quarante ans de discussions dans toutes les élites et dans le Tiers État sur les réformes à faire. Aujourd’hui, l’État français n’a pas la moindre idée de comment sortir du système de production et passer à une situation écologico-compatible. En fait, ce n’est pas à l’État de le penser, il n’en est pas encore capable.
...
On n’a jamais eu de révolution qui attendait de l’État sa transformation…
Il y a quand même un jeu par rapport à l’État. Il organise le « grand débat », en espérant que cela va affaiblir le mouvement social.
C’est du petit machiavélisme !
C’est la bataille du moment.
Oui, mais elle ne m’intéresse pas. Moi, je suis plutôt tourné vers le futur, et ce n’est pas la peine d’être prophète pour prévoir que la crise actuelle préfigure toute celles qui vont venir : comment concilier justice sociale et atterrissage sur la terre… ou ce que j’appelle le terrestre.
...
des milliers de gens, dont beaucoup de jeunes, ont totalement changé de direction dans la vie. Il se produit une reterritorialisation, une réimplantation. C’est ce que doit faire la société : s’ancrer.
Le problème est qu’elle ne sait pas où elle est. Si on change de Terre, avec le nouveau régime climatique, c’est comme de déclarer que la Terre tourne autour du soleil. C’est une mutation de même ampleur. C’est ce qui est à la fois excitant et angoissant. Mais ne nous plaignons pas : enfin ça bouge !
13 étapes pour un Système de Transports Juste et pour une Réduction Rapide de l’Aviation
L’aviation est le mode de transport le plus néfaste [1] pour le climat et une des sources d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dont la croissance est la plus rapide [2]. Dans les vingts prochaines années, l’industrie espère doubler le nombre de voyageur.euse.s aériennes [3]. Une vague massive et globale d’expansion de l’aviation est en place, avec la prévision [4] de près de 1200 projets d’infrastructures aéroportuaires. Beaucoup de ces projets d’aéroports sont parmi les plus coûteux et les plus gros des méga-projets, un certain nombre étant imposé par des gouvernements servant des intérêts privés.
Le dilemme :
Alors que moins de 10 % de la population mondiale a déjà mis les pieds dans un avion [5], ce sont principalement les non-voyageur.euse.s qui sont le plus durement touché.e.s par la crise climatique et les effets négatifs de l’extension des aéroports tels que l’accaparement des terres, le bruit ou les problèmes de santé. Les communautés des pays appauvris [6], qui n’ont pratiquement pas contribué à la crise, sont les plus affectées. Le problème de l’aviation est une petite partie d’une histoire bien plus large d’injustices : il est contraire à la nécessité d’éliminer l’utilisation d’énergie fossile ; il est étroitement lié au complexe militaro-industriel ; il est aussi en lien avec l’influence excessive des grandes entreprises sur les politiques publiques, concernant le commerce, le développement économique et le climat. L’aviation reste dépendante des énergies fossiles même si l’industrie fait la promotion de fausses solutions comme de nouveaux aéroplanes qui n’existent pas encore. De même, les compensations ( voir plus loin) et les agrocarburants ne permettent pas de limiter les émissions sans mettre en danger la production alimentaire, la biodiversité et les droits humains.
Qui nous sommes ?
des personnes, des communautés, et des organisations du monde entier, concernées par les multiples impacts de l’aviation : certain.e.s d’entre nous sont directement touché.e.s par les infrastructures aéroportuaires et les effets négatifs sur la santé du bruit et de la pollution de l’aviation. Certain.e.s d’entre nous sont des activistes pour une justice climatique et de jeunes personnes qui veulent habiter sur une planète vivable. Certain.e.s d’entre nous vivent dans des communautés, et défendent leurs maisons, leurs terres et les écosystèmes contre l’accaparement des terres pour la construction ou l’agrandissement d’aéroports, la production d’agrocarburants ou des projets de compensation d’émissions des GES de l’aviation.
Certain.e.s d’entre nous sont des universitaires, des syndicalistes et des travailleur.euse.s du secteur des transport, mais aussi des organisations environnementales ou pour les transports, favorisant les initiatives pour d’autres modes de transports comme le rail, partout dans le monde.
« Business as usual » n’est pas une option. C’est pourquoi nous luttons pour les 13 étapes suivantes pour transformer les transports, la société et l’économie pour être juste et répondre à des critères environnementaux.
Ce qu’il faut ...
Voir aussi https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?4ocJkw
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Les mobilisations sociales récentes ont donné lieu à un nombre d’interpellations record, des arrestations préventives et beaucoup de blessures. Le maintien de l'ordre se fait-il au prix des libertés ? Pour en parler sur Mediapart : Vincent Brengarth, avocat au Barreau de Paris ; Florent Compain, président des Amis de la Terre ; Karl Laske, journaliste à Mediapart ; et Fatima Ouassak, représentante du « Front de mères ».
Catégorie Actualités et politique
58 commentaires
zaknoune hamed
il y a 6 jours
Nos droits humains et sociaux sont clairement bafoués par un Etat autoritaire ! Que tous les acteurs qui luttent pour la justice sociale et la liberté d'expression populaire appellent à manifester contre les violences de l'Etat, contre la violence de la télévision, contre les armes et contre les guerres ! D'ailleurs, pourquoi l'Etat a intégré la loi de l'état d'urgence dans la loi ordinaire, au moment du démantèlement de notre modèle de protection sociale et solidaire, alors que cette action est inefficace contre le terrorisme ?
Agissons avec l'aide de citoyens du droit pour que l'urgence reprenne sa place et retrouve son sens. Hors de la loi ordinaire !
Nous sommes des citoyens libres, non violents qui se préoccupent du bien être de L'HUMAIN qui se dégrade depuis 40 ans. Nos enfants, par manque de moyens pour un travail éducatif de qualité, sont les premiers touchés. SOS pour les métiers du tendre comme les nomme François Ruffin qui sont dans un état pitoyable ! Parents et professionnels mobilisons nous pour nos enfants qui commencent à souffrir dés la petite enfance !
Merci pour cette émission.
Transcription :
...
