RÉSUMÉ
Le constat
Les urgences environnementales vont réclamer à la fois d’importants investissements et un effort collectif du côté de la consommation. Les gouvernants français se montrent cependant réticents à agir avec résolution, parce que le pays a déjà beaucoup d’autres difficultés à surmonter : chômage de masse, inégalités, déficits, tensions identitaires, rejet du système politique.
L’idée
Dans le cas de la France, l’effort de sobriété qu’il va falloir entreprendre tôt ou tard ne doit pas être vu comme une contrainte. Au contraire, c’est l’occasion de renouveler des politiques socio-économiques qui sont aujourd’hui en échec. La sobriété peut être gagnante.
La voie
Pour que l’effort de sobriété soit collectivement et socialement bénéfique, il doit être associé à une politique ambitieuse de relocalisation d’activités industrielles. De la sorte, la France pourrait à la fois réduire son empreinte environnementale, rééquilibrer les relations entre classes sociales et entre territoires, dégager des moyens pour agir, retrouver de la crédibilité auprès de ses partenaires et raffermir l’amitié civique entre les citoyens.
La sobriété gagnante en quelques points
L’échec des orientations politiques actuelles
Le dérèglement climatique et l’érosion de la biodiversité représentent deux faits majeurs de notre conjoncture politique. La trajectoire d’accumulation matérielle des Occidentaux combinée à l’imitation de leurs modes de vie par des centaines de millions de nouveaux consommateurs se heurte de front aux limites de la planète.
Cette situation appelle de grandes actions. Nous devons à la fois changer de trajectoire, anticiper les conséquences des bouleversements environnementaux en cours et nous préparer à une aggravation tensions géopolitiques, dans un contexte de remise en cause du leadership occidental. Après des décennies de paix et d’abondance, peut-être les Français (et les Européens) sont-ils en train de redécouvrir la menace des conflits et des pénuries.
Hélas, nous avons du mal à agir avec résolution, car la France cumule déjà de nombreuses difficultés : désindustrialisation, chômage de masse, manque de moyens financiers, colère sociale face aux inégalités, déséquilibre entre territoires, tensions identitaires, populisme, discrédit du système politique. Les périls extérieurs nous saisissent dans une période de doute profond.
Or, ces difficultés ne valent-elles pas constat d’échec ? Les derniers gouvernements de droite et de gauche ont tous misé sur des politiques de compétitivité : libéralisation de l’économie, baisse du coût du travail, promotion de la flexibilité, réduction de l’imposition du capital et des dépenses publiques. Non seulement les résultats sont décevants en termes de compétitivité (le déficit extérieur s’accroît alors que nos partenaires européens ont des excédents), mais ces politiques sont de plus en plus en décalage avec les urgences du présent : l’écologie, la cohésion sociale et la capacité de résilience du pays.
Ce dont nous avons cruellement besoin, c’est donc d’un autre cap. Mais lequel ?
Ne différons pas le grand effort de sobriété sur la consommation
Nous vivons collectivement au-dessus de nos moyens. Les scientifiques ne cessent de nous alerter à ce sujet : notre consommation nécessite trop de combustibles fossiles, trop de minerais, trop de sols, trop de faune, trop de flore, etc. Il va falloir réviser en profondeur nos modes de vie (surtout dans les pays riches qui servent de modèles aux autres), parce qu’ils ne sont pas soutenables sur le long terme. Et le plus tôt sera le mieux.
Vivre à la hauteur de nos moyens demande ainsi que nous nous lancions dans un véritable effort de sobriété sur la consommation. Nous avons d’ailleurs suffisamment de recul pour constater que la croissance continue de notre abondance matérielle n’a pas constitué une garantie de satisfaction, de bien-être ou de cohésion sociale.
Mais une plus grande sobriété ne serait-elle pas désastreuse pour l’activité économique et la prospérité du pays ? Cela n’a rien d’évident dans le cas de la France, car nous vivons également au-dessus de nos moyens du point de vue économique. En effet, nous finançons à crédit l’augmentation de notre consommation importée, ce qui alourdit notre empreinte environnementale et réduit nos marges de manœuvre budgétaires, dans une période qui exige des investissements massifs.
En fait, loin de représenter le sacrifice de nos intérêts collectifs, une politique de sobriété pourrait permettre de mieux aligner notre consommation sur nos moyens, de débattre collectivement de nos besoins et d’ouvrir ainsi une véritable perspective d’amélioration pour le pays. Pourquoi différer cet effort ?
Combiner l’effort de sobriété à une politique de relocalisation d’activités industrielles
La désindustrialisation a eu un coût économique et social majeur pour la France : chômage et précarité élevés au sein des classes populaires, concentration de la valeur ajoutée dans les métropoles (avec une forte hausse du coût du logement) et enfin déficit commercial structurel, ce qui conduit les gouvernants à réclamer toujours plus d’efforts de compétitivité dans le but de stimuler les exportations. Beaucoup de nos déséquilibres viennent finalement d’une soumission sans discernement aux arbitrages de la mondialisation.
Mais quel est le rapport entre un grand effort collectif de sobriété et la relocalisation d’activités industrielles ?
D’une part, les produits « Made in France » ont la plupart du temps une empreinte environnementale moindre que leurs équivalents étrangers (électricité bas carbone, normes environnementales plus strictes, distances plus courtes). D’autre part, le surcoût de la main-d’œuvre locale oblige à rompre avec la logique des prix bas, cette logique qui a entraîné la hausse de la consommation importée et la multiplication du volume des marchandises à notre disposition.
Sur le principe, il n’y a pas d’objection à produire davantage sur le territoire, quitte à ce que cela soit plus cher (Ipsos-CEVIPOF, avril 2021)
Cela signifie certes une moindre quantité de biens consommés, mais, autant que possible, des produits de meilleure qualité et plus bénéfiques à la collectivité.
La logique des prix bas a quelque chose de très séduisant, en ce qu’elle avantage le consommateur. Mais il s’agit de considérer le tableau dans son ensemble : le consommateur français gagne en fin de compte beaucoup moins que ce qu’il perd simultanément en tant que travailleur, en tant que contribuable, en tant que citoyen et en tant qu’habitant de cette planète.
Accompagner la sobriété d’une grande entreprise de relocalisation d’activités industrielles, c’est lui donner un contenu qui le rende à la fois acceptable socialement et bénéfique pour l’ensemble de la collectivité.
Des moyens pour agir et une promesse d’amitié civique
Actuellement, le manque de moyens nous rend de plus en plus impuissants à changer les choses dans le pays ; l’obsession de nos dirigeants pour la réduction des dépenses publiques a d’ailleurs peu à peu rétréci toutes nos ambitions collectives. Or, qu’il s’agisse de justice sociale, de sécurité, de souveraineté ou de rayonnement international, nous avons besoin d’investir davantage dans l’éducation, dans la santé, dans la justice, dans la défense, dans la recherche et dans l’avenir.
Une politique de sobriété (combinée à de la relocalisation industrielle) permettrait justement de dégager des moyens supplémentaires : moins de déficit extérieur, moins d’allocations chômage et de minima sociaux, plus de cotisations sociales grâce aux emplois créés, tout cela représente de l’argent qui pourraient servir à répondre aux urgences du présent et à relever enfin les défis de long terme.
En définitive : un véritable effort de sobriété matérielle, un ambitieux projet de relocalisation d’activités industrielles, des moyens pour agir ; voilà qui paraît plus propre à remobiliser les énergies qu’une éternelle perspective d’adaptation aux arbitrages de la mondialisation. Avec à la clé le renforcement de l’amitié civique au sein de la cité, cette amitié qui se forge dans l’action collective et qui donne envie aux citoyens de se gouverner ensemble, au-delà de leurs différences identitaires et de leurs désaccords.
Un autre cap
Beaucoup de nos dirigeants déplorent que notre pays ait manqué, dans les quarante dernières années, le virage de la compétitivité et de la mondialisation. Eh bien ! plutôt que de ressasser le passé, tâchons de ne pas manquer le tournant de la sobriété qui se présente aujourd’hui et dont les responsables politiques n’ont pas encore pris la mesure.
Il est probable que, bon gré mal gré, les pays riches vont devoir se réformer en profondeur dans les décennies à venir. Plutôt que de suivre, une fois de plus, le mouvement à reculons, la France devrait songer à en prendre la tête, car pour elle, du fait de sa situation, la sobriété peut être gagnante dès maintenant.
Le livre qui défend cet autre cap : La sobriété gagnante. Pouvoir d’achat, écologie, déficits : Comment sortir de l’impasse ?
Ce qu’il faut retenir :
1) La donne a changé : dans notre conjoncture, la priorité n’est pas d’exporter toujours plus, mais de réviser à la baisse notre consommation matérielle.
2) En ce qui concerne la France, un tel effort de sobriété devrait être vu comme une opportunité de redressement plutôt que comme une contrainte, car les politiques de compétitivité ne suffiront pas à nous sortir de l’ornière.
3) C’est en combinant cet effort à un projet de relocalisation d’activités industrielles que la sobriété peut devenir gagnante.
La table des matières du livre
Introduction. L’erreur de jugement de nos dirigeants
Le tournant manqué de la compétitivité
Les impasses des politiques de compétitivité
L’alternative de la sobriété
- Des impasses de la compétitivité à la sobriété gagnante
Désindustrialisation et chômage de masse
Déficit public, sous-financement des services publics et déficit extérieur
Une abondance matérielle très peu gagnante
L’impopularité des politiques de compétitivité
La nouvelle donne mondiale
L’écologie, défi de notre temps
Les limites du modèle allemand de compétitivité
La sobriété gagnante - Des gouvernants réticents à changer de cap
De nouveaux discours plutôt que des changements de fond
Des efforts sur la production, pas sur la consommation
La consommation est une affaire collective
Le cas de l’alimentation
N’attendons pas notre salut de l’Union européenne
N’attendons pas notre salut d’une sortie de l’Union européenne
Reprendre nos responsabilités collectives - Les limites de la planète
La grande accélération de l’exploitation des ressources
Un nécessaire effort de sobriété
Consommation ou démographie ?
Mondialisation et déresponsabilisation
Une opinion publique qui envisage des efforts
A-t-on intérêt à mener des politiques de sobriété ?
Les bénéfices d’une réduction de notre consommation de combustibles fossiles
L’épouvantail de la « décroissance »
Objectifs écologiques et intérêts de la France - Un déséquilibre croissant entre classes sociales
Petit nombre et grand nombre
Un rapport de force défavorable aux classes populaires
Les productifs et les improductifs
La relégation sociale des classes populaires
L’invisibilisation du grand nombre et de ses revendications
L’identité est aussi une question sociale
Les Gilets jaunes : des revendications populaires sans débouchés politiques
Débat sur la justice et ouverture des possibles - Pourquoi le pouvoir d’achat est-il si contraint ?
