Les stigmates des changements climatiques sont de plus en plus visibles dans les forêts françaises. La députée Anne-Laure Cattelot propose la création d'un fonds doté de 300 M€/an pour reconstituer massivement les forêts.
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L'adaptation de la forêt au changement climatique faisait partie de la liste des travaux que le Premier ministre avait confiés à la députée LReM Anne-Laure Cattelot à l'issue du Conseil de défense écologique du 7 novembre 2019. L'élue du Nord a remis son rapport ce jeudi 17 septembre au ministre de l'Agriculture et à la secrétaire d'État chargée de la biodiversité. Elle propose la création d'un fonds pour l'avenir des forêts doté de 300 millions d'euros (M€) par an.
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Laurent Radisson, journaliste
Rédacteur en Chef délégué aux marchés HSE
Connu /
https://twitter.com/Actuenviro/status/1306626121790881794
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Canopée Forêts Vivantes a retweeté
Actu Environnement @Actuenviro · 6h
Changements climatiques : le rapport @ALCattelot
préconise une reconstitution massive des #forêts @ONF_Officiel @Ecologie_Gouv @Agri_Gouv @Canopee_asso @sylvain_at
Changements climatiques : le rapport Cattelot préconise une reconstitution massive des forêts
actu-environnement.com - 0 - 11 - 7
Un groupe du collectif Marche pour le climat poursuit son expérimentation de microforêt urbaine. Il espère convaincre les pouvoirs publics de son utilité.
... arrêter de dire que c’est quelque chose de farfelu. ... truc qui marche ! Les membres du groupe Action climat, agriculture, biodiversité et alimentation (Acaba) du collectif niortais de Marche pour le climat, n’en démordent pas et poursuivent leur expérimentation de microforêt afin de prouver toute son utilité et réussir à convaincre les collectivités locales de sa grande nécessité pour l’environnement, notamment en ville. Ils espèrent surtout que la municipalité niortaise ou c sauront rapidement leur prêter une oreille attentive sur le sujet.
En mars dernier, Acaba a ainsi mis en terre, sur un terrain privé dans le quartier de Champommier, quelque 400 plants d’arbres sur un espace réduit d’une centaine de mètres carrés selon un principe inventé par le botaniste japonais Akira Miyawaki.
« Des microforêts à la place de quelques places de parking » L’idée, dédiée au milieu urbain, est d’avoir une végétation volontairement extrêmement serrée avec quatre-cinq arbres au mètre carré d’une quarantaine d’espèces locales différentes mais complémentaires (chez nous : chêne, érable, hêtre, merisier, tilleul…). Cette proximité provoque « une interaction entre chaque arbre et facilite le mycorhize, c’est-à-dire la constitution de champignons qui fournissent naturellement l’engrais », précise Gérard Jolly, membre d’Acaba.
« Les arbres poussent beaucoup plus vite, c’est phénoménal », constate Ariane Zélinsky, autre bénévole d’Acaba. Mais surtout, « cela donne des petites forêts très denses qui sont cent fois plus riches ». On imagine ainsi tous les bienfaits sur des zones urbaines : « Une microforêt à la place de quelques places de parking permettrait de lutter contre les îlots de chaleur, une meilleure captation des gaz carboniques et un plus grand apport en biodiversité ». Grâce à l’action d’associations (Boomforest, Mini Big Forest…), de telles microforêts poussent d’ailleurs déjà sur l’espace public à Paris ou à Nantes. Après la plantation de cette première centaine d’arbres qui, dans moins de deux ans, feront déjà plus de deux mètres, les membres d’Acaba ont mis en terre ces jours derniers, juste à côté dans le même jardin privé, une pépinière de cent nouveaux plants, des érables de Montpellier.
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Reste à séduire la municipalité et Thibault Hébrard, son nouvel adjoint au développement durable et à l’environnement.
A Niort, un parc animalier tente depuis 2015 de sauver un oiseau sauvage menacé d’extinction.
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l’outarde canepetière a un rôle important. Cet oiseau sauvage et agricole est considéré comme une « espèce parapluie ». C’est-à-dire que sa sauvegarde va aussi aider à protéger d’autres espèces. Mais depuis les années 70, les populations d’outardes ont diminué de 60%. En cause : l’urbanisation et l’intensification de l’agriculture. Alors grâce à une mission de préservation, un parc animalier, le Zoodyssée de Niort, tente depuis quelques années d’endiguer l’extinction de l’espèce. Une action qui s’inscrit dans un programme d’actions plus global impliquant de nombreux acteurs de terrain comme des associations, des chasseurs, des agriculteurs et l’Etat.
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Connu / https://wegreen.fr/group/revue-de-presse-greenpeace/publication/revue-de-presse-du-10-decembre-2019
Par temps de sécheresse, la biodiversité des fleuves souffre davantage des rejets d’eau chaude des centrales nucléaires. Ils perturberaient même la migration de certaines espèces comme les truites ou les saumons. Ces problèmes vont s’aggraver avec le réchauffement climatique.
