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https://www.youtube.com/watch?v=te0dQcX36wY
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2 591 vues - 91 - 13 - 8,69 k abonnés - 27 commentaires - enregistré le 29/05/2020
Françoise Vergès est chercheuse, historienne et politologue féministe et antiraciste. Ancienne présidente du Comité pour la mémoire de l’esclavage, et présidente du collectif « Décoloniser les arts », elle est l’autrice de nombreux ouvrages importants dont L’Homme prédateur, ce que nous enseigne l’esclavage sur notre temps, ou plus récemment Un féminisme décolonial.
Sa perspective décoloniale invite à une analyse large et systémique du monde et de ses rapports de force, à la lumière de l’héritage du colonialisme et de l’esclavage, qui ont permis l’émergence du capitalisme, et ont façonné très profondément nos sociétés.
Nous avons parlé de capitalisme, de racisme, de féminisme décolonial et d’écologie.
Wetube : http://www.wetube.io/
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Connue / https://wegreen.fr/comment/166625
Un coup dans l’eau pour Valeurs actuelles. La pseudo-fiction illustrée dépeignant Daniele Obono en esclave dans l’Afrique du 18e siècle a suscité un tollé. Parmi de nombreuses réactions, le président de la République et le premier ministre ont assuré la députée de la France insoumise de leur soutien. L’expression de cette indignation était nécessaire, car contrairement à ce que pense l’historien Pierre Nora, la radicalité aujourd’hui n’est pas à gauche, mais à droite. Entre émergence d’un terrorisme suprémaciste blanc, infiltration des services de police par l’extrême-droite, contamination de la gauche républicaine par le racisme islamophobe, radicalisation des chaînes d’info, c’est bien du côté d’une pensée de l’affrontement des civilisations que se joue aujourd’hui la recomposition des forces politiques. Dans ce paysage, la partition assurée par le magazine consiste à multiplier les ballons d’essais et à banaliser les idées qui s’élaborent dans les coulisses de la fachosphère.
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le racisme négrophobe européen n’a pour seule finalité que d’exonérer les Blancs des crimes de la traite atlantique, en métamorphosant en détermination «naturelle» un destin prescrit par la recherche du profit. A tous ceux qui, comme l’a illustré la polémique sur le retitrage du roman d’Agatha Christie, n’ont pas les idées claires sur la nature du racisme, une synthèse récemment publiée apporte heureusement un éclairage saisissant, et permet de faire la part entre une histoire générale de l’esclavage, mise en avant par l’extrême-droite pour mieux diluer la responsabilité blanche, et la spécificité du «commerce triangulaire»2. Inventée par le Portugal au XVe siècle et développée au cours des siècles suivants, la traite atlantique change fondamentalement la nature du trafic d’êtres humains, industrialisé et rationalisé par le capitalisme naissant, soutenu les Etats et les banques européennes, au point de devenir un facteur essentiel de la richesse et du développement de l’Occident. En cinq siècles, près de 35000 expéditions négrières traversent l’Atlantique, déportant aux Amériques plus de 12 millions d’hommes, de femmes et d’enfants africains, dans des conditions atroces.
Parmi les instruments forgés par les Européens pour effacer une responsabilité qui a toujours été moralement indéfendable, l’invention de la fiction du «nègre» joue un rôle de premier plan, explique Aurélia Michel. Issu du portugais «negro», ce terme n’est pas un simple synonyme péjoratif du mot «noir», mais l’essentialisation de l’Africain comme esclave: «Dès lors, l’association entre peau noire et esclavage est scellée par le vocable et, par extension, fait de l’Afrique le pays des esclaves.»
Selon Aurélia Michel, au moment même où culmine le système esclavagiste et où l’Europe des Lumières promeut la pensée d’une humanité comme un tout, la figure du nègre est la fiction nécessaire «qui représente la destruction permanente de son humanité». Et comme l’esclave se rebelle contre le statut qui lui est imposé, il faut constamment «le négrifier et le renégrifier» – «la fiction nègre est un procédé actif, toujours à refaire».
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1 Danièle Obono a reproduit l’intégralité du texte sur son compte Facebook. [↩]
2 Aurélia Michel, Un Monde en nègre et blanc. Enquête historique sur l’ordre racial, Paris, Seuil, 2020.
Connu / https://framasphere.org/posts/9893901
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Lire : Ganascia, « Le mythe de la singularité »
Dire qu’il y a des scientistes que cela ne derange aucunement, au contraire, ils sont plutot pour rendre l’IA encore plus rapide…
Qui sont les vrais croyant et les vrais irrationnels ? Est-ce que les capacités cognitives -si tant est que cela ai un sens- de ce type sont suffisante pour le rendre aussi sage, et l’est-il autant sur le plan humain et social ?
La question est vite répondue…
.#gafam #orwel #bigbrother #littlesister #tic #fichage #rgpd .#technopolice #cnil #flicage #surveillance #policepolitique #renseignement
.#préjugés #zététique #réactionnaires #scientistes
.#rationnalisme #scepticisme #espritcritique
.#science #philosophie #sociologie #politique #éthique
.#anarchisme #anarchaféminisme #libertaire #émancipation .#autogestion #luttedesclasses
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Julien Delalande - il y a 21 minutes
Eh oui, confrontation entre ivresse scientiste passionnante mais adolescente, et risques sociaux/politiques engendrés par les résultats de la science à l’âge adulte… Merci pour ce post passionnant.