La situation socio-économique des Français : perceptions et réalités
Stagnation du niveau de vie et contraintes sur le pouvoir d’achat
Dépenses « pré-engagées » et coût du logement
La dimension sociale de la consommation
La multiplication des besoins malgré des budgets contraints
Pouvoir d’achat et sobriété - Vers un effort collectif de sobriété
La révolte des Gilets jaunes
Le retour au premier plan des enjeux de répartition
La taxe carbone et ses limites
La voiture : un changement qui implique toute la collectivité
Le logement : d’importants investissements à prévoir
Reprendre la maîtrise collective de notre consommation
Un effort largement gagnant - En finir avec le chômage de masse
La résignation face au chômage de classe
Le choix des arbitrages du marché global
La responsabilité collective de la désindustrialisation et du chômage
La réalité du chômage
L’alibi scandinave
Une baisse du chômage en demi-teinte
Davantage de précarité pour les classes populaires
Des orientations politiques qui ne sont pas tenables
Au-delà des arbitrages du marché : l’intérêt de la cité
Les limites de la course à la productivité
Les besoins de la cité - Relocaliser des activités industrielles
Notre dépendance matérielle
Un déficit commercial qui s’accroît
Le retour au premier plan des questions industrielles : États-Unis, Royaume-Uni et France
Réindustrialisation : derrière le consensus, le débat politique
Relocalisation d’activités industrielles et intérêts collectifs
Relocalisation et écologie
Le rôle des pouvoirs publics
Responsabiliser l’ensemble du secteur privé
L’implication des consommateurs
Quelques ordres de grandeur d’une relocalisation d’activités industrielles - Finances publiques : réformer et investir
De grands besoins d’investissements face aux défis contemporains
Finances publiques et enjeux politiques
Santé, retraites et vieillissement de la population
Des comparaisons internationales à manier avec précaution
Réformes et implication du corps civique
Le coût de la mondialisation
Le financement de la protection sociale
La « revalorisation » du travail
Prime d’activité et hausse de salaire
Hausse des transferts et rigueur pour les dépenses de fonctionnement
Il n’y a pas d’économies magiques
Intérêt général et responsabilisation - Répartir les efforts : retraites, territoires, impôts
Le débat sur l’âge de départ en retraite
Le revers de la « dématérialisation » des services publics
Les déséquilibres entre territoires
Créer de l’activité économique en dehors des métropoles
Imposition des entreprises
Concurrence internationale et dumping fiscal
Alourdissement des impôts et faible progressivité
Le poids réel de l’impôt sur le revenu
Le coût du mode de vie des classes supérieures
Partage des efforts et amitié civique
Conclusion. Un nouveau cap pour le pays
Et maintenant ?
Annexes - Sigles - Index des thèmes - Index des noms - Table des matières
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Dans ce 162e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon revient tout d’abord sur la Coupe du Monde de football qui se déroule au Qatar. Il explique pourquoi cet événement, en plus d’être un événement sportif, est aussi un rendez-vous politique contrairement à ce que dit Emmanuel Macron. Que ce soit sur le terrain avec les actions de protestations des joueurs de différentes nationalités ou en dehors du terrain, tout démontre que le sport est politique. De même, plusieurs événements sportifs dans l’histoire ont prouvé à quel point le sport a toujours été dans un contexte politique. À ce sujet, il évoque la Coupe du Monde de 1978 en Argentine qui s’est déroulée durant la dictature, et où déjà un appel à Boycott avait été fait ainsi que plusieurs autres actions politiques. Jean-Luc Mélenchon souligne enfin l'aberration écologique que représente cette Coupe du Monde avec de la climatisation utilisée à grande échelle dans des stades ouverts. Il appelle les Français à partager et à relayer toutes les revendications sur place et sur les réseaux sociaux pour dénoncer l’organisation de cette Coupe du Monde au Qatar.
Jean-Luc Mélenchon évoque dans un second temps la future crise financière majeure qui se profile à cause de l’augmentation des taux d’intérêt par les banques centrales. Il explique que pour faire face à cette inflation, les banques centrales disent qu’il faut arrêter d’augmenter les salaires. Or, ces augmentations très minimes ne compensent pas du tout l’augmentation des prix. Les banques centrales proposent alors deux autres méthodes pour lutter contre l’inflation : augmenter le chômage et instaurer des taux variables plutôt que des taux fixes pour les crédits. Jean-Luc Mélenchon explique en quoi ces deux méthodes sont particulièrement dangereuses.
Il traite ensuite de la pénurie qui touche certains médicaments dans les pharmacies et l'incompétence du gouvernement sur le sujet. Il en profite pour rappeler pourquoi la création d’un pôle public du médicament était dans le programme l’Avenir en commun, justement pour répondre à ce genre de problématiques.
Jean-Luc Mélenchon revient après cela sur le vote à l’Assemblée de la loi d’orientation et programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) présentée par M. Darmanin. Il explique que dans cette loi sont prévues des amendes inacceptables et visant à empêcher le droit de manifester. Macron prévoit de punir d’amendes de 500 à 1 000€ les lycéens et étudiants qui occuperaient leur lieu d’études. Il veut aussi mettre des amendes de 800 à 1 600€ à ceux qui bloqueraient la circulation, comme le faisaient les gilets jaunes. Une pétition a été créée par le député insoumis Antoine Léaument contre cette loi (lien ci-dessous). Il interpelle le ministre de l’Intérieur pour lui expliquer que la multiplication de mesures répressives de ce genre n’entravera jamais les luttes populaires.
Il conclut cette Revue de la Semaine en évoquant le décès d’Hebe de Bonafini, cofondatrice et présidente des Mères de la place de Mai, une association de femmes qui se battait pour la vérité et la justice concernant les enfants enlevés pendant la dictature en Argentine (1976-1983).
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
01:16 : Coupe du monde au Qatar
08:21 : Krach financier
15:25 : Pénurie de médicaments
18:21 : Amendes Macron
24:38 : Mort de Hebe de Bonafini
27:36 : Conclusion
LES LIENS
- Édito de So Foot : https://www.sofoot.com/oui-emmanuel-macron-le-foot-est-politique-521674.html
- En 1978, déjà, la Coupe du monde de football en Argentine suscitait des appels au boycott
https://www.courrierinternational.com/article/histoire-en-1978-deja-la-coupe-du-monde-de-football-en-argentine-suscitait-des-appels-au-boycott - Les joueurs iraniens boycottent l’hymne avant leur entrée dans la Coupe du monde :
https://www.courrierinternational.com/article/football-les-joueurs-iraniens-boycottent-l-hymne-avant-leur-entree-dans-la-coupe-du-monde-2022 - Coupe du monde 2022 : “On était tous morts de froid”, des supporters se plaignent de la clim
https://rmcsport.bfmtv.com/football/coupe-du-monde/coupe-du-monde-2022-on-etait-tous-morts-de-froid-des-supporters-se-plaignent-de-la-clim_AV-202211210128.html - Crédit immobilier : le spectre des taux variables plane au-dessus de la France : https://www.leparisien.fr/economie/votre-argent/credit-immobilier-le-spectre-des-taux-variables-plane-au-dessus-de-la-france-22-11-2022-65XWYNUMPVGRFJSKBLCLY46DMI.php
- La pénurie de médicaments en France ne cesse de s’aggraver : https://www.ouest-france.fr/sante/medicaments/sante-la-penurie-de-medicaments-en-france-ne-cesse-de-s-aggraver-df99deb2-6a4b-11ed-9372-84fe68898a5a
- [Pétition] Macron veut punir d’amendes ceux qui s’opposent à lui. Pour nous, c’est NON ! : https://www.change.org/p/macron-veut-punir-d-amendes-ceux-qui-s-opposent-%25C3%25A0-lui-pour-nous-c-est-non-a0ac2e41-5019-448f-9afc-35d2fb2d2046
Gauche(s) 22 commentaires
Pour la première fois depuis le début de la législature, la Nupes a l’occasion de pousser son avantage sur le projet de loi développant les énergies renouvelables. Mais le chemin reste long et ardu pour obtenir satisfaction.
Une présentation en conseil des ministres lundi dernier, un premier passage au Sénat fin octobre, et une arrivée dans l’hémicycle du Palais-Bourbon début décembre. À l’aube d’une crise énergétique sans précédent, c’est un marathon éreintant qui s’annonce autour du projet de loi sur les énergies renouvelables. Censé « accélérer à un rythme sans précédent nos efforts pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles », le texte prévoit le développement à grande vitesse de l’éolien, notamment en mer, du photovoltaïque ou de la méthanisation, afin de permettre à la France de rattraper son retard en la matière.
Favoriser les énergies décarbonées pour lutter contre le dérèglement climatique et, au passage, tenter de retrouver un peu de souveraineté énergétique à l’heure des tensions avec la Russie… Au moment où Jean-Luc Mélenchon appelle à se « retrousse[r] les manches » pour construire, « partout », des champs d’éoliens en mer, le sujet fait, en théorie, figure de bouffée d’air frais pour les écologistes et la gauche.
D’autant que, dans un contexte de « blitzkrieg » législative, l’opposition de gauche est, une fois n’est pas coutume, en position de force. Alors que la majorité a choisi de dealer avec le groupe Les Républicains (LR) pour faire passer ses textes sur le pouvoir d’achat cet été, et bientôt sur l’assurance-chômage, les discussions qui s’ouvrent font espérer un changement d’alliance qui, sur le papier, pourrait s’avérer politiquement gagnant-gagnant. Pour les écologistes et la gauche qui appellent à diminuer – voire à supprimer – la part du nucléaire dans le mix énergétique, l’enjeu est d’arracher une victoire politique en ces temps peu favorables ; pour la majorité, il s’agit de prouver sa capacité à faire vivre le « en même temps » macronien et de trouver du consensus sur des sujets d’« union nationale ».
...
Cyrielle Chatelain, co-présidente du groupe écologiste à l’Assemblee nationale et Guillaume Gontard, président du groupe écologiste au Sénat après une rencontre avec Élisabeth Borne à l’hôtel Matignon à Paris, le 21 septembre 2022. © Photo Jeanne Accorsini / Sipa
...
Alma Dufour, qui considère par exemple que la proposition de rétribution des territoires acceptant l’implantation d’éoliennes est une avancée.
...