Karl Laske journaliste Médiapart, l'usage massif des armes est sans précédent, sentiment de panique des forces de l'ordre. Lancée pour disperser est illégal. Sur les champs élysées, de manière indiscriminée, dont sur la tête, etc.
groupe international dont l'objectif est de réduire ou même d'éliminer l'utilisation de l'avion. Ce concept novateur lancé par un scientifique de Los Angeles vise à diminuer l'empreinte carbone des universitaires du monde entier.
CF POUR PLUS DE DÉTAILS https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?Z5u1Fw
Depuis 2017, Bouillons Terres d’Avenir, l’Héberge en Seine, le Réseau des Amap Rouen Métropole, Slow Food-Terres Normandes et Terre de Liens Normandie s’organisent au sein d’un collectif pour la préservation des terres agricoles. L’objet : limiter considérablement la consommation des terres agricoles par l’urbanisation en vue d’une alimentation locale et biologique.
2018 est une année importante pour la préservation des terres agricoles et naturelles de notre territoire. Les documents d’urbanisme des 71 communes de la Métropole Rouen Normandie font l’objet d’une importante révision, actuellement en discussion entre la Métropole et les communes. Ensemble, nous analysons la situation des terres agricoles et naturelles du territoire, et les ouvertures à l’urbanisation que prévoit d’autoriser la Métropole et les communes pour la prochaine décennie dans le projet de Plan Local d’Urbanisme intercommunal (PLUi) en cours d’élaboration.
Nous contestons en particulier l’urbanisation de la ferme de la Basilique à Bonsecours, et le projet de création d’une double autoroute à péage à l’est de Rouen.
Le collectif est ouvert à toute personne ou association partageant nos objectifs de limiter la consommation future d’espaces agricoles et naturels et de promouvoir une alimentation locale et biologique.
*Qui sommes-nous ?
... a été créé par :
François Mulet (Maraîcher, membre fondateur de Maraîchage Sol Vivant)
Konrad Schreiber (Agronome, IAD, La Vache Heureuse)
Vincent Levavasseur (Maraîcher & président de Maraîchage Sol Vivant Normandie)
Son but est d’aider à former le plus possible d’agriculteurs dans leur transition agroécologique vers les sols vivants et fertiles.
L’équipe
François
Président
est un des membres fondateurs du réseau Maraîchage Sol Vivant au sein duquel il a participé au développement des techniques de sol vivant adaptées au maraîchage. Il est aussi président de la société Ver de Terre Production et expert du projet Pour Une Agriculture du Vivant. Il accompagne de nombreux agriculteurs dans le développement de leurs projets.
Vincent
Co-directeur
Maraîcher dans l’Orne, Président de Maraîchage Sol Vivant Normandie. Vincent accompagne l’équipe dans la production de formation et le développement d’outils informatiques pour faciliter la diffusion des savoirs. Il anime également des formations à destination des maraîchers.
Konrad
Agronome, Institut de l’agriculture Durable, La Vache Heureuse
Luis
Communication
Amandine
Production
est chargée de mission à Ver de Terre Production. Elle s’occupe plus particulièrement du suivi des formations digitales, et des formations concernant les microorganismes (bactéries, mycorhizes…), le sol, les plantes (indicatrices)…. Elle est également responsable de la coordination pour les évènements de type colloque et rencontres.
Simon
Production
chargé de mission et illustrateur de l’entreprise, en charge des formations dans les domaines de l’agroforesterie, de la viticulture et de l’arboriculture. Il fait également partie de l’équipe production et participe à l’élaboration des contenus pour les formation digitales ainsi qu’aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Sibylle
Production
Après avoir découvert le réseau Maraîchage Sol Vivant durant sa césure et suite à une première expérience en Argentine, elle rejoint l’équipe de Ver de Terre Production début 2018. Elle est en charge de l’organisation des formations en grandes cultures et élevage ruminant. Au sein de l’équipe production, elle participe à l’élaboration de contenus de formation digitale et aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Alexandre
Production
est chargé de mission chez Ver de terre Production. Il est responsable de l’organisation et de la coordination des formations sur la thématique du maraîchage. Il fait également partie de l’équipe production et participe à l’élaboration des contenus pour les formation digitales ainsi qu’aux recherches sur des sujets d’agronomie innovants.
Dylan
Tournage / montage
est le responsable vidéo de Ver de Terre Production. Il s’occupe de la gestion de la chaîne YouTube, des nombreux tournages à planifier et à superviser, des directs et du montage vidéo.
Eponine
Informatique
Martin
Rencontre 2019
Ayant découvert le sol vivant lors d’un stage sur une ferme du réseau MSV, je me suis dès lors passionné d’agriculture de conservation et de semis direct. Mon passage avec chez céréaliers de l’APAD nord-est en tant que stagiaire-animateur de réseau m’a conforté mon objectif de devenir agriculteur un jour. Actuellement étudiant ingénieur agronome en césure chez ver de terre production, j’ai pour rôles la captation vidéo et le montage, ainsi que la co-organisation de la première édition des Rencontres Internationales du Vivant.
Pauline
Rencontres 2019
Intéressé par la botanique dès le début de mes études supérieures, je me suis tournée vers des études d’ingénieur agronome. Très vite, il m’est apparu que le maraîchage me passionnait. Cette orientation s’est retrouvée renforcée lors de mon passage dans diverses fermes du réseau MSV au sein desquelles j’ai pu me former aux techniques de sol vivant. Etant actuellement en césure chez ver de terre production, mes missions consistent à être camérawoman-monteuse et de co-organisatrice des Rencontres Internationales de l’Agriculture Du Vivant.
Ver de terre production
13, chemin des Peltier
27160 BRETEUIL-SUR-ITON
ndlr :
- coïncidence que la gilet jaune passée à F5 ce di soir politique https://my.framasoft.org/u/ind1ju/?iSMUxA
se nommait Ingrid Levavasseur ? je parierais sur la sœur vu comme ils se ressemblent... (annecdotique)
... nous saisir des plans climat territoriaux
François BOCQUET a retweeté
DANE Besançon
@DANE_acBESANCON
3 hil y a 3 heures
.#ADN25 @jacquespriol: Quid d'une éducation à la donnée ? comme l'a dit @ChanetJF : en ne se plaçant pas du côté de la peur mais en accompagnant les élèves sur les usages de ces données. # médiation
.#bigdata #territoires
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ndlr : accrédite la thèse a&m=mm th ? ACT
Cinq mois après l’évacuation partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, ses habitant·e·s appellent leurs soutiens à revenir sur la zone les 29 et 30 septembre afin de défendre l’usage collectif des terres. Pour la chercheuse Sarah Vanuxem, la propriété de la terre peut se fonder en droit sur la faculté d’habiter.