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Roberto Epple, président de l’association SOS Loire Vivante http://www.sosloirevivante.org/
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« La réglementation recommande de ne pas dépasser une température de 25°C, indique Daniel Reininger, président régional d’Alsace Nature
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Le plan d’action « Grand Chaud » a été mis en place, dans le but « d’améliorer les performances des installations et faire en sorte que l’eau rejetée soit moins chaude », selon l’ASN. Parallèlement, en cas de situation exceptionnelle, certains seuils légaux peuvent être franchis. La directive européenne 2006/44/CE du 6 septembre précise que « ces valeurs peuvent être dépassées pendant 2 % du temps (soit 7 jours par an) ». Et EDF ajoute, dans le document Centrales nucléaires et environnement, p. 144, que les dérogations, « limitées géographiquement », peuvent être appliquées s’il est prouvé qu’elles « n’auront pas de conséquences nuisibles pour le développement équilibré des peuplements de poissons ».
« Aujourd’hui, les centrales disent que les arrêtés sont respectés, mais une température de rejet ne produit pas le même effet si le débit du fleuve est fort ou faible ! » réagit Daniel Reininger d’Alsace Nature. « Il faut arrêter les centrales en été, du moins ponctuellement, demande Roberto Epple. J’ai rarement vu la température de la Loire si élevée. » Le réseau Sortir du nucléaire promet de dénoncer « toutes les mesures qui seraient prises par les autorités pour continuer à faire fonctionner les centrales au mépris de la protection des cours d’eau ».
91 9487 signatures
Moustac à oreilles rouges dans la forêt d’Ebo au Cameroun (© Robbie Whytock, San Diego Zoo Global)
La forêt d’Ebo au Cameroun est un trésor de biodiversité. Elle abrite chimpanzés, gorilles et de nombreuses autres espèces menacées. Alors que des actions sont menées de longue date pour la classer et la protéger comme parc national, le gouvernement camerounais a décidé d’en ouvrir 150 000 hectares à l’exploitation forestière.
Appel
Au Président de la République du Cameroun Paul Biya
“La forêt d’Ebo est l’un des lieux possédant la plus grande diversité biologique de la planète. Elle ne doit pas être sacrifiée à l’exploitation forestière.”
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ses 700 chimpanzés du Nigeria-Cameroun semblent les seuls au monde à maîtriser à la fois le cassage des noix à l’aide de pierres et de marteaux en bois et la pêche des termites avec des bâtons. Dans les autres régions, les chimpanzés maîtrisent uniquement l’une ou l’autre des deux techniques.
En 2002, la primatologue Bethan Morgan a fait une découverte sensationnelle : repérer des gorilles dans la forêt d’Ebo, à plus de 200 km des autres groupes de gorilles connus. Ils pourraient être une nouvelle sous-espèce !
Les habitants de plus de 40 communautés vivent dans et autour de la forêt d’Ebo, sans la mettre en danger, depuis plusieurs siècles. Génération après génération, ils vont y chasser, pêcher, cueillir des plantes alimentaires et médicinales, pratiquer l’agriculture à petite échelle. La forêt revêt pour eux une importance spirituelle pour les rituels traditionnels. On y trouve de nombreux sites funéraires.
La nature et les moyens de subsistance de la population sont aujourd’hui menacés !
Le gouvernement camerounais a décidé le 4 février 2020 la création de deux concessions d’exploitation forestière sur 150 000 hectares dans la forêt d’Ebo, sans consulter ni en informer la population et en ignorant ses droits sur ses terres ancestrales.
L’exploitation forestière causerait des dommages écologiques, sociaux et climatiques dévastateurs : elle constitue souvent la première étape vers la destruction à grande échelle des écosystèmes et précède l’invasion des braconniers, colons et spéculateurs fonciers. Les habitants perdraient leurs moyens de subsistance et seraient davantage exposés aux nouvelles maladies.
Population locale, scientifiques et écologistes luttent pour la protection de la forêt d’Ebo et de ses habitants. Merci de les soutenir avec votre signature.
Accuei lA la Une Compte-rendu du Webinaire HLA n°11…
Le Cabinet Huglo Lepage Avocats a, vendredi 12 juin 2020, organisé un webinaire consacré à la séquence ERC, en présence de Maître Roxane SAGELOLI, Monsieur Julien VIGLIONE, Monsieur Henri-Pierre ROCHE et Maître Corinne LEPAGE.
Vous pouvez accéder gratuitement au compte-rendu du webinaire ici : Webinaire n°11 du 12 juin 2020 – Eviter, Réduire, Compenser Comment appréhender la séquence ERC Compte-rendu https://www.huglo-lepage.com/compte-rendu-du-webinaire-hla-n11-du-12-juin-2020-eviter-reduire-compenser-comment-apprehender-la-sequence-erc/compte-rendu/61755/attachment/webinaire-n11-du-12-juin-2020-eviter-reduire-compenser-comment-apprehender-la-sequence-erc--compte-rendu/
Connu / https://twitter.com/HLAvocats/status/1271467146909007873
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Corinne Lepage a retweeté
HLAvocats @HLAvocats · 12 juin [COMPTE-RENDU] 0 - 2 - 2
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INFOGRAPHIES & VIDÉOS
La Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) vient de publier une solide synthèse des connaissances existantes pour expliquer le lien entre perte de biodiversité et développement des zoonoses, des maladies qui se transmettent de l’animal à l’Homme, comme ce fut le cas du Covid-19. Pour la plateforme, il y a consensus sur le fait que le risque s’accroît avec l'érosion de la biodiversité.