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Comment sortir de cette quadrature du cercle ? Par l’éducation et la culture ? Beau chantier de médiation…
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Je pense aux peuples opprimés - Ouïgours, Kurdes, etc - pour qui notamment le cryptage est INDISPENSABLE… Comment maintenir “le mauvais génie” dans sa lampe dirait Aladin… ?
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La pandémie de Covid 19 a-t-elle fait avancer l’humanité ? Avons-nous pris conscience de notre fragilité en tant qu’espèce, de la fragilité de notre mode d’organisation notamment des chaînes de valeur mondiales, qui nous poussent à acheter en Chine des tongs qui seront portées dans la Creuse ? Sommes-nous plus soucieux de protéger la nature, le vivant, la biodiversité, tous les équilibres sans lesquelles les épidémies se multiplieront forcément ? Rien n’est moins sûr.
En France, dans le discours politique, la mode est à l’écologie. Le mot souveraineté revient dans les discours. Mais les actes suivent-ils ?
Pour en parler, j’ai fait appel à Xavier Ricard Lanata, que j’avais déjà reçu sur ce plateau en décembre dernier, en pleine révolte contre la réforme des retraites. Xavier Ricard Lanata est haut fonctionnaire, Conseiller à la Direction générale du Trésor, ancien de l’Agence française de développement.
Ensemble, on parlera de la Convention citoyenne pour le climat. On parlera aussi des 35 “propositions pour une société verte, résiliente et démocratique”, qu’il porte avec entre autres Dominique Bourg, d’Urgence Ecologie, Pablo Servigne et Johan Chapoutot, et qui sont consignées dans un livre paru aux Presses Universitaires de France. Bien entendu, on ne s’interdira pas de faire des petites incursions dans l’actualité politique.
Transcription : ... Réempaysement, polyactivité ... multiplication d'appels, initiatives locales, etc ... absolue surdité de l'appareil exécutif et législatif. On est capables d'avoir une produciton de biomasse par m2 bien supérieure en agroécologie, agroforesterie, semis sous couvert. ... décorréler les revenus de la rémunération par le marché ... Tous les humains ne s'équivalent pas. En fr on est déjà à 3 planètes, aux usa c'est plus. On vit au dessus des moyens de la planète. intensité énergétique et intensité matières. ... Replacer l'écologie vers le manque de travail face à l'automatisation. Faire la jonction avec l'aliénation des classes populaires. Profiter des villes qui ont basculé pour multiplier des débats avec les classes populaires. ... Damien Carême le fait déjà. Grande Sainte, banlieue populaire de Calais. Les fr sont plus conscients de l'imposture libérale. Le courant écologiste anti capitaliste va être porté en 2022. On ne sait pas encore par qui. ... ay une demande de protection des classes moyennes dans le monde. Repli pour plus de protectionnisme. Refonder l'ordre international sur des accords de pays qui ont intérêt à coopérer. Faire rentrer les sociétés humaines à l'intérieur des limites des ressources planétaires. Cette nouvelle politique a des soutiens aussi bien au nord qu'au sud. ... Faire un progrès sur autre chose que la puissance. Trouver une valeur plus spirituelle du progrès.
Connue / https://twitter.com/salaunpierre/status/1285152010262675461
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Peesse @salaunpierre
https://youtu.be/jzvMxn683ps Plutôt que de regarder #Netflix, prenez donc 1 heure pour découvrir le discours limpide, opérationnel, innovant.... de @Xlanata, @Reporterre
sur l'écologie. Merci 🙏👍 à @LeMediaTV pour cette très belle découverte. . Vite, le #Ric.
L’ÉCOLOGIE NE PEUT PAS ÊTRE CAPITALISTE
La pandémie de COVID 19 a-t-elle fait avancer l’humanité ? Avons-nous pris conscience de notre fragilité en tant qu’espèce, de la fragilité de notre mode d’o...
youtube.com 11:58 AM · 20 juil. 2020 - 12 Retweets 27 J'aime
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.#Climat #Environnement
Faut-il dépasser la rhétorique de la « transition » écologique ? C’est ce qu’avance le collectif Désobéissance Écolo Paris, qui a notamment participé aux grèves scolaires lancées en 2019 dans la capitale, dans son ouvrage Écologie sans transition (éditions Divergences).
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Créée par l’enseignant anglais en permaculture Rob Hopkins à la fin des années 2000, l’expression « transition écologique » désigne, selon ce dernier, le passage (nécessairement « progressif » et « apolitique ») du mode actuel de production et de consommation à un mode « plus écologique », qui passerait entre autres par une réduction massive des émissions de CO2.
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Dans Écologie sans transition, un ouvrage collectif récemment paru aux éditions Divergences, le collectif propose au contraire l’interruption « dès maintenant » de « l’œuvre destructrice de l’économie », en annonçant « ne pas vouloir d’une écologie qui serre la main à tout le monde ». Explications.
