L'invité de 8h20 : le grand entretien
de la LDH - Ligue des droits de l'homme
Clés : Justice Société violences policières
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Pour cette 6ème édition de Mauvaise Presse, nous avons décidé d’être extrêmement originaux et de parler de la réforme des retraites et du mouvement social actuel pour demander son retrait. Parce que finalement pour une émission comme Mauvaise Presse, ce sujet est un cas d’école sur la nécessité de bien comprendre l’actualité pour pouvoir s’en saisir, se positionner, se former une opinion et quand il le faut, se mobiliser.
Surtout cette réforme des retraites démontre la nécessité d’avoir aujourd’hui un traitement médiatique à la hauteur des enjeux, ce qui n’est malheureusement pas toujours le cas.
Pour en discuter nous avons le plaisir de recevoir :
Danielle Tartakowsky, historienne et spécialiste des mouvements sociaux.
Anais Henneguelle, vous êtes membre du collectif des Economistes atterrés, chercheuse et spécialisée dans le domaine de l’économie politique
et enfin Selim Derkaoui, co-rédacteur en chef du magazine indépendant Frustrations
NB :
Nous avons enregistré cette émission le mercredi 18 décembre.
Sources :
Explications :
BD explicative de Emma https://emmaclit.com/2019/09/23/cest-quand-quon-arrete/
Anaîs Henneguelle : Les 12 idées reçues à combattre sur la réforme des retraites https://blogs.mediapart.fr/anais-henneguelle/blog/161219/retraites-12-idees-recues-combattre-le-guide-dautodefense
https://www.marianne.net/economie/1959-2022-2037-vous-explique-la-reforme-des-retraites-en-neuf-dates-cles
Catégorie Actualités et politique 356 commentaires
Transcription: ... chantage à la dette ...
Pendant près de 9 mois, le collectif citoyen La Bascule a pu expérimenter un modèle de société écologique, solidaire et démocratique. C’est à Pontivy, dans une ancienne polyclinique qui était désaffectée depuis plus de dix ans que le collectif avait choisi de s’installer. Désormais, le collectif prévoit de s’installer à Plouray.
...
développer un tiers lieu à l’allure d’une colocation géante alliant à la fois espaces de travail et de vie partagés. Pendant neuf mois d’expérimentation diverses, le collectif a pu y développer une bibliothèque participative, un espace de don d’objets ainsi que plusieurs points d’eau et d’électricité. Un début d’autonomie alimentaire avait était mis en place avec la création d’un poulailler, la récolte de plantes sauvages ou encore un système de glanage avec des maraîchers locaux. Accompagné par l’Université du Nous, le collectif a pu également découvrir et mettre en place un système de gouvernance partagée répartissant les rôles de chacun selon leurs envies et leurs compétences. ... mise en place de formations citoyennes pour sensibiliser aux grand enjeux environnementaux ainsi qu’autour de l’urgence climatique. Souhaitant créer une convergence des luttes, ce lobbying citoyen souhaite également faire le pont entre les associations locales engagées dans la transition écologique, sociale et démocratique en créant des espaces de rencontres et des groupes de discussions. ...
Au lieu d'attendre que les changements que nous souhaitons viennent d'en haut, organisons-nous selon nos propres règles en autogestion économique et politique. Inventons et créons dès aujourd'hui le monde de demain.
Relions-nous au sein d'assemblées citoyennes fédérées autour des valeurs d'entraide, de partage et de fraternité. Mettons en place notre propre monnaie indépendante du système financier global. Instaurons des circuits courts pour l'alimentation, l'énergie et tous les produits de base pour devenir résilients et mieux résister aux futures crises économiques. Ne nourrissons plus un système autoritaire, inégalitaire et polluant par notre consommation, nos impôts et notre travail.
Boycottons l’économie mondialisée. Ne soyons plus complices de notre servitude.
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Le système dans lequel nous évoluons, souvent reconnu comme l'unique modèle possible, n’en est qu’un parmi tant d'autres, fonctionnant sur des principes et des règles implicites mais bien présentes. Il peut être remplacé par de nouvelles formes d'organisation ayant la capacité de restreindre ou d’éliminer la recherche du profit pour mettre en avant des valeurs et des pratiques éthiques. Ce réseau autonome pourrait être basé sur :
⁃ Une vie citoyenne au sein de communes et d'assemblées citoyennes interconnectées qui formeront les cellules du réseau. Celles-ci pourront, si elles le jugent pertinent, s'approprier les institutions locales, en s'inspirant de la démarche du municipalisme.
⁃ Une Constitution et une charte de valeurs écrites directement par les membres. Ainsi nous décidons nous-mêmes des règles de la vie politique.
⁃ Du partage, du don, de l'entraide et de la solidarité.