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risque augmenté par le réchauffement climatique
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les auteurs estiment qu’"il existe des constats antérieurs de fortes atteintes à la biodiversité, et en particulier à l'intégrité des écosystèmes en Chine, avec des conséquences sur l'état des populations de certaines espèces, dont les chauves-souris." "On sait que la déforestation est encore en cours dans plusieurs régions chinoises et limitrophes (notamment Vietnam et Laos), où se trouvent les hôtes des virus, pour l'instant présumés, à l'origine du Covid-19 (chauve-souris et pangolins)", pointe la FRB.
Enfin, la FRB conclut qu’"une meilleure protection de la biodiversité, en particulier dans les pays du sud, ne peut s’envisager et être durable que si les pressions de consommation, notamment d’origine externe (déforestation importée) sont significativement réduites". La France s’est engagée à mettre fin à la déforestation importée d’ici 2030. Selon le WWF, en cinq ans, ce sont 15 millions d'hectares de forêts qui ont été rasés pour l’importation de sept matières premières critiques (huile de palme, soja, cacao, caoutchouc, pâte à papier, bois et bœuf), dont un tiers dans des pays présentant un risque élevé de déforestation.
, @conce1
(1) Voir la synthèse publiée par la FRB https://www.fondationbiodiversite.fr/wp-content/uploads/2020/05/Mobilisation-FRB-Covid-19-15-05-2020-1.pdf
Planète Biodiversité
Dans un rapport publié vendredi 5 juin, la Cour des comptes européenne affirme que la politique agricole commune, la PAC, n’a que des résultats « limités » sur la préservation de la biodiversité.
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C’est un document qui rappelle à quel point la politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité. Et à quel point, jusqu’à présent, cela n’a pas été le cas. Dans un rapport publié vendredi 5 juin https://www.eca.europa.eu/fr/Pages/DocItem.aspx?did=53892, la Cour des comptes européenne affirme que la PAC n’a eu un effet positif que « limité » sur la préservation de la biodiversité et que l’évaluation des dépenses en la matière par la Commission n’est « pas fiable ».
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La Commission européenne dévoile des feuilles de route ambitieuses pour la biodiversité et l’alimentation https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/20/la-commission-europeenne-devoile-des-feuilles-de-route-ambitieuses-pour-la-biodiversite-et-l-alimentation_6040270_3244.html
L’enjeu est pourtant conséquent : sur les 86 milliards d’euros que la Commission a prévu de consacrer à la biodiversité entre 2014 et 2020 (soit 8,1 % du budget de l’UE), 66 milliards proviennent de la PAC. L’agriculture intensive est l’une des principales causes de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes en Europe. Depuis 1990, les populations d’oiseaux des champs et de papillons des prairies ont ainsi diminué de plus de 30 %.
Manque de données
« La PAC n’a pas suffi à contrer le déclin de la biodiversité des terres agricoles, qui représente une grave menace pour l’agriculture et l’environnement », regrette Viorel Stefan, chargé du rapport. Dans sa stratégie adoptée en 2011, la Commission s’était notamment engagée à renforcer la contribution de l’agriculture et de la foresterie à l’amélioration de la biodiversité d’ici 2020. Le 20 mai, elle a publié sa feuille de route pour 2030 en matière de biodiversité ainsi que sa stratégie « De la ferme à la fourchette », qui encourage une agriculture plus durable.
Les résultats seront-ils plus probants dans dix ans ? Dans son rapport, la Cour des comptes souligne d’abord qu’il est difficile de mesurer les progrès accomplis en raison du manque de données, la majorité des indicateurs existant en matière de biodiversité n’ayant pas été mis à jour par la Commission depuis au moins six ans. Les dernières données disponibles concernant la « diversité génétique du bétail », par exemple, datent de 2005 et ne sont disponibles que pour cinq Etats membres.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi « La PAC, une catastrophe agricole commune » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/04/la-pac-une-catastrophe-agricole-commune_6024758_3232.html
Pour mettre en œuvre le volet agricole de sa feuille de route en matière de biodiversité, la Commission et les Etats membres disposent de deux leviers d’action principaux : les aides directes aux exploitations agricoles et les programmes de développement rural. Pour assurer le suivi du budget annuel, la Commission applique des coefficients – de 0 % si la contribution de l’aide au maintien de la biodiversité est insignifiante, 40 % si elle est modérée ou 100 % si elle est importante – aux différentes dépenses.
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Connu / https://twitter.com/Fondation2019/status/1269561059213553665
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Delphine Batho a retweeté
Fondation 2019 @Fondation2019 · 14h
La politique agricole commune (PAC) doit être profondément modifiée si l’on veut espérer enrayer le déclin massif de la biodiversité, selon la Cour des comptes de l’UE
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Dans le parc naturel des monts d’Ardèche, la construction d’une église de 4.000 places pour une congrégation laisse pantois. Sans que personne n’ait été consulté, l’État a donné sa bénédiction pour artificialiser les sols et détruire la biodiversité. Les opposants à ce projet tentent le tout pour le tout.
