durée : 00:54:51 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Figure de proue de l’opposition aux OGM, défenseuse de longue date de l’agriculture biologique et de l’importance de la biodiversité, Vandana Shiva est sans doute l’une des militantes écologistes les plus connues dans le monde aujourd’hui. - invités : Vandana Shiva - Vandana SHIVA écologiste (trad Xavier Combe)
ndlr : fait l'objet d'attaques virulentes sur twitter ACT
3 minutes La riviere Yamuna déclaree écologiquement morte © Getty / Sorin Rechitan / EyeEm
L'Inde a connu l’une des pires sécheresses de son histoire cet été. 600 millions de personnes souffrent de stress hydrique. Pourtant, tel le colibri face à l’incendie, Ramveer fait sa part en insufflant progressivement une véritable culture de la protection des lacs.
Des décharges à ciel ouvert
Ramveer a grandi dans le village de Dadha, dans la région de Noida proche de Delhi, la capitale du pays. Au fil des années, il a été frappé de voir que les lacs de son enfance s’asséchaient à une allure alarmante dans l’indifférence générale.
La communauté dans laquelle il a grandi faisait régulièrement face à de graves épisodes de sécheresse, et pourtant la majorité des habitants négligeaient totalement les plans d’eau, quand ils ne les considéraient pas tout bonnement comme des décharges à ciel ouvert.
Le grand nettoyage
En 2014, alors qu’il n’a que 21 ans, Ramveer organise une “jal chaupal”, c’est-à-dire une réunion publique avec des membres de son village pour discuter de la nécessité absolue de nettoyer le lac le plus proche pour assurer une source d’eau propre pérenne. Malgré son jeune âge, Ramveer s’est montré plutôt convaincant et a réussi à mobiliser une équipe de volontaires pour organiser un grand nettoyage.
La pisciculture
Les volontaires ont mis des mois à ramasser tous les déchets qui flottaient lamentablement à la surface et à dégager les jacinthes d’eau pour laisser le lac respirer. Ils ont ensuite traité l’eau et ont installé un système de canalisation pour permettre aux agriculteurs de l’utiliser pour irriguer leurs cultures et pour faire de la pisciculture.
D'autres villages se mobilisent
Après le succès du sauvetage de ce premier lac, Ramveer a continué sur sa lancée, en organisant des réunions publiques dans d’autres villages et en mobilisant toujours plus de bénévoles autour de lui. Après avoir consacré toutes ses soirées et ses week-ends à cette cause, Ramveer a décidé de quitter son poste d’ingénieur dans une multinationale pour se mettre à plein temps sur ses projets de régénération lacustre. Il donne des cours du soir pour subvenir à ses besoins.
Hastag #SelefieWithPond
Les réseaux sociaux ont également été un levier puissant pour mobiliser des volontaires. À chaque fois que Ramveer poste un nouvel appel à bénévoles pour nettoyer un lac, il reçoit des dizaines de messages intéressés, même quand il s’agit d’aller s’aventurer dans des zones reculées.
Il a aussi créé le buzz l’année dernière avec la diffusion du hashtag #SelfieWithPond qui encourage les habitants d’un village à se photographier devant leur plan d’eau.
Retour des oiseaux migrateurs
Les campagnes lancées par Ramveer insistent sur le fait qu’un lac peut être une source quasi infinie de résilience et d’émerveillement, surtout quand on voit revenir des oiseaux migrateurs.
Plus globalement, la conscience écologique de la population grandit, comme en atteste le succès des campagnes comme #SelfieWithPond. Mais il y a encore du chemin à faire, quand on sait par exemple que la rivière Yamuna qui traverse Delhi a été déclarée écologiquement morte.
Plus d'explications avec Emma Stokking de l'agence Sparknews https://sparknews.com/ au micro d'Emmanuel Moreau
L'équipe Emmanuel MoreauChroniqueur
Thèmes associés Société Idées agriculture biodiversité Inde sécheresse
Transcription : ... recréer un lien émotionnel ...
Ndlr : action de médiation qui prend le parti de l'anthropocène
Thomas Brail et Loïc Gourbrein sont perchés sur un arbre, à Paris, face au ministère de la Transition écologique... Le premier depuis le 27 août, le second depuis le 2 septembre.
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Sur le trottoir, contre une grille, des panneaux expliquent la démarche et donnent l'agenda. Petit-déjeuner vers 7 heures... Pique-nique : à midi et vers 18 heures.
Publié dans Arbres, biodiversité, Environnement fne
Depuis ce 28 août, Thomas Brail est monté dans un platane devant le ministère de l’Ecologie à Paris. Depuis cinq jours, Thomas Brail lutte, perché dans un platane face au ministère de la Transition écologique, à Paris, pour protester contre des coupes d’arbres prévues à Condom dans le Gers, où il vit.