André Chassaigne à l’unisson avec les écologistes et les Insoumis qui refusent de livrer le secteur des énergies au privé.
...
sujets primordiaux, mais absents du texte. Rien sur la nécessité de créer des filières françaises sur le photovoltaïque ou les éoliennes par exemple. Rien non plus sur l’impératif de sobriété en matière de consommation énergétique qui, s’il a gagné les discours, reste le point aveugle de la loi. Autre question centrale : celle de la gouvernance. « La participation citoyenne n’apparaît pas, or en matière d’énergies renouvelables, il faut créer de la désirabilité et pas seulement de l’acceptabilité », estime Charles Fournier, en phase avec son collègue sénateur Ronan Dantec qui juge, lui aussi, « le texte très faible sur l’investissement citoyen ». « Accélérer ne veut pas dire faire fi de la démocratie citoyenne », conclut Alma Dufour, comme un avertissement pour les mois à venir.
Pauline Graulle
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Me voilà au chômage technique, comme un ouvrier de Duralex ! Elisabeth Borne a clôt les débats par 49-3. Et avec le sourire. Ce sourire, c'est leur mépris. Du mépris pour les parlementaires mais franchement on n'en a pas grand chose à secouer, je vis très bien avec le mépris de Madame Borne. En vérité ça dit du mépris pour les millions de Français qui demandent, massivement, plus de justice fiscale, qui rejettent, massivement, le report de l'âge de la retraite, qui plébiscitent, à 87%, l'indexation des salaires sur l'inflation. Du mépris pour des dizaines de millions de Français qui, au fond, ne se sentent pas représentés par Madame Borne et par Monsieur Macron.
1:11 / 7:48 #Marche16Octobre - 802 k abonnés - 2,8 k - 56 659 vues - 520 commentaires
Jean-Luc Mélenchon était en direct sur BFMTV le 18 octobre 2022 à la Gare de Lyon en soutien aux cheminots en grève.
Il a tout d’abord marqué son soutien et sa fraternité pour les cheminots en lutte. Il a souligné que nous sommes dans un moment où toutes les composantes du peuple français, les salariés, chômeurs, étudiants, lycéens doivent faire bloc et former un Front populaire.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite dénoncé l’attitude du gouvernement qui ne recule devant rien entre les réquisitions et l’utilisation du 49.3 : il n'y a pas une brutalité auquel les Français échappent. Il a appelé à ne pas opposer les grévistes aux Français qui galèrent à la pompe car ils se heurtent à la même réalité : le patronat qui refuse de négocier. Il a précisé ensuite que celui qui fait la queue pour attendre d'avoir de l'essence à un prix bas est dans la même situation que celui qui est au boulot et qui demande sa juste part de la richesse qu'il a produite.
Il est finalement revenu sur le succès de la #Marche16Octobre avec tous les syndicats et associations présentes et sur la nécessité de poursuivre la lutte et le bras de fer avec le gouvernement qui refuse toujours d’augmenter les salaires.
*Tr.: ... Front populaire ... un mai 68 perlé ...
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Dans ce 157e numéro de la Revue de la Semaine, Jean-Luc Mélenchon remercie tout d’abord les nouveaux abonnés qui ont rejoint la chaîne et qui permettent de dépasser la barre des 800 000 abonnés.
Il revient ensuite sur le succès de la marche du 16 octobre contre la vie chère et l’inaction climatique avec plus de 140 000 personnes réunies à Paris. Il explique que c’était une véritable démonstration de force du peuple dans son ensemble avec des salariés, des retraités, des enseignants, des étudiants, lycéens et chômeurs, unis dans la rue. Bien que la marche se soit faite à l’initiative de la NUPES, elle a su réunir beaucoup plus largement. Jean-Luc Mélenchon a expliqué que cet événement dessinait un nouveau Front populaire qui pourra s’opposer au chaos organisé partout par Emmanuel Macron. Il a indiqué qu’une nouvelle date serait sans doute bientôt proposée pour poursuivre la mobilisation. En attendant, il a appelé à soutenir les grèves en cours à l'initiative des syndicats.
Jean-Luc Mélenchon aborde ensuite la situation à l’Assemblée nationale avec le gouvernement qui veut faire passer son budget grâce au 49.3, c’est-à-dire sans vote du parlement. Il a expliqué à quel point c’était une atteinte à la démocratie que d’empêcher tout débat et tout amendement sur ce texte. Il a souligné que les hypocrites seraient bientôt démasqués lors de la motion de censure de la NUPES qui sera déposée pour bloquer le 49.3. Le RN et les LR devront alors choisir s’ils soutiennent le gouvernement et son énième budget austéritaire. Jean-Luc Mélenchon a rappelé que Macron pensait faire peur aux députés NUPES en menaçant de dissoudre l’Assemblée alors que justement la NUPES reconnaît la souveraineté du peuple et ne craint pas de nouvelles élections.
Jean-Luc Mélenchon traite ensuite des grèves contre la réforme du lycée professionnel. Il explique à quel point le système d’éducation professionnel est particulier en France. Il détaille comment Macron va petit à petit détruire les lycées professionnels pour les remplacer par des « écoles de production » qui sont des escroqueries absolues. Il souligne que les diplômes prévus dans ces écoles ne seront pas des diplômes garantis par l’État comme c’est le cas actuellement. Il y a donc une destruction organisée du système d’apprentissage français qui était pourtant repris dans le monde entier. Macron place volontairement les jeunes dans une situation de sous formation et de surexploitation.
Jean-Luc Mélenchon évoque ensuite l’international avec le 20e congrès du Parti Communiste Chinois. Il souligne l’absence d’informations dans la presse sur la question alors que la Chine est un acteur mondial majeur. Il explique que c'est également le cas pour l'actualité politique en Inde qui reste absente des grands médias.
Enfin il termine cette Revue de la Semaine en soulignant l’exploit de Karim Benzema, récemment élu Ballon d’or.
Crédit générique : Maxime Viancin (Réalisation) / Milan Prados (Musique)
SOMMAIRE
00:00 : Introduction
00:39 : Succès de la marche du 16 octobre
08:00 : 49.3 et impuissance du gouvernement
13:40 : Macron s'attaque aux lycées professionnels
22:37 : Ballon d'or de Benzema
801 k abonnés - 4,1 k - 90 079 vues - 702 commentaires
Jean-Luc Mélenchon était l’invité le 14 octobre de l’émission « Ma France » sur France Bleu.
Il est revenu dans un premier temps sur la mobilisation des salariés pour la hausse des salaires et l’appel des syndicats à des grèves lors des prochaines semaines. Il a expliqué soutenir l’action des grévistes, qui demandent juste à ce que les bénéfices record réalisés dans leur entreprise soient redistribués à l’ensemble des salariés et pas uniquement aux actionnaires et dirigeants.
Il a expliqué qu’une convergence pouvait s’opérer entre l’action des salariés à l’appel des syndicats et le peuple dans son ensemble, composé des précaires, chômeurs, étudiants, lycéens, retraités qui veulent et doivent également se mobiliser. C’est pourquoi la marche du 16 octobre contre la vie chère, l’inaction climatique et pour défendre les retraites pourra permettre au peuple de déferler en nombre à Paris. Toutes les informations sur https://marche16octobre.fr/.
Jean-Luc Mélenchon est revenu sur les pénuries de carburant en expliquant pourquoi les entreprises pétrolières et le gouvernement étaient les véritables responsables du chaos et pas les salariés mobilisés.
Il a expliqué que la NUPES remportait de nombreuses victoires à l’Assemblée nationale contre l’alliance des macronistes avec la droite et l’extrême droite. Il a souligné que ceux-ci devaient arrêter de penser qu’en France tout le monde devait marcher au pas et qu’ils allaient devoir s’habituer à la démocratie.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu’un hommage serait fait à la mémoire de Samuel Paty dimanche. Il a redit à quel point une telle barbarie était choquante et devait être pourchassée et prévenue pour qu'elle n'ait plus jamais lieu. Il a souligné que quand la loi religieuse cherchait à s'imposer dans la société, ça se terminait toujours mal.
16 octobre : plus de 25 associations appellent à marcher contre la vie chère et l’inaction climatique ce dimanche
...
créer un rapport de force avec la macronie
...
Dénoncer la guerre sociale et l’inaction climatique du gouvernement et porter un projet de rupture avec le capitalisme
...
Contre le marcronie, valet du capitalisme ravageur et face aux idées nauséabondes de l’extrême-droite, ces associations ont des revendications claires. Parmi lesquelles la hausse des salaires, des pensions et des minimas sociaux, la fon de la réforme de l’assurance chômage et du RSA, le blocage des prix de l’énergie, des produits de première nécessité, la taxation des super-profits, la fin du projet de report de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, son passage à 60 ans, des investissements massifs dans la bifurcation écologique. « Faites mieux le 16 octobre », écrit Jean-Luc Mélenchon sur son compte Twitter. L’appel à se mobilier contre la macronie et son monde se diffuse petit à petit.
Listes de premières associations signataires
AC ! (Agir ensemble contre le chômage et la précarité, NDLR)
Acides (Alliance contre les crimes industriels et pour le droit à un environnement saint
Ambassade des Migrants
APEIS (Association Pour l’Emploi, l’Information et la Solidarité des travailleurs précaires, NDLR)
Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie (ACORT)
Association des Marocains en France (AMF)
Association des Travailleurs maghrébins en France (ATMF)
Association pour le Changement et la Démocratie en Algérie (ACDA)
Attac France
CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale, NDLR)
Changer de cap
Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT)
Conseil National de la Nouvelle Résistance (CNNR)
COPAF (Collectif pour l’Avenir des Foyers)
Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR)
Fondation Copernic
La Chapelle debout
Maison du Tamil Eelam
MAN (Mouvement pour une Alternative Non-violente
Marche des solidarités
MNCP (Mouvement national des Chômeurs et Précaires)
Mouvement citoyen marseillais Nos Vies, Nos Voix
Sang pour Sans
Stop Précarité
Unis pour le climat et la biodiversité
CQFD est un journal papier. Plus précisément, un mensuel de critique et d’expérimentations sociales, qui sort en kiosque le premier vendredi de chaque mois. Chaque vendredi tout court, nous publions aussi quelques articles sur ce site internet, issus de la version papier ou inédits.
Publié depuis 2003, CQFD est basé à Marseille
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Né des cendres du Rire, le journal du Réseau d’information sur les réfractaires au service militaire, CQFD reste insoumis et carrément hostile à ceux et celles qui voudraient l’enrôler sous quelque drapeau que ce soit.