Saint-Pierre-de-Colombier (Ardèche), reportage
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la commune fait partie du Parc naturel régional (PNR) des Monts d’Ardèche. « On a découvert le projet au printemps 2019 via des habitants », dit la présidente du parc, Lorraine Chenot. « Le permis de construire a été délivré sans nous consulter. Ni la commune, ni la communauté de communes, ni l’État n’ont respecté la charte du parc. »
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En 2001 déjà, le journal Libération avait estimé que la communauté religieuse avait fait basculer le scrutin à Saint-Pierre de Colombier. C’était, à l’époque, la première élection remportée par Gérard Fargier. Depuis, le même scénario s’est reproduit à chaque élection et il n’a jamais quitté le fauteuil de maire.
Cette année pourtant, l’association Pour l’Avenir de la Vallée de la Bourges a tenté de résister. Elle a contesté en justice 98 noms inscrits sur les listes, tous membres de la congrégation de la Famille missionnaire Notre-Dame.
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le cours d’eau est un habitat sensible pour plusieurs espèces : l’écrevisse à pattes blanches, la loutre d’Europe, le sonneur à ventre jaune, entre autres.
La Via Campesina gardera la mémoire du massacre #EldoradoDosCarajás au Brésil et de notre lutte continue contre l’impunité des entreprises et des États. La crise COVID-19 nous montre que le moment est venu d’exiger des réformes structurelles des systèmes agroalimentaires au niveau mondial.
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a Via Campesina marque cette journée en publiant une version illustrée de la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysans et autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP). Nous avons choisi de relayer leur tribune ici. https://viacampesina.org/fr/illustrations-droitspaysans/
Cette terre, cette eau, cette forêt – c’est nous !
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COVID 19 n’est pas un problème en soi, mais simplement un symptôme. L’espèce humaine vivait déjà au bord du gouffre, les émissions de gaz à effet de serre (GES) atteignant un niveau record et la terre se réchauffant à un rythme sans précédent.
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Poussés par la cupidité humaine et favorisés par de puissants intérêts corporatifs – les défenseurs du capitalisme ont remplacé la nature par des briques d’usine, des cheminées et des serres industrielles. Ils ont conçu les villes comme moteurs de l’activité économique, en se souciant peu de la biodiversité de la planète. Ce faisant, ils ont négligé les villages, les côtes, les forêts et les gens qui y vivent.
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Le capitalisme a créé ce monde polarisé, où la concurrence a remplacé la solidarité.
Cependant, tout espoir n’est pas perdu. Une riposte des peuples, menée par les personnes les plus touchées par ces crises et s’appuyant sur la force de l’internationalisme, de la solidarité et de la diversité, peut démanteler le capitalisme et nous redonner un monde socialement juste et égal. ... La Via Campesina a proposé et commencé à faire campagne pour un instrument juridique international qui défend les droits des peuples sur leurs territoires, leurs semences, leur eau, leurs forêts.
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Le 18 décembre 2018, ces efforts ont finalement porté leurs fruits et l’Assemblée générale des Nations unies a adopté la Déclaration des Nations unies sur les droits des paysan·ne·s et autres personnes travaillant dans les zones rurales (UNDROP).
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Le cœur de la Déclaration est centré sur le droit à la terre, aux semences et à la biodiversité, ainsi que sur plusieurs “droits collectifs” ancrés dans la Souveraineté alimentaire.
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Il incombe désormais aux États membres des Nations unies, aux mouvements sociaux et à la société civile de tous les coins du monde d’adapter et de mettre en œuvre cette déclaration dans différents contextes nationaux.
Les thématiques Environnement Développement durable
Le rapport global 2019 de l'IPBES (Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques, équivalent du GIEC pour la biodiversité) tire la sonnette d'alarme : effondrement de la biodiversité terrestre et marine, extinction des espèces, dégradation sans précédent des services rendus par les écosystèmes !
La biodiversité connait un déclin global et l'activité humaine en est la principale responsable. « La nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine – et le taux d’extinction des espèces s’accélère, provoquant dès à présent des effets graves sur les populations humaines du monde entier », alerte le nouveau et historique rapport de l'IPBES.
Il n'est pas trop tard mais la situation est telle qu'il est urgent d'agir !
Dans ce contexte, ce MOOC Biodiversité et changements globaux vous apporte des connaissances indispensables pour mieux comprendre en quoi la biodiversité est essentielle à l'existence humaine, les services qu'elle rend, en quoi il est indispensable de l'intégrer et de la conserver, les raisons pour lesquelles les peuples autochtones et locaux en sont les gardiens, et pour vous permettre de vous engager dans la protection de la biodiversité.
Cette nouvelle session fait suite à la session 1 proposée en 2017. Elle propose 6 nouvelles vidéos ainsi qu'une mise à jour de l'ensemble des activités pédagogiques.