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Le militant écologiste, fondateur du groupe Facebook nommé « Groupe national de surveillance des arbres », se base sur l’article L350-3 du Code de l’environnement qui stipule que « le fait d’abattre, de porter atteinte à l’arbre, de compromettre la conservation ou de modifier radicalement l’aspect d’un ou de plusieurs arbres d’une allée ou d’un alignement d’arbres est interdit, sauf lorsqu’il est démontré que l’état sanitaire ou mécanique des arbres présente un danger pour la sécurité des personnes ».
Émissions Le quart d'heure de célébrité
4 minutes
C'est le combat d'un quadragénaire du Tarn : Thomas Brail, grimpeur-arboriste. Amoureux de la nature, il lutte contre différents projets d'abattage d'arbres centenaires. Pour se faire entendre, il s'est installé le 28 août dans un platane, face au ministère de la Transition écologique.
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Son métier, sa passion : entretenir les arbres
S’assurer qu’ils poussent bien, s'assurer qu'ils vont bien, les tailler en respectant leur morphologie et, surtout, en veillant à ce qu’ils ne souffrent pas des coups de sécateur ou de scie… Thomas Brail assure qu’il est « amoureux » des arbres. Il donne même des conférences pour apprendre à mieux les connaître.
Au public, Il rappelle alors quelques évidences : les arbres sont notre oxygène, ils aspirent la pollution et restent nos meilleurs alliés face au réchauffement climatique. Dès lors, ça le met en colère quand des communes les coupent, au motif de travaux d'aménagement en tout genre, et parfois au mépris des règles environnementales. C’est « notre patrimoine végétal qu’on assassine », estime le grimpeur-arboriste qui a décidé de passer à l’action.
Thèmes associés Culture écologie biodiversité réchauffement climatique Environnement
https://www.youtube.com/watch?v=GcYXnwA8mx4
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Objectifs du colloque :
- Informer des impacts des produits phytosanitaires sur l’Homme et l’environnement.
- Dresser un bilan des connaissances scientifiques acquises depuis une quinzaine d’années sur la thématique « phytosanitaire et santé » sur la région Nouvelle Aquitaine.
- Identifier les pistes de travail au niveau régional pour la préservation de la santé de tous.
- Favoriser les échanges et susciter de nouvelles coopérations entre les salariés, les employeurs et les riverains.
Libourne - 8 avril 2017
Intervenants (par ordre de passage) :
- René-Jean COURMONT, Vice-président de l'association Phyto-Victimes
- Paul FRANÇOIS, Président de l'association Phyto-Victimes
- Lydia HERAUD, Conseillère régionale en charge de la viticulture - Région Nouvelle-Aquitaine
- Florent BOUDIÉ, Député de la Gironde
- Patrick NIVET, Conseiller municipal de la ville de Libourne délégué à la santé, à l’hygiène et à la sécurité du personnel
Catégorie Organisations à but non lucratif
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https://www.youtube.com/watch?v=fLqJ7_9Xm48
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[2/14] Colloque Phyto-Victimes - "Produits phytosanitaires et santé : tous concernés !" - Libourne
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Phyto-Victimes
Ajoutée le 11 oct. 2017
Partie I : "Qu'est-ce qu'un produit phytosanitaire?"
Annie THEBAUD-MONY, Sociologue de la santé, et chercheur à l'Inserm GISCOP93 (Groupement d'Intérêt Scientifique sur les Cancers d’Origine Professionnelle), Université Paris XIII
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biocides, capacité toxique, transformation métabolique
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https://www.youtube.com/watch?v=my183bki-NI
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[3/14] Colloque Phyto-Victimes - "Produits phytosanitaires et santé : tous concernés !" - Libourne - Ajoutée le 12 oct. 2017 / Phyto-Victimes
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Partie I - "Qu'est-ce qu'un produit phytosanitaire ?"
Giovanni PRETE, Sociologue, Université Paris XIII
historique de la contestation, échec du plan écophyto, innovation sociale générale, dès le 19è siècle, l'arsenic suscite l'inquiétude, institut national de médecine agricole, luttes violentes en limousin dès 1970, continuité des soucis et préoccupations !, facteurs de confinement des inquiétudes sanitaires, plus d'avantages que d'inconvénients, du confort, analyse coût-bénéfices=question politique, biodiversité, services écosystémiques, difficulté multifactorielle, tabac, amiante, plomb, glyphosate, facteurs de confinement des inquiétudes sanitaires cadre réglementaire produit de la confiance, alors que manque d'indépendance de l'évaluation, évaluation, contrôle, verrouillage socio-technique qui mène à l'échec par ex le plan écophyto ! (effets systémiques), les victimes devenues un pb public / augm des connaissances/prod des données scientifiques, les femmes d'agriculteurs travaillent à l'extérieur, remise en cause du monopole fnsea, luttes de générations futures etc, sortir de la confrontation mais ne pas avoir peur de la lutte car choix politiques/intérêts divergents, phyto-victimes pense la lutte de l'intérieur pour dépasser les confrontations, concilier les intérêts contradictoires
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https://www.youtube.com/watch?v=bKrHkb0ZS5w
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[4/14] Colloque Phyto-Victimes - "Produits phytosanitaires et santé : tous concernés !" - Libourne
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Phyto-Victimes
Ajoutée le 24 juil. 2019
Partie II - "Les professionnels, les plus exposés!"
Impacts : quels sont les dangers sur la santé des professionnels (salariés et employeurs) ?
Jean-Noël JOUZEL, Sociologue, Sciences Po Paris
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T :
Henri Pézera les travailleurs sont les sentinelles de la santé environnementale, produits toxiques à très faible dose, conflits d'intérêt des industriels, depuis un siècle les risques du travail sont considérés comme "normal" ! indemniser mais pas réduire les causes (abus de la philosophie de l'assurance), les mobilisations font évoluer les choses, expositions, éclatement des opérateurs, conflits d'intérêt,...
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https://www.youtube.com/watch?v=sRSyCHs5zgI
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[5/14] Colloque Phyto-Victimes - "Produits phytosanitaires et santé : tous concernés !" - Libourne - Ajoutée le 24 juil. 2019 / Phyto-Victimes
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Partie II - "Les professionnels, les plus exposés!"
Impacts : quels sont les dangers sur la santé des professionnels (salariés et employeurs) ?
Alain GARRIGOU, Professeur des universités en ergonomie, Université Bordeaux
Catégorie Actualités et politique 0 commentaire
T :
indigence de la conception du matériel !! combinaisons, prévention, contaminations par voie cutanée !! la combinaison limite mais ne protège pas à 100% !! CEPOVETT norme iso 27065:2011 campagne de publicité ARNAQUE, précontamination des matériels, pas d'essuie-glaces lattérales, dépasser les EPI (équipements de protection individuelle)
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https://www.youtube.com/watch?v=X80V3mboIaU
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[6/14] Colloque Phyto-Victimes - "Produits phytosanitaires et santé : tous concernés !" - Libourne - Ajoutée le 24 juil. 2019 / Phyto-Victimes
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Partie II - "Les professionnels, les plus exposés!"
Impacts : quels sont les dangers sur la santé des professionnels (salariés et employeurs) ?
Ophélie ROBINEAU, Directrice de l'association Phyto-Victimes, en charge de l'aide aux victimes
Association Phyto-Victimes : https://www.phyto-victimes.fr/
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T:
prévention, réparation, hypersensibilité chimique, dépression, troubles, symptômes préoccupants, maladie professionnelle, deux régimes (général et agricole), conditions à remplir, reconnaissance en maladie professionnelle, obtenir une rente à vie, grande différence salarié/exploitant !! accompagner les professionnels des pesticides, appui du cabinet d'avocats,
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https://www.youtube.com/watch?v=VzOmnbLL7qg
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[7/14] Colloque Phyto-Victimes - "Produits phytosanitaires et santé : tous concernés !" - Libourne - Ajoutée le 24 juil. 2019 / Phyto-Victimes
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Échanges avec le public
- Annie THEBAUD-MONY
- Giovanni PRETE
- Alain GARRIGOU
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T:
avis d'une syndicaliste de salariés ++ des pb des produits bio aussi
Fabrice Nicoureau ? société civile
Philippe Bardet /délais de réentrée calculés sur les effets aïgus et non pas de long terme, repère de dangerosité sur le respiratoire pas sur le cutané,
Thierry elsebrone ?? militant CGT ++ remercie+/évol des mots, 128 malades /j au travail en fr, Mr azerac / équilibre animal/végétal/biotope,
François gourgandie génération future, /débat de fond toxicité des molécules,
Mme ?? 100 000 décès /cancers dûs au travail, ex de l'amiante,
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Environnement, Initiatives
Pour arriver à un tel résultat, Ramveer Tanwar s'appuie sur son savoir-faire et ses connaissances mais aussi et surtout sur les populations locales.
2.3k RÉACTIONS
Déterminé, ingénieux et plein de bonne volonté, Ramveer Tanwar, 25 ans, poursuit une magnifique mission : redonner vie aux lacs pollués ou asséchés de son pays, l’Inde. En 5 ans, il aurait déjà assaini plusieurs douzaines de lacs et espère en revitaliser une centaine d’autres d’ici deux à quatre ans. Comment s’y prend-il ? Quel est son secret et quelles difficultés rencontre-t-il ? Réponses en vidéo.
Pour qu’une terre aride et craquelée soit de nouveau couverte d’eau et redevienne un lieu de vie pour les poissons, les oiseaux et la flore aquatique, Ramveer a sa méthode. Première étape, la plus importante, sensibiliser et associer la population locale à son projet. Ensuite, et seulement ensuite, il s’attaque à la partie technique (dépollution et mise en place des conditions favorables au retour d’un écosystème équilibré).
Regardez (un reportage signé Brut) :
Il veut sauver les lacs de son pays
Redonner vie aux lacs asséchés de son pays, c’est la mission que s’est donné ce jeune ingénieur indien.
Quel plus bel objectif que de ramener l’eau, symbole de vie, là où elle avait disparu ? Une démarche admirable et exemplaire.
SOURCE Brut
TAGS Biodiversité Eau Inde Lac Pollution
Axel Leclercq
Responsable de Rédaction Associé, POSITIVR - Journaliste issu de la presse écrite, j'ai été formé par ESJ Médias. J'ai rejoint POSITIVR en avril 2015 pour donner la parole à ceux qui croient en l'avenir, à ceux qui résistent au fatalisme, à ceux qui nous inspirent, à ceux qui nous amusent et à ceux qui nous montrent le chemin de la transition à venir.
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https://twitter.com/JulienDelalande/status/1152879160232226816
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Julien Delalande @JulienDelalande· 8m
Nord #Inde #RevitalisationDesLacs asséchés, pollués, urbanisés, déchets, risque du #JourZéro (capitale sans eau& gouv freine / #Écologie + implication + éducation ds habitants
Selon #RamveerTanwar
.#CoÉco #Lacs #Dépollution #Écosystème AVEC la #Population, pas CONTRE eux @Survival
Raphael Souchier @RaphaelSouchier
· 1h
Grâce à lui, les lacs reprennent vie. Des transformations impressionnantes. (VIDÉO) (link: https://positivr.fr/inde-sauve-lacs/) positivr.fr/inde-sauve-lac…
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Rugy démission? Oui, je la demande, et depuis le jour de sa nomination. Pour les truites et les ombres du Doubs, pour les rivières qui se vident, pour les hêtres qui se meurent, pour les vaches du Canada et les forêts d'Amazonie, pour la nature peinte par Courbet.
Catégorie Actualités et politique 261 commentaires
PJM B. il y a 2 heures (modifié)
François Ruffin , je vous mets 21 sur 20 pour votre bonne volonté votre sourire et tout le reste !
Connu / https://twitter.com/cashinvestigati/status/1141086324960747520
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CASH INVESTIGATION
Compte certifié @cashinvestigati 2 hil y a 2 heures
.#Cashinvestigation, La fondation pour la recherche sur la biodiversité, la @FRBiodiv a étudié la disparition de la diversité des variétés de blé au cours du XXème siècle
3 réponses 18 Retweets 29 j'aime
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« Ces entreprises détruisent l’avenir de nos enfants en nous entraînant vers un effondrement climatique et écologique. Ils ont perdu dix ans en demi-mesures et, pendant ce temps-là, de vastes régions du monde sauvage ont été détruites. Ils devraient actuellement être en gestion de crise, et au lieu de ça leur seule stratégie est de faire croître toujours plus la demande de produits qui détruit toujours plus les forêts », a déclaré Anna Jones, responsable du projet mondial sur les forêts de Greenpeace UK.
Les grandes déclarations s’enchaînent mais les actes ne suivent pas. C’est ce que dénonce le rapport « Compte à rebours jusqu’à l’extinction » de Greenpeace International. https://storage.googleapis.com/planet4-international-stateless/2019/06/31708abd-081acf75-gp_cte_pages.pdf
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s’étaient engagées à un objectif « zéro déforestation » pour 2020 à travers un « sourcing responsable » de leurs approvisionnements. Colgate-Palmolive, Danone, IKEA, Kellogg, L’Oréal, Mars, Nestlé, PepsiCo, Procter & Gamble, Unilever : aucune de ces multinationales n’a tenu ses engagements pris en 2010.
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80 % de la déforestation mondiale est le résultat direct de la production agricole, libérant des émissions climatiques équivalentes à celles du Japon, de l’Allemagne et du Royaume-Uni combinés.
Le rapport indique ainsi que les superficies de cultures de soja au Brésil ont augmenté de 45 % et la production d’huile de palme en Indonésie de 75 %. L’agriculture industrielle est également la principale cause de destruction de l’habitat des espèces.
greenpeace
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Aujourd’hui dans Affaires sensibles : la visite de Raoni à Paris, il y a trente ans. Invités le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone et Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante qui a mené une enquête sur la dernière venue de Raoni à Paris pour Le Monde.
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989
Le président de la République François Mitterrand s'entretient avec Raoni, chef des Indiens Kayapos et le leader du mouvement de défense de la forêt amazonienne, au palais de l'Elysée, à Paris, le 11 avril 1989 © AFP / YVES SIEUR
Le 12 avril 1989, les Français découvrent pour la première fois – en direct à la télévision – le visage d’un homme semblant surgir d’un autre siècle !
Lui – coiffé de sa parure de plumes jaunes, maquiller de ses peintures de chef de guerre et arborant fièrement son labret rond traditionnel en bois qui lui distend la lèvre inférieure – c’est le cacique Raoni, chef des Indiens Kayapos – une tribu amérindienne !
Face à la caméra, cet homme – aux yeux cernés d’un épais maquillage noir – dénonce le péril qui plane sur son peuple, les menaces qui submergent les tribus indiennes du Brésil et enfin le danger qui guette l’humanité tout entière !
« Chaque jour » explique le chef Raoni « des monstres de métal viennent saccager la forêt verte et coloniser les terres sauvages ». Derrière ce discours alarmiste, Raoni veut sensibiliser l’opinion mondiale sur la défense des droits des Amérindiens et surtout avertir de la nécessité absolue de protéger la forêt amazonienne !
Première étape d’un tour du monde de 60 jours – qui va le conduire dans 17 pays – le voyage de Raoni à Paris au printemps 1989 est considéré – aujourd’hui encore – comme le moment fondateur d’une prise de conscience planétaire pour la biodiversité et la sauvegarde de l’Amazonie.
Mais pour quelles raisons et surtout comment cet homme s’est-il retrouvé en France, sur un plateau de télévision par une soirée d’avril 89 ? De quels dangers pour la forêt amazonienne et les tribus indigènes parle-t-il ? Et enfin, quelle fut la portée réelle de son voyage ?
Invités Gert-Peter BRUCH et Sabah RAHMANI.
- Avec nous en studio, le réalisateur Gert-Peter BRUCH. Fondateur de l’association Planète Amazone, il se bat depuis plus de 30 ans pour soutenir les peuples autochtones dans leur combat international contre la déforestation. Il l’auteur d’un documentaire intitulé Terra Libre et consacré à la mobilisation internationale des peuples indigènes du Brésil.
Gert-Peter BRUCH © Radio France / Valérie Priolet - Egalement avec nous par téléphone, Sabah RAHMANI. Journaliste indépendante et collaboratrice au quotidien Le Monde. Rédactrice en chef adjointe du magazine Kaizen. Elle est l’auteur – avec Nicolas Bourcier et Claire Gatinois – d’une passionnante enquête en deux volets disponible sur le site internet du Monde, enquête qui revient sur les coulisses de la dernière venue de Raoni à Paris et sur le rôle trouble joué par Jean-Pierre Dutilleux dans cette affaire.
Ressources documentaires Film documentaire Raoni de Jean-Pierre Dutilleux, 1977
Livres :
Raoni, mon dernier voyage de Jean-Pierre Dutilleux,qui vient de paraître chez Arthaud
Raoni, mémoire d'un chef indien de Jean-Pierre Dutilleux, éditions du Rocher, 2010
Raoni, le tour du monde en 60 jours d'un indien, de Jean-Pierre Dutilleux et Patrick Mahé, édition N°1 Filipacchi, 1989
Programmation musicale : Rodrigo AMARANTE : Tardei STING : One fine day STING : Fragile
Les invités Jean Pierre Dutilleux Cinéaste
L'équipe Fabrice Drouelle Producteur Christophe Barreyre Rédacteur en chef Khoi Nguyen Réalisateur Adrien Carat Rédacteur Valérie Priolet Attachée de production Murielle Perez Programmatrice musicale
Thèmes associés Histoire Amazonie biodiversité
53 minutes
Quand la civilisation menace l'environnement... retour à la chasse et la cueillette. Entretien avec James C. Scott autour de son livre "Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats".
James C. Scott, anthropologue et professeur de sciences politiques à l'université Yale, USA. © Radio France / Giv Anquetil
On a tous en tête des souvenirs d’école sur les débuts de l’Histoire avec un grand H. Quelque part entre le Tigre et l’Euphrate il y a 10 000 ans, des chasseurs-cueilleurs se sont peu à peu sédentarisés en domestiquant les plantes et les animaux, inventant dans la foulée l’agriculture, l’écriture et les premiers Etats. C’était l’aube de la civilisation et le début de la marche forcée vers le progrès.
Cette histoire, James C. Scott, anthropologue anarchiste et professeur de sciences politiques, l’a enseignée pendant des années à ses élèves de l'Université de Yale. Mais les découvertes archéologiques dans l’actuel Irak des dernières années l’ont amené à réviser complètement ce « storytelling » du commencement des sociétés humaines, et par là même remettre en question notre rapport au monde dans son dernier livre : Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats (Ed. La Découverte).
Alors même que climat et biodiversité sont aujourd’hui plus que jamais menacés par les activités humaines, James C. Scott propose de réévaluer l'intérêt des sociétés d’avant l’Etat et l’agriculture. Car ces chasseurs-cueilleurs semi-nomades ont longtemps résisté face aux civilisations agraires, basées sur les céréales et qui, en domestiquant le monde, se sont domestiqués eux-mêmes, en appauvrissant leur connaissance du monde.
Un reportage de Giv Anquetil.
Les liens
James C. Scott : « Le monde des chasseurs-cueilleurs était un monde enchanté » (Le grand entretien) par Jean-Christophe Cavallin, Diakritik
Plutôt couler en beauté que flotter sans grâce, Réflexions sur l’effondrement, Corinne Morel Darleux, Editions Libertalia
"Amador Rojas invite Karime Amaya" Chapiteau du Cirque Romanès - Paris 16, Paris. Prochaine séance le vendredi 14 juin à 20h.
Homo Domesticus, une histoire profonde des premiers Etats, James C. Scott (Editions La Découverte)
Eloge des chasseurs-cueilleurs, revue Books (mai 2019).
HOMO DOMESTICUS - JAMES C. SCOTT Une Histoire profonde des premiers États [Fiche de lecture], Lundi matin
Bibliographie de l'association Deep Green Resistance
Programmation musicale
"Mesopotamia"- B52's
"Cholera" - El Rego et ses commandos
16h40
Le focus de la semaine
La cueillette des aspergettes enquêtes et documentaires biodiversité écologie préhistoire nourriture cuisine
L'équipe Giv Anquetil Reporter Antoine Chao Reporter/producteur Charlotte Perry Reporter Clément Nouguier Réalisateur June Loper Attachée de production
Thèmes associés : Société biodiversité nature archéologie préhistoire fouilles archéologiques Environnement Histoire Sciences enquêtes et documentaires recherche écologie réchauffement climatique Gaz à effet de serre
Sciences - Médecine et santé - 52 min
Disponible du 08/06/2019 au 14/06/2019
Prochaine diffusion le jeudi 20 juin à 06:15
Incroyable mais vrai ! Certaines plantes stockent de telles quantités de métaux lourds qu’elles permettent de décontaminer les sols. D'autres, on peut extraire des matières premières telles que le cuivre, le zinc ou le nickel. Tour du monde des possibilités offertes par les plantes "hyperaccumulatrices".
À ce stade, les scientifiques ont découvert plus de 500 espèces "hyperaccumulatrices" et nul ne sait combien la terre en compte au total. À quoi peuvent donc servir ces plantes miracles ? Comment fonctionne le phénomène de la phytoremédiation ? Pourra-t-on dans les années à venir dépolluer les terrils ou les déchetteries grâce à ces végétaux aux vertus particulières ? Et sera-t-il un jour possible de concilier protection de l’environnement et exploitation des ressources du sous-sol ? Longtemps sous-estimé, le potentiel de ces végétaux est encore loin d’avoir livré tous ses secrets. Le documentaire de Till Krause et Klaus Uhrig livre une étude approfondie de ce phénomène, grâce aux éclairages de scientifiques en Europe et en Océanie, et à la visite de plusieurs sites qui emploient déjà cette technique, comme l'une des plus grandes réserves de nickel, en Nouvelle-Calédonie, ou des mines de plomb à l'arrêt, en Angleterre.
Réalisation : Till Krause Klaus Uhrig
Pays : Allemagne
Année : 2016
Après une semaine de négociations à Paris, 132 pays ont adopté ce week-end une évaluation sans précédent de l'état de la nature. Elle démontre le besoin urgent de transformer notre système économique et social. Le premier facteur d’effondrement de la biodiversité terrestre est le changement d’utilisation des sols occasionné par l’agriculture et la surpêche. Ce qui doit nous amener à repenser nos modèles agricoles et nos régimes alimentaires.
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Une agriculture de plus en plus industrialisée et financiarisée
Le rapport pointe en premier lieu les changements d’utilisation des sols occasionnés par l’agriculture et la surpêche pour les océans. Depuis 1970, il y a eu une augmentation de 300 % de la production agricole depuis 1970. Celle-ci représente un tiers des surfaces émergées quand plus de 55 % de la zone océanique est couverte par la pêche industrielle. En vingt ans, 100 millions d'hectares de forêt tropicale ont été perdus, principalement à cause de l'élevage du bétail en Amérique latine et des plantations, majoritairement de palmiers à huile, en Asie du Sud-Est. Près d'un tiers de la superficie forestière mondiale a été perdu par rapport aux niveaux préindustriels.
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Sauver le climat en sauvant la nature
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"Les causes du changement climatique et de la perte de biodiversité ont beaucoup en commun, et ce rapport prouve que nous ne pouvons sauver le climat que si nous sauvons également la nature, a réagi Laurence Tubiana, directrice générale de la Fondation européenne pour le climat (ECF). Nous devons transformer nos sociétés, sans quoi nous mettrons en danger notre existence et celle du monde naturel au sens large. De combien d'autres preuves les politiciens ont-ils besoin pour accélérer les efforts pour protéger notre environnement et notre avenir ?"
Par Djordje Kuzmanovic @Vukuzman Analyste géopolitique et président de République Souveraine et Geoffroy Géraud Legros Journaliste créole réunionnais, auteur de plusieurs travaux consacrés à la géopolitique réunionnaise. Ancien co-coordinateur du programme Outremer de la France insoumise, proche aujourd'hui de République Souveraine.
L’exécutif se prépare-t-il à un abandon de souveraineté massif dans l’Océan indien ? C’est ce qu’affirme le président Malgache Andry Rajoelina, sur sa page Facebook, par laquelle nous avons pris connaissance d’un accord imminent entre la France et Madagascar portant sur la « rétrocession » - les guillemets s’imposent- des Îles Eparses.
République souveraine s’en est inquiétée hier dans une lettre ouverte au Président de la République (« Monsieur le Président de la République, allez-vous céder les Îles Éparses ? https://www.republique-souveraine.fr/monsieur-le-president-de-la-republique-allez-vous-ceder-les-iles-eparses/), lequel, en vertu de l’article 5 de la Constitution, est le « le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités ». Elle est restée sans réponse et depuis aucun officiel n’est intervenu d’une quelconque manière sur ce sujet.
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Leur zone économique exclusive (ZEE), représentant près de 10% du domaine maritime français dans la zone indo-pacifique, soit 600000km2, assure à la France des droits souverains prioritaires pour exploiter les ressources maritimes, halieutiques ou énergétiques qu'on y trouve. Les sous-sols s’avèrent riche en hydrocarbures, même s’ils sont difficiles à extraire en raison de leur composition et de la nécessité de la protection de la très riche biodiversité locale (l’exploration avait été autorisée en 2008 avant d’être interdite abruptement en 2017 pour des motifs écologiques). Ces îles représentent un nœud géopolitique central dont l'importance ira en s’accroissant avec les années ; elles assurent à la France une position stratégique de première importance dans le Canal de Mozambique, l’un des « points chauds » de la planète. En effet, plus de la moitié des eaux du canal du Mozambique, qui sépare Madagascar de l'Afrique, appartiennent à la ZEE française. C'est loin d'être anecdotique quand on sait que près de 30% de la production pétrolière mondiale, en particulier issue du Golfe, passe par le canal, dans un contexte où ces routes commerciales montent en puissance.
La France, deuxième territoire maritime mondial, a-t-elle réellement une politique indianocéanique ?
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La politique de la France dans l’Océan indien suit depuis longtemps un cours erratique. Tout se passe comme si les gouvernements qui se sont succédés depuis vingt ans ne savaient pas quoi faire du formidable atout maritime que donne au pays une présence enracinée dans l’Océan indien. Pourtant, celui-ci sera l’arène majeure du « grand » jeu du 21e siècle, dont les protagonistes sont l’Afrique émergente, l’Inde, la Chine, l’Iran, le monde sunnite baigné pour sa plus grande partie par le « grand océan » ainsi que les USA, le Royaume-Uni et la France. Il est grand temps que les pouvoirs publics prennent conscience de ces enjeux…et se souviennent qu’une vieille terre français est là-bas en première ligne.
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Jean-Marc Jancovici @JMJancovici
Aurélien Barrau était invité hier sur France 5 pour parler de changement climatique, de biodiversité : "La cathédrale du vivant est en train de brûler"
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(publié par Joëlle Leconte)
18:14 - 10 mai 2019 63 Retweets 133 J'aime
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Qui sont les populations des forêts et comment vivent-elles dans le monde contemporain ?
Forêt tropicale © Getty / Nur Wahit / EyeEm
Refuges de la biodiversité, les forêts tropicales humides abritent plus de 700 millions de personnes. On y compte les peuples de chasseurs cueilleurs mais aussi les populations qui tirent leur économie des ressources forestières, à travers la chasse, la cueillette, l'agriculture ou l'agro-foresterie. Depuis plusieurs décennies, la forêt est également parcourue par de nombreux acteurs : chercheurs, exploitants forestiers et commerçants locaux, explorateurs et éco-touristes...
Si les habitants des forêts ont parfois été accusés d'être responsables de la déforestation, les chercheurs en anthropologie montrent que ces populations sont en fait une source d'inspiration pour conserver la biodiversité et gérer l'écosystème de manière durable.
Avec :
- Stéphanie M Carrière, ethnoécologue à l’IRD. Elle travaille sur les pratiques paysannes en lien avec le maintien de la biodiversité forestière.
- Bernard Moizo, socio-anthropologue à l’IRD. Il a mené des recherches en milieu forestier en Asie du Sud-Est et à Madagascar.
- Geneviève Michon, ethnobotaniste à l’IRD. Ses recherches portent sur les relations des agriculteurs à la forêt.
Tous trois ont dirigé la rédaction de l'ouvrage Habiter la forêt tropicale au XXIe siècle, IRD Editions, 2019.
14h10 Axel Villard
Thèmes associés : Sciences biodiversité nature Amazonie Environnement
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Un million d’espèces animales et végétales – soit une sur huit – risquent de disparaître à brève échéance de la surface de la Terre ou du fond des océans si l’espèce humaine ne modifie pas radicalement, et rapidement, son comportement à brève échéance. Telle est l’alerte mondiale, lancée lundi 6 mai, à Paris, par la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Réunis pendant une semaine à la Maison de l’Unesco, les représentants de 110 pays, sur les 132 que compte cette organisation onusienne, souvent appelée le « GIEC de la biodiversité », ont approuvé à l’unanimité un « résumé pour les décideurs » d’un rapport de 1800 pages sur lequel ont travaillé 450 experts pendant trois ans. Et leur constat est sans appel : « la nature décline globalement à un rythme sans précédent dans l’histoire humaine. (…) Nous sommes en train d’éroder les fondements mêmes de nos économies, nos moyens de subsistance, la sécurité alimentaire, la santé et la qualité de vie dans le monde entier ».
D’après ce rapport, 75 % de l’environnement terrestre et 40 % de l’environnement marin présentent des « signes importants de dégradation ». En 40 ans, 50 % des animaux marins ont disparu et aujourd’hui plus de 40 % des espèces d’amphibiens, près de 33 % des récifs coralliens et plus d'un tiers de tous les mammifères marins sont menacés. En parallèle, quelque 290 millions d'hectares de forêts primaires ont disparu à travers la planète entre 1990 et 2015. Aussi, plus d'un tiers de la surface terrestre et près de 75 % des ressources en eau douce sont destinées à l’agriculture ou à l’élevage. Et l’on pense que rien qu’en France, sur les 15 dernières années, on aurait perdu un tiers du nombre d’oiseaux. La sixième extinction de masse des espèces est bel et bien en marche, pour autant pas question de céder au découragement. « Notre message au monde est un message d’espoir », assure Anne Larigauderie, secrétaire exécutive de l’IPBES. « Nous n’avons pas perdu la bataille. La nature peut être restaurée si tout le monde agit dans le bon sens ». Il faut pour cela, selon le terme du rapport, des « changements transformateurs » de nos sociétés. Quels sont ces changements ?
Après une rencontre avec des représentants de cet organisme, Emmanuel Macron a estimé hier soir qu’il « fallait changer notre manière de produire, de nous organiser » et a annoncé une série de mesures, telle qu’« une revue des aides fiscales et budgétaire » à l’aune de ces objectifs ainsi qu’une extension des aires maritimes et terrestres protégées. Il s’est montré également critique sur le projet d’extraction d’or en Guyane jugeant qu’« en l’état, il n’est pas compatible » avec des ambitions écologiques. « Il y aura une évaluation complète pour le prochain Conseil de défense sur ce sujet et une décision formelle et définitive sera prise, en concertation avec le territoire », a-t-il ajouté.
Très controversé, ce projet prévoit d’exploiter une mine de plus de deux kilomètres de long à partir de 2022 en pleine forêt tropicale. Le patronat local est pour, certains élus aussi, mais les associations de défense de l’environnement sont contre, justement pour éviter des pertes considérables de biodiversité. Plus de 1500 hectares de forêt et 2000 espèces sont menacés. Et en métropole, certains proches d’Emmanuel Macron, comme Pascal Canfin, s’y opposent fermement. Le candidat LREM aux européennes ne s’en était pas caché ces derniers mois.
Alors le projet est-il enterré ? Grande oubliée de la conférence de presse d'Emmanuel Macron, l’écologie devient-elle un enjeu majeur pour le prochain scrutin des européennes ? En matière de biodiversité, la situation est-elle à ce point catastrophique ? Pourquoi la France figure parmi les dix pays les plus menacés ? Comment inverser la tendance ?
Invités :
- Jean Viard, sociologue, directeur de recherche CNRS
- Anne-Laure Barral, journaliste, spécialiste environnement sur Franceinfo
- Benoît Hartmann, géographe
- Gérard-François Dumont, géographe et démographe.
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Auteur Philippe Grandcolas
Directeur de recherche CNRS, systématicien, UMR ISYEB, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) – Sorbonne Universités
Lâcher des drones pour polliniser les cultures ? Une solution gadget. Dronecopter
Cet article est publié en collaboration avec les chercheurs de l’ISYEB (Institut de Systématique, Évolution, Biodiversité, Muséum national d’Histoire naturelle, Sorbonne Universités). Ils proposent chaque mois une chronique scientifique de la biodiversité : « En direct des espèces ». Objectif : comprendre l’intérêt de décrire de nouvelles espèces et de cataloguer le vivant.
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Connaissez-vous l’IPBES, cette plate-forme intergouvernementale pour la biodiversité ? En avez-vous déjà entendu parler ? Elle est à la biodiversité ce que le GIEC est au climat. Depuis le 29 avril, les délégués scientifiques des 132 pays membres de la plate-forme travaillent ensemble à Paris
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Il nous faut un sursaut citoyen, quelle que soit notre situation pour aller de l’avant, en prenant toutes les mesures nécessaires pour améliorer l’état de la biodiversité. Le temps des controverses sur les causes et les remèdes – cette forme rampante de scepticisme – doit être dépassé pour laisser place à l’action responsable.
La biodiversité est notre patrimoine et nous devons en prendre conscience, aussi étrange que cela puisse paraître à certains, trop distanciés de la connaissance scientifique ou de la nature, trop habitués à privilégier les accommodements technologiques comme solution à tous les problèmes.
Clés : climat GIEC biodiversité pollution changement climatique forêts insectes espèces menacées sécurité alimentaire extinction d'espèces
ECOLOGIE Enquête
Alors que l’alarme scientifique sur l’effondrement du vivant n’a jamais été aussi forte, le gouvernement français veut priver le Conseil national de protection de la nature (CNPN) de sa capacité à protéger les espèces naturelles menacées. Motif ? Fluidifier et faciliter les travaux d’aménagement. Dans une tribune, vingt de ses membres constatent l’absurdité d’un tel choix. ...
Mots-clés aménagement biodiversite lobbying
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