La volonté d'une rupture « dès maintenant »
... L'ancien maire de Bègles lui préfère le terme de « reconstruction », formulé notamment par l’économiste Gaël Giraud.
L’impossible transition énergétique ?
... Dans une conférence sur la question publiée sur la chaîne du Média, Jean-Baptiste Fressoz évoque des périodes de très fortes décrues d'émission de CO2 rares et, surtout, exceptionnelles. Les seuls exemples historiques de moments où se produisent ces « transitions » ? « La crise de 1929, c'est un moment où effectivement, au niveau global, les émissions de CO2 baissent très fortement, ironise l'intéressé. Après la Seconde Guerre mondiale, les pays vaincus comme l’Allemagne opèrent aussi une magnifique transition énergétique, mais bon… »
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« Dans le mix énergétique mondial, la part des énergies fossiles est de 80 % depuis 30 ans, alors que sur la même période on s’est beaucoup vanté de transitionner vers les énergies renouvelables, renchérit le premier chapitre du livre Écologie sans transition. À moins d’une rupture, il n’y aura donc pas de sortie des énergies fossiles. »
Le « ravage » plutôt que la « crise »
Qu’entendre par le mot « rupture » ? Pour Désobéissance Écolo Paris, la question est d’abord sémantique. Car au-delà de l'enjeu énergétique, c’est un véritable changement de vocabulaire que souhaite opérer le collectif. Au lieu de parler de « crise », ce dernier privilégie par exemple le terme de « ravage ». « Une crise est temporaire, peut-on lire dans les premières pages du livre. En revanche, un ravage est un processus, actif, agressif, mené par un sujet identifiable. C’est pour souligner ce lien entre une activité ravageuse, celle de l’économie capitaliste, et ses effets destructeurs sur les milieux vivants, que nous préférons ce terme à tous les autres. »
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Écologie sans transition entretient au contraire un rapport très conflictuel avec l’État, accusé « de garantir et de réguler l’ordre économique qui détruit activement la planète » ... on ne peut obtenir des gains conséquents de sa part qu’en instaurant d’abord un rapport de force. ...
Connu / https://twitter.com/GaelGiraud_CNRS/status/1282343642615644161
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Damien CAREME Globe terrestre Europe-Afrique a retweeté
Gaël Giraud @GaelGiraud_CNRS · 12 juil.
En effet, ce dont il s'agit, c 'est de reconstruction écologique : non pas 1 transition "lisse" & sans heurts mais 1 combat politique pour mettre fin au désastre, créer des emplois...
Pour cela, l'Etat doit devenir 1 allié & non plus le complice du pire - 12 - 221 - 489
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s’inscrit dans la tradition du Rire de Résistance.
a vu le jour au début du 3ème millénaire, sous la bonne étoile de militants antipub, afin de parodier la surconsommation dans nos sociétés occidentales et pour dénoncer les ravages environnementaux, sociaux et sanitaires du capitalisme et du productivisme.
C’est à Lille que l’ETSC prend une véritable dimension artistique.
Emmenée par Alessandro Di Giuseppe, le PAP’40, l’€glise de la Très $ainte Consommation et ses fidèles investissent l’espace public pour glorifier le Grand Capital, à l’aide de prières et chants ironiques, devant les temples modernes que sont les galeries commerciales.
Suivent un pèlerinage aRtiviste à la Mecque du showbiz - le festival de Cannes, puis le film Amen ton pèze !, sans oublier une incursion remarquée dans le champ politique lors des élections Législatives en 2012, des Municipales en 2014 à Lille (3,55% des voix), puis des Présidentielles en 2017.
Avec toujours autant de mordant, l’ETSC remporte un véritable succès : les nombreuses vidéos, dont Bienvenue chez les Rich’$ et Game of Fraude, enregistrent au total plus de 300 000 vues sur YouTube.
Riche de toutes ces expériences, Alessandro Di Giuseppe co-écrit avec Aurélien Ambach Albertini le spectacle professionnel Croissance Reviens !
Sous l’égide de la Compagnie Triple A, ce spectacle ne cesse de tourner à travers la France et en pays francophones, notamment au Festival d’Aurillac.
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Leur second projet, La Cérémonie des Doigts d’Or - Les Oscars du Capitalisme, est une remise de prix satirique qui consiste en une rétrospective des séquences cultes de l’année écoulée, entremêlée de discours décomplexés prouvant que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes... surtout pour nous, les plus riches de la planète !
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nous vivons bel et bien en « Absurdistan », que nous marchons sur la tête. Nous rêvons encore et toujours de « croissance », alors que chaque jour les voyants rouges s’allument pour nous montrer que nous allons droit dans le mur. Il n’y a, pour expliquer notre déni de la réalité des catastrophes vers lesquelles nous nous précipitons, que cette foi aveugle dans le développement. Le progrès est devenu une religion, et la croissance, un dogme absolu.
A l’heure actuelle, les 8 personnes les plus riches au monde détiennent autant que les 3,5 milliards les plus pauvres ! Il est donc grand temps de sauver les riches !