...
ils ont un « droit à l’existence » même s’ils n’ont pas la « propriété territoriale ». Surtout s’ils ont pris soin de la terre et ont permis à l’État de respecter les lois et les règlements qui lui incombent. Celui qui est incontestablement privilégié par rapport à une terre, parce qu’il en est le dénommé « propriétaire », ne saurait, dans cette vision, méconnaître entièrement le droit de la communauté des habitants sans titre.
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Faire des Cabanes
from Jonas M. on Vimeo
https://vimeo.com/291501146
Depuis 2016 tous les hôpitaux publics ont dû intégrer un groupement hospitalier de territoire (GHT).
Deux ans après la parution de la loi de « modernisation du système de santé » créant la notion de GHT, peut-on faire un bilan de la création de ces entités ?
Cadre réglementaire
Les GHT n’ont pas de personnalité juridique mais un établissement, dit support, assure les fonctions et les activités déléguées. A chaque GHT est associé un CHU au titre des activités hospitalo-universitaires. Les établissements privés, à but lucratif ou non, sont éventuellement partenaires mais ne sont, jusqu’à présent, pas membres à part entière des GHT (le plan « Ma Santé 2022 » prévoit d’ouvrir les GHT aux établissements privés). La convention constitutive entre les établissements du GHT (conclue pour 10 ans) décrit les modalités d’organisation et de fonctionnement des instances communes ainsi que les compétences déléguées à l’établissement de support. Elle définit en théorie le projet médical partagé. Un comité stratégique et un comité territorial des élus locaux sont théoriquement chargés de veiller à la mise en œuvre de la convention et du projet médical partagé.
Absence de projet médical partagé
La convention constitutive de chaque GHT doit définir un projet médical partagé. Une instance médicale propre au GHT devrait donc valider le projet médical et organiser la permanence des soins. Ce projet médical partagé devrait sous tendre en profondeur chaque GHT. Force est de constater que dans l’immense majorité des cas, ce projet médical n’existe pas ou bien a été rédigé à la va-vite par quelques technocrates déconnectés des réalités médicales de terrain. Ici on cherche à fusionner deux plateaux techniques de tailles équivalentes qui sont distants de 60 km, sont séparés par des montagnes et ne se concurrencent donc pas (Bourg en Bresse et Oyonnax) alors que le petit hôpital de Saint Claude esseulé dans le Jura à 30 km d’Oyonnax ne fait pas partie du même GHT ! A Guigamp (coupe du Monde oblige, le Maire étant président de la fédération de foot) on maintien une maternité de faible activité envers et contre tous les avis concordants de la communauté médicale et des instances représentatives, obligeant les médecins à jouer aux « bouche-trou » entre deux gardes sur place pour remplir les tableaux de permanence. Là où une logique sécurité – efficacité médicale devrait présider aux décisions, il semble que la technocratie comptable et le lobbying politique l’ai emporté. Cette absence de réel projet médical dans l’immense majorité des GHT est le principal échec du programme dans son ensemble. C’est la principale cause des nombreux conflits qui surgissent un peu partout dans les hôpitaux.
Illusion d’équipes médicales communes
La constitution d’équipes médicales communes, sous la forme de pôles inter-établissements, devait permettre d’écrire le projet médical propre à la discipline, de définir les activités mutualisées et le cas échéant, transférées entre les établissements.
En pratique la médecine d’urgence a été tout de suite lourdement mise à contribution pour constituer des équipes de territoires. L’application du référentiel de temps de travail spécifique aux urgentistes (limitation à 39 heures postées) a constitué un enjeu (pour ne pas dire un chantage) pour la constitution d’équipes médicales de territoire. Les primes d’exercice territorial prévues sont une mince compensation pour les praticiens ayant concrètement une activité multi-établissement. Les jeunes urgentistes sont d’emblée affectés comme « volontaires désignés d’office » sur ces postes multi-sites. Les plannings communs à plusieurs services et plusieurs établissements concernent souvent 40 ou 50 praticiens et même si tous ne « tournent » pas (et ne touchent donc pas tous la prime d’exercice territorial), tous sont sollicités en permanence (emails quotidiens, soirs et WE compris) pour boucher des trous qui impactent en cascade les plannings de chacun.
Déclinaison selon les spécialités
Pour les spécialités qui dépendent d’un recrutement et d’un suivi personnalisé (par exemple la chirurgie, la cancérologie, …) le partage d’activité d’un praticien entre deux établissement n’est pas non plus la panacée car au quotidien le praticien n’est « jamais dans le bon hôpital » pour le suivi de ses patients, le contact avec les correspondants etc …. Il est difficile dans ces conditions de stabiliser une patientèle et de prétendre à des soins d’une qualité optimum. Ceci pénalise le recrutement, l’activité et au final les finances de l’hôpital !
Les départements d’information médicale ont été intégralement transférés à l’établissement support du GHT et les médecins DIM sont pour la plupart intégrés aux pôles de direction. Ces confrères sont plus que jamais devenus les otages des Directions d’établissement.
Les disciplines médico-techniques (pharmacie, biologie) sont regroupées à marche forcée. Malgré une certaine logique d’évolution technologique pour ces regroupements, une forte inquiétude existe chez les personnels qui craignent pour la pérennité de leurs emplois d’autant que très peu d’information n’est fournie par les Directions garantissant le maintien d’emplois en regard d’éventuels transferts d’activités.
La psychiatrie estime ne rien avoir à gagner dans les GHT. Les syndicats et organisations représentatives de la psychiatrie publique ont demandé la création de GHT propres à la psychiatrie ou au moins la garantie de leur spécificités fonctionnelles et les allocations de financements spécifiques à la santé mentale.