Connu / https://twitter.com/OFBiodiversite/status/1245622712053018624
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Office français de la biodiversité @OFBiodiversite
Pendant le confinement vous pouvez participer au MOOC "Biodiversité et changements globaux" ! 📚
La formation se déroule en 3 semaines de cours (Effort estimé 2h30/semaine).
.#ConfinementJour17 #RestezChezVous #biodiversité #eLearning 👉
S'inscrire : https://fun-mooc.fr/courses/course-v1:uved+34006+session02/about
322 Ko France Université Numérique et 7 autres - 10:02 AM · 2 avr. 2020·
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aussi dispo à https://www.youtube.com/playlist?list=PLeU78T5dtVW7H-acW8g1muT5HYm9YqAX5
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Définition et enseignements des crises du passé - Clip - •17 nov. 2015 / UVED
5 398 vues - 30 - 0 - 8,6 k abonnés - 4:46
Dans cette première semaine de cours, vous découvrirez ce qu'est la biodiversité au travers de l'étude de ses origines il y a plus de 3,8 milliards d'années, et de ses dynamiques, marquées notamment par des grandes crises d'extinction d'espèces. Sur la base d'un état des lieux actuel de la biodiversité et des risques que cela induit pour les sociétés humaines, vous comprendrez les raisons pour lesquelles il convient d'en préserver au mieux les dynamiques.
Catégorie Éducation 0 commentaire
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2 - Définition de la biodiversité - 7:34
3 - Biodiversité : état ou dynamique ? - 9:22
4 - Origines de la vie : le contexte - 8:40
5 - Les origines du vivant - 12:01
6 - Histoire de la biodiversité - 8:05
7 - Les grandes crises de la biodiversité - 10:28
8 - Enregistrement des crises de la biodiversité - 4:02
9 - Etat actuel de la biodiversité - 8:07
10 - Biodiversité : perception et usages - 10:23
11 - Pourquoi faut-il se préoccuper de la biodiversité ? - 8:33
12 - Le progrès - 4:03
13 - Océans : biodiversité et ressources - Clip - 4:23
14 - Observer les écosystèmes marins océaniques - 9:57
15 - Connectivité marine et impact sur la biodiversité marine - 11:22
16 - Complexité de l'habitat et productivité des récifs coralliens - 7:41
17 - Les lagunes littorales : importance pour la productivité côtière des océans - 10:24
18 - Surpêche et effets sur la biodiversité et le fonctionnement des écosystèmes - 9:56
19 - Prises accessoires et biodiversité : les pêcheurs capturent-ils toujours les espèces convoitées ? - 7:52
20 - Nourrir les hommes et les oiseaux : interactions entre pêcheurs et prédateurs marins - 12:17
21 - L'approche écosystémique des pêches : réconcilier conservation et exploitation marine - 8:05
22 - Gestion d'une espèce emblématique : le thon rouge - 7:29
23 - Droit international de la mer et ressources situées en mer : quels enjeux actuels ? - 12:22
24 - Economie des ressources et de la biodiversité marines - 13:00
25 - Biodiversité continentale : rivières et forêts - Clip - 2:41
26 - La biodiversité estuarienne - 8:13
27 - Les poissons migrateurs amphihalins, traits d'union entre la mer et les eaux douces - 8:46
28 - Les végétaux aquatiques : de la biodiversité à la bioindication - 11:17
29 - La biodiversité des rivières intermittentes - 9:18
30 - Biodiversité forestière : état des lieux - 10:31
31 - Succession forestière et biodiversité en milieu tempéré - 13:14
32 - Bois mort, dendro-micro-habitats et biodiversité - 9:48
33 - Biodiversité et agronomie - Clip - 4:01
34 - Introduction sur l'agriculture - 11:47
35 - La diversité du vivant, moteur des écosystèmes cultivés - 6:49
36 - Le paradigme de l'agriculture industrielle et de la "révolution verte" - 7:36
37 - La biodiversité cultivée ou élevée - 11:06
38 - La biodiversité du sol - 10:24
39 - Les bioagresseurs - 12:02
40 - L'agroécologie - 6:25
41 - Biodiversité et santé - Clip - 4:24
42 - Santé et biodiversité : introduction - 8:32
43 - Les éléments de la biodiversité qui concernent le plus la santé - 8:27
44 - Le microbiote qui nous habite : un écosystème limité mais particulier - 8:22
45 - Changements de la biodiversité microbienne dus à l'activité humaine - 14:03
46 - Le nouveau paysage médical, les émergences et les émergences orphelines - 7:14
47 - Les risques et les affections émergents - 11:32
48 - Pour une écologie vraiment globale de la santé - 7:32
49 - Biodiversité et ville - Clip - 3:13
50 - La biodiversité en ville - 7:00
51 - Fonctionnement des populations animales et végétales en ville - 7:25
52 - Les services rendus par la biodiversité urbaine - 5:46
53 - Qu'est-ce qui conditionne la qualité de la biodiversité dans une ville ? - 9:50
54 - Gestion de la biodiversité - Clip - 2:37
55 - Différents enjeux de préservation de la biodiversité - 7:02
56 - Biodiversité et services écosystémiques - 8:22
57 - Stratégies de gestion de la biodiversité face aux pressions directes - 9:40
58 - Stratégies de préservation des espèces menacées - 9:05
59 - Biodiversité ordinaire : enjeux, préservation - 7:40
60 - La biosurveillance - 5:42
61 - Sciences participatives et gestion de la biodiversité - 6:52
62 - (Ré)concilier société et biodiversité - 8:01
63 - Biodiversité du futur : gérer l'évolution biologique - 10:00
64 - Biodiversité et société - Clip - 2:26
65 - Modes de vie et biodiversité - 5:32
66 - Une nature ou des natures ? Introduction à l'anthropologie de l'environnement et à l'ethnoécologie - 4:51
67 - Savoirs locaux, autochtones, et biodiversite - 8:39
68 - Nommer-classer la biodiversité : la diversité des visions de la nature - 6:58
69 - Biodiversité en société : appropriations, réinterprétations, contestations d'un terme pluriel - 13:49
70 - Anthropologie maritime, une introduction - 8:27
71 - Anthropologie de la conservation - 6:28
72 - Ecologie politique et préservation de la biodiversité - 8:55
73 - Biodiversité et paix - 7:37
74 - Biodiversité et connaissances traditionnelles - 6:59
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2è Assises nationales de la biodiversité 2012.