Il témoigne des luttes sociales et des diverses aspirations à l’émancipation : féminismes, résistances au travail aliéné, antiracismes, autogestion, écologie sociale, etc. En même temps, il s’évertue à dénoncer frontalement l’organisation mortifère du monde ultralibéral : politiques sécuritaires, surveillance technologique, contrôle des chômeurs, servilité des médias, nationalismes, etc.
CQFD a pour emblème un chien rouge qui se libère de ses chaînes, emprunté à Simplicissimus, un hebdomadaire satirique allemand de la fin du XIXe siècle. La devise de ce chien rouge ? « Mordre et tenir ».
Étranger à tout dogmatisme, CQFD n’est pas un tract. Il croit en la complexité et aux contradictions de l’enquête de terrain, tout en donnant la parole à des chercheurs, chercheuses, auteurs et autrices. CQFD ne fait pas du journalisme de préfecture ; il préfère traîner dans les rues, les bars, les usines occupées, les cambrousses en bagarre contre l’agriculture industrielle, ou encore les maquis (urbains ou campagnards).
Farouchement indépendant, ce canard sauvage est financé presque exclusivement par ses lecteurs et lectrices (abonnements et dons, ventes en kiosque). C’est à peine s’il s’autorise une petite subvention de temps en temps, tout en ne crachant pas sur les contrats aidés quand il s’en présente un.
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Ce texte donne les mains libres au gouvernement pour casser l'assurance-chômage.
Encore une fois, les plus pauvres sont les cibles du gouvernement.
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en direct tous les mardi à partir de 19 heures.
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Plus d'infos sur l'émission du jour :
Entourée de ses chroniqueurs, Julie Maury accueillera Malika Zediri, militante pour les droits des chômeurs et des précaires, Léonie Pernet, chanteuse, Mathieu Molard, rédacteur en chef de StreetPress, Sophie Taillé-Polian, vice-présidente du groupe écologiste à l'Assemblée nationale et co-coordinatrice de Génération.s, et Marianne Maximi, députée LFI-NUPES.
Connue / TG 4/10/22 À 18:05
INSERTION
« La médiation active à l’emploi change le paradigme » -
Publié le 26/09/2022 • Par Rouja Lazarova
• dans : A la Une santé social, Actu expert santé social, France
Trouver du travail via la médiation
Richard Villalon / AdobeStock
Dans les années 1990, l’association Transfer IOD, basée à Bordeaux, fonde le courant de la médiation active à l’emploi. Son directeur général actuel, Olivier Foschia, explique en quoi consiste ce courant, formalisé dans la méthode "Interventions sur les offres et les demandes d’emploi (IOD)", qui a notamment inspiré l’élaboration du Plan quinquennal de lutte contre la pauvreté et l’exclusion de 2013.
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Elle ne commence pas par écarter les problèmes du chômeur, mais privilégie la mise en emploi la plus rapide possible. La position en emploi permet aux personnes de résoudre plus aisément leurs problèmes professionnels et extra-professionnels, comme par exemple l’accès ou le maintien dans le logement. Ce qu’il faut donc viser en premier lieu, c’est la rencontre avec l’entreprise, ce qui est un défi. »
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Près de 70% des TPE et des PME, où travaille la moitié des salariés français, n’ont ni de responsable, ni de process Ressource humaines
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donner à voir la réalité de leurs métiers ... les chefs d’entreprises sont aussi fragiles que les demandeurs d’emploi. La méthode IOD consiste à les amener à expliquer en quoi consiste le travail proposé, quelle est sa nature et son environnement. Ce qui a comme conséquence de réduire les exigences sélectives, d’investir la formation adaptée au poste. »
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supprimer le CV et la lettre de motivation. Il faut privilégier la rencontre avec le candidat sur le poste de travail. Cette rencontre permet de se projeter sur l’activité future, plus que sur le passé du candidat. Elle permet au chef d’entreprise de gagner du temps, et de réinvestir ce temps pour structurer une vraie logique d’accueil, mettre en musique la prise de fonction, avec un véritable soutien au nouvel arrivant. »
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l’accompagnement des personnes ... s’adresse d’abord à l’entreprise. La période d’essai est souvent une mise à l’épreuve. Or, notre philosophie est d’investir ce temps comme un temps de soutien, de montée en compétences. On va aider l’entreprise à animer des points réguliers avec le nouvel arrivant, à les structurer, à reconnaître tout ce qui se passe bien, avant d’aborder les difficultés.
Connu / mel du Mon, 3 Oct 2022 05:56:22
Une autre réforme de l’assurance chômage est possible.
➡️ Retrouvez la tribune de parlementaires de la NUPES dans Libération
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A la stigmatisation des demandeurs d’emploi, préférons une assurance chômage universelle et protectrice!
Alors que le gouvernement s’apprête à en durcir encore les règles, une autre réforme de l’assurance chômage est possible, affirment des ...
Connu / TG 28/9/22 à 12:32
13,7 k abonnés - 978 - 11 597 vues - 354 commentaires
🔴 La gauche ne divise pas la classe de ceux qui n’ont que leur force de travail pour vivre, qu’ils soient travailleurs avec un emploi ou privé d’emploi. En reprenant ainsi une logique et les mots de droite, Fabien Roussel légitime ainsi le sens de la réforme de l’assurance chômage mais s’isole aussi au sein de la NUPES
ACRIMED – Action Critique Médias / Agone / ANT Editions / Anticor / Association France Palestine Solidarité
Association LESA – Constructions en bois-terre-paille / Association Végétarienne de France
ASTI (Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés) Drôme-Ardèche / Atelier Terre – Solo D’orphée – Céramique
CGT Drôme / Collectif des associations citoyennes / Confédération paysanne
Eau Bien Commun / Editions 2031 : Editions de Matignon : Equipe thématique Condition animale
Espace des luttes / Exposition occupation théâtre Valence
Fakir / FCPE / Fête de l’Humanité
Gauche Ecosocialiste/ Gauche Révolutionnaire
Insoumis·es des Français de l’étranger / Intergroupe parlementaire
Jeunes insoumis·es / Journal Révolution – Révolution : Tendance marxiste internationale
L’alternative syndicat étudiant / L’Empaillé / L’Humanité / L’insoumission / L’insoumission Hebdo
L214 – Ethique et animaux / La France insoumise dans la Drôme / La Jeune Garde
La Libre Pensée / La Nef, en chemin vers la banque éthique / Le Discord Insoumis
Le formateur des collectivités / Le Journal de l’Insoumission / Le Vent Se Lève
Les Amis du Monde Diplomatique – Drôme Ardèche / Les mutins de Pangées / Librairie Notre Temps
Ma Zone Contrôlée / Mouvement National des Chômeurs et Précaires/ MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples)
OIP (Observatoire International des Prisons)
Parti de Gauche / POI (Parti Ouvrier Indépendant)
Réseau des élu·es insoumis·es et citoyen·nes / Réseau Sortir du Nucléaire / Résistance à l’Agression Publicitaire / Résistance climatique / Revue L’Intérêt général
SèVange – Plasticienne graveuse / SNUIPP/FSU Drôme / SOS Homophobie
Stand Matériel gratuit Stand vente Matériel
Stop Nucléaire
Valence en luttes
27 576 ont signé
Notre pays est confronté à une hausse historique des prix. L’inflation dépasse déjà les 6 %. L’impact est considérable pour des millions de jeunes, de salariés, de chômeurs ou de retraités qui ne parviennent tout simplement plus à vivre, à se nourrir ou à se déplacer. Il y a urgence !
Dans le même temps, des grandes multinationales profitent de cette situation. La hausse des prix leur a permis de générer des profits records depuis plusieurs mois. Au premier semestre de l’année 2022, les bénéfices de Total s’élèvent par exemple à 18,8 milliards d’euros… alors que cette entreprise n’a payé aucun impôt en France en 2019 et en 2020. C’est insupportable !
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Emmanuel Macron, le président des riches, refuse toujours cette mesure pourtant simple à mettre en place.
Nous demandons que soit votée dans les plus brefs délais une loi de taxation des super-profits des multinationales. C’est une revendication de justice face à la situation sociale que connait aujourd’hui notre pays.
Connue / https://linsoumission.fr/2022/08/27/super-profits-petition-nupes/
Jeudi 25 août
- 11h-12h30 Formation 🪑Salle Louise Félicité de Kéralio La France insoumise, pourquoi et pour quoi ? Manuel Bompard, député LFI-NUPES, directeur de la campagne présidentielle de 2022 Anaïs Belouassa Cherifi, secrétaire générale de la campagne présidentielle de 2022
- Formation 🪑Salle John Oswald L’Ère du peuple Antoine Salles-Papou, auteur de Les communes libres
- Formation 🪑Salle Jean-Baptiste Belley La planification écologique Cédric Durand, économiste
- Formation 🪑Salle Jeanne Deroin Lutter contre le sexisme en politique Sarah Legrain, députée LFI-NUPES Lynda Azibi, militante
- Formation 🪑Salle Gracchus Babeuf La prise de parole en public Sophie de La Rochefoucauld, comédienne
- Formation 🪑Salle Pauline Léon Organiser et soutenir les luttes d’usagers pour la défense des services publics Yoan Pinaud, Institut Alinsky Manon Coléou, co-animatrice de l’espace organisation
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Actualité des luttes antiracistes en France Danièle Obono, députée LFI-NUPES Françoise Vergès, politologue Marwan Mohammed, sociologue au CNRS
- Conférence gesticulée 🪑Scène Village « Juste des êtres humains », un autre visage des Palestiniens Par Salomé K.