Les plateaux techniques (bloc opératoires, maternité, plateaux d’imagerie) restent au cœur des restructurations potentielles avec les plus forts enjeux. Les difficultés de démographie médicale et de conditions d’exercice (permanence des soins) doivent conduire à repenser d’urgence l’organisation de ces plateaux techniques. Pour être acceptable le projet médical devrait être discuté au cas par cas en fonction d’impératifs géographiques, de qualité et de sécurité des soins. Il devrait recueillir un consensus global et aboutir à une organisation lisible pour tous.
Pour l’instant il semble que l’on assiste le plus souvent à regroupements d’activité dictés par une logique comptable et pour alimenter quelques « éléphants blancs » hospitaliers ; voire que l’on se satisfasse d’un status-quo politiquement correct confortant les élites locales. Moins lisibles encore sont les projets publics-privés souterrains (Groupement de Coopération Sanitaires) n’apparaissant pas clairement dans les GHT et leurs prétendus « projets médicaux partagés ». Par exemple Voiron et le CHU de Grenoble font partie du même GHT. Mais à ce jour la CME du CHU de Grenoble n’est pas informée de l’avancée du projet de partenariat public privé visant à reconstruire un nouvel hôpital à Voiron en partenariat avec une clinique privée de l’agglomération. Mme Jacqueline Hubert, Directrice du CHU établissement support, était pourtant rédactrice (avec M. F. Martineau) du rapport ministériel sur la création des GHT !
Comment réfléchir à un projet médical commun lorsque l’on est confronté à de telles opacités ? Ceci illustre bien le peu de cas que font les technocrates de la logique médicale. Les GHT sont pour l’instant leurs jouets et ils n’ont absolument pas l’intention d’en partager la gouvernance avec qui que ce soit !
Au final
Les GHT pourraient être une opportunité pour des restructurations harmonieuses, sous conditions d’un projet médical consensuel pour ses acteurs et du respect des intérêts des patients et des personnels hospitaliers. S’il est logique que la constitution des GHT conduise à restructurer certaines activités, ces restructurations ne doivent pas conduire à mettre en difficulté les personnels des établissements concernés, faute de quoi elles seront vouées à l’échec. Les moyens de fonctionnement des équipes de territoire devraient être suffisants et largement incitatifs
L’impression actuelle est que le programme GHT est en panne car les équipes médicales ne sont pas associées aux projets et à la gestion territoriale. Il est urgent de changer de modèle managérial sous peine de voir le programme GHT s’enliser définitivement.
Dr. Raphaël Briot
Maître de Conférence des Universités – Praticien Hospitalier
CHU Grenoble
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SNC @AssociationSNC 20 sept. 2018
.#RapportChômage
Quel est rôle de @pole_emploi face à la #santé des chercheurs d’emploi ?
.#travail #emploi
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Transcription : ... Firmine Duro, directrice des partenariats et de la territorialisation de Pôle Emploi...
ndlr : beaucoup de blabla ? pédante ? se prend au sérieux ? Corrélé avec la réalité ? => vérifier ACT
Notre vocation
Etamine accompagne tous les acteurs de la construction, de la gestion des bâtiments et de l’aménagement du territoire dans la conception, la mise en œuvre et l'exploitation de solutions pertinentes, performantes et innovantes, pour l'intégration de la qualité environnementale dans leurs projets.
Notre intervention
Etamine développe depuis maintenant 15 ans une expertise reconnue dans la mise en œuvre de solutions durables pour la construction. Pionnier dans l'utilisation de la simulation thermique dynamique, qui guide aujourd'hui la plupart des concepteurs de bâtiments performants, Etamine apporte à chaque projet sa vision et son expérience acquise au fil des 2000 opérations auxquelles elle a participé.
Notre engagement écoresponsable
Etamine est une SCOP, et appartient à ce titre au champ de l’économie sociale et solidaire. Ce statut assure l’engagement de chaque membre de l’équipe, associé de la société, au service de notre vocation commune.
Notre siège occupe un bâtiment de bureaux à énergie positive tous usages, pour lequel nous conduisons une démarche d’amélioration continue de la performance.
Enfin, nous travaillons au quotidien à la réduction de notre impact environnemental (trajets professionnels en modes doux, optimisation de notre parc informatique, fournitures écoresponsables…)
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...nous osons sortir des cadres habituels et attendus, pour progresser continuellement et proposer des solutions astucieuses, parfois pionnières, toujours maîtrisées.
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«Une nouvelle terre», de Dominique Bourg. © Editions Desclée de Brouwer
Nous sommes entrés dans l’Anthropocène, une nouvelle ère géologique caractérisée par l'influence majeure de l'homme sur le milieu terrestre. Comment en sommes-nous arrivés là ? Face au péril que cela représente, sommes-nous enfin capables de penser notre relation à la nature autrement que sous forme de domination et d'exploitation ? Le philosophe Dominique Bourg est notre invité. Il vient de publier Une nouvelle terre, aux éditions Desclée de Brouwer.
La chronique de la collapsologie avec Pablo Servigne :
«Les collapsologues sont des catastrophistes mais pas des pessimistes».
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1 - Dossier : Nous allons changer d’ère géologique : bienvenue dans l’Anthropocène!
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2 - Dossier : Nous allons changer d’ère géologique : bienvenue dans l’Anthropocène!
Transcription :
...
l'union des peuples premiers est essentielle dans son rapport à la nature ... exo-somatisation /alphabet grec ... des éléments de notre milieu qu'on incorpore ... voyelles et consonnes font exister la langue indépendamment du locuteur ... on fait exister un monde abstrait qui se substitue au monde sensible. Tout notre monde occidental est bâti là-dessus. abstraction, début de la science. alors que pour les peuples premiers nous sommes des animaux. On a mis un écran entre nous et le monde, on s'est fermés, le paradoxe est que par notre savoir, on le redécouvre ! règnes animal et végétal deviennent poreuse aujourd'hui. On en revient à notre harmonie avec le vivant. Nous avons placé le conditionné au dessus du conditionnant. Si l'habitabilité de la terre se dégrade, tout le reste tombe.L'urgence écologique est là.