⁃ Une monnaie commune, lorsque la situation ne permet pas le partage et requiert des échanges réciproques.
⁃ Un système de redistribution, de sécurité sociale et de soutien aux plus démunis.
⁃ Une production respectueuse de l'homme et du vivant, et une consommation locale.
⁃ Une plate-forme numérique et des logiciels libres pour faciliter la communication, se coordonner à grande échelle et se libérer de l'emprise des GAFAM.
⁃ Une fédération internationale qui rassemble tous ceux qui aspirent à s'entraider pour construire un monde plus juste et se soutenir mutuellement quelles que soient les origines et les cultures.
Certains expérimentent déjà de nouvelles manières de vivre : assemblées citoyennes, artisanat, coopératives, réseaux et fermes de permaculture, écoles démocratiques, écolieux, ZAD, etc.
Ce réseau a pour vocation de relier toutes ces initiatives pour leur permettre de s'affranchir du marché capitaliste et de son paradigme.
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Il existe un réservoir intarissable d'individus ayant une volonté de puissance ou un besoin pathologique d'exercer une emprise sur les autres. Nous devons donc édifier des stratagèmes sociétaux qui nous permettent de nous en protéger. C'est parce que l'humain est attiré par le pouvoir et ses dérives qu'il faut s'en protéger afin de ne pas laisser l'opportunité à ses mauvais cotés de s'exprimer et de faire du tort. La construction d'un système alternatif qui posséderait les mêmes règles d'échange monétaire et économique et la même organisation politique ne pourra pas entraîner un résultat différent de celui du capitalisme libéral.
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Étienne de La Boétie, Discours de la servitude volontaire, 1576
Connu :/ https://sidh.eco/intro
Faire émerger, ensemble, une société numérique innovante et inclusive.
La mission Société Numérique met en œuvre un programme d’actions pour favoriser l’autonomie et la capacité de tous à saisir les opportunités du numérique et pour accompagner la transition des territoires.
vecteur de croissance, de progrès et d’épanouissement mais aussi catalyseur de novelles fractures, inégalités et inquiétudes https://laboratoire.agencedunumerique.gouv.fr/.
Ndlr : 2 postulats : celui de la croissance et celui du TOUT numérique.
- Le premier est caduque sous l'anthropocène et l'atteinte des limites de la planète (dystopie ?). => CREUSER ACT
- Le second est une tyrannie totalitaire à combattre de toutes nos forces d'autant plus qu'est éludée la croissance insoutenable de la consommation des matières et d'énergie des UDTIC. Laisser la liberté au citoyen d'utiliser ou non le "numérique" est un devoir civique. => lutter /liberté de choix papier/numérique ACT
Yves Bréchet, membre de l’Académie des sciences, nous livre sa réflexion après la décision de la France d’arrêter la recherche scientifique pour les réacteurs nucléaires du futur. Un texte sans détour, en exclusivité pour la revue Progressistes.
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Une certaine idéologie a voulu sortir de cette dynamique, qui était issue de la nécessité d’un bien commun, et soumettre l’ensemble aux lois du marché selon le dogme que le marché conduit nécessairement à des solutions optimisées.
Il faudra un jour faire un bilan de cette injonction doctrinaire mais une caractéristique des idéologies, quelles que soient leurs couleurs, est qu’elles sont rétives à la comparaison aux faits. Le découplage de la production et de la distribution pour cause de concurrence européenne, la nécessité de donner accès au parc hydroélectrique lors même qu’il est indispensable et tout juste suffisant pour stabiliser le réseau électrique mis à mal par la pénétration à marche forcée des énergies intermittentes, et plus récemment le choix ahurissant de se séparer de notre industrie des turbines, dans un pays ou l’énergie électrique est à 90 % nucléaire ou hydraulique, devraient suffire pour démontrer à quel point l’État a cessé d’être un État stratège pour devenir un bouchon flottant au fil de l’eau, le courant dominant étant la logique budgétaire, et les turbulences les effets de modes et les pressions électorales, ce qui nous amène fort loin des grands noms qui ont réindustrialisé la France dans l’après-guerre. Ces exemples nous montrent aussi, sans que cela puisse nous rassurer, à quel point cette tendance de fond transcende les partis politiques. La récente décision du gouvernement d’arrêter le projet ASTRID de réacteur à neutrons rapides est un cas d’école de démission de l’État, dans une vision court-termiste dont on peut raisonnablement se demander ce qui l’emporte du désintérêt pour l’intérêt commun ou de l’ignorance patente des aspects scientifiques et industriels de la question.