Notre Mi$$el https://eglise-de-la-tres-sainte-consommation.com/IMG/pdf/mi_el.pdf
contact@eglise-de-la-tres-sainte-consommation.com
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Ah les belles fortunes de ce monde et leur immense générosité ! L’éducation, l’art, la faim dans le monde : rien n’est trop beau, rien n’est trop grand. À condition d’y gagner en visibilité… Et de pouvoir faire une belle opération fiscale au passage. Et si parfois, ces opérations sentent bon le conflit d’intérêt, il ne faudrait tout de même pas cracher dans la soupe. La générosité ça ne se discute pas. Mais au fait, elle vient d’où cette richesse ?
Retrouvez toutes les sources de l'épisode sur :
https://wiki.datagueule.tv/Philanthro...
Nos différentes saisons :
- Saison 7 : https://is.gd/DTG_S07
- Saison 6 : https://is.gd/DTG_S06
- Saison 5 : https://is.gd/DGT_S05
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- Saison 3 : https://is.gd/DTG_S03
- Saison 2 : https://is.gd/DTG_S02
- Saison 1 : https://is.gd/DTG_S01
Les #DataGueule en avance sur https://www.france.tv/slash/datagueule/
Pour celles et ceux qui ne le savent pas, #DataGueule travaille maintenant avec francetv slash, qui propose ses épisodes sur la plateforme france.tv la veille de leur sortie sur YouTube.
Auteur des sous-titres (Français) Laurine L
Transcription : ... philantrocapitalisme ... Bill et Melinda Gates ... Nicolas Duvoux, professeur de sociologie à l'université Paris 8
Clés : Capitalisme ; Coronavirus ; Écologie ; Économie ; Pollution
Le monde d'après ressemble furieusement au monde d'avant, et les promesses d'une relance verte semblent bien incantatoires. Quels choix économiques, quels rapports de force à l'oeuvre pour dessiner le futur ? Pour y répondre, Le Média a interrogé experts et voies discordantes. Analyse des plans de relance et état des lieux en deux parties.
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la chute ne se poursuivra pas. Le Global Carbon Project, à l'origine de l'étude, l'affirme : n'étant pas dues à des changements structurels, ces baisses restent très limitées. Les émissions remonteront dès que les multinationales et les États relanceront à plein régime les industries les plus polluantes.
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Certains experts craignent que la région ne devienne le point de départ d'une future pandémie. En cause : la déforestation. Au Brésil, une superficie équivalente à sept fois Paris est partie en fumée ces derniers mois. Le chercheur Christophe Ventura observe une exacerbation des fléaux que connaît ce pays : « Jair Bolsonaro n'a qu'une crainte, que l'économie brésilienne s'effondre ».
Le gouvernement veut continuer à exporter tant que c'est possible,. Il pousse certains secteurs, dont l'agroalimentaire, le bois et les mines, responsables de la déforestation, « à ne pas baisser de rythme, au contraire. Ces secteurs profitent du confinement pour continuer à déboiser et à produire plus ». De l'autre côté de la planète, figure d'exception, le gouvernement de Nouvelle-Zélande propose, dans son plan de relance, d'aller vers des semaines de quatre jours de travail.
Illustration de Une : Adrien Colrat - Le Média.
Connu / https://twitter.com/LeMediaTV/status/1271744643005284352
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Le Média @LeMediaTV #COVID19 12:02 PM · 13 juin 2020·- 50 Retweets 61 J'aime
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33 min de lecture
Imaginez un monde où 50 % des terres émergées seraient privatisées puis clôturées, où forêts, savanes et prairies seraient transformées en forteresses impénétrables réservées au divertissement d’une minorité d’ultra-privilégiés. Majoritairement blanche et profondément ignorante, la classe bourgeoise occidentale biberonnée aux documentaires animaliers de la BBC et de la National Geographic perçoit les territoires sauvages comme ayant originellement été vierges de tout être humain[1]. C’est pourquoi l’expulsion et les persécutions des populations vivant sur ces terres depuis des générations seraient systématiques. Privés de leurs terres, les autochtones basculeraient dans la misère et l’insécurité alimentaire. Famines, drogues, alcool et maladies feraient des ravages au sein de leurs communautés. Rendues incapables de perpétuer leurs rites, traditions et arts de vivre, des cultures entières finiraient par s’éteindre en quelques années. Certains indigènes tenteraient de résister ou se lanceraient dans des trafics illégaux pour survivre. Un dispositif sécuritaire mêlant technologies avancées de surveillance et milices armées assurerait la sécurité des touristes fortunés venus profiter d’une semaine de safari à 4 675 € par personne[2].