...
il descend en règle jeff besos et elon musk +++ ... le seul truc écolo, c'est moins ... +de spiritualité (au sens onthologique /style de relation au monde ancrage profond style de relation, comportements modèles de dépassement) +profond que le religieux, être pleinement humain en harmonie avec la nature, la forêt. /nous +je consomme +je suis moi-même sic !
mutation ontologique du monothéisme
2 signaux faibles dans la civilisation occidentale changements -reconnaissance des droits de la nature patcha mama, cpi, préjudice écologique, - relation aux sciences amas de contradictions car mot ne veut plus rien dire, ya pas d'objet scientifique, ça ne concerne que des énoncés, ce que j'en fais, c'est autre chose, le citoyen est roi ex.restituer à la connaissance son sens fondamental n'est pas contestable. J'ai à m'affirmer /objets ex ogm qui trompent redonner son prix à la vérité par dela la réalité ???
Modèle qui permet une simulation informatique des interactions entre population, croissance industrielle, production de nourriture et limites des écosystèmes terrestres.
Il a été créé pour une étude du Club de Rome qui a été résumée dans le livre The Limits to Growth (en français, Halte à la croissance ?). Les principaux créateurs du modèle sont Donella Meadows, Dennis Meadows et Jørgen Randers.
Ce modèle est détaillé dans le livre Dynamics of Growth in a Finite World. Il rajoute de nouveaux éléments à World2, le modèle de Jay W. Forrester. Depuis, World3 a été légèrement ajusté afin d'obtenir le modèle World3/91 utilisé dans le livre Beyond the Limits lui-même réajusté afin d'obtenir World3/2000 publié par l'organisme Institute for Policy and Social Science Research.
Modèle
De type Dynamique des systèmes, le modèle consiste en sept parties interagissant entre elles. Chacune traite d'un système différent du modèle. Les systèmes principaux sont :
le système alimentaire, incluant l'agriculture et l'industrie agroalimentaire ;
le système industriel ;
le système démographique ;
le système de ressources non renouvelables ;
le système de pollution.
Liens externes
(en) Simulateur World3-03 [archive] – Permet d'exécuter les scénarios discutés dans Les limites à la croissance (dans un monde fini)
(en) Simulation interactive de World3 en ligne [archive]
(en) Institute for Policy and Social Science Research [archive]
(en) Version Macintosh de la simulation par Kenneth L. Simons [archive]
(en) Exécuter le modèle World3 model sur un PC [archive]
(en) Implémentation du modèle World3 [archive] dans le langage de simulation Modelica
ndlr : version française et multilingues de ces liens externes ? sinon, à faire ACT
Janvier 2013
Création de Terrestrial Energy
Dire que la terre est une planète humaine devient chaque jour plus vrai. Les humains sont le produit de la Terre, et la Terre est à son tour le produit des humains. C’est ce que de nombreux experts en géoscience expriment quand ils déclarent que la Terre est entrée dans une nouvelle ère géologique: l’Anthropocène, l’âge des humains.
...
Accélérer seulement le découplage ne suffira pas à garantir plus de nature sauvage. Encore faut-il une politique de conservation, et un mouvement en faveur des régions sauvages, qui exigent plus de nature sauvage pour des motifs esthétiques et spirituels. Conjointement au découplage des besoins matériels des humains avec la nature, établir un engagement durable pour préserver les régions sauvages, la biodiversité, et une mosaïque de beaux paysages, nécessitera de créer un lien émotionnel plus profond avec ceux-ci.
- Nous affirmons que les humains ont le besoin et la capacité de conduire un découplage accéléré, volontaire, et conscient. Le progrès technologique n’est pas inévitable. Découpler les impacts environnementaux de la production économique, ce n’est pas juste une affaire d’innovation orientée par le marché et d’une réponse efficace à la pénurie. La longue histoire de la transformation humaine des environnements naturels à travers la technologie a commencé bien avant que n’existe un marché ou un signal de prix. Grâce à l’accroissement de la demande, à la pénurie, à l’inspiration, et aux heureux hasards, les humains ont remodelé le monde depuis des millénaires.
Les solutions technologiques aux problèmes environnementaux doivent également être considérées dans un contexte social, économique et politique plus large. Nous pensons contreproductif, pour des nations comme l’Allemagne ou le Japon, et des états comme la Californie, de fermer leurs centrales nucléaires, d’accroître la consommation en carbone de leurs secteurs énergétiques, et de lier leurs économies aux combustibles fossiles et à la biomasse. Toutefois, ces exemples soulignent clairement que les choix technologiques ne seront pas déterminés par des organismes internationaux lointains, mais plutôt par les cultures et les institutions locales.
Les processus de modernisation sont loin d’être achevés, même dans les économies les plus avancés. La consommation des biens matériels vient juste d’atteindre son pic dans les sociétés les plus riches. Le découplage du bien-être humain avec les impacts environnementaux va demander un engagement durable dans le progrès technologique et une adaptation continue des institutions sociales, économiques et politiques, en accompagnement de ces changements.
Accélérer les progrès technologiques demandera la participation active du secteur privé, des entrepreneurs, de la société civile, et de l’état. Tout en rejetant les fausses planifications des années 50, nous continuons à souhaiter un rôle fort des pouvoirs publics, pour faire face aux problèmes environnementaux et accélérer l’innovation technologique, particulièrement la recherche pour développer des technologies meilleures, les subventions et autres mesures pour les aider à intégrer le marché, et les règlementations qui atténuent les dangers environnementaux. Une collaboration internationale autour de l’innovation et des transferts technologiques est indispensable dans les domaines de l’agriculture et de l’énergie.
- Nous offrons ce manifeste, convaincus que la prospérité de l’humanité et une planète écologiquement dynamique sont, non seulement possibles, mais aussi inséparables l’une de l’autre. En nous engageant dans les processus réels, déjà en cours, qui ont commencé à découpler le bien-être humain de la destruction de l’environnement, nous affirmons croire qu’un tel futur peut être réalisé. Ce faisant, nous affirmons une vision optimiste des capacités humaines et du futur.
Notre espoir est que ce manifeste puisse contribuer à améliorer la qualité et la teneur du dialogue sur la manière de protéger l’environnement au XXIe siècle. Trop souvent, les discussions ont été dominées par les extrêmes, et proies au dogmatisme qui, à son tour, alimente l’intolérance. Nous accordons de la valeur aux principes libéraux de la démocratie, de la tolérance, et du pluralisme pour eux-mêmes, en même temps que nous affirmons qu’ils sont aussi les clés pour réaliser un remarquable Anthropocène. Nous souhaitons que ce manifeste face avancer le dialogue sur la meilleure façon d’établir une dignité humaine universelle, sur une planète faite de biodiversité et de prospérité.