Catégorie Science et technologie 277 commentaires
Guillaume LANGEVIN il y a 4 ans
Mais pourquoi ne met-on pas ce type fabuleux à la tête du ministère de l'agriculture ?
Transcription : Claude Bourguignon, ingénieur agronome et Docteur Es-science Microbiologie ... a fondé avec Lidia un laboratoire de microbiologie des sols ... équilibre agro-sylvo-pastoral au 19è siècle, ont arrêté les famines en europe, ils avaient inconsciement réinjecté l'arbre, c'était sous forme de haie, mais l'arbre est indispensable. ...
La faute au manque de biodiversité
Rencontre avec Serge Morand, chercheur CNRS-Cirad. Ecologue de la santé et parasitologiste de terrain, il conduit de nombreuses missions notamment en Asie du Sud-Est. Il est l’auteur de "La prochaine peste" (Fayard), 2016.
Depuis le début du siècle, le nombre de personnes touchées par une maladie infectieuse diminue. ... grâce à nos systèmes de santé performants. La chute commence avant l’apparition des vaccins et des antibiotiques. Elle est surtout due à la santé publique et à l’hygiène. Par contre, le nombre d’épidémies augmente.
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Une maladie infectieuse se transmet, dans la plupart des cas, d’un animal sauvage à un animal domestique (y compris ceux d 'élevage) puis à l’être humain.L’animal domestique est un pont.Dans le cas du coranavirus, il y a 95% de chances que la cause de l’épidémie soit une chauve-souris et non un pangolin ni un rongeur. « Le pont » vers l’être humain n’a pas encore été identifié comme par exemple celui de la civette avec le Sras.
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Le monde sauvage se fait envahir par l’animal domestique ou par des vecteurs qui apprécient les humains comme les moustiques, transporteurs de la dengue, de zika ou chikungunya. Les liens s’intensifient entre le monde sauvage et le monde domestique. D’autres chercheurs ont montré que cette destruction de l’habitat du monde sauvage augmente le risque infectieux. Ils estiment qu'environ 20% du risque de paludisme dans les lieux de forte déforestation est dû au commerce international des produits d'exportation impliqués dans la déforestation, tels que le bois, le tabac, le cacao, le café ou le coton.
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En biomasse, les vaches pèsent plus que les êtres humain. Pour élever et nourrir ces animaux, nous avons besoin de terres qui empiètent sur le monde sauvage : 70% des terres agricoles sont consacrées à l’élevage et aux cultures pour produire des protéines animales. Ces animaux sont en plus à l’origine de plus de 22 milliards de tonnes d’excréments par an. Ces déjections peuvent propager des maladies notamment en contaminant l’eau et les sols.
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Les interactions des vivants perdent leur équilibre dynamique dans les écosystèmes perturbés et avec elle, la résilience des systèmes écologiques. Nous créons des « pathosystèmes ». L’homme détruit la résilience nécessaire à la nature et à notre santé.
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nous vivons, en ce moment, le dernier signal d’alerte de la faune sauvage. J’espère que nous serons assez forts pour réagir. Ces épidémies sont des alertes. Si nous ne préservons pas la biodiversité, les crises sanitaires vont se multiplier.
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Sur les plages de Charente-Maritime, les cadavres de dauphins échoués s'accumulent. L'observatoire Pelagis, un institut scientifique les récupère pour les étudier et comprendre la cause de leur décès. L'ONG Sea Shepherd dénonce une hécatombe dans le golfe de Gascogne.
Et chaque année bat un nouveau record. Alors qu'il ne reste que 500 000 dauphins dans l'ensemble des eaux européennes. En cause des méthodes de pêche industrielles et peu sélectives.