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Philippe Oberlé
David Attenborough, célèbre narrateur pour les séries documentaires de la BBC et ambassadeur de l’organisation néo-malthusienne Population Matters, parle de « peste humaine ». Il est intéressant de noter que ce sont toujours les populations de couleur des pays du Sud qui se retrouvent implicitement visées par ce type de propos. ↑
Une information provenant de la revue How to spend it du Financial Times s’adressant à ceux qui ne savent plus quoi faire de leur argent : https://howtospendit.ft.com/travel/207389-malawi-s-rebirth-as-a-safari-sweetspot ↑
https://vetpaw.org/ ↑
https://www.worldwildlife.org/projects/the-natural-capital-projecthttps://www.dailymaverick.co.za/article/2019–10-16-sa-reclassifies-33-wild-species-as-farm-animals/ ↑
https://www.theguardian.com/environment/2020/jan/29/south-africa-wild-animals-at-risk-of-genetic-pollutionhttps://www.francetvinfo.fr/monde/afrique/afrique-du-sud/des-elevages-de-lions-destines-a-la-chasse-en-afrique-du-sud_3064181.html ↑
https://www.researchgate.net/publication/262910385_Banking_Nature_The_Spectacular_Financialisation_of_Environmental_Conservation ↑
https://www.conservation.org/about/senior-staff ↑
https://www.globaldealfornature.org/ ↑
Un rapport des Nations Unies met en cause le WWF dans des exactions à l’égard des Pygmées Baka dans la forêt de Messok Dja en République du Congo : https://e360.yale.edu/features/green-violence-eco-guards-are-abusing-indigenous-groups-in-africaLes Pygmées Batwa sont persécutés depuis des décennies autour du parc de Kahuzi Biega : https://www.survivalinternational.fr/actu/11905Dans son livre L’Apartheid et l’animal, le géographe Estienne Rodary, qui a vécu et travaillé en Afrique du Sud, décrit la situation dans le parc du Limpopo. L’AFD a financé ce parc : https://limpopo.afd.fr/
Enquête du journaliste d’investigation Estacio Valoi membre associé du collectif Oxpeckers : http://pulitzercenter.storylab.africa/dominion/ ↑
https://youtu.be/y1EdZeRHgbM ↑
https://www.corporatecrimereporter.com/news/200/charles-derber-sociopathic-society/https://www.techrepublic.com/article/the-internet-of-wild-things-technology-and-the-battle-against-biodiversity-loss-and-climate-change/ ↑
https://www.zsl.org/conservation/how-we-work/conservation-technology/instant-detect ↑
https://naturalcapitalcoalition.org/natural-capital-protocol/ ↑
https://www.globaldealfornature.org/organization/resolve/ ↑
https://conservationaction.co.za/recent-news/wildebeest-migrations-in-east-africa-face-extinction-what-must-be-done‑2/ ↑
https://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2017/10/18/en-trente-ans-pres-de-80-des-insectes-auraient-disparu-en-europe_5202939_1652692.htmlhttp://www.greatelephantcensus.com/background-on-conservation ↑
https://www.ep.total.com/fr/innovations/recherche-developpement/total-investit-massivement-dans-le-ccus-carbon-capture ↑
https://www.numerama.com/sciences/561497-internet-par-satellite-spacex-veut-mettre-en-orbite-30–000-satellites-de-plus.html ↑
https://www.cieletespace.fr/actualites/exclusif-en-plus-de-rayer-le-ciel-les-satellites-starlink-diffusent-de-puissants-flashes-lumineux ↑
https://www.planet.com/markets/government/ ↑
https://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2016/578025/EXPO_STU(2016)578025_EN.pdf ↑
https://finance.yahoo.com/news/minority-report-poachers-predictive-algorithms-101511921.html ↑
https://news.mongabay.com/2020/03/poaching-and-the-problem-with-conservation-in-africa-commentary/ ↑
https://theconversation.com/why-southern-africas-peace-parks-are-sliding-into-war-parks-53458 ↑
https://www.campaignfornature.org/home ↑
Voir le livre La fabrique du crétin digital du chercheur en neurosciences à l’Inserm Michel Desmurget ↑
https://www.wedemain.fr/La-reconnaissance-faciale-ca-sert-aussi-a-preserver-les-animaux_a4535.html ↑
Clés : capitalisme conservation ONG société industrielle
Non, le train n’est pas écologique
Dans le courant écologique dominant, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord : le train, c’est écolo. Alors qu’en fait, pas du tout. Non seulement le train n’est pas un moyen de transport écologique, notamment en raison des flux de matières et d’énergie astronomiques inhérents à l’industrie ferroviaire, mais il repose aussi sur des techniques autoritaires. Le chemin de fer n’aurait pu voir le jour sans une société de masse obsédée par la mobilité et l’accélération, une culture caractérisée par le refus pulsionnel des limites physiques imposées par notre matrice biologique.
La SNCF, premier consommateur d’électricité et grand consommateur d’énergie fossile
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Infrastructures de transport, un fléau pour le monde sauvage
Alors que le Shift Project de Jean-Marc Jancovici propose de tripler le réseau des trains à grande vitesse pour « décarboner » l’Europe, il convient de rappeler que le Vieux Continent figure, avec l’Amérique du Nord, au rang des zones les plus fragmentées au monde par les infrastructures de transport : 50 % du continent européen se trouve à une distance inférieure ou égale à 1,5 km d’une route ou d’une voie ferrée et 95 % à moins de 10 km. Sans surprise, cette omniprésence des voies de circulation affecte considérablement le comportement des animaux sauvages et des oiseaux.