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L’énergie nucléaire nécessite une denrée qui n’est pas inépuisable, l’uranium, et génère des déchets à longue durée de vie. Sur ces deux questions les réacteurs à neutrons rapides apportent une réponse techniquement éprouvée : la surgénération, en permettant d’utiliser le plutonium issu du retraitement des combustibles usés, et l’uranium appauvri, sous-produit de l’enrichissement, diviserait par 10 le volume des déchets produits, et assurerait notre autonomie en matière de ressources en uranium et d’autonomie énergétique pour un bon millier d’années au rythme actuel de consommation.
Actuellement, et contrairement à ce que la doxa verte affirme, personne n’est capable de dire quelle proportion d’énergies décarbonées non nucléaires est compatible avec nos sociétés industrielles. Ce n’est pas une question du coût des renouvelables, qui baisse constamment, c’est une question de physique. On ne sait pas quelles sont les capacités de stockage réalistes, on ne sait pas les modifications indispensables du réseau de distribution, on ne sait pas quelle part de production et de consommation localisées est compatible avec un mix énergétique donné, et enfin la production à partir d’énergies fossiles d’une électricité décarbonée rendue possible par un stockage de masse du CO2 est à ce jour un vœu pieux. Dans cette situation, faire le pari qu’on pourra se passer du nucléaire relève plus de la méthode Coué que de la saine gestion politique. La France devrait rester, au moins pour les décennies à venir, un pays à forte composante nucléaire, et c’est d’ailleurs ce qui avait été maintes fois répété par le président Emmanuel Macron. Mais il ne semble pas évident, au moins au vu des dernières décisions, que la cohérence soit une vertu majeure de l’actuelle politique énergétique.
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les réacteurs à neutrons rapides (RNR) sont capables de brûler tous les isotopes du plutonium, et donc de transformer ce déchet en ressource. Ils peuvent également brûler l’uranium naturel et l’uranium appauvri. Les RNR peuvent donc transformer les déchets, en particulier le plutonium, en ressource, et consommer toutes les matières fissiles issues de la mine. Ce faisant, de facto, les RNR permettent une gestion rationnelle de la ressource « site de stockage profond ». Parmi les différentes possibilités techniques pour réaliser la fermeture du cycle, le RNR à caloporteur sodium est l’option technologique la plus mature. Arrêter le programme des RNR en arguant de solutions de remplacement est au mieux aventureux, au pis malhonnête.
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Garder l’option de fermeture du cycle laisse au contraire possible l’usage du nucléaire dans la proportion qui sera nécessaire car à tout moment le flux de matières entrant et sortant sera équilibré, sans accumulation, comme c’est le cas actuellement de déchets non ultimes. Ne pas fermer le cycle, c’est rendre le nucléaire non durable ni responsable : en faisant ce choix aujourd’hui, on prive demain le politique d’une marge de manœuvre et, de facto, on « décide » à sa place.
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Le GIEC, pourtant peu enclin à tresser des lauriers au nucléaire, déclare en 2018 que dans la lutte contre le réchauffement climatique l’énergie nucléaire jouera un rôle essentiel. Ce chapitre du rapport du GIEC a, semble-t-il, du mal à trouver son chemin jusqu’au bureau où s’écrivent les discours enflammés de nos chevaliers blancs du climat.
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réacteur RNR-Na chinois CDFR-600 (China Demonstration Fast Reactor de 600 MWe) a été coulé le 29 décembre 2017 à Xiapu, dans la province de Fuijan. Ce réacteur est conçu et construit par CNNC (China National Nuclear Corporation) ... mise en service en 2023 ... un RNR-Na de 65 MWt/20 MWe a été construit, et mis en service en 2010. Ce réacteur a été acheté à la société russe OKBM Africantov qui en avait assuré la conception et la fabrication ... CNNC annonce que les RNR-Na seront la principale technologie déployée en Chine au milieu de ce siècle ... le CDFR-600 utilisera du combustible mixte d’uranium et de plutonium (MOx RNR) avec des performances de 100 GWj/t de taux de combustion. Toutes ces informations étaient connues du gouvernement français au moment de sa décision d’arrêter le projet ASTRID ... exemple de la société TerraPower appartenant à Bill Gates ... promeut un concept de RNR-Na appelé Traveling Wave Reactor, dont les dernières évolutions de design sont finalement très proches d’un RNR-Na classique. TerraPower et CNNC ont créé un joint-venture en octobre 2017 pour le codéveloppement du TWR ... Les Japonais eux-mêmes étaient largement partie prenante du programme ASTRID, témoignant là aussi d’un État stratège.