- 12h30-13h Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Clémentine Autain et Alexis Corbière
- 13h-13h30 Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Caroline Fiat
- 13h-13h30 Conférence 🪑Amphi Louise Michel La rentrée sociale et politique ? Comment lutter ensemble pour un autre monde Aurélie Trouvé, députée LFI-NUPES, présidente du Parlement de la NUPES Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne Benoît Teste, secrétaire général de la FSU
- Formation 🪑Salle John Oswald L’Ère du peuple Manon Dervin, autrice de L’Écologie populaire
- Conférence 🪑 Salle Jean-Baptiste Drouet Qui a voté pour Jean-Luc Mélenchon et l’Union populaire ? Yann Le Lann, sociologue, collectif Focale Jean Rivière, sociologue Alexandra Mortet, animatrice de l’espace élections de la France insoumise
- Formation 🪑Salle Jean-Baptiste Belley La planification écologique Razmig Keucheyan, sociologue
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin Les collectivités territoriales face à l’inflation. Comment agir pour sauver les services publics locaux et soutenir le pouvoir d’achat des habitants ? Philippe Rio, maire PCF-NUPES de Grigny (91) Natacha Pommet, secrétaire générale de la fédération CGT des services publics Marianne Maximi, députée LFI-NUPES René Revol, maire LFI-NUPES de Grabels (34) Guillaume Chaussemy, maire rural de Pont-Chrétien-Chabenet (36), co-président du réseau des élus insoumis et citoyens Animé par Delphine Fenasse, adjointe au maire de Fontenay-sous-Bois, co-présidente du réseau des élus insoumis et citoyens
- Formation 🪑Salle Louise Félicité de Kéralio Génération Mélenchon : du Parti de Gauche à la Nouvelle Union Populaire Adrien Quatennens, député LFI-NUPES
- Conférence 🪑Scène Village L’école face au changement climatique Rodrigo Arenas, député LFI-NUPES Benoit Hartmann, ancien porte-parole de France Nature Environnement, conseiller environnement Frédérique Resche-Rigon, réseau éducation et sensibilisation à la nature, France Nature Environnement
- Formation 🪑Salle Gracchus Babeuf Les outils de la mobilisation populaire Alexandra Mortet et Clément Verde, co-responsables des groupes d’action Maxime Laisney et Danielle Simonnet, députés LFI-NUPES
- Conférence 🪑 Salle Pauline Léon La jeunesse est-elle dépolitisée ? Louis Boyard, député LFI-NUPES Colin Champion, président de la Voix lycéenne Sandy Olivar Calvo, porte-parole d’Alternatiba Manel Djadoun, secrétaire nationale de RED – Jeunes
- Conférence 🪑Salle Louise-Renée Leduc Communisme, extrême gauche, social-démocratie… Quels rapports avec la révolution citoyenne ? Clémentine Autain, députée LFI-NUPES Manuel Bompard, député LFI-NUPES, directeur de campagne de l’élection présidentielle Alexis Corbière, député LFI-NUPES Francis Parny, membre du Parlement de la NUPES
- Conférence 🪑 Salle Anne-Josèphe Théroigne Variole du singe : quelle réponse de santé publique ? Andy Kerbrat, député LFI-NUPES François Berdougo, secrétaire général de la Société rançaise de santé publique et d’autres invitées précisées ultérieurement
- 15h-15h30 Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Mathilde Panot
- 15h30-17h Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Les nuits de la NUPES : retour sur la séquence des « négociations » Paul Vannier, député LFI-NUPES, co-animateur de l’espace élections Pierre Jouvet, porte-parole national du PS, responsable aux élections
Hélène Hardy, EELV, responsable nationale aux élections
Arash Saeidi, responsable national élus et élections de Génération·s - Formation 🪑Salle John Oswald Introduction au matérialisme historique Florian R, professeur de philosophie
- Conférence 🪑Scène Village LGBTphobies, médias et politiques : haine décomplexée ? Ségolène Amiot, députée LFI-NUPES Élisa Koubi, co-présidente de l’Inter-LGBT Luka Mongelli, co-président de Bi’Cause, association bi, pan et + Denis Quinqueton, codirecteur de l’Observatoire LGBTI+ de la Fondation Jean-Jaurès Cassandre Begous, co-animateur du groupe thématique LGBTI
- Formation 🪑Salle Gracchus Babeuf Introduction à l’écologie politique Manon Dervin, autrice de L’Écologie populaire
- Conférence 🪑Salle Louise-Renée Leduc Métiers du social : n’oublions pas les essentiel·les ! William Martinet, député LFI-NUPES Marianne Maximi, députée LFI-NUPES Katia Yakoubi, travailleuse sociale, autrice des Patates chaudes Lucie Stirer-Choubrac, Union fédérale de l’action sociale CGT
- Formation 🪑Salle Pauline Léon Situation géopolitique de la France De la crise financière de 2008 à la guerre en Ukraine. Quelle politique pour la France face à la fragmentation de la mondialisation néolibérale ? Arnaud Le Gall, député LFI-NUPES Marina Mesure, députée européenne LFI-NUPES
- Formation 🪑Salle Louise Félicité de Kéralio Fondements de la laïcité Jean-Marc Schiappa, historien
- Formation 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne La révolution féministe Clémentine Autain, députée LFI-NUPES
- Formation 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Comment impliquer le plus grand nombre : animation de groupes Alexandra Mortet et Clément Verde, co-responsables des groupes d’action Maxime Laisney et Danielle Simonnet, députés LFI-NUPES
- Formation 🪑Salle Jeanne Deroin Comment répondre aux attaques sur internet ? Bastien Parisot, stratégie numérique de la campagne présidentielle de 2022
- 17h30-19h Conférence 🪑Amphi Louise Michel Pour une vraie loi sur le climat Clémence Guetté, députée LFI-NUPES, co-responsable du programme Khaled Gaiji, président d
Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam - Formation 🪑Salle John Oswald La Nation, de la Révolution française à la 6e République ? Pierre-Yves Cadalen, groupe LFI 6ème République
- Conférence 🪑Salle Louise-Renée Leduc Droits des femmes : le grand bond en arrière ? Danièle Obono, députée LFI-NUPES Aurore Koechlin, militante féministe, autrice de La Révolution féministe Marie-Charlotte Garin, députée - EELV-NUPES
- Formation 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Comment impliquer le plus grand nombre : animation de groupe Alexandra Mortet et Clément Verde, co-responsables des groupes d’action Maxime Laisney et Danielle Simonnet, députés LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Pauline Léon Quelle place pour les arts et la culture dans une stratégie d’union populaire ? Sarah Legrain, députée LFI-NUPES Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle Laetitia Dosch, comédienne, metteuse en scène Judith Lou Lévy, productrice, membre du Parlement de la NUPES
- Formation 🪑Scène Village Organiser les luttes en milieu rural Adrien Roux, Institut Alinsky Manon Coléou, co-animatrice de l’espace auto-organisation
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Les inégalités d’accès aux soins, un phénomène naturel ? Karim Khelfaoui, médecin, animateur du groupe thématique Santé Pascale Lejeune, secrétaire générale de la Fédération nationale des infirmiers Marie Penicaud, médecin, secrétaire générale de la Fédération nationale des centres de santé Christian Reboul, référent Migration, Droits & Santé à Médecins du Monde Nathalie Coutinet, économiste de la santé
- Formation 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Graphisme militant : ce qu’il faut savoir pour se lancer Romain Spychala, directeur artistique
- Conférence 🪑Salle Louise Félicité de Kéralio Pompiers : entre héroïsme et fatigue ? Damien Maudet, député LFI-NUPES Romain Pudal, sociologue, auteur de Retour de flammes. Les pompiers, des héros fatigués ? Charlotte Rosaire, chercheuse, ex-pompier volontaire Sébastien Delavoux, CGT SDIS et d’autres invitées à préciser ultérieurement
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf Santé et sécurité au travail : comment ne plus perdre sa vie à la gagner ? Annie Thébaud-Mony, sociologue, autrice de Travailler peut nuire gravement à votre santé Marina Mesure, députée européenne LFI-NUPES Ulysse Molimard, représentant syndical à l’Inspection du Travail, co-rédacteur du livret Droit du travail Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail Frédéric Mau, secrétaire général FNSCBA-CGT en charge de la santé au travail
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin Penser nos pratiques militantes, rencontre avec Adeline de Lépinay Adeline de Lépinay, autrice de Organisons-nous ! Manuel critique, qui croise démarches d’éducation populaire et méthodes de community organizing Animé par Julian Augé, journaliste, et Benjamin Siret, animateur du pôle Militer sans tract
- 17h-17h30 Dédicaces 🪑 Stand de la librairie Notre Temps Dédicaces de Jean-Luc Mélenchon
- 19h15-19h45 🪑Scène village Mot d’accueil Mathilde Panot, présidente du groupe LFI-NUPES à l’Assemblée nationale Bastien Lachaud, député LFI-NUPES, co-responsable des événements
- 20h Apéros militants Venez rencontrer les insoumis de votre région ! Avec la participation des députés dans chaque région. 🪑 Salle Pauline Léon : Nouvelle-Aquitaine 🪑 Salle Jean-Baptiste Belley : Bretagne & Normandie 🪑 Salle Louise Félicité de Kéralio : Grand-Est & Bourgogne-Franche-Comté
- Concert 🎵 Grande scène Thaïs Lona
- 20h30 Film 🪑 Amphi Louise Michel Jusqu’à la victoire ! Avec le documentaire « Jusqu’à la victoire ! », plongez au cœur de la campagne de Jean-Luc Mélenchon lors de l’élection présidentielle de 2022. En présence de Flore Cathaia, réalisatrice
- 21h30 🎵 Grande scène - Cali
Vendredi 26 août
- 10h-11h30 Conférence 🪑Amphi Louise Michel Un président sans majorité : quel rôle pour le Parlement ? Mathilde Panot, présidente du groupe LFI-NUPES à l’Assemblée nationale Cyrielle Châtelain, co-présidente du groupe Écologiste-NUPES à l’Assemblée nationale Fabien Gay, sénateur PCF-NUPES Philippe Brun, député PS-NUPES
- Formation 🪑Salle Jean-Baptiste Belley La Nation, de la Révolution française à la 6e République ?