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Parmi ses neufs propositions « pour que l’Europe change d’ère », le Shift Project propose de « généraliser la voiture à moins de 2L/100 km » en proposant des « systèmes pérennes de subventions pour faciliter l’achat de véhicules neufs (prime à la casse, bonus-malus, vignette) ». Les « experts » du Shift Project ignorent consciemment ou non les conséquences de telles mesures pour les habitants humains et non humains des pays du Sud. Car les matériaux (plastique, acier, aluminium, cuivre, verre, etc.) entrant dans la fabrication d’une automobile ne tombent pas du ciel, il faut bien les extraire du sous-sol, quelque part sur la planète, et de préférence chez les pauvres. Avec le programme de Jancovici et de ses partisans, l’Empire français continuera donc de participer à la dévastation du delta du Niger au Nigéria (11,7 % du pétrole importé), de l’Angola (7,6 %) ou de l’Irak (4,9 %), l’Empire français continuera à sponsoriser des régimes autoritaires comme l’Arabie Saoudite (18,6 % du pétrole importé), le Kazakhstan (13,8 %) et la Russie (7,9 %). Précisons encore que la France collabore aussi avec le Kazakhstan pour son approvisionnement en uranium, un partenariat qui a nécessité de raser une forêt protégée afin d’extraire le combustible cher aux pro-nucléaires du Shift Project.
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La SNCF, premier consommateur de glyphosate en France
... L’économiste Niko Paech critique longuement le progrès technique, la division du travail et leurs effets dans son livre Se libérer du superflu
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Le progrès technique produit donc deux effets : il déplace le problème (par exemple la pollution) et fait appel à des nouveaux flux de matières et d’énergie. Par conséquent, il est hautement improbable que l’on améliore la situation sociale et écologique globale en cherchant à se débarrasser du glyphosate sans remettre en cause le train comme moyen de transport.
Industrie ferroviaire : des flux colossaux de matière et d’énergie
... Ces 3 millions de tonnes de ballast de la LGV Est devront donc être en plus renouvelées tous les 15 à 40 ans ... toujours s’approvisionner en granulats de roches neufs, donc poursuivre le prélèvement de matière dans l’environnement naturel à l’aide d’explosifs et/ou d’escavatrices géantes. Et peu importe que le ballast soit économisé et/ou recyclé, extraction et logistique font de toute façon appel à d’innombrables esclaves énergétiques carburant au pétrole. ... paradoxe de Jevons ou effet rebond.
Selon une étude américaine, le train pollue (parfois) plus que l’avion
... si l’électricité est générée par la combustion d’énergies fossiles ... le taux de remplissage influence le niveau d’émissions ... un des fondamentaux de la civilisation industrielle : concentrer un maximum d’habitants en un minimum d’espace, ce qui se traduit par la naissance et la croissance de centres urbains, un environnement nuisant au bien-être de l’animal humain. Alors que l’état psychologique des membres du monde industrialisé est déjà catastrophique (amnésie environnementale, dépression, narcissisme pathologique, syndrome d’hubris, empathie en chute libre, multiples comportements addictifs, etc.), la situation pourrait encore empirer avec la course à la « décarbonation » et à l’efficience énergétique. L’éco-fascisme a de beaux jours devant lui.
À cela, le mouvement éco-capitaliste dominant – les pro-nucléaires comme les partisans du Green New Deal – mettent en avant l’exception nucléaire française permettant la production d’une énergie « bas carbone ». Problème, ça n’a rien à voir avec les infrastructures dont j’ai fait le détail plus haut. D’autre part, l’obsession de la « décarbonation » fait perdre de vue l’essentiel : la civilisation techno-industrielle détruit la vie sur cette planète en consommant et en exploitant ce qu’elle considère comme des « ressources naturelles » et des « ressources humaines ». L’urgence majeure de l’époque – stopper le pillage écologique planétaire – se retrouve ainsi dans l’angle mort de l’écologie mainstream.
Connu / https://twitter.com/PatriceSalini/status/1271336761571119104
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LYON TURIN a retweeté
patrice salini @PatriceSalini · 21h
A lire...« Non, le train n'est pas écologique » Greenwashing Economy
Non, le train n'est pas écologique - Greenwashing Economy
Dans le courant écologique dominant, il y a une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord : le train, c’est écolo. Alors qu’en fait, pas du tout. Non seulement le train n’est pas un moyen de... - 1 - 5 - 1
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Ndlr : confirme la thèse que seuls les peuples autochtones ont la clé de l'avenir de l'humanité sur terre...
Info et société - Enquêtes et reportages - 94 min Prochaine diffusion le jeudi 25 juin à 09:25
Comment la chaîne américaine de cafés, désormais planétaire, a conquis les classes moyennes urbaines. Cette investigation sur trois continents dévoile la face soigneusement cachée de la marque à la sirène.