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Connu / https://www.energiesosfutur.org
16 commentaires DONT https://revue-progressistes.org/2019/09/22/larret-du-programme-astrid-une-etude-de-cas-de-disparition-de-letat-stratege/#comment-4603
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jnm 22 Oct 2019 à 20:30
Bonjour, merci pour cette intervention. Vous n’êtes pas sans savoir que nous attendons d’ici 20-30 ans, d’après les modèles étudiés par des milliers de climatologues dans le monde entier, des températures estivales supérieures à 40 degrés, puis d’ici 30 ans, des températures jusqu’à 55° en Alsace, 53° en Sud Ouest, Aquitaine, Loire et Région Parisienne. Cet été nous avons eu du 46° dans le Gard. Ces modèles issus d’études publiées entre 2000 et 2014, sont hélas, depuis lors, rendues caduques par de nouveaux modèles bien plus inquiétants, qui nous portent à des températures supérieures bien plus tôt. La filière nucléaire, qui se construit sur du long terme, avec des mises en services hypothétiques vers 2030-2040, n’est elle pas condamnée dans son ensemble, toutes technologies confondues, par la température, le manque d’eau dans les grands fleuves, dont on a pu voir le niveau très bas cet été ou en 2003 ? Sans parler de la paralysie de toute l’économie et les services dès qu’on est au dessus de 45°. Il semble qu’il y ait une omerta totale sur ce sujet dans la filière. Sachant les milliards d’euros d’investissement nécessaire, leur rentabilité à long terme est impossible. Il vaut mieux investir massivement dans la réduction de la consommation (isolation, gaspillage) et les ENR. Merci pour nos enfants.
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Ndlr :
- solution pour le recyclage des déchets nucléaires ? Douchée par la remarque de jnm ? Le débat ne se ramène-t-il pas au choix de société : une société industrielle est-elle encore possible sous l'anthropocène ou non ? Sinon, quelle société ? ACT
Ambiance studieuse à Montpellier
Réunis dans un ancien musée squatté pour l'occasion, les Gilets Jaunes qui sont "toujours là", planchent sur l'avenir du mouvement pendant tout le week-end. Compte rendu.
Plus de 450 Gilets Jaunes venus de toutes la France tiennent la 4ème Assemblée des assemblée ce week-end. Pendant trois jours, ils vont échanger sur l’avenir du mouvement, les prochaines étapes de la mobilisation et les revendications. Le lieu de la rencontre avait été tenu longtemps confidentiel. C’est finalement un squat, la Soucoupe, l’ancien musée de l’agriculture à Montpellier, qui abritera le rassemblement.
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Il y a de nombreux retraités pauvres, les lois pour l’indemnisation du chômage et pour les minima sociaux se durcissent, il y a de plus en plus de temps partiels subis. C’est le cas de mon fils qui a 29 ans, il est en CDI à temps partiel chez Mac Do. Les jeunes n’arrivent plus à s’installer, à avoir des projets de vie. Je ne veux plus voir le fossé se creuser entre les gens. » ... Baptiste arrive de Funnel dans le Lot-et-Garonne avec Chantal et Georges. Tous trois se sont connus sur un rond-point. « Avant je râlais devant ma télé ou au repas de famille. Je ne m’étais jamais engagé syndicalement ou politiquement. J’avais besoin d’exprimer ma colère contre le mode de fonctionnement du monde, l’individualisme, la compétition, l’injustice. Je ne me reconnais plus dans cette société de consommation. » ... partage colère ... solidarité ... La cohabitation avec des militants Front National a été difficile. Beaucoup sont partis, d’autres ont évolué dans leurs positions ... Deux thématiques : appel à la grève générale du 5 Décembre et la question de l’international, en particulier au vu du contexte actuel de soulèvements populaires dans plusieurs pays ... ensemble contre les personnes ou les intérêts qui nuisent à notre vie ...
Illustrations de David Revoy - Licence : Creative Commons By 4.0
Inspirer les possibles
Bienvenue dans un monde où chacun·e peut partager et accéder aux connaissances !
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imaginer ensemble, avec les acteurs et actrices qui, chaque jour, concrétisent une société où l’on contribue plus qu’on ne consomme, la société de contribution.
Actions de médiation
Aujourd’hui, trouver le service web libre et éthique qui correspond à ses usages demande de nombreuses connaissances et reste difficile d’accès aux personnes les moins à l’aise avec l’outil numérique.
C’est en travaillant de concert avec ce public, des spécialistes de la médiation numérique et des professionnel·le·s du design et de l’expérience utilisateur que Framasoft désire s’attaquer à la question, tout en proposant des outils et des formations aux actrices et acteurs des réseaux territoriaux qui font de la médiation numérique.
Le but ? Créer les outils et les conditions pour faciliter l’accès à un web éthique.
Git à la portée de tou·te·s
outil qui permet de collaborer collectivement sur du code. ... Comment faire pour que les personnes qui ne codent pas puissent profiter de la philosophie d’un tel outil ? Comment adapter git, son jargon, son interface, etc. afin que tout le monde puisse co-construire et collaborer sur des textes ou d’autres communs contributifs ? Des projets existent et c’est avec eux que Framasoft désire étudier des solutions.