. #Écologie #Océan #biodiversité
Catégorie Actualités et politique 599 commentaires
929 votes Réalisé par : François-Xavier Drouet
Langues : (En) French - Durée : 103 mn - Année de production : 2018 - Pays : (En) France
Catégories : Biodiversité Economie Forêt Pollution
Synopsis
Symbole aux yeux des urbains d'une nature authentique, la forêt française vit une phase d'industrialisation sans précédent. Mécanisation lourde, monocultures, engrais et pesticides, la gestion forestière suit à vitesse accélérée le modèle agricole intensif. Du Limousin aux Landes, du Morvan aux Vosges, Le temps des forêts propose, à travers les témoignages passionnants de celles et ceux qui travaillent dans le secteur forestier, un voyage au cœur de la sylviculture industrielle et de ses alternatives. Forêt vivante ou désert boisé, les choix d'aujourd'hui dessineront le paysage de demain.
Le mot des réals
Je suis arrivé il y a dix ans sur le plateau de Millevaches en Limousin, une zone boisée à 70%. Je ne connaissais alors rien aux forêts. Ces grands massifs de résineux m’évoquaient le Canada et me semblaient tout ce qu’il y a de plus naturel. J’ai vite compris que ces monocultures n’avaient rien de spontané et que la biodiversité sous ces conifères était très pauvre. Au détour de chemins, j’ai découvert des dizaines d’hectares coupés à blanc, des paysages saccagés, des sols et des rivières dévastés par les machines... Quelques semaines après, on replantait sur ces champs de ruines des petits sapins gavés d’engrais et de pesticides. En faisant ce film, j’ai voulu comprendre ce système que personne ne semblait questionner, comme s’il était le seul modèle possible pour produire du bois. Comme le dit un intervenant dans le film, on a tendance à penser la menace qui pèse sur la forêt en termes de déforestation. Le problème qui se pose en France est plutôt celui de la « mal-forestation ». Quelle forêt voulons-nous pour demain ? Un champ d’arbres artificiel ou un espace naturel vivant ? C’est la question que pose Le temps des forêts.
Pourquoi ce choix ?
Un état des lieux plus qu’alarmant sur un sujet dont on parle encore trop peu : la destruction du patrimoine national forestier et la perte délibérée de biodiversité. A l’heure où le réchauffement climatique s’accélère, tout devrait être fait pour préserver la forêt et entretenir la santé des sols, grands capteurs de CO2. Pourtant en France, 84% des forêts ne contiennent qu’une ou deux espèces d’arbres et le gouvernement français a décidé d’augmenter de 30% la coupe des forêts, réduisant la captation et augmentant les émanations de CO2. Une décision en dépit du bon sens qui va contre l’intérêt général et menace les générations futures. Il est grand temps de faire connaître ce sujet et de combattre cette politique absurde. Ce film est le porte-parole de ce scandale.
Toute projection publique de ce film, qu’elle soit payante ou gratuite, ouverte à un public large ou à un public restreint, est interdite. Une projection de ce type nécessite une autorisation de la part des auteurs ou des ayants-droits.
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Durée de lecture : 5 minutes
Obtenir l’interdiction des pesticides de synthèse dans l’Union européenne d’ici quinze ans est-il possible ? C’est l’objectif que se sont fixé 90 organisations européennes, qui ont lancé une initiative citoyenne européenne, pour récolter un million de signatures à déposer sur le bureau de la Commission européenne.
... Demandée depuis plus d’un an en France par l’Appel des coquelicots, elle est maintenant promue à l’échelle européenne. Plus de quatre-vingt-dix organisations de dix-sept pays de l’Union européenne (UE) ont lancé lundi 25 novembre une Initiative citoyenne européenne (ICE). Intitulée « Sauvons les abeilles et les agriculteurs », elle demande à l’UE d’en finir avec les pesticides de synthèse d’ici quinze ans. ... Les porteurs de cette ICE ont dix mois, jusqu’au 30 septembre 2020, pour recueillir les signatures. Le nombre de signatures par pays est proportionnel au nombre d’habitants, il faudra donc en France qu’au moins 55.500 personnes signent cette ICE. ... L’association coordinatrice dans l’hexagone est Générations futures, rejointe par le réseau France nature environnement (FNE), l’Union nationale des apiculteurs français (Unaf), Justice pesticides, Greenpeace et les Amis de la Terre. ... Alain Chabrolle, vice-président de FNE ... La PAC, de par les subventions qu’elle octroie aux agriculteurs, pourrait permettre d’accompagner une reconversion de l’agriculture européenne vers l’agroécologie, espèrent les organisations écolos. ... « le récent rapport sur l’état de l’environnement en France a indiqué que 65 % des ressources d’eau profonde ne présentent plus des critères de potabilisation suffisants à cause de la présence de pesticides. » ... François Veillerette, directeur de Générations futures mais aussi président de l’ONG européenne Pesticide Action Network, reconnaît que la France « est l’un des pays les plus mobilisés sur le sujet des pesticides. ... deux étapes. La première serait une première réduction de 80 % d’ici 2030, en commençant par les produits les plus dangereux. Puis une deuxième étape en 2035 marquerait la fin des pesticides de synthèse sur le territoire de l’UE. Elle formule également deux autres demandes : « restaurer les écosystèmes naturels dans les zones agricoles », et « réformer l’agriculture en accordant la priorité à une agriculture diversifiée et durable à petite échelle » en accompagnant les agriculteurs dans cette transition. « Une suppression des pesticides de synthèse d’ici 2035 implique un rythme de conversion à l’agriculture bio de 6 % des surfaces agricoles par an, a calculé François Veillerette. En France, nous n’en sommes qu’à 1 % par an. »