Traduit par John Laurie, un ingénieur britannique qui vit et travaille en France. Son blog http://energieduthorium.fr, à destination des francophones, donne informations et actualités sur la fission liquide et le thorium.
fait avec Powered by Squarespace
NDLR :
Site Multilingues modèle ? non car seul le manifesto multilingues, tout le reste est en anglais cf http://www.ecomodernism.org/responses/
que des anglosaxons ?!
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Lancé, il y a un an, dans dix territoires de métropole, le dispositif “zéro chômeur de longue durée” a permis de créer plus de 400 emplois en CDI. Mais alors comment fonctionne exactement ce dispositif ? Est-il vraiment aussi efficace qu’il le promet ?
Catégorie Divertissement 11 commentaires
ndlr : peu pertinent, peu impartial
ANDRH - Association Nationale des DRH
Ajoutée le 16 juil. 2018
Interview exclusive de Laurent Grandguillaume, Président de l'association "Territoires zéro chômeur de longue durée", à l’occasion de l’Université de l’ANDRH à Toulouse les 14 et 15 juin 2018.
Transformation : les RH se transforment, les RH transforment les organisations.
Découvrez toutes les photos de cet événement ANDRH incontournable pour la communauté RH : https://www.facebook.com/media/set/?s...
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Par Vanessa Frey
Réalisation et montage : Black Alpaga
Catégorie
Actualités et politique
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Transcription :
Pour moi, participer à l’Université de l’ANDRH, c'est très important, à la fois pour pouvoir m'inspirer d'innovations sociales, économiques, dans le domaine des ressources humaines parce que, par nature, les RH c'est mettre l'humain au coeur des choix d'une entreprise. Et en fait, ya plein d'exemples intéressants dans les territoires, dans les entreprises, d'innovations, que l'on peut même transférer parfois dans la vie associative, ou l'inverse. Je trouve que c'est très intéressant de ce point de vue là hein. Et puis de pouvoir rencontrer différents acteurs avec qui échanger et construire et co-construire des projets.
Je crois qu'aujourd'hui on axe beaucoup l'accès à la transformation sur la transformation digitale. En fait, on prend souvent cette entrée sous l'angle des technologies. Seulement, transformer les technologies, c'est une chose pour améliorer l'efficacité. Mais si on ne prend pas en compte l'humain, les interactions entre les personnes, les montées en compétences, les accompagnements, les transitions également, les mobilités, eh bien je pense qu'on peut se tromper et ne pas aboutir à l'objectif qu'on s'était fixé.
Donc les transformations, elles reposent d'abord sur - je pense - les médiations, les interactions, les liens entre les personnes au sein des entreprises. Et c'est comme cela qu'il faut les concevoir, je crois. Et que l'outil est au service de ces liens, de la performance qui repose d'abord sur l'humain.
Je crois que le projet de territoire zéro chômeur de longue durée qui est une expérimentation, part du principe que personne n'est inemployable. Toutes les personnes sont employables. Chacun a des aptitudes, des capacités, des compétences qu'il peut mobiliser. Donc partir de ce principe, c'est considérer que les collectifs que nous créons - l'entreprise, une association dans un territoire, peu importe - sont des collectifs qui doivent prendre en compte l'ensemble des personnes, même justement les plus fragiles. Et en quelque sorte, d'abord les plus fragiles. Et c'est comme cela qu'on doit concevoir les projets. Et je crois que sur les questions des innovations en général, les entreprises - et donc les ressources humaines - ont un impact dans les territoires : un impact social, économique, écologique dont il faut tenir compte dans l'entreprise, mais également en dehors.
Et pour faire cela, il faut prendre en compte tous les acteurs qui existent en dehors de l'entreprise - que ce soit des sous-traitants, des associations, des coopératives, des acteurs publics, peu importe - mais tous ont intérêt à converger ensemble vers justement des objectifs de progrès dans le territoire. Donc je crois que c'est comme cela qu'il faut construire les choses et en fait, sortir des silos que nous avons construits depuis des décennies au sein des entreprises, comme dans les administrations, et dans toutes les organisations. Et co-construire ensemble pour aller de l'avant et eh voilà, vivre plutôt dans une forme de "coopétition". Car nous sommes parfois en compétition, mais nous pouvons coopérer.
Les trois qualités - je pense - qu'il faut réunir pour porter collectivement ce projet de territoire zéro chômeur de longue durée (et bien d'autres), c'est d'abord la ténacité. En fait, on voit bien qu'il faut bousculer, convaincre, faire beaucoup de pédagogie, lever les freins. Et souvent, on nous a dressé la liste de "pourquoi" ça ne pouvait pas fonctionner. Donc à nous de dresser la liste de "comment" on pouvait réussir. Donc Ténacité.
Du courage ensuite parce que ça demande de l'engagement, une prise de risque. Donc le courage.
Puis je dirais, la bienveillance. Parce qu'en fait, c'est un projet dans laquelle ya de la bienveillance lorsqu'en fait on prend en compte toutes les personnes. On ne part pas du principe que certains ou certaines ne devraient pas faire partie du projet pour telle ou telle raison. C'est l'ensemble des personnes et des acteurs qui doivent être pris en compte et en partant du principe que plus on sera nombreux, plus on aura les diversités des positions - voire des divergences qui peuvent s'exprimer - eh bien plus on pourra progresser ensemble.
Donc ténacité, courage, engagement et bienveillance.
"
ndlr : le désir des personnes n'est pas mentionné; la bienveillance ou l'empathie ?
=>
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ACT
InfoTerre et la thématique Sites et sols pollués
Ces pages thématiques d'InfoTerre décrivent la Politique et la Méthodologie de gestion des sites et sols pollués mises en place par le ministère en charge de l'environnement.
Elles diffusent également les informations techniques élaborées par le ministère, principalement avec la collaboration de l'ADEME, du BRGM et de l'INERIS.
En savoir plus
Ministère de la Transition écologique et solidaire - Sites et sol pollués
Peuples et sociétés sont dépossédés de leurs moyens d’existence à travers le monde par la destruction de leur environnement. Face à cet écocide, comment repenser les droits de l’homme ?