Un MOOC pour les CHATONS
Devenir un membre de ce collectif d’organisations qui héberge des services web éthiques, n’est pas une mince affaire : il y a une impressionnante somme de savoirs à acquérir, et de pratiques à connaître. ... rassembler et structurer les connaissances à partager… et que se multiplient les CHATONS dans notre panier commun !
UPLOAD, Université Populaire du Libre
C’est le projet le plus flou et peut-être le plus fou, de cette Contributopia : ouvrir une Université Populaire du Libre, Ouverte, Accessible et Décentralisée. ... créer un outil numérique où chacun·e peut apporter ses savoirs et y puiser des connaissances, voire (rêvons un peu) les faire reconnaître. ... sa conception dépendra de toutes les bonnes volontés, contributions et partenariats qui s’empareront du projet tout au long du voyage.
Agir pour réduire les impacts environnementaux et sociétaux négatifs des technologies du numérique.
Cet espace est pour vous : enseignant, informaticien, décideur, acheteur, logisticien, en charge du développement durable, et tout particulièrement si vous travaillez dans le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche ou vous êtes simplement curieux …
StreetPress est un média d’information en ligne indépendant, développé avec le soutien de ses lecteurs.
Nous avons créé StreetPress pour défendre un journalisme de terrain et d’enquête, pour raconter la société actuelle, et porter dans le débat public les questions de la nouvelle génération.
Pour en savoir plus sur StreetPress, vous pouvez lire la story de Streetpress https://www.streetpress.com/timeline
L'équipe Johan Weisz Mathieu Molard Mathieu Bardeau Matthieu Bidan Inès Belgacem Christophe-Cécil Garnier Rémi Yang Cléo Bertet
Penser la fin des énergies fossiles, explique l’enseignant en science politique Luc Semal dans cet entretien, c’est élaborer un projet de société avec des propositions politiques précises, le sentiment de la catastrophe à venir faisant office de carburant.
Luc Semal est maître de conférences en science politique au Muséum national d’histoire naturelle. Il est l’auteur du livre Face à l’effondrement (PUF).
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Quand le gouvernement a voulu alourdir la taxe carbone, il a en même temps supprimé l’impôt sur les grandes fortunes. C’est injuste et ce n’est pas viable, car cela implique de faire peser les efforts de sobriété sur les plus pauvres, pendant que les plus riches disposent d’encore plus de moyens pour y échapper ostensiblement. On ne peut pas enclencher la transition écologique sans que des efforts importants soient réclamés aux plus aisés.
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L’idée qu’il faille limiter les transports aériens, voire réduire notre mobilité, gagne du terrain. C’est important, car c’est un secteur où les perspectives de solutions techniques sont quasi nulles à moyen terme. Si on veut baisser les émissions, il faut limiter les avions. Donc le sujet est très clivant.
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D’abord, la contre-argumentation factuelle, pour dégonfler le mythe sans cesse renaissant de la solution technique : il faut rappeler les ordres de grandeur, expliquer qu’aucune solution technique ne suffira à réduire drastiquement les émissions dans les temps impartis. Il est absurde de prétendre que le secteur aérien pourra bientôt réduire drastiquement ses émissions au prétexte qu’un avion solaire a transporté une personne autour du monde. Ce n’est pas à la hauteur des enjeux et il faut le rappeler. Cela veut dire maintenir un contre-argumentaire fort face à des lobbies qui défendent leur secteur industriel. Et c’est vrai bien au-delà du seul secteur aérien : le discours écologiste assure qu’il n’y aura pas de solution purement technique. Les promesses de solutions techniques sont des illusions qui ne fonctionnent que quand on cloisonne artificiellement les problèmes. Par exemple, les scénarios de transition énergétique qui veulent nous faire passer à 100 % de renouvelables sans réduire le niveau de confort énergétique impliqueraient des conséquences dramatiques pour la biodiversité. L’écologie politique propose une approche complexe, tenant compte des interdépendances et des effets de rétroaction.
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travaux de Mathilde Szuba sur l’histoire et l’avenir des politiques de rationnement. Elle explique que le rationnement est une politique d’organisation du partage des efforts qui a souvent été acceptée, voire positivement réclamée par les populations dans les situations de crise ou de pénurie… à condition que cette politique soit perçue comme juste et justifiée.
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la démocratie. C’est celui qui est le plus à même d’accorder un peu d’importance à la voix des acteurs faibles que sont les générations futures et les non-humains. Je ne vois pas de système autoritaire et dictatorial faire cela. La dictature verte est une abstraction fictionnelle.