Bastien Lachaud, député LFI-NUPES - Conférence 🪑Salle Louise-Félicité de Kéralio Qui a voté pour l’extrême droite en 2022 ? Alexis Corbière, député LFI-NUPES Boris Bilia, statisticien et co-animateur d’Intérêt général Gala Kabbaj, chercheuse, en charge du programme Stratégies contre l’extrême droite de Transform! Lucie Delaporte, journaliste à Mediapart, spécialiste de l’extrême droite
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Qui sont les abstentionnistes ? Tristan Haute, sociologue, co-auteur de Extinction de vote ? Raphaël Qnouch, conseiller régional LFI-NUPES d’Île-de-France et d’autres invitées précisées ultérieurement
- Conférence 🪑Salle Pauline Léon Des mobilisations climat au vote climat : quelles perspectives ? Maxime Gaborit, sociologue, spécialiste des mouvements sociaux écologistes Antoine Bouzin, sociologue, spécialiste des mobilisations des ingénieurs Alma Dufour, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin Comment la précarité désorganise les transport Émilie Marche, conseillère régionale LFI-NUPES d’Auvergne-Rhône-Alpes Bérenger Cernon, CGT Cheminot Renaud Hamard, délégué FO à Transdev Arnaud Boucheix, responsable fédéral CGT de la branche transport aérien de Vinci Valérie Delage, ancienne élue CGT à Air France
- Conférence 🪑Scène Village La grande démission Thomas Coutrot, économiste, statisticien Anne Goullet de Rugy, sociologue Jean-Laurent Cassely, journaliste et essayiste, auteur de La Révolte des premiers de la classe Matthias Tavel, député LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Engagement associatif, engagement politique : quel avenir en commun ? Marianne Langlet, collectif des associations citoyennes Carlos Martens Bilongo, député LFI-NUPES Richard Beninger, ancien secrétaire national du Secours populaire français
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf Le RN, néofascisme ou trumpisme à la française ? Clémentine Autain, députée LFI-NUPES Ugo Palheta, chercheur, spécialiste de l’extrême droite Marlène Benquet, chercheuse, co-autrice de La finance autoritaire. Vers la fin du néolibéralisme Mathieu Molard, rédacteur en chef de StreetPress
- 11h45-12h15 Prise de parole 🪑Scène village Mot d’accueil Adrien Quatennens, député LFI-NUPES, coordinateur de la France insoumise Caroline Fiat, députée LFI-NUPES, co-responsable des événements
- 12h15-13h Événement 🪑Scène village Fête de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen
Animée par Antoine Léaument, député LFI-NUPES - 13h-13h30 Événement 🪑Scène village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Danièle Obono
- 13h30-16h30 Atelier des lois 🪑Salle Louise-Renée Leduc Atelier des lois : mettre fin aux déserts médicaux Avec la participation de députés LFI-NUPES : Gabriel Amard, Carlos Martens Bilongo, Karen Erodi, Sylvie Ferrer, Mathilde Hignet, Maxime Laisney, Damien Maudet
- 13h30-15h Débat 🪑Amphi Louise-Michel Être républicain aujourd’hui ! Alexis Corbière, député LFI-NUPES Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Comment s’impliquer dans les mobilisations des locataires ? Danielle Simonnet et Ersilia Soudais, députées LFI-NUPES Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association Droit au logement (DAL) Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement (CNL)
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf L’extrême droite et la violence Frédéric Mathieu, député LFI-NUPES Mathieu Molard, rédacteur en chef de StreetPress Jade Dousselin, avocate pénaliste, avocate de Jean-Luc Mélenchon dans le procès de la nouvelle OAS Lucie Delaporte, journaliste à Mediapart, spécialiste de l’extrême droite
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Macron, Mélenchon, Le Pen : quel avenir pour les trois blocs ? Stathis Kouvélakis, philosophe Nadège Abomangoli, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne L’hôpital public en voie d’effondrement Caroline Fiat, députée LFI-NUPES Christophe Prudhomme, urgentiste, conseiller régional d’Île-de-France Laurent Thines, professeur de neurochirurgie, auteur de La garde de nuit Nathalie Coutinet, économiste de la santé
- Conférence 🪑Salle Louise Félicité de Kéralio Planification : le grand retour Sylvain Carrière, député LFI-NUPES Claire Lejeune, doctorante sur la planification Cédric Durand, économiste Émilien Gervais, spécialiste des questions d’aménagement et de planification
- Conférence 🪑Salle John Oswald Urgence sociale : le contre-projet de la NUPES Hadrien Clouet, député LFI-NUPES Sandrine Rousseau, députée EELV-NUPES Arthur Delaporte, député PS-NUPES
- Conférence 🪑Salle Jeanne-Deroin Aux origines des pandémies : interroger notre rapport aux animaux Anne Stambach-Terrenoir, députée LFI-NUPES Brigitte Gothière, fondatrice de L214 Pierre Gilbert, prospectiviste en risques climatiques et auteur
- Conférence gesticulée 🪑 Scène Village « Ils ont éteint la lumière ! » Une conférence sur la ruralité, la désertification des services publics et sur comment se construit un engagement militant, qui finit (provisoirement) sur les bancs de l’Assemblée. Avec Christophe Bex, député LFI-NUPES
- 14h45-15h30 Dédicaces 🪑 Stand de la librairie Notre Temps Dédicaces de Clémentine Autain
- 15h-15h30 Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Bastien Lachaud
- 15h30-17h Débat 🪑Amphi Louise Michel Faut-il désobéir à l’Union européenne pour faire face aux urgences sociales et écologiques ? Manon Aubry, députée européenne LFI-NUPES Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports Animé par Nora Hamadi, journaliste à France Culture, spécialiste des questions européennes
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Les Gilets jaunes peuvent-ils revenir ? Maxime Quijoux, sociologue, auteur de Syndicalisme et gilets jaunes Pierre Blavier, sociologue, auteur de Gilets jaunes, la révolte des budgets contraints Sophie Divry, écrivaine, autrice de Cinq Mains coupées Alma Dufour, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Comment le néolibéralisme a imposé le modèle du tout voiture Frédéric Héran, économiste et urbaniste Alexandra Pourroy, collectif Mobil’Hautes-Alpes Manon Meunier, députée LFI-NUPES Thomas Portes, député LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf Crise alimentaire mondiale et transition agro-écologique dans le contexte de la guerre en Ukraine Bénédicte Taurine, députée LFI-NUPES Benoît Biteau, paysan agronome, député européen EELV-NUPES, 1er vice-président de la commission agriculture au Parlement européen Élyne Étienne, responsable agriculture et alimentation à la Fondation pour la Nature et l’Homme Émilien Capdepon, chargé de plaidoyer crise alimentaire au CCFD-Terre Solidaire
- Conférence 🪑Salle John Oswald Créer du commun entre ruralité et quartiers populaires par l’action politique Antoine Léaument, député LFI-NUPES de l’Essonne Diangou Traoré, militante des quartiers populaires Sophie Orange, sociologue, co-autrice de Des femmes qui tiennent la campagne Michel Larive, ancien député LFI de l’Ariège
- Conférence 🪑Scène Village Français de l’étranger, citoyens à part entière ! Karim Ben Cheikh, député Génération·s-NUPES des Français de l’étranger Yan Chantrel, sénateur PS-NUPES des Français de l’étranger Chantal Moussa, ancienne candidate LFI-NUPES dans la 10e circonscription des Français de l’étranger
- Conférence 🪑Salle Louise Félicité de Kéralio Comment ils démolissent l’université et la recherche Hendrik Davi, député LFI-NUPES Éléonore Schmitt, secrétaire nationale de l’Alternative Cédric Hugrée, co-auteur de L’université qui vient, un nouveau régime de sélection scolaire
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin Causes et conséquences des pénuries énergétiques dans le monde Maxime Combes, économiste, spécialiste des enjeux environnementaux et énergétiques mondiaux Anne Debregeas, syndicaliste à SUD Énergie Ersilia Soudais, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Politiques migratoires : quand LREM et le RN convergent Danièle Obono, députée LFI-NUPES Christine Poupin, porte-parole du NPA et militante pour l’accueil des migrants Florence Capron, bénévole Réseau Solidarité Migrants Rouen Maxime Da Silva, conseiller municipal LFI-NUPES de Pavilly
- 16h30-17h15 Dédicaces 🪑 Stand de la librairie Notre Temps Dédicaces d’Alexis Corbière
17h30-19h Conférence 🪑 Amphi Louise Michel VISUELS-CONF-JLM_v2
19h15 Concert 🎵 Grande scène Les Monstroplantes
20h Apéros militants Venez rencontrer les insoumis de votre région ! Avec la participation des députés dans chaque région. 🪑 Salle Pauline Léon : Hauts-de-France 🪑 Salle Jean-Baptiste Belley : Centre-Val-de-Loire & Pays-de-la-Loire 🪑 Salle Louise Félicité de Kéralio : IDF 1 (75-91-94-95) 🪑 Salle John Oswald : PACA & Corse
20h30 🪑 Amphi Louise Michel Reprise en main Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent: racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !
Avant première en présence de Gilles Perret, réalisateur.