L’écocide (fait de détruire la « maison Terre ») n’est pas un crime de plus, s’ajoutant à toutes les autres atteintes aux droits humains. Il est désormais le crime premier, celui qui ruine les conditions mêmes d’habitabilité de la Terre. D’ores et déjà, les dérèglements en cours attisent injustices et tensions géopolitiques tandis que les saccageurs de la planète restent impunis.
Aussi est-il urgent de revendiquer de nouvelles formes de responsabilité et de solidarité. Urgent de redéfinir un nouveau sens et de nouveaux cadres à l’action humaine au sein des limites planétaires. Le droit international doit se métamorphoser et s’universaliser autour d’une nouvelle valeur pivot, l’écosystème Terre, en reconnaissant un cinquième crime international, le « crime d’écocide ».
Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialisée dans les droits de l’homme. Après deux décennies dans des ONG de terrain sur les droits de l’homme, elle est porte-parole du mouvement End Ecocide on Earth. En 2015, elle a contribué à la rédaction du projet de Déclaration universelle des droits de l’humanité remis à François Hollande ainsi qu’à deux ouvrages collectifs, Crime climatique, stop ! (Seuil, 2015), Des droits pour la Nature (Utopia, 2016).
« Le livre de Valérie Cabanes est un livre de combat. Un combat juridique et existentiel, à la fois au long cours et face à l’urgence. »
Extrait de la préface de Dominique Bourg
Sciences humaines
Essais
Anthropocène
Date de parution 06/10/2016
20.00 € TTC
368 pages
EAN 9782021328615
Les élus du Tarn applaudissent, les opposants du collectif @PasAutoroute rappellent que "DUP ne vaut pas réalisation" en citant #NDDL
La loi NOTRe - à l'occasion de la mise en place des nouvelles Régions (en 2016) - crée l'obligation pour ces nouvelles régions de produire un nouveau schéma de planification, dénommé SRADDET (ou schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires) qui fusionnera plusieurs documents sectoriels ou schémas existants (Schéma régional d'aménagement et de développement durable du territoire dit SRADDT, Plan Déchet, Schéma régional intermodalité, SRCE et SRCAE).
...
Isabelle Stengers, philosophe, enseignante à l'Université Libre de Bruxelles et Serge Gutwirth, juriste, professeur à la faculté de droit et à la criminologie de Vrije Universiteit Brussel analysent la situation à Notre-Dame-des-Landes. «Là-bas, on a appris à s’attacher au lieu où l’on habite et à en faire un lieu d’hospitalité pour celles et ceux qui passent – quitte à décider de rester – parce qu’ils aspirent en effet à changer de mode de vie».
...
Un spectre hante le monde d’aujourd’hui, celui des «communs» dont l’éradication correspond avec l’impératif sacré de la modernisation, avec l’industrialisation qui absorbe ceux qui ont été séparés de leurs moyens de vivre et la colonisation qui détruit ainsi la culture vive des peuples « à civiliser ». De fait, ce qui nous semble aujourd’hui «normal», l’individu isolable, pour qui la propriété est synonyme de liberté, de droit de faire, sans scrupule mais en toute sécurité juridique, ce que la loi et les juges n’interdisent pas, est une bizarrerie anthropologique au vu de la multiplicité des manières éco-sociales de «faire commun» qu’ont cultivées les peuples partout sur terre. Et un large mouvement se dessine aujourd’hui qui plaide pour une renaissance des communs en tant que manière de répondre au ravage de la terre mais aussi de nos modes de faire société (2). Nous préférons quant à nous parler de «résurgence», de ce qui revient après éradication ou destruction, pour souligner que ce qui tente de faire retour le fait dans un milieu hostile, où prévalent le droit des propriétaires (qu’ils soient individus, entreprises ou États) et les habitudes apprises d’attendre du progrès qu’il répare ce que nous détruisons.
...
De respecter ce milieu où s’apprennent des modes de vie que l’on dit «alternatifs», sachant que les nôtres nous condamnent à détruire la majeure partie des vivants terrestres et, lorsque nous devrons reconnaître qu’«il n’y a plus d’autre choix» », à nous résigner à la folie irresponsable qu’on appelle «géoingénierie».
Le pôle « Initiatives Pour une Agriculture Citoyenne et Territoriale » National
C’est une plateforme associative issue du rapprochement de réseaux associatifs agricoles : l’InterAFOCG, la FADEAR, le Réseau CIVAM , Accueil Paysan, le MRJC, Terre de Liens, L’Atelier Paysan, Nature et Progrès, le MIRAMAP Solidarité Paysans, et Nature et Progrès
L’ensemble de ces réseaux s’est regroupé afin de promouvoir une agriculture plus durable et de proposer des alternatives concrètes aux agriculteurs sur leur exploitation. Sa mission est de :
Elaborer et diffuser des références sur l’agriculture durable,
Accompagner au changement de pratiques,
Faire la promotion de l’emploi et de l’installation,
Développer des liens entre agriculture et territoires. L’ensemble de nos réseaux touche environ 50 000 agriculteurs et emploie 400 animateurs et chargés de missions.
Le socle commun de la durabilité
Accompagner le changement
c/ FNCIVAM
7bis, rue Riquet 75019 PARIS
01 44 88 98 60
Frédéric Mas présente un point de vue intéressant mais cantonné à une vision juridique partiale.
En effet, il élude un point essentiel : sans les zadistes, les terres et la zone humide auraient été perdues pour un aéroport. Ainsi ils ont acquis un droit à poursuivre l’expérimentation. C’est un point d’autant plus précieux qu’il contribue à un Commun bien plus important: celui du climat, en amenant des pratiques de vie émettant nettement moins de gaz à effets de serre.
Conclusion : tout ce qui empêche les zadistes de poursuivre une expérimentation cadrée mais pas étouffée, sera étiqueté climaticide (ou écocide). Ce terme désignant toute personne qui aura arrêté ou retardé la mise en œuvre des mesures conservatoires pour rester en deçà de 1,5°C de réchauffement climatique à la fin du siècle.
C’est MAINTENANT que ces mesures conservatoires à la hauteur de l’enjeu doivent être décidées collectivement et mises en œuvre sans délai.