Propos recueillis par Laury-Anne Cholez
À l’occasion du colloque Dérèglement climatique - défi mondial, approches globales organisé par l’École normale supérieure (ENS) le 8 et 9 juillet à Paris, Reporterre a édité un magazine du même nom. Cet article, second d’une série d’entretiens autour du climat réalisées en partenariat avec l’ENS, en est issu. Relire le premier (avec Coralie Chevallier) Climat : « La culpabilité peut être un moteur pour changer de comportement »
L’écologie serait liberticide, selon ses détracteurs. L’auteur de cette tribune, rappelant ce qu’est l’écologie politique, montre que cette critique est un faux débat, qui permet d’éviter de poser la question de la confrontation des modèles de société.
Ce texte est issu du travail de l’Atelier toulousain d’écologie politique, qui réunit des chercheur.es de toutes disciplines réfléchissant à la situation écologique actuelle. Il a été écrit par Guillaume Carbou, avec les contributions de Frédéric Boone, Julian Carrey, Andreas Eriksson, Florian Simatos et Marie-Anne Verdier.
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La voiture a réussi le double exploit de désertifier les centres-villes et de rendre obsolètes les transports collectifs
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Personne n’est libre d’acheter une voiture low-tech, sans électronique, sans clim et sans peinture : il ne s’en produit tout simplement pas
... Cette « liberté » inculquée à nos imaginaires à coup de budgets publicitaire et marketing pharaoniques participe surtout à la création de désirs, et donc de frustrations, au cœur du système marchand. Ce système marchand qui vante d’ailleurs tant la liberté du consommateur est en fait bien trompeur : le consommateur n’est jamais libre que d’acheter les produits que notre organisation capitaliste souhaite produire, à savoir des biens à forte rentabilité et industrialisables.
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l’écologie politique se présente comme un programme qui souhaite renforcer les économies locales et leur résilience, favoriser le lien social et la gestion sage des biens communs, et construire une relation non destructrice à la planète et à ses habitants. Elle s’oppose en cela à un système économique, politique et philosophique qui, certes, promet d’envoyer certaines de ses « élites » sur Mars, mais qui, pour ce faire, entretient des guerres, exploite les terres et les hommes, et nous contraint à produire, consommer, et gaspiller toujours plus.
Lire aussi : Sortons du conformisme : réinventons l’écologie politique https://reporterre.net/Sortons-du-conformisme-reinventons-l-ecologie-politique
Invité [1] à intervenir lors des journées QPES 2019 "Questions de Pédagogies pour l’enseignement supérieur", voici le diaporama [2] de la conférence et les lien associés aux exemples associés.
Cette conférence a été enregistrée et un lien vous sera proposé dès qu’il sera disponible.
La problématique
La coopération, la capacité à innover, la créativité, figurent en tête des référentiels des compétences attendues dans ce 21ème siècle d’une société transformée par nos usages du numérique et confrontée à l’urgence des transitions. L’abondance des contenus numériques, des innovations sociales et des initiatives locales appellent à des changements de posture pour "faire avec", "être en attention", "donner à voir", apprendre à coopérer et développer les communs. Des années d’expérience dans le développement des pratiques collaboratives dans la société nourriront cette présentation centrée sur l’apport de la coopération ouverte.
Freins et facilitations seront illustrés et déclinés dans le domaine de la formation au travers d’interviews d’acteur.ice.s publiés dans histoires de coopéraions
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Par-delà les caricatures, la perception qu'ont les sociétés traditionnelles du monde égratigne les mythes fondateurs des sociétés occidentales. La relation qu'ils entretiennent avec leurs milieux de vie, la place des femmes et des valeurs qui les caractérisent dans l’équilibre d’une société, leur rapport avec l’argent, le temps, la propriété... nous montrent de nouveaux modèles !
Et si, face aux enjeux climatiques, sociaux et environnementaux qui sont les nôtres, les perceptions archaïques pouvaient inspirer de nouveaux récits et ré-enchanter nos futurs ? Porté par un intérêt particulier pour la nature sauvage et ses habitants, Corto Fajal est réalisateur de films documentaires depuis une vingtaine d’années.
En tant qu’explorateur des sociétés et cultures traditionnelles, il aime partager ses découvertes avec le grand public. Le support du film documentaire lui permet ainsi de faire connaître des modes de vie différents, d’autres conceptions et perceptions du monde. Une belle invitation au voyage, à la curiosité mais également à la réflexion sur nos sociétés d’aujourd’hui.
Ainsi, après avoir vécu 5 ans aux côté de Jon et les Samis, éleveurs de rennes au-dessus du cercle polaire, « Jon face aux vents » est sorti en 2011. En novembre 2018, Corto Fajal réalise ensuite, au terme de trois expéditions, le film « Nous Tikopia », après avoir séjourné seul pendant presqu’un an sur l’île de Tikopia, dans l’archipel des Salomon en Mélanésie. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community. Learn more at https://www.ted.com/tedx
Catégorie Organisations à but non lucratif 6 commentaires
Connu / https://twitter.com/TchendukuaKogis/status/1136656497826574337
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Tchendukua @TchendukuaKogis 7 hil y a 7 heures
Corto Fajal a pris parole lors d'une conférence @TEDxRennes sur le thème "Sociétés traditionnelles: une inspiration pour les sociétés modernes". Un récit inspirant qui nous invite à réfléchir et à repenser notre modèle face aux enjeux actuels.