Starbucks a imprimé sa marque verte et blanche aux rues des principales villes du monde, de Seattle, son berceau d'origine, à la côte Est, l'Europe et aujourd'hui la Chine, où une nouvelle enseigne ouvre toutes les quinze heures en moyenne – toutes les deux semaines à New York, dont les quartiers les plus centraux semblent pourtant saturés par le logo à la sirène. Avec ses quelque 30 000 enseignes dans plus de 78 pays et ses quelque 350 000 employés, la chaîne américaine de cafés se défend pourtant d'être une multinationale comme les autres. Les produits y sont présentés comme issus à 99 % du commerce équitable, les salariés, comme des "partenaires". Dans l'Amérique de Trump, elle affiche comme valeurs cardinales la défense de l'environnement, la lutte contre les discriminations et la responsabilité sociale des entreprises. Comment le petit café alternatif ouvert en 1971 par trois copains amateurs d'expresso est-il devenu, en un demi-siècle, ce géant omniprésent de la mondialisation ? Arrivé comme directeur du marketing en 1981, son PDG aujourd'hui démissionnaire, Howard Schultz, qui a racheté l'affaire en 1986, a accompli un tour de force : transformer un breuvage des plus banals en potion magique. De Londres à Shanghai, de Tours à Moscou, l'"expérience" Starbucks, synonyme de sophistication et de modernité, draine des foules prêtes à la payer au prix fort – soit 5 euros le café en moyenne. Luc Hermann et Gilles Bovon ont enquêté une année durant sur trois continents pour comprendre les raisons de ce succès phénoménal, et en révèlent la face cachée.
Désillusions
Car le redoutable arsenal marketing de Starbucks, sa rhétorique humaniste comme son positionnement haut de gamme dissimulent une réalité plus amère, elle aussi fort banale. Des dures conditions de travail aux désillusions d'un petit producteur mexicain, des produits saturés de sucre et de gras à leur contenant non recyclable, des efforts pour contourner les lois fiscales à une politique immobilière prédatrice, Luc Hermann et Gilles Bovon révèlent le cynisme et l'obsession du profit derrière le masque des bons sentiments. Le portrait nuancé, mais sans concession, d'une entreprise emblématique de l'économie contemporaine.
Réalisation : Luc Hermann Gilles Bovon Pays : France Année : 2017
Info et société Enquêtes et reportages 91 min Prochaine diffusion le mercredi 10 juin à 09:25
Face à l’engouement croissant de la population mondiale pour le saumon, les fermes d’élevage jubilent, celles de Norvège en tête. Enquête sur une industrie florissante responsable d’importants problèmes environnementaux et sociétaux.
La consommation du saumon, réputé pour sa forte teneur en oméga-3, a triplé dans le monde depuis les années 1980. Pour répondre à la demande, l’aquaculture norvégienne s’est rapidement structurée, hissant le pays au sommet de la production mondiale. Sur le mois de janvier 2020, les recettes de ses exportations ont battu un record en s’établissant à 677 millions d’euros. Mais cette industrialisation massive pèse sur les écosystèmes. L’importation par cargo du soja amazonien, l’un des composants des granulés d’élevage, accentue la déforestation tandis que les déchets alimentaires et les excréments engendrent une importante pollution aquatique. Les "évasions" de poissons des fermes, notamment lors des tempêtes, compromettent aussi le patrimoine génétique du saumon sauvage, dont la population souffre déjà de maladies et de la surpêche. Face à ces défis, certains acteurs misent sur la technologie pour contrôler leur empreinte carbone quand d’autres parient sur les fermes aquacoles terrestres en circuit fermé, réputées plus respectueuses. Cela suffira-t-il à redorer le blason de l’élevage ? Pas si sûr. Au Chili, deuxième producteur mondial de saumon, les ouvriers dénoncent les cadences infernales imposées par la puissante industrie locale.
Juteux business
Des côtes norvégiennes aux cuisines françaises, des fjords chiliens aux rivières allemandes – terrain d’expérimentation d’une réintroduction du saumon sauvage –, cette enquête décortique les ressorts de ce juteux business en analysant ses conséquences environnementales et sociétales. Nourri d’infographies didactiques, d’immersions rares dans des fermes d’élevage et de nombreux témoignages (pisciculteurs, activistes, mais aussi le chef étoilé Michel Troisgros), ce documentaire d’Albert Knechtel (Génération jihad) explore également les efforts menés pour rendre la salmoniculture durable et plus respectueuse du bien-être animal.
Réalisation : Albert Knechtel Pays : Allemagne Année : 2020
Capitalisme ; Évasion fiscale ; Justice ; Multinationales
Capitalisme ; Évasion fiscale ; Numérique
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"Black lives matter. Les vies noires comptent. Proclamer la valeur de ces vies si dévalorisées partout dans le monde, y compris en Afrique, au bout de six siècles d’un capitalisme prédateur, c’est affirmer aujourd’hui et ici la primauté de la vie sur le profit. Black lives matter (les vies des noirs comptent). Me Too. Ces slogans crient, au coeur de notre monde où les riches s’enrichissent et les pauvres s’appauvrissent, la puissante aspiration de milliards d’êtres humains à la liberté, à l’égalité et à la fraternité."
.#BlackLivesMatter #Racisme #Nègres
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À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On inaugure cette série avec l'économiste Bernard Friot.
Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
- Quels regards portez-vous sur la période que nous sommes en train de vivre ?