Où sont-elles listées et datées, partagées par le plus grand nombre ?
À ma connaissance, il n’y a qu’une ébauche et c’est tout : https://wp.me/p7HNdj-2x
Merci d’apporter votre pierre à l’édifice au lieu de chercher des noises à des zadistes sans doute bien imparfaits mais qui au moins ont stoppé un grand projet inutile imposé, eux.
‘les problèmes du 21ème siècles ne se règleront pas avec un droit du 20ème…’
Pour un moratoire sur la construction de nouvelles zones commerciales !
13920 SIGNATURES
...
Généralement situés en périphérie urbaine, ces espaces servaient de zones tampon et permettaient une régulation hydrique qui fait défaut aujourd’hui.
La France compte 807 centres commerciaux s’étalant sur plus de 17 millions de m². Parce que « trop n’est jamais assez », ce sont près de 77 nouvelles grandes surfaces qui pourraient sortir de terre en 2018.
Or, selon un sondage exclusif* mené par l’IFOP pour le compte d’Agir pour l’Environnement, 92% des personnes consultées estiment que la France est suffisamment dotée en hypermarchés, notamment en périphérie urbaine.
Pour conserver les terres agricoles et les espaces naturels du plateau de Saclay
des citoyens et des associations regroupés dans la bataille juridique du plateau de Saclay
La pétition lancée par Saclay Citoyen demandant au premier ministre l’arrêt des aménagements en cours sur le plateau de Saclay tant que les procédures juridiques engagées sur le plan national et européen ne seront pas achevées a été signée par plus de 5 700 personnes. Mais le Premier ministre n'en a cure et ne répond pas à notre demande, retrouvez sa réponse ICI
Alors que deux recours supplémentaires sont engagés sur le projet de ligne 18...ICI
"Faites labour, pas le béton" vidéo réalisée par
Estelle Brattesani sur nos combats pour le plateau de Saclay
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Le Parti de l’anthropocène est un projet né en France en novembre 2017 des Centristes insoumis affiliés au mouvement « La France insoumise ». Il a pour vocation de rassembler toutes celles et ceux – insoumis ou non – qui ont compris l’importance du temps long pour faire advenir les conditions de vie sur terre pour tous les êtres humains sous la nouvelle ère géologique appelée « anthropocène ». Conséquence des émissions inconsidérées de gaz à effet de serre, l’humanité est entrée dans une course contre la montre où chaque minute compte pour réussir à changer individuellement ET collectivement nos modes de vie avant qu’il ne soit trop tard. Point majeur : cesser au plus vite d’exploiter les ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc). Pour ce faire dans la joie et la bonne humeur, inventer l’avenir… Créer les conditions d’une vie heureuse sobre en énergie et matières, mettre l’accent sur la condition humaine, la biologie, l’écologie, toutes sciences qui auront démontré leur capacité à avoir un meilleur rendement et des propriétés physico-chimiques, mécaniques, etc, tout à fait capables de permettre à l’homme d’avoir des conditions de vie adaptées et dignes des civilisations les plus avancées qui auront jamais vécu sur terre.
Première version
(l'idée de parti politique est laissée de côté. Définitivement ? L'avenir le dira...)
Le Parti de l'anthropocène est un projet de parti politique né en France en novembre 2017 au sein du mouvement "La France insoumise". Il a pour vocation de rassembler toutes celles et ceux - insoumis ou non - qui ont compris l'importance du temps long pour faire advenir les conditions de vie sur terre pour tous les êtres humains sous la nouvelle ère géologique appelée "anthropocène". Conséquence des émissions inconsidérées de gaz à effet de serre, l'humanité est entrée dans une course contre la montre où chaque minute compte pour réussir à changer individuellement ET collectivement nos modes de vie avant qu'il ne soit trop tard. Point majeur : cesser au plus vite d'exploiter les ressources fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc). Pour ce faire dans la joie et la bonne humeur, inventer l'avenir... Créer les conditions d'une vie heureuse sobre en énergie et matières, mettre l'accent sur la biologie, l'écologie, toutes sciences qui auront démontré leur capacité à avoir un meilleur rendement et des propriétés physico-chimiques, mécaniques, etc, tout à fait capables de permettre à l'homme d'avoir des conditions de vie adaptées et dignes des civilisations les plus avancées qui auront jamais vécu sur terre.
Lien court : https://frama.link/parti-de-lanthropocene
Depuis quelque temps, le design a la cote auprès d’un nombre croissant d’administrations et de gouvernements. Feu de paille ou changement de fond ? En quoi cette discipline peut-elle redonner de l’oxygène à l’action publique ? L’association La 27e Région, laboratoire de transformation publique qui réfléchit à l’innovation dans les territoires, fait le point sur la définition du design de services publics, ses applications, ses avantages et ses risques.
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démarche globale de conception, un ensemble de méthodes créatives, et une façon différente d’aborder les projets, au croisement des arts, des techniques et des sciences humaines ou de la nature. Il vise à répondre à des besoins, à résoudre des problèmes, à proposer des solutions différentes, le tout dans le but d’améliorer notre qualité de vie. Le design utilise le dessin et la maquette pour réfléchir, communiquer, donner une forme matérielle à une pensée. Là où le discours crée des images mentales, le dessin et la maquette, indissociables, offrent de les visualiser.
Association "Bouillons terres d'avenir"
Chez Colette GLÜCK
Appt 35
4 parc de la Touques
76130 Mont-Saint-Aignan
expérimentations pour sortir du chômage
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Reconnaissance de la lutte contre le réchauffement climatique
En plus d’une veille réglementaire sur les sujets liés à la fertilisation des sols, l’Association a noué des liens avec des chercheurs et des institutions afin de lancer son projet de reconnaissance des pratiques de nos agriculteurs. L’idée est de quantifier objectivement le stockage de carbone dans les sols que permet l’utilisation des technologies Marcel Mézy, afin de se lancer dans un modèle triangulaire entre agriculteurs/institutions/opérateurs privés (par l’octroi de crédits carbone).
connue / https://twitter.com/AssoPSTV/status/868731264148361216
ndlr : groupe de pression de qui pour qui ? des doutes -> https://twitter.com/AssoPSTV/with_replies TRÈS rassurant un vrai référent allié ?
vérifier ACT