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Transcription :*
... Pour les Peuples racines, le concept de nature n'existe pas. ...
Les élections européennes ont vu une nouvelle fois l’extrême-droite tirer son épingle du jeu. Dans de nombreux pays en Europe – Belgique flamande, Italie, Royaume-Uni, Pologne, France, etc. – celle-ci engrange des réussites électorales avec une stabilité qui force le respect. Certes, on en oublierait que le principal vainqueur de ces élections est, comme à l’accoutumée, l’abstention – avec uniquement 50,7% de participation. Les cris d’orfraie provoqués par cette percée masqueraient presque l’impuissance colossale du Parlement européen, exclu du droit d’initiative législative et enserré dans le complexe réseau d’acteurs de la gouvernance européenne. C’est donc à une élection aux enjeux "dérisoires" https://www.marianne.net/debattons/entretiens/david-cayla-les-regles-europeennes-determinent-strictement-le-cadre-economique que le peuple français était convié.
...
Pour Jean-Claude Michéa, il ne s’agit ni plus ni moins d’une "trahison des classes populaires par la nouvelle gauche "progressiste"", et ce recentrement sur les questions dites sociétales "a permis de dégager peu à peu un boulevard pour le Rassemblement National en lui offrant la possibilité - au prix de quelques indispensables révolutions de palais - de diffuser dans l’électorat populaire ses propres "vérités alternatives".
extrême(s)_droite(s)
Signer d'abord et avant tout cette autre pétition :
#SauvonsFranceÔ
https://www.change.org/p/sauvonsfrance%C3%B4
62 797 ont signé
ZAMOR GLENROY a lancé cette pétition adressée à Franck Riester, Ministre de la Culture, Franck Riester
Ministre de la Culture Annick Girardin Ministre des outre-mer Ministere des outre-mer ministère de la culture
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je suis Zamor Glenroy, auteur compositeur et interprète originaire de la Guadeloupe et de la Dominique. J’ai entendu, comme bon nombre d’entre vous, que le gouvernement voulait supprimer France Ô !
Je m’insurge contre cette décision injuste et méprisante à l’égard des originaires d’outre-mer mais aussi de tous les amoureux des outre-mer. Nous avons besoin de France Ô sur la TNT .
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501 ont signé.
Priscillia LUDOSKY a lancé cette pétition adressée à Edouard Philippe, Premier ministre et à Emmanuel Macron Président de la République française
Au 1er janvier 2017, la France comptait 66 991 000 habitants dont 2,1 millions dans les 5 départements d'Outre-mer. Imaginez alors le nombre d’enfants issus des natifs d’outre-mer résidant en France Métropolitaine et donc le nombre de personnes qui auraient souhaité entretenir un lien avec ces départements par le biais de la télévision ?
Et bien après une reconnaissance et une place survenue et attribuée que trop tardivement dans le paysage audiovisuel, c’est en juillet 2018 que le 1er Ministre Édouard Philippe annonce la suppression de la chaine de tv France Ô, seule chaîne représentative des Outre-mer et seul lien télévisuel entre les ultra-marins et les métropolitains originaire ou pas d’outre-mer. Et ce alors même qu’Emmanuel Macron s'était engagé à ne pas supprimer cette chaîne pendant la campagne présidentielle.
Précision: Le pôle Outre-mer de France Télévision regroupe France ô, chaîne nationale et Les 1ères (chaînes-radios-web dans tous les outre-mer). C'est France Ô qui est condamnée.
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Etienne Chouard répond aux allégations, souvent reprises dans les médias, sur ses rapports avec Soral, oue le FN.
Catégorie Actualités et politique
Transcription : ...
montrer que ces ...
c'est l'idée démocratique : mettre en scène les conflits pour apaiser la société. Aller leur taper dessus, c'est renoncer à faire de la politique. Ça fait 15 ans en politique et il est fort possible que j'ai dit de grosses conneries. Mais pourquoi les faire tourner en boucle et nier tout le reste de moi ? Plutôt que de me jeter les anathèmes, qu'on échange. J'ai pas peur de la controverse. Les anti-fa nous coupent en deux. C'est affaiblissant pour l'intérêt général, il me semble.
Le mouvement des gilets jaunes a mis en avant le besoin incompressible de concilier transition écologique et justice sociale. Sans justice sociale, il n’y aura pas de transition écologique. Sans transition, les impacts du dérèglement climatique, dont les populations les plus pauvres sont déjà les premières victimes, seront exacerbés.