21h 🎵 Grande scène Danakil
Samedi 27 août
- 10h-13h Atelier des lois 🪑Salle Louise-Renée Leduc Atelier des lois : mettre fin aux logements passoires thermiques Avec la participation de députés LFI-NUPES : Gabriel Amard, Ségolène Amiot, Jean-François Coulomme, Karen Erodi, Emmanuel Fernandes, Sylvie Ferrer, Danielle Simonnet, Ersilia Soudais, Anne Stambach-Terrenoir
- 10h-11h30 Débat 🪑Amphi Louise Michel Que faire face à la vie chère ? Adrien Quatennens, député LFI-NUPES Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme Animé par Hedwige Chevrillon, journaliste à BFM
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet École publique : le grand effondrement Léo Walter, député LFI-NUPES Guislaine David, secrétaire générale du SNUipp-FSU Béatrice Pinat, groupe thématique Éducation
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Alerte sur l’assurance chômage : décryptage des réformes Macron Hadrien Clouet, député LFI-NUPES Claire Vivès, sociologue au Centre d’études de l’emploi et du travail, spécialiste des questions d’assurance chômage
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Libertés publiques : jusqu’où ira la chute ? Caroline Mécary, avocate Thibaut Spriet, secrétaire national du Syndicat de la magistrature Élisa Martin, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle John Oswald 3e âge : redonner le droit à la dignité pour toutes et tous Caroline Fiat, députée LFI-NUPES Victor Castanet, journaliste, auteur du livre-enquête Les Fossoyeurs sur Orpea Alexia Laforge, animatrice du groupe thématique Vieillesse
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin UberFiles : l’État capturé par les lobbies Leïla Chaibi, députée européenne LFI-NUPES Lora Verheecke, experte en lobbying européen, chercheuse à l’Observatoire des multinationales Éric Alt, vice-président d’Anticor
- Conférence 🪑Scène Village La numérisation : atout ou danger pour les services publics ? Salwa Toko, entrepreneure et militante de l’inclusion numérique, ancienne présidente du Conseil national du numérique Pierre Mazet, sociologue, spécialiste de l’inclusion numérique Zélia Lacerda, responsable du service social d’un hôpital, syndicaliste Damien Maudet, député LFI-NUPES
- Conférence 🪑Louise Félicité de Kéralio Culture post-Covid : la fin de l’exception culturelle ? Sarah Legrain, députée LFI-NUPES Patricia Coler, coordinatrice de l’Union fédérale d’intervention des structures culturelles (UFISC) Roxane Sirven, secrétaire nationale CGT Culture Éric Demey, journaliste culture, enseignant à l’université Paris-Nanterre Animé par Martin Mendiharat, groupe thématique Culture
- 11h45-12h15 Prise de parole 🪑Scène village Mot d’accueil Manuel Bompard, député LFI-NUPES, directeur de la campagne présidentielle de 2022 Clémence Guetté, députée LFI-NUPES, co-responsable du programme
- 12h30-13h Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Ugo Bernalicis
- 13h-13h30 Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par Adrien Quatennens et Bénédicte Taurine
- 13h30-15h Conférence 🪑Amphi Louise Michel Taxer les profiteurs de crise pour redistribuer du pouvoir d’achat Manuel Bompard, député LFI-NUPES Manon Aubry, députée européenne LFI-NUPES Lilith Verstrynge, secrétaire d’État espagnole, Podemos Quentin Parrinello, responsable du plaidoyer Justice fiscale, Oxfam Anne-Laure Delatte, économiste
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Quelle politique de formation pour la France insoumise ? Antoine Salles-Papou, auteur de Les communes libres Clémence Guetté, députée LFI-NUPES, co-responsable du programme Allan Popelard, professeur agrégé de géographie, auteur de À l’école des militants
- Conférence 🪑Salle Louise-Félicité de Kéralio Rendre la ville aux enfants ! Grégory Doucet, maire EELV-NUPES de Lyon Élise Leboucher, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Mais que fait la police ? Ugo Bernalicis, député LFI-NUPES Sofia Chouviat, militante contre les violences policières Stéphane Lemercier, capitaine de police, syndicaliste, auteur de Précis d’éthique et de déontologie de la police
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Rénovation urbaine : la nouvelle lutte des places François Piquemal, député LFI-NUPES, ancien porte-parole du Droit au logement Mohamed Ragoubi, coordination APPUII Karine Bellemare, militante contre les démolitions au Murail
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin Fonctionnaires en quête de sens Farida Amrani, députée LFI-NUPES Arnaud Bontemps, porte-parole du collectif Nos services publics Claire Lemercier, historienne, co-autrice de La valeur du service public Gérard Aschieri, ancien secrétaire général de la FSU
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf Quelle stratégie de la France au Sahel Aurélien Saintoul, député LFI-NUPES Mathieu Pourcher, Tournons la page Une représentante du Front national pour la défense de la constitution (FNDC) de Guinée
- Conférence 🪑Salle John Oswald Quelles résistances collectives face au capitalisme de plateforme Leïla Chaibi, députée européenne LFI-NUPES Jean-Bernard Robillard, ex-livreur, membre du Collectif des coursiers Arthur Jan, sociologue, spécialiste des travailleurs de plateforme
- Conférence 🪑Scène Village Retour de l’inflation, retour de la lutte des classes ? Evelyne Becker, ex-Goodyear Gilles Bombard, ancien syndicaliste CGT chez McDonald’s Sabrina Nouri, syndicaliste SUD Banques Philippe Juraver, co-animateur de l’espace des luttes de la France insoumise Participation de Jean-Luc Mélenchon
- Formation 🪑Salle Louise-Renée Leduc Comment gagner une élection Nicolas Brion, développeur d’un outil d’aide à la mobilisation électorale Salomé Cheysson, responsable des outil numériques de la France insoumise
- 15h-15h30 Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES Par François Ruffin
- 15h30-17h Débat 🪑Amphi Louise Michel Justice : quelles réformes pour faire face aux évolutions de la société ? Ugo Bernalicis, député LFI-NUPES Rachida Dati, ancienne ministre de la Justice
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Retraites : des arguments pour la bataille à venir
Michaël Zemmour, économiste Régis, co-porte parole du collectif Nos Retraites Elsa Faucillon, députée PCF-NUPES Clémence Guetté, députée LFI-NUPES, co-responsable du programme - Conférence 🪑Salle Louise-Félicité de Kéralio Gouverner par temps de sécheresse et d’inondations Gabriel Amard, député LFI-NUPES Marion Fourtune, France Nature Environnement Julie Trottier, directrice de recherches, spécialiste des politiques de l’eau Léonore Moncond’huy, maire EELV-NUPES de Poitiers
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf En finir avec le logement cher William Martinet, député LFI-NUPES Manuel Domergue, directeur des études de la Fondation Abbé-Pierre Marianne Louis, directrice générale de l’Union sociale pour l’habitat
- Conférence 🪑Salle John Oswald Un État privatisé : ce que révèle l’affaire McKinsey Charlotte Leduc, députée LFI-NUPES Arnaud Bontemps, collectif Nos services publics Mathieu Aron et Caroline Michel-Aguirre, co-auteurs de Les Infiltrés
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin Amérique latine : le grand retour à gauche Esdras Ribeiro Silva, coordinateur du Parti des travailleurs (PT) brésilien en Europe Marco Enrique-Ominami, ex-candidat à la présidence du Chili, promoteur du « Apruebo » à la nouvelle Constitution Louise Setton, responsable du suivi de l’Accord de paix en Colombie Esteban Lopez, co-animateur des Français insoumis de Colombie Maurice Lemoine, ancien rédacteur en chef du Monde diplomatique, spécialiste de l’Amérique latine et des Caraïbes Animé par Christian Rodriguez et Filip Ristic
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Histoire de l’extrême droite Jean-Christophe Sellin, co-coordinateur du Parti de gauche Ludivine Bantigny, historienne
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Belley ZFE : anti-pollution ou anti-pauvres ? Nina Séron, conseillère municipale LFI-NUPES de Vitry-sur-Seine Sylvain Carrière, député LFI-NUPES Anne Stambach-Terrenoir, députée LFI-NUPES Animé par Maxime Da Silva, conseiller municipal LFI-NUPES de Pavilly
- 16h30-17h15 Dédicaces 🪑 Stand de la librairie Notre Temps Dédicaces d’Adrien Quatennens
- 17h-17h30 Événement 🪑 Scène Village Présentation des député·es LFI-NUPES
- 17h30-19h Conférence 🪑Amphi Louise Michel Le Parlement de la NUPES : au-delà des forces politiques, rassembler le monde syndical, associatif, culturel, scientifique Avec des membres du Parlement dont : Aurélie Trouvé, députée LFI-NUPES, présidente du Parlement, Marie Toussaint, députée européenne EELV-NUPES, vice-présidente, Sophie Taillé-Polian, députée Génération·s-NUPES, vice-présidente, Laurent Baumel, ancien député PS, Laurence De Cock, historienne…
- Conférence 🪑Salle Louise-Félicité de Kéralio Que faire face à la guerre en Ukraine et à la fragmentation de la mondialisation néolibérale Devoir de solidarité et impératif de non-alignement. Jean-François Bayart, directeur de recherches au CNRS, professeur à l’IHEID de Genève Nathalie Oziol, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Drouet Climat : après le rapport du GIEC, que faire ? Gerhard Krinner, climatologue, CNRS, co-auteur du dernier rapport du GIEC Mathilde Panot, présidente du groupe LFI-NUPES à l’Assemblée nationale
- Conférence 🪑Salle John Oswald Vote RN et « assistanat » : que fait-on ? François Ruffin, député LFI-NUPES Alma Dufour, députée LFI-NUPES Charlotte Leduc, députée LFI-NUPES
- Conférence 🪑Salle Gracchus Babeuf La Ve République à bout de souffle : vite la 6e ! Raquel Garrido, députée LFI-NUPES Alphée Roche-Noël, auteur de La France contre le Monarque Carolina Cerda-Guzman, maîtresse de conférences en droit constitutionnel, suivi du processus constitutionnel au Chili Armel Le Coz, Démocratie Ouverte
- Conférence 🪑Salle Anne-Josèphe Théroigne Qui sont les ruraux en 2022 ? Gilles Laferté, sociologue, co-auteur de Mondes ruraux et classes sociales Catherine Couturier, députée LFI-NUPES de la Creuse Philippe Brun, député PS-NUPES de l’Eure Caroline Fesselier, animatrice du groupe thématique Ruralité
- Conférence 🪑Salle Pauline Léon EDF : une fausse nationalisation Aurélien Saintoul, député LFI-NUPES Anne Debregeas, syndicaliste à SUD Énergie Philippe Huet, ancien dirigeant d’EDF
- Conférence 🪑Salle Jean-Baptiste Belley Comment lutter contre la répression syndicale ? Xavier Goré, délégué syndical, lanceur d’alerte chez Toyota Nagia Mekkaoui, déléguée syndicale Transdev Teddy Franciscot, avocat spécialiste de la défense des salariés Julie Garnier, conseillère régionale LFI-NUPES d’Île-de-France
- Conférence 🪑Scène Village Abolir la corrida : un petit pas pour l’animal, un grand pas pour l’humanité Aymeric Caron, député LFI-NUPES, fondateur de Révolution écologique pour le vivant et d’autres invités précisés ultérieurement
- Conférence 🪑Salle Jeanne Deroin L’État de droit face à l’épreuve du terrorisme : quelle justice possible ? Menya Arab-Tigrine, avocate de la défense au procès des attentats du 13 novembre 2015 Vincent Brengarth, avocat spécialiste de la défense des libertés publiques Animé par Alexandre Cailleteau, rapporteur du groupe thématique Justice
- 20h Apéros militants Venez rencontrer les insoumis de votre région !
Avec la participation des députés dans chaque région. 🪑 Salle Pauline Léon : Occitanie 🪑 Salle Jean-Baptiste Belley : Auvergne-Rhône-Alpes 🪑 Salle Louise Félicité de Kéralio : IDF 2 (77-78-92-93) 🪑 Salle John Oswald : Outre-mer et Français de l’étranger - 20h30 Film 🪑 Amphi Louise Michel Il nous reste la colère En 2011, à la surprise générale, les ouvriers de Ford à Blanquefort sauvent leur usine et ses mille emplois. La joie de la victoire laisse rapidement place à de nouvelles craintes de fermeture. Celles-ci finissent par devenir une réalité, jusqu’à l’arrêt définitif des chaînes de montage en 2020. Pourtant, un collectif tente d’éviter la casse. Ce film retrace trois années de lutte, de doutes, de combats et d’espoir.
En présence de Jamila Jendari et Nicolas Beirnaert, réalisateurs. - 21h15 Concert 🎵 Grande scène - Sônge
Dimanche 28 août 9h45 - MEETING
interventions de porte-paroles de la NUPES et de Jean-Luc Mélenchon
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Jean-Luc Mélenchon réagissait lors de son déplacement au Mexique à l’interview d’Emmanuel Macron réalisée à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet 2022.
Retrouvez ci-dessous la retranscription de son intervention :
« Du Mexique où je me trouve en ce moment, juste avant d'être reçu par le président de la République de ce pays, j'ai écouté le discours du président Macron.
Je suis frappé par la désinvolture avec laquelle il répond aux questions graves qui lui sont posées. Je suis frappé par son indifférence à la souffrance sociale qui se répand dans notre pays. Comment peut-il avoir comme unique message - le jour de la fête nationale qui est censée nous rapprocher tous dans l'amour de la patrie républicaine - comme unique discours, de nouveau, les inégalités, la violence sociale. C'est-à-dire travailler plus longtemps, ce qui n'est absolument pas nécessaire, c'est-à-dire priver encore plus de gens de leurs allocations chômage quand ce chômage se développe. Tout cela avec l'idée assez grossière que les gens préféreraient des allocations à un travail réel.
Une nouvelle fois cette phrase provocante disant qu'il suffit de traverser la rue pour trouver de l'emploi. Décidément, tout ce qui se dit et passe par sa bouche est toujours comme une sorte de défi, d'agression contre la masse des Françaises et des Français qui l'écoutent. Il y a une indifférence à ce qui leur arrive qui s'exprime à travers sa voix. Il y a une sorte de révérence permanente pour les privilèges qui accablent notre société.
Je me trouve dans un pays où on procède à l'inverse. Je ne vous dis pas que tout est bien, ni que tout est fait à la perfection. Mais du moins la direction de travail est de soulager la pauvreté, soulager la souffrance des plus humbles. Et là, c'est exactement le contraire.
Enfin, j'entends qu'il va falloir se préparer à une sobriété énergétique. C'est bien le moment d'y penser. Depuis le temps qu'on répète qu'il faut le faire. Et surtout, c'est bien le moment d'y penser, après avoir réclamé à cor et à cri le boycott des productions russes et n'avoir pris aucune mesure pour y faire face. Vous souvenez-vous quand je proposais qu'on s'accorde avec l'Algérie pour pouvoir trouver une issue pour les Français, pour que le carburant et le gaz nous coûtent à nous moins cher tandis qu'aux Algériens ce seraient les fournitures de céréales qui coûteraient moins chères.
On a l'impression d'un gouvernement qui pilote à vue et d'un chef de l'Etat qui ne sait plus vraiment où il est.
En attendant, à tous, je vous souhaite une bonne fête de la République, car, ne l'oublions jamais, le 14 juillet, c'est l'émergence du peuple français comme acteur de son histoire. Et avant le 14 juillet, c'était l'Ancien Régime, celui des privilèges et après, la direction qui est prise c'est celle de l'abolition des privilèges et de l'égalité. Il nous reste tant à faire pour atteindre les objectifs du 14 juillet 1789. À nous de faire mieux, tout le temps. »
François Ruffin © Pablo Porlan / Hans Lucas pour Le Vent Se Lève
[Le samedi 25 juin, à 17 heures, François Ruffin sera présent à la Maison des Métallos pour une conférence avec Chantal Mouffe sur le thème « La gauche peut-elle de nouveau être populaire ? ». Plus de détails sur la page Facebook de l’événement]
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la politique ne se construit que sur du conflit. La démocratie, c’est du conflit, mais du conflit organisé, organisé pacifiquement. Et le pire, ce sont les moments où l’on tait le conflit, au nom du consensus, dans une fausse démocratie. C’est comme une cocotte-minute : le conflit, étouffé, revient plus tard de manière violente.
Et le conflit qui prévaut, pour moi, c’est le conflit de classe ... Un… deux… trois… » Jeff Bezos, le PDG d’Amazon, vient de gagner 10 000 € ! Autant que ma suppléante, Hayat, en un an : elle est accompagnante d’enfants en situation de handicap. ... faire ressentir cette injustice sociale, que les gens ne voient pas, ou rarement. Comme ils éprouvent tout de même un sentiment d’injustice, celui-ci est canalisé dans d’autres directions : les étrangers, les réfugiés, les assistés. Autrement dit : les plus pauvres qu’eux. C’était déjà ma bagarre il y a cinq ans, mais c’est encore davantage conscient aujourd’hui : il y a deux catégories d’invisibles que je cherche à mettre en lumière. Ceux du bas, bien sûr : les auxiliaires de vie sociale, les agents d’entretien, les ouvriers, etc., qui figurent dans mes films. Mais il y a d’autres invisibles à mettre en lumière : ceux du haut.
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la famille Saint-Frères, un empire textile, né au XIXe siècle. Les habitants vivaient aux alentours, dans les corons, dans des taudis, dans de la terre battue. Quand ils sortaient de chez eux, ils voyaient où partait leur travail : dans ces superbes châteaux. Aujourd’hui, quand ils sortent de chez Amazon, ils ne voient pas les immenses villas, yachts et jets privés de Jeff Bezos. Alors, il faut donner à voir, à ressentir cette injustice majeure. Si on y parvient, on réactive le conflit de classe, et du vote de classe. Si on n’y parvient pas, ils vont se tourner vers des bouc-émissaires
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Un politiste que j’apprécie, Patrick Lehingue, explique que dans les années 70, la gauche ne faisait pas dans la dentelle : c’étaient des clivages relativement simples, binaires, rustiques, les petits contre les gros, le travail contre le capital, les salariés contre les patrons, etc. Puis, dans les années 80, la gauche arrivée au pouvoir a changé de lexique : les choses devenaient plus « complexes », le marxisme était « dépassé ». Les gens, pourtant, continuaient à ressentir une injustice, le chômage s’amplifiait, les Restos du cœur ouvraient… Mais puisqu’on ne l’exprimait plus en termes de classes, ils se sont tournés vers d’autres oppositions : les vieux contre les jeunes, les hommes contre les femmes, et surtout, surtout, les Français contre les immigrés. Il faut réactiver ce conflit central du capital contre le travail – avec une nuance, tout de même : il y a davantage de petits patrons, d’indépendants, d’auto-entrepreneurs aujourd’hui qu’hier. C’est une transformation, pas seulement économique, psychologique, majeure.
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ce qu’Emmanuel Todd appelle un passivisme des éduqués. Ainsi, la gauche a accompagné la mondialisation. Je parle bien sûr de la gauche sociale-libérale ... accepter une perspective anti-mondialiste, ou démondialisatrice ... le choix de délocaliser vers la Slovaquie répondait à une rationalité imparable ... rapport de 2011 produit par Terra Nova ... Les ouvriers doivent être abandonnés, car les reconquérir impliquerait de défendre le protectionnisme et d’abandonner un agenda libre-échangiste.
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Le vote RN dans ma région ... rejet de la mondialisation
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2005 ... aujourd’hui ... pas 55 % de « non» mais 60 ou 65 % ! ... Le projet de Macron est un projet minoritaire : la base électorale du « oui» de 2005 ne cesse de se rétrécir. Il se passe de l’avis du peuple pour multiplier les traités de libre-échange : avec le Canada, le Vietnam et le Mexique – en plus des négociations en cours avec la Chine et l’Inde.
C’est ainsi le même projet de mondialisation, de concurrence et de croissance qui se perpétue. Il faut une triple rupture : moins de mondialisation et davantage de protection, moins de concurrence et davantage d’entraide, moins de croissance et plus de répartition. Leur projet est démocratiquement mort et ils le savent. ... Désobéir. L’Union européenne est libérale dans ses fondements. Comparons le mythe fondateur de la nation française à celui de l’Union européenne. Nous avons la révolution française, moment de surgissement du peuple sur la scène de l’histoire. L’Union européenne a des traités économiques, incompréhensibles pour la grande masse des gens. D’où son absence d’ancrage populaire. Une politique de gauche sera amenée à se heurter à l’Union européenne.
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Le paradoxe, c’est que nous avons perdu une élection alors que les thématiques qui étaient à l’ordre du jour étaient en partie les nôtres : l’hôpital, le pouvoir d’achat, les services publics, etc. Pendant le temps de la campagne, on est parvenu à marginaliser la question identitaire
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divorce entre les classes populaires et les classes intermédiaires ... un autre, au sein des classes populaires elles-mêmes : les quartiers populaires d’une part, les campagnes populaires de l’autre. Mettre sur la table des questions d’ordre sociétal, culturel ou cultuel fait exploser la possibilité d’un bloc. Mettre l’accent sur les questions économiques et sociales rend possible un rapprochement. Notre objectif doit être de mettre fin à ces deux divorces qui durent depuis des décennies.
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construire une écologie populaire ... l’empreinte carbone en fonction des classes sociales. Les 50 % les plus pauvres du pays polluent assez peu, les 40 % du dessus légèrement plus, mais pas de manière considérable, tandis que les 10 % du dessus du panier sont les plus gros émetteurs de CO2. ... ne cherche pas à nier le conflit de classe ... que les 1000 premiers kilomètres en train soient gratuits. L’Allemagne vient de lancer le « train illimité à 9 € par mois », avec un immense succès ... mettre fin aux passoires thermiques. Il y a cinq millions de passoires thermiques dans le pays. L’année dernière, 2500 passoires ont été rénovées. Cela signifie qu’à ce rythme, il faudra deux millénaires pour en venir à bout ! ... Gagnant pour l’emploi, afin de combattre le chômage par des métiers manuels qualifiés non délocalisables. Gagnant pour la planète, l’évidence. Gagnant pour l’indépendance nationale ... comme Hervé Kempf, qu’il faut consommer moins et répartir mieux. Et consommer moins, cela doit commencer par ceux d’en-haut.
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le libre-échange est incompatible avec la lutte contre le réchauffement climatique
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Les conditions matérielles pour une mise en cause commune de la mondialisation sont donc bien là. Mais encore faut-il que notre discours en fasse une priorité, sans nous bercer, et sans bercer les gens d’illusions. D’ailleurs, eux ne s’en laissent pas compter : l’autre monde possible, en l’état, ils n’y croient pas.
Connu / tg 24/06/22 à 12:14
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Suivez en direct le Conseil national du Parti socialiste. #CNPS
Tr.: ... Olivier Faure ... /NUPES On ne tourne pas le dos à ceux qui nous ont fait confiance, la NUPES a limité le nombre de députés RN ... les macronistes se mettent à préférer le RN à la NUPES, honte de cette inversion des repères ... réclamer une reparlementarisation des débats ... défendre le monde du travail, sa valeur, les droits des travailleurs, se battre contre l'ubéraisation, abrogrer la réforme de l'assurance chômage, =H/F, fiscalité juste, justice, réchauff clim cause humaine seule ... justice écologique ... bataille culturelle à gagner ... campagne d'adhésion ... à Blois /formes de l'engagement ... chercher pour la victoire ... aussi à https://tools.immae.eu/Shaarli/ind1ju?qONVUw
50:22 Pierre Jouvet ... Boris Vallaud, pdt du groupe parlementaire PS, ... débat ... conclusion d'olivier Faure