Voulant se démarquer des accusations « d’agribashing », les porteurs de l’ICE entendent promouvoir « une vision positive de l’agriculture, vue comme un moyen de rétablir la biodiversité »,
Lire aussi : L’Union européenne sous-estime la dangerosité des pesticides https://reporterre.net/L-Union-europeenne-sous-estime-la-dangerosite-des-pesticides
Ndlr : avis de la confédération paysanne ? ACT
AFB Biodiversité auf Twitter: "[-2 mois] À compter du 1er janvier 2020, l’Agence française pour la biodiversité (@AFBiodiversite) et l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (@oncfs) formeront l’Office français de la biodiversité (#OFB). #biodiversité @Min_Ecologie Crédit : Thomas Gendre / AFB… https://t.co/9VQ3AjV50u"
Clés : fusion
durée : 00:54:51 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Figure de proue de l’opposition aux OGM, défenseuse de longue date de l’agriculture biologique et de l’importance de la biodiversité, Vandana Shiva est sans doute l’une des militantes écologistes les plus connues dans le monde aujourd’hui. - invités : Vandana Shiva - Vandana SHIVA écologiste (trad Xavier Combe)
ndlr : fait l'objet d'attaques virulentes sur twitter ACT
3 minutes La riviere Yamuna déclaree écologiquement morte © Getty / Sorin Rechitan / EyeEm
L'Inde a connu l’une des pires sécheresses de son histoire cet été. 600 millions de personnes souffrent de stress hydrique. Pourtant, tel le colibri face à l’incendie, Ramveer fait sa part en insufflant progressivement une véritable culture de la protection des lacs.
Des décharges à ciel ouvert
Ramveer a grandi dans le village de Dadha, dans la région de Noida proche de Delhi, la capitale du pays. Au fil des années, il a été frappé de voir que les lacs de son enfance s’asséchaient à une allure alarmante dans l’indifférence générale.
La communauté dans laquelle il a grandi faisait régulièrement face à de graves épisodes de sécheresse, et pourtant la majorité des habitants négligeaient totalement les plans d’eau, quand ils ne les considéraient pas tout bonnement comme des décharges à ciel ouvert.
Le grand nettoyage
En 2014, alors qu’il n’a que 21 ans, Ramveer organise une “jal chaupal”, c’est-à-dire une réunion publique avec des membres de son village pour discuter de la nécessité absolue de nettoyer le lac le plus proche pour assurer une source d’eau propre pérenne. Malgré son jeune âge, Ramveer s’est montré plutôt convaincant et a réussi à mobiliser une équipe de volontaires pour organiser un grand nettoyage.
La pisciculture
Les volontaires ont mis des mois à ramasser tous les déchets qui flottaient lamentablement à la surface et à dégager les jacinthes d’eau pour laisser le lac respirer. Ils ont ensuite traité l’eau et ont installé un système de canalisation pour permettre aux agriculteurs de l’utiliser pour irriguer leurs cultures et pour faire de la pisciculture.
D'autres villages se mobilisent
Après le succès du sauvetage de ce premier lac, Ramveer a continué sur sa lancée, en organisant des réunions publiques dans d’autres villages et en mobilisant toujours plus de bénévoles autour de lui. Après avoir consacré toutes ses soirées et ses week-ends à cette cause, Ramveer a décidé de quitter son poste d’ingénieur dans une multinationale pour se mettre à plein temps sur ses projets de régénération lacustre. Il donne des cours du soir pour subvenir à ses besoins.
Hastag #SelefieWithPond
Les réseaux sociaux ont également été un levier puissant pour mobiliser des volontaires. À chaque fois que Ramveer poste un nouvel appel à bénévoles pour nettoyer un lac, il reçoit des dizaines de messages intéressés, même quand il s’agit d’aller s’aventurer dans des zones reculées.
Il a aussi créé le buzz l’année dernière avec la diffusion du hashtag #SelfieWithPond qui encourage les habitants d’un village à se photographier devant leur plan d’eau.
Retour des oiseaux migrateurs
Les campagnes lancées par Ramveer insistent sur le fait qu’un lac peut être une source quasi infinie de résilience et d’émerveillement, surtout quand on voit revenir des oiseaux migrateurs.
Plus globalement, la conscience écologique de la population grandit, comme en atteste le succès des campagnes comme #SelfieWithPond. Mais il y a encore du chemin à faire, quand on sait par exemple que la rivière Yamuna qui traverse Delhi a été déclarée écologiquement morte.
Plus d'explications avec Emma Stokking de l'agence Sparknews https://sparknews.com/ au micro d'Emmanuel Moreau
L'équipe Emmanuel MoreauChroniqueur
Thèmes associés Société Idées agriculture biodiversité Inde sécheresse
Transcription : ... recréer un lien émotionnel ...
Ndlr : action de médiation qui prend le parti de l'anthropocène