Et les plus précaires risquent de rester piégés dans notre dépendance collective aux énergies fossiles.
Face à cette situation, le Réseau Action Climat appelle le Gouvernement à mettre en œuvre un nouveau contrat qui s’articule autour de 6 réformes fondamentales à engager pour faire émerger une société plus écologique et plus juste.
Pour toutes celles et ceux qui ont des difficultés à boucler leurs fins de mois, qui ne peuvent pas faire autrement que d’utiliser leur voiture ou se chauffer au fioul, ce contrat propose des solutions concrètes que le gouvernement pourrait adopter dès cette année.
Plusieurs de ces propositions ont déjà été portées auprès de ce Gouvernement et des précédents, mais ceux-ci ont préféré jusqu’à présent faire la sourde oreille. Pour que ce nouveau contrat se concrétise, nous appelons les Français à le soutenir massivement que ce soit à travers le débat officiel lancé par le Gouvernement ou en rejoignant les mobilisations qui s’organisent partout en France, pour exiger une action de l’Etat qui soit à la hauteur du défi climatique et qui ne se fasse pas au détriment de ceux qui ne peuvent pas faire autrement.
-> https://reseauactionclimat.org/wp-content/uploads/2019/02/nouveau_contrat_ecologique_juste.pdf
Qu’est-ce qu’on ne voit pas venir ?
Qu’est-ce qu’on ne comprend pas bien quand on se contente de regarder les informations qui viennent à nous, les images et discours médiatiques convenus, quand on n’essaie pas de diversifier ses sources ?
A quoi n’a-t-on pas accès si on ne va pas sur le terrain, si on ne se frotte pas à la réalité physique, sensorielle des choses ?
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a ensuite cocréé l’association SOS Maires et travaille aujourd’hui au plus près des citoyens et des élus pour les aider à penser et à préparer la résilience sur un territoire qui, selon lui, est amené à connaitre des chocs économiques, énergétiques, alimentaires et sécuritaires importants.
Nous parlons ensemble de sa grille de lecture du présent et de l’avenir, d’enjeux énergétiques et géo-politiques, de citoyenneté, des gilets jaunes, et de comment devenir plus résilient dans un monde incertain.
Transcription :
... arme russe ... route de la soie énergivore, demande des investissements puissants ... en afrique ya des intérêts chinois qui se jouent ... enr créées par du pétrole ... the shift project, jMarc Jancovici est mon mentor ... nous n'avons pas d'autre choix que de devenir sobres, de gré ou de force ... remigrer vers les campagne, hydrogène, méthanisation modérée, notre défense nationale doit rester ... alerte /vulnérabilité de notre défense /pétrole ... redéfinir les cartes sociétales ... demander à son maire le DICRIM comment on mange ?
grave crise sociétale gilets jaunes, tu l'avais anticipé en 2013 "politique quantique" jamais publié. L'état a besoin de secret. ... mettre la main à la pâte, comment on va évoluer ensemble demain ? ... on est contents à être confortables à ne pas évoluer ... conscience politique ... élu, ce n'est pas si simple ...
Clés : énergie gilets jaunes le rôle des maires politique Résilience risques d'effondrement zone de confort
.#Consommation/modes de vie #Économie #Société
L’énergie est le moteur de nos sociétés. Mais peut-être n’avons-nous pas suffisamment vu à quel point elle pouvait aussi être, liée au progrès social ou à la régression. Le développement de la société de consommation a largement été lié au pétrole. À l’heure où les énergies fossiles se raréfient, comment reconstruire le sens, pour ne pas céder à la peur du rien ?
Connu /
https://twitter.com/MelanieCaumes/status/1083451596825157633
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Mélanie Caumes @MelanieCaumes
Le nihilisme de l'après-pétrole | Gaël Giraud | Revue Esprit - https://esprit.presse.fr/article/gael-giraud/le-nihilisme-de-l-apres-petrole-gael-giraud-37783 … via @RevueEsprit
20:52 - 10 janv. 2019
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Julien Delalande Texte du Tweet Mélanie Caumes @MelanieCaumes 10 janv.
À la mondialisation féodale favorisée par le pétrole pourrait alors succéder une économie-monde démondialisée (pour cause de pétrole trop cher) où les territoires retrouveront un rôle dans l’histoire, et où les citoyens seront capables de produire eux-mêmes et d’échanger de l’nrj
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*ndlr :
- Mélanie Caumes, pourquoi reconvoquer cet article de 2014 ?
- rép dans le commentaire ? introduire une piste possible ?
- en était à la raréfaction de l'énergie alors qu'en 2019 on en est à construire au plus vite une économie zéro énergies fossiles !
=> questionner ACT