- Notre collectif est très attaché au programme du Conseil National de la Résistance. Pensez-vous que celui-ci, une fois actualisé, puisse ouvrir un chemin pour un autre avenir ?
- Selon vous, quelles mesures seraient impératives pour que le jour d’après ne ressemble pas au jour d’avant ?
Pendant une quinzaine de minutes, Bernard Friot nous parle de la période de la pandémie de Covid-19 qui a révélé la folie absolue du capitalisme, mais aussi des moyens de créer le monde d'Après, et notamment à travers la mobilisation générale des citoyens qu'il appelle de ses voeux afin de libérer nos sociétés de la logique capitaliste, comme avec son projet carte vitale alimentaire par exemple, mais rediriger les aides d'État vers les coopératives, les paysans etc, plutôt que les gros exploitants et la grande distribution ! Sécurité sociale du logement, sécurité sociale alimentaire etc, tout un programme pour sortir du capitalisme !
Pour retrouver le chaine de Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui : https://www.youtube.com/channel/UCX4Uozp_v5-HM6OxX5dldOA
Pour retrouver leur site internet : www.citoyens-resistants.fr
.#Coronavirus #Capitalisme #BernardFriot
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Ndlr : un pdt élu sur cette base possible ? ou mettre un peid dans la porte avec une MNC ? ACT
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À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On continue avec la sociologue Danièle Linhart pour le 2e numéro de cette série.
Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
.#Coronavirus #Capitalisme #Travail
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Dans le cadre de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On continue avec Sylvine Bouffaron de Alternatiba / ANV-COP21.
.#Capitalisme #Néolibéralisme
Catégorie Actualités et politique 218 commentaires
Transcription : ... nous recherchons un rapport de force ... vélo, pistes cyclables, collectif inter-urgences, pétition pour le monde d'après, ...
Alors qu’ont lieu les premières escarmouches de la guerre sociale, des personnes et des collectifs lancent un appel à « se fédérer ». Se fédérer pour combattre le système capitaliste dans lequel « nos vies vaudront toujours moins que leurs profits » ; se fédérer pour mettre en commun « des alternatives crédibles et tangibles pour des vies humaines » ; se fédérer pour organiser « une force collective » prête à « la nécessité de l’affrontement ».
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Nous souvenons de ce qu’étaient les Fédérés, celles et ceux qui ont voulu, vraiment, changer la vie, lui donner sens et force sous la Commune de Paris
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Aggiornamento histoire-géo, ACU (Association des communistes unitaires), Association De(s)générations, CAPJPO-Europalestine, Cerises la coopérative, Changer de Cap, Collectif des révolutionnaires, Collectif Droit à la Belle Ville, Collect’IF paille, EcoRev’, Émancipation collective, Ensemble !-PACG 05, Fédération des syndicats SUD-Rail, Gilets jaunes enseignement recherche, Gilets jaunes de Plaine Commune, Jardins Communs, Jarez Solidarités, La Suite du monde, Le Paria, Les infiltrés, On prend les champs, PEPS (Pour une écologie populaire et sociale), Questions de classe(s), Reporters en colère, Réseau pour l’Autogestion, les Alternatives, l’Altermondialisme, l’Ecologie, le Féminisme, Réseau salariat Pays de Loire, SUD éducation Loiret, Union prolétarienne ML, Union syndicale Solidaires, Union syndicale SUD Industrie, Unité Communiste de Lyon, Union communiste libertaire.
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Pour rejoindre cet appel : appelsefederer@riseup.net
Clés : Capitalisme ; Économie ; Sécurité sociale ; Sociologie
À l'approche de la date anniversaire de la première réunion du CNR, Le Média vous propose une série d'interviews généreusement cédées au Média par le collectif Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui, réalisées dans le cadre du rassemblement des Glières de cette année qui a du être annulé. On inaugure cette série avec l'économiste Bernard Friot. Le collectif Citoyens Résistant d'hier et d'aujourd'hui a proposé aux intervenants prévus de répondre à trois questions en rapport avec la crise sanitaire, économique et politique que traverse le monde.
Quels regards portez-vous sur la période que nous sommes en train de vivre ?
Notre collectif est très attaché au programme du Conseil National de la Résistance. Pensez-vous que celui-ci, une fois actualisé, puisse ouvrir un chemin pour un autre avenir ?
Selon vous, quelles mesures seraient impératives pour que le jour d’après ne ressemble pas au jour d’avant ?
Pendant une quinzaine de minutes, Bernard Friot nous parle de la période de la pandémie de Covid-19 qui a révélé la folie absolue du capitalisme, mais aussi des moyens de créer le monde d'Après, et notamment à travers la mobilisation générale des citoyens qu'il appelle de ses vœux afin de libérer nos sociétés de la logique capitaliste, comme avec son projet de carte vitale alimentaire par exemple, mais rediriger les aides d'État vers les coopératives, les paysans etc, plutôt que les gros exploitants et la grande distribution ! Sécurité sociale du logement, sécurité sociale alimentaire etc, tout un programme pour sortir du capitalisme !
Retrouvez la chaîne de Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui https://www.youtube.com/channel/UCX4Uozp_v5-HM6OxX5